Jerkswitch//Twenty Five Sixty @ Taverne Royale, Trois-Rivières – 7 février

Voici le compte rendu de Christian Lamothe lors du spectacle de Jerkswitch et Twenty Five Sixty à la Taverne Royale de Trois-Rivières le 7 février 2025.

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Jirkswitch et Twenty-Five Sixty 

Je m’attends à de la dynamite rebelle ce soir à la Taverne Royale. Une pétarade tout en décibels et une énergie comme on reconnaît à ce style de musique. Si vous êtes fan de punk rock du Québec et que vous n’avez pas entendu parlé de Twenty-five Sixty, je vous annonce que vous avez été kidnappé et transporté dans une autre dimension en 2024. On les a entendus partout dans la province avec un cumulatif de représentations impressionnant et 2025 s’annonce aussi mouvementé. Pour leur part, Jirkswitch, fier représentant de la scène musicale de la grande Rimouski, nous a fait languire depuis la parution de leur album éponyme en 2022. Trois ans déjà et ce soir, justement, on nous donne un avant-goût de l’album promis avant la mi-année. Mes attentes sont élevées et je connais le potentiel et les particularités des deux formations. Alors, place au spectacle!

 

Twenty-Five Sixty 

Hugues Marchand – voix
Julien Gagnon – guitare
Luc Thibeault – guitare
Ghislain Benoit – basse
Eric Thibeault – batterie 

J’ appris que ceux-ci vont faire partie de la méga liste de groupes présents au dernier soir du Sonum Fest à Québec, soit le 17 mai. Même si cette carte a des styles variés, j’étais content, mais aussi surpris de voir un groupe punk rock en faire partie. En même temps, Twenty-Five Sixty, c’est hard et en commençant avec Hiding Something, qui roule avec des riffs metal tout prend son sens, ça part bien le spectacle et ça va brasser le vieux Québec dans quelques mois.

Ce groupe de la Mauricie, des travaillants qui sont déjà sur l’écriture du prochain album, nous amène une nouvelle pièce ce soir: So Complicated, qui s’insère très bien parmi les autres titres. La chanson Don’t Walk Away a tellement de coffre en spectacle, elle devient probablement celle qui gagne le plus à écouter en salle. Hugues donne une superbe prestation pour l’élever à son fin potentiel.

La chanson qui nous amène un peu de soleil californien, Ghost in Paradise, probablement la chanson la plus pop du groupe, fait une légère coupure agréable, qui serait une pièce parfaite pour combien de séries américaines pour ados…je lance l’idée, qui sait? Mais trêve de marketing, on repart avec une nouvelle pièce du répertoire Network, on se comprend, nous ne sommes officiellement pas dans une ballade. Le frontman du groupe l’avouera à la fin du spectacle que d’assimiler ces nouvelles pièces en plus de tournée, est un tout un challenge. Pour Twenty-Five Sixty, des défis, ça leur donne faim, de musique, de public et de tournée. Trigger, avec sa vidéo, nous est bien connue et est très bien rendue. Sans que l’on s’en aperçoive, notre première partie est déjà terminée. Prochain spectacle le 17 février à Saint-Augustin, en compagnie de Try Again et Meathead Acoustique pour le premier événement des samedis punk du St-Aug! 

 

 

 

Jirkswitch 

EJ Lang – voix, guitare (rythm/ lead)
Will De Francesco – guitare (rythm/ lead) + voix (back)
Pat Savate – basse + voix (back)
Gabriel Lalancette AKA Gringo Star – batterie 

Ayant eu la chance d’écouter leur album éponyme une semaine avant le spectacle, j’ai pu déjà apprécier leur style clairement influencé par la musique de la côte ouest, surtout sur leur touche grunge bien ficelé à leur style. On y ajoute du ska, harcore, punk rock et voilà ce que je peux en mieux pour définir l’essence de Jirkswitch. Grâce à l’intuition d’un fan sur place, j’ai pu faire des recherches plus approfondies sur leur chanteur EJ Lang, j’ai pu faire une découverte sur ce personnage qui est de troisième génération de musicien. Sa grand-mère, Penny Lang, fut nommée Canada’s “First Lady of folk’’, par le Globe and Mail semble être un trésor national canadien. Son père, Jason Lang, très connu sur de multiples facettes dans l’industrie de la musique (chanteur, compositeur, multiple instrumentiste, producteur…). Nous voilà avec EJ qui perpétue cet héritage familial de l’amour de la musique…ça en jette! Le retour sur la scène du groupe est actuellement et, très probablement, pour tester ce nouveau matériel qui sera enregistré bientôt.

Pour avoir vu et entendu la réaction des personnes présentes, Jirkswitch est sur une très bonne lancée pour 2025. On débute avec -80’HC, un indicatif que l’on va nous brasser la cage toute la soirée, le rythme qui nous rentre dedans et qui donnera le ton de leur prestation. Bien sûr, The Truth que j’attendais grandement, quelle chanson! En spectacle, le côté garage-grunge ressort beaucoup plus que sur l’album. On vise la performance ‘’live’’ du délire rock, ce côté brute, débandade, que l’on ne retrouve pas sur un album numérisé. Avec Suicide Mission, on est dans le punk solide et prenant. Entre EJ et Will, c’est l’éternel échange entre la rythmique et le solo à la guitare, c’est captivant de voir les envolées (guitares) entre ces deux camarades de scène. Pat Savate, munie de sa basse Fender, va chercher le ‘’ mood groovy’’, au travers des attaques des solos frénétiques. New Grunge et 7, deux titres que j’ai adoré entendre. Le spectacle se termine sur une nouvelle pièce, Greg qui est une superbe finale pour une soirée de belles découvertes. Merci à Jerkswitch d’être venu à Trois-Rivières. Alors, je vous invite fortement à les découvrir, à les apprécier, lors de leur prochaine prestation le vendredi 28 février au Club Soda. Ils seront en première partie de April Hate (hommage à Nirvana) et aussi accompagnés de Ropes Skills…ne manquez pas ça!

 

-Christian Lamothe, chroniqueur de l’underground 

The Substandards//ASK//Atomic Threat//Morose @ Taverne Royale – 1er février 2025

Voici le retour de Christian Lamothe lors du spectacle de The Substandards présenté par Ben Ouellette à la Taverne Royale de Trois-Rivières le 1er février 2025 et qui mettait également à l’affiche A.S.K., Atomic Threat et Morose.

 

The Substandards, ASK, Atomic Threat et Morose

Premier février, mois où il fait -1000 degré Celsius… fait frette!!! Mais à la Taverne Royale, quatre groupes punk vont faire monter la température et mettre le feu sur la scène pendant quelques heures. Cette belle soirée signée par le promoteur Ben Ouellette, qui se spécialise dans les spectacles punk underground québécois, nous a amené bien des visages motivés et euphoriques par moment. Je ne sais pas si la marmotte va sortir de son trou pour nous dire que l’hiver sera court, mais ce soir, on a de quoi l’oublier un peu… vive le Québec punk!!! 

 

Morose 

Bianca – voix
Germ – guitare / voix (back)
Sam – guitare/ voix (back) 

C’est une première pour moi d’avoir une beatbox pour remplacer une batterie. J’imagine que c’est le mieux que l’on pouvait faire pour l’événement. Mais quelle fut ma joie de voir Germ sortir une superbe Rickenbacker 330. On se rappelle de cette marque pour des artistes comme The Beatles, Tom Petty, John Fogerty de CCR et plusieurs autres noms connus. Ça sonne rock et Germ nous permet d’en apprécier tout son charme avec une  »twist » punk très solide. Ça démarre avec Obsèques et l’assemblée est clairement prête pour les festivités.

On nous donnera en prime deux covers, une des Secrétaires Volantes et l’autre du groupe français Heyoka. Par la suite, pour moi c’est là que le groupe s’anime le plus avec les ‘’back vocals’’ qui sont en mode agression. Mon titre préféré sera Chute Libre, très thrash et avec un riff de guitare qui déménage. Morose, un autre bel exemple de la valeur du français dans notre punk québécois, on les applaudit, voilà un début de soirée qui nous amène encore trois groupes…ce n’est pas fini!

 

 

Atomic Threat 

Mathieu Brunet – voix
Yannick Fortin – guitare
Basse – Louis Drapeau – basse
Farid Hammaly – batterie 

La troupe me parlait de leur influence diverse et oui c’est clair qu’on l’entend dans les différentes palettes de rythmique et de style. Ils nous délivrent un punk métallisé et nuancé. On part le bal avec la première pièce de leur album Nuke You, Dark. Cloud. On s’y prête déjà avec cet arôme de metal pesant qui se marine dans le punk. On chante, on ‘’scream’’et on ‘’growl’’, tout y passe. Mon coup de cœur de la soirée fut Mushroom, une des chansons du futur Ep. Un style grunge-metal-punk, vraiment une pièce que j’ai très hâte de rajouter sur ma playlist. On se ramène avec Bomb Hochelaga, une pièce pour moshpit endiablée, toujours appréciée par l’assemblée. Mathieu Brunet me dit, à propos de celle-ci: ‘’Bomb Hochelaga, de base c’ est à propos de la transformation du quartier en condos de luxe pour se débarrasser des B.S., mais aussi de l’injustice d’attaquer les gens qui rush pour avoir un loyer abordable’’, ça nous parle, n’est ce pas?

On poursuit avec Shitty Bloodline à saveur thrash suivi d’un rythme hardcore avec Nazy Killer…le courant passe et on en redemande. Clairement un groupe que je vois avec une formation comme Chaos Wasteland où band thrash du genre. Plusieurs chansons tests du prochain Ep ont été jouées ce soir, dont la dernière Fuck G. On prévoit la sortir de celui-ci pour pour bientôt, aucun titre officiel, mais l’attente vaut la peine. D’ici là, rincez vous les oreilles avec Nuke You! 

  

 

 

A.S.K. 

Pat Molotov – guitare / voix
Christian Jean – guitare / voix
Jayson Hébert – basse / voix
Danick Rivet – batterie 

Après trente ans à jouer ensemble, ces musiciens de Montréal ont développé leur chimie dans une musique de contestation et de prise de position. Parfois on s’approche du Oï d’autre fois plus du punk folk irlandais…mais toujours avec cette grippe sur un punk traditionnelle qui ne se cache pas de leurs opinions. J’imagine que vous comprendrez que leur chanson Toutou n’a pas de lien avec la SPCA. On mélange anglais et français, peu importe, car le courant passe très bien. Skapitalistes, toujours une chanson qui fait tourner la masse sur le plancher du bar. Leurs rythmes sont accrocheurs, mais System Failure est sûrement ma préférée du band ce soir, avec une belle nuance dans son bris de rythme plus sludge, pour repartir en un punk que j’adore.

On ne pourra pas passer à côté de la dernière chanson, un hommage au Traxide de Montréal. Pour ceux qui ne connaissent pas l’endroit…Ask a Punk, slogan qui est devenu encore plus emblématique que ce défunt bar. Récemment le phœnix renaît de ses cendres sous le nom de LA BIU (madame la rédactrice…ai-je le droit de dire à quel point je trouve ça laid comme nom? Ça restera entre nous…chut!!!) Donc, en revenant à A.S.K., quelle bonne idée et quel groupe parfait pour faire cette chanson ! Les gens dans la salle approuvent, j’en suis certain. 

 

 

 

 

The Substandards 

Dennis Jones – voix
Ti-cail – batterie / voix (back)
Marty – bass / voix (back)
Hugo Caron – guitare 

Une arrivée remarquée sur une trame sonore de western spaghetti: Django, ce qui est un match parfait pour un spectacle dans une taverne. Mais Under a Pile of Waste nous ramène dans un ‘’punk mood’’ assez rapidement. Un son très rock garage-street punk, toujours en mode « train sans frein ». Roulement de tambour d’une autre trame de film pour introduire Dirt Cheap…J’aime ce petit côté théâtral en intro, qu’ils ajoutent ainsi et tellement rare dans ce style de musique. Une chanson qui nous parle, c’est Toxic Personality…on en parle, on en parle, mais (ouf!) pas au bout de nos discussions sur ce sujet. Dans un monde de plus en plus nombriliste, la toxicité se répand comme les cafards dans les bidonvilles. Avec Chaos on s’approche du hardcore et avec Makhnovshchina, moi, d’un mal de tête à essayer de mémoriser le titre de la chanson. Mais, trait d’humour, cette chanson, cette ambiance brute nous donne le goût de faire du rentre-dedans assez intense. Quand on parle de punk pure et dure, The Substandards est officiellement ce qu’on veut avoir dans les oreilles. C’est dans un discours de rassemblement que l’on souhaite une bonne fin de soirée avec Punk Anthem. Bravo pour la belle soirée. À ne pas manquer : à Québec, le 1er mars. Ils seront au Scanner accompagné de The Boredom Empire et Les Tabarnaks, soyez-y!

La communauté Metal et punk étaient au rendez-vous à la taverne Royale ce soir. En plus d’avoir la chance de nous entretenir avec Martin Samson que l’on associe à Inside Crew Productions et Pils Records (surtout vs production physique à ce que j’en ai compris). Donc oui, je n’ai pas pu résister à un sexy vinyle de Défaillance qui me faisait du charme d’un sourire dragueur sur le coin d’une table. Pas facile la vie de chroniqueur… il m’a eu à: vinyle! Encore merci à Ben Ouellet pour cette belle brochette punk

-Christian Lamothe, Chroniqueur de l’Underground 

Pour encourager ces formations, voici de quoi vous mettre sous la dent: 

Morose (bandcamp):
https://morosemtl.bandcamp.com/music 

Atomic Threat (bandcamp):
https://atomicthreat.bandcamp.com/music 

A.S.K. (bandcamp):
https://ask-anarcho-socialist-kidz.bandcamp.com/album/unis-united

The Substandard (bandcamp):
https://pilssessions.bandcamp.com/album/by-all-means-necessary

Défaillance – Nouvel Ep! Se Rendre Malade… 

 

 

Défaillance 

Nouvel Ep! Se Rendre Malade… 

En janvier 2025, ce groupe punk québécois nous offre un nouvel EP. Après plus de 25 ans d’existence, auront-ils encore autant d’énergie et de mordant? Que vous dire de plus que cet album est l’exemple parfait d’un pitbull qui ne veut pas lâcher le morceau. Un album rebelle où les instruments sont prêts pour aller à la baston. Je vais prendre le temps de lire et relire les textes. Vous faire part de mes impressions, avec quelques surprises et avec un peu de musique survoltée. Voici, Se Rendre Malade…une pièce à la fois. 

Se Rendre Malade…(pour des Malades) 

Un hymne national à l’agonie d’un système de santé tenu à bout de bras par ceux qui sont à genoux. Les décennies passent pour un message qui ne passe pas. Défaillance hurle pour ceux qui ont la gorge trop sèche d’avoir crié trop longtemps. On connaît tous quelqu’un en burnout, un(e) qui parle de son double quart de travail avec des larmes aux yeux. Pendant que les fonctionnaires ramassent leur bonus de fin d’année, eux, sur le plancher, sont à la ramasse. Voilà une belle façon de démarrer un album, avec un poing sur la table avec une thématique qui nous tient à cœur. Ça donne le goût d’apprendre le texte pour le crier nous aussi! 

 

1979 

Une date très importante dans l’univers punk, pour une raison bien claire : le décès de Sid Vicious, qui représentait le côté plus sombre et intrépide du mouvement. N’étant pas reconnu pour être un musicien aguerri, il fut toutefois et sans contredit une figure importante de l’essence même du punk anglais de ces années. Si symbolique qu’il ait repris la chanson My Way, car, jusqu’à sa fin tragique, il était unique et incorrigible. La fin des années 70 marque aussi une rupture entre le punk traditionnel face à un punk rock qui se dilue dans la ‘’pop culture’’ au cours des années 80 et surtout 90. Je crois que Défaillance, dans cette chanson, démontre une belle expression de ce passage et de la force du mouvement dans l’histoire. Toujours avec une fougue comme on les connaît et un solo de guitare parfaitement exécuté. 

Fuck ton Apitoiement 

Que j’aime le début de cette chanson avec le son de basse grasse et la rythmique rapide qui s’ensuit, ça décape la peinture. Un puissant coup de pied dans le derrière pour nous rappeler que nous sommes propriétaires et responsables de notre destinée. Nous ne sommes pas victimes, mais maîtres et bourreaux face à notre propre apitoiement. Ça me rappelle bien l’entrevue en 2022 qu’il avait faite avec Claudia Bo sur son podcast Le P’tit Moment Thrash (maintenant mieux connu comme rédactrice du Bad Crew) où ils parlaient de la baisse drastique des présences dans les salles lors des shows punk, surtout depuis le covid. Nous sommes en 2025 et ils sont toujours debout et forts. Quelle résilience ! En plus, on peut confirmer qu’ils suivent eux même la voie qu’ils prêchent. Loin de vouloir se donner une tape dans le dos, le message est au sens large, comme on dit en anglais: get a grip! 

Résistance 

Pièce qui nous mélange punk, rock et ska, un tourbillon dans la protestation. Défaillance, en collaboration avec Shantal Arroyo (Overbase) et Joe Evil (GrimSkunk), nous offre une chanson aux sonorités très 2000, très entraînante, et avec une multitude de vagues d’énergie qui nous donnent le goût de faire la fête de manière joyeusement rebelle. J’ai eu la chance de rejoindre Shantal au sujet de leur collaboration.

Ondes Chocs: Parlez-moi de votre collaboration avec Défaillance sur la chanson Résistance? 

Shantal Arroyo: ‘’Donc, en fait c’est les gars de Défaillance qui m’ont contacté et je crois qu’il y a en même temps, ils en parlaient avec Joe ça a été un peu compliqué parce que nos horaires sont difficiles à conjuguer. Dernièrement, moi, je m’occupe à temps plein d’un café qu’on a ouvert à Montréal et Dieu sait que la restauration, ça prend du temps sans compter. C’est un bar, une salle de spectacle et une salle d’exposition. Donc ça a été un peu difficile de se coordonner, on a fini par enregistrer au studio Indica. Joe et moi avec Peter à la console (Grimskunk), ensemble, puis on a fait parvenir les tracts à Défaillance. C’est sûr que Joe et moi, c’est pas la première fois qu’on collabore ensemble, donc c’était quand même assez facile à faire! C’était super le fun on a bien aimé ça!’’ 

 

Avant 

On retourne avec une sonorité plus brutale et un texte de remise en question sur les changements sociaux. Une nostalgie un peu désespérée face à un présent qui nous propulse dans un mur. Tous ces rêves qui s’effacent dans une brume épaisse d’un ‘’no futur’’. Clairement, la chanson qui amène un goût amer à notre réalité actuelle. Est- ce une chanson pour la génération X? Du moins, je crois que cette agonie des rêves du passé est partagée par tous. L’harmonie est aussi impulsive que le texte et plusieurs s’y reconnaîtront. 

L’Hymne à la Violence 

On pourrait partir avec toutes sortes de théories sur cette chanson: cas vécus? Histoire médiatisée dans les journaux? Histoire fantastique? Quand j’ai l’impression de partir dans le champ avec mes délires et mes impressions; je vais à la source.

Ondes Chocs: Concernant L’Hymne à la Violence, on peut y voir une description de tous les films ou évènements du genre tueur en série. Pour vous, lors de l’écriture, est-ce relié à un évènement bien spécifique? 

El Punkos: ‘’ Il n’y a pas vraiment d’histoire à proprement dit sur la chanson L’Hymne à la Violence, Gagnon et moi, on est de vieux fan de films d’horreur (d’ailleurs Gagnon a plusieurs tatouages de ses films préférés ). C’est juste un récit d’horreur. On l’a déjà souvent fait auparavant avec les chansons Morts-Vivants et Lacération, entre autres. Donc ça peut être sur un tueur en série ou juste une belle comptine avec des paroles lugubres sur un fond de musique qui inspire la crainte. » 

Maintenant, nous arrivons au moment des annonces: 

Pour aller chercher l’album: https://defaillance.bandcamp.com/album/se-rendre-malade-pour-des-malades

Lancement de l’album: 2 février 2025 à Jonquière au Rocco Bar, en après midi et l’entrée est gratuite et pour tous (all ages)

Dates prévues au Québec:
14 mars à L’Esco (Mtl)
21 mars au Plaza
(Saguenay)
28 mars au Scanner (Québec)
 

Tournée Européenne

Ondes Chocs: Vous avez surement une bonne histoire sur ce qui amène le dénouement de votre tournée européenne qui s’en vient en février? 

El Punkos: ‘’c’est un pote a nous, qui habite en France (Montpellier), qui organise des tournées en Europe et qui nous a invité à tourner là-bas, je dirais vers 2017-2018 . A l’époque nous n’avions pas mal tous de jeunes enfants et, avec les jobs c’était pas mal plus compliqué . Ensuite est arrivée la covid et le projet n’est pas vraiment dans les plans, car nous devions enregistrer l’album Sans Contrôle pour ensuite la tournée. À la fin 2023, nous avons fait un concert avec nos potes de B.A.L.M squad et quelque part au milieu de la nuit (plus le matin…..grosse brosse d’après show), on s’est mis à parler de se faire l’Europe tous ensemble. Après une bonne nuit de sommeil de 2-3 heures, je me suis dit: ‘’fuck off’, on le fait!’’ J’ai contacté notre contact pour lui dire que, dans un an, on allait être chez lui et de nous régler ça. Malheureusement, les deux groupes ensemble, c’était trop d’organisation. Donc nous avons gardé la date pour nous ( B.A.L.M Squad, eux, vont y aller de leurs côtés au printemps). Ça concorde avec la sortie de notre nouvel album, mais également avec la sortie de l’album Sans Contrôle sur Running out of Tape Records en Allemagne, donc on se trouve à faire une tournée pour un double lancement (oui c’est plutôt étrange ). Donc, la tournée va être majoritairement des chansons de Sans Contrôle et se rendre malade . Nous allons faire 10 concerts en 11 jours dans 4 pays différents: la Belgique , la Suisse, l’Allemagne et la France, bien sûr, notre journée de congé tombe le lendemain du concert à Stuttgart en Allemagne, j’ai hâte de voir si on va passer la journée là-bas. Pour l’instant on ne connaît pas trop l’identité des groupes avec qui on va partager la scène, mais je sais qu’il va y avoir Bad nasty donc c’est bon signe et à moins que je me trompe le concert de Marcella c’est un festival, mais j’en sais pas plus . J’espère que nos ami(e)s français vont apprécier la pochette de l’album Se Rendre Malade, c’est un de leurs compatriotes: Laul (dessinateur et membre de la troupe de Béru, ainsi que le dessinateur des Ludwig ) qui l’a créé.’’ 

Merci encore à El Punkos de Défaillance et Shantal Arroyo, pour le temps qu’ils m’ont accordé. J’espère que vous avez apprécié. 

-Christian lamothe, Chroniqueur de l’underground 

Fast Food Fairies//Seventy Minus One//Rock n Roll Television @ Taverne Royale, TR – 18 janvier 2025

Voici le compte rendu et les photos prises par Christian Lamothe lors du spectacle de Fast Food Fairies présenté par Rebel Sound Collective à la Taverne Royale de Trois-Rivières le 18 janvier 2025 et qui mettait également à l’affiche Seventy Minus One et Rock n Roll Television.

 

Un bullseye pour la production REBEL SOUND Collective 

Nous voilà de retour à la Taverne Royale de Trois-Rivières, pour une soirée festive bien attendue. Trois formations québécoises, dont j’avais eu de très bons commentaires et qui, effectivement, rendront cette rencontre, une belle retrouvaille avec la scène punk rock en ce 18 janvier 2025. Le nom de Jim Giguère est bien connu pour son groupe We Told You So, mais depuis ses débuts en 2024, il commence à faire parler de lui comme promoteur dans la région, avec sa compagnie de production Rebel Sound Collective. Ce soir, on a eu le droit à la justesse de son flair pour nous amener un spectacle de qualité et une ambiance que l’on voudrait à chaque événement, peu importe la salle où l’on se trouve.

 

 

Rock N Roll Television 

Maxime Durand – guitare et voix
Benoît Gagné – basse et voix
Marco De Grandpré – batterie 

On commence la soirée en français, un punk rock bien québécois qui avec ses textes nous amène en grande partie à des thématiques de relations de couple dysfonctionnelles et de peine d’amour. Ce qui surprend est la décision de laisser de côté tous les titres de leurs nombreux albums anglophones. Étions nous un public test pour leur nouveau matériel? Pourquoi pas. J’accroche rapidement sur la guitare dès le premier titre Viens me Chercher et le devant de la scène invite les gens sur place rapidement. Y avait-il un message subliminal dans les paroles pour que les spectateurs se positionnent aussi rapidement? On ne saura jamais, mais ça marche! Toujours, je T’aimerai, une ‘’love song punk rock style’’ à quoi on s’accroche facilement, mais c’est vraiment avec Je veux t’oublier que l’on passe à la vitesse supérieure et ça paraît dans toute la salle, car les gens s’animent d’un cran. Quand on lit des titres comme Je veux t’oublier, Tout est fini et Pas heureuse, ça nous donne l’impression que l’on va se retrouver dans une ambiance à la Dalida ou Mireille Mathieu, ce qui est encore une belle illusion.

Rock N Roll Television est en mode fougue musicale. Un beau message qui nous rappelle que ce n’est pas parce qu’on vit un bout ‘’platte’’ dans notre vie qu’on doit absolument s’enterrer en écoutant du doom ou gothique. Ma préférée et la dernière de leur prestation fut Reviens ici. Un ‘’punch’’ de fin qui termine cette première partie devant la salle qui est bien réchauffée. À noter que la formation sera en spectacle le 7 février à Sorel au Pub O’Callaghan avec le groupe Tant Mieux! 

Lien de l’événement: https://www.facebook.com/events/1016824883818781/

 

 

Seventy Minus One 

El Kevo – guitare et voix
Nelson Henri – guitare et voix
Hugo Remacle – basse et voix
Eric Lafontaine – batterie 

Important: à noter qu’El Kevo, même s’il nous arrive du Wisconsin (USA), n’est pas un immigré illégal. Donc on ne monte pas aux barricades les paranos…mais, fortement, je vous invite à suivre cet orchestre qui a donné toute une prestation ce soir. Tout un travail d’équipe qu’on me dit de leur côté, les compositions, les mélodies et les zèbres! Cette camaraderie est visible et contagieuse, l’assemblée adore et embarque dans leurs rythmiques rapides qui seront sans relâche tout le long de leur prestation. En outre, qui peut résister à big sexy Nelson Henri, ce séduisant personnage qui arrive avec un chapeau haut de forme et un style impeccable, ajoutant une touche de fantaisie à l’ensemble du groupe.

Avec Cursed, on a les oreilles pleines. Je ne me gênerai pas pour vous mettre la vidéo, même si je préfère réellement l’entendre en spectacle. Quand Hugo, bassiste, n’est pas à la voix de soutien, on le retrouve à quelques reprises dans la foule qui est de plus en plus serrée vers le devant de la scène. Le titre Hell Hotel, ma préférée, relance l’énergie dans la communion de cette soirée. Please Set the Kid on Fire, un pied de nez à la nouvelle génération, prend son envole et est acclamé. Pour terminer en feux d’artifice, on y va avec une reprise de Blink182; Dammit, qui a un effet immédiat. Beau travail de Seventy Minus One. El Kevo me donne en primeur l’information de la venue d’un album en 2025 intitulé Bad Voodoo et c’est à surveiller de près. 

 

 

 

 

Fast Food Fairies 

– Danny Duke : basse / voix (lead)
– Buddy Oli (Olivier Houde) : guitare (lead), voix (back)
– Maxime Durand* : guitare (rythme), voix (back)
– Frank Legault : batterie 

Comment peut-on passer à côté de la fiche de route de Danny Duke? Il a fait partie de The Undead (ex-Misfits), The Queers, Ripcordz, The Ataris et autres. En plus d’avoir fait partie de tant de spectacles avec de nombreux grands noms du punk rock au cours des années. Pas surprenant que son nouveau bébé Fast Food Fairies soit avec un son élite dans le style. On ne se cache pas de la ressemblance avec The Ramones, dont il est totalement fan. Par contre, la touche rockabilly qu’ils vont y mettre, pour moi, nous amène dans une nouvelle expérience. Le son va chercher l’enfant en moi qui apprend ses premiers pas de danse twist devant les vieux albums rock & roll de mes parents. Je ne dis pas cela dans le sens où c’est un rock infantilisant. Au contraire, je veux plutôt dire qu’ils vont chercher une corde qui se transmet facilement entre les générations.

Maintenant, le spectacle…on débute avec la première chanson écrite du même nom que le groupe Fast Food Fairies. On est serré sur le devant de la scène, j’oublie mon projet de prendre mon temps et faire des photos, je suis persona non grata pour les fêtards qui me tassent rapidement pour profiter de ce spectacle et moi, ça me va parfaitement…le party est dans la place! Pour ce soir c’est Maxime Durand * de Rock N Roll Television qui remplace Guyguy Deschenes, à la guitare (rythme) et c’est en seulement cinq jours qu’il a maîtrisé le tout comme un chef, merci Max! She Want More, It’s OK, Little fairy…tous les titres passent avec le même enthousiasme du groupe et l’énergie du public qui passe tout un bon temps ce soir. I want you, j’adore, avec son court solo de guitare qui swing. La salle garde la rythmique en applaudissant tout le long de la présentation des membres, c’est un moment mémorable pour un spectacle dans une taverne. Danny se fait cadeau de la dernière chanson qu’il dit à son image Old & Grumpy, mais le présent est clairement partagé pour tous. Fast Food Fairies, on retient le nom et on va chercher l’album Can’t Agree on Anything

 

 

Un big WOW pour cette soirée signée Rebel Sound Collective. Des moments de fougue, d’énergie brute, de plaisir et de musique punk rock à son meilleur. Ces trois groupes font leur petit bout de chemin et c’est à vous de venir les voir, car vous, le public de l’underground, êtes le feu qui les anime et, ce soir à la Taverne Royale, vous étiez beaux à voir. Soyons solidaires à l’excellence des groupes du Québec! 

-Christian Lamothe, chroniqueur de l’Underground

Bonne année Underground 2025 par Christian Lamothe

Bonne année Underground 2025 

N’ayant pas encore couvert de spectacles pour Ondes Chocs en cette nouvelle année, j’ai quand même décidé de faire une chronique sur des albums ou EP qui nous arriveront sous peu. Je vais intégrer par la suite quelques titres de la fin 2024 dont je n’ai pas eu la chance d’y mettre ma plume. Une petite rétrospective pour vous donner le goût d’écouter de nouvelles chansons et de mettre à jour votre ‘’playlist’’. Aujourd’hui, à l’annonce du décès d’une grande créatrice qui a influencé l’imaginaire québécois (Kim Yaroshevskaya), je ne me donne plus d’excuses pour paresser et glander, alors j’écris! Voici quelques albums à surveiller en 2025. Je n’ai choisi que quatre groupes pour la première partie, ce qui est un bon début pour vous rendre un peu curieux de ce qui se fait au Québec.

 

Blank – The Descent

Blank, un jeune groupe des environs de Drummondville que j’ai eu la chance de voir en 2024. Un pur délice de deathcore avec une énergie d’un tremblement de terre de haute magnitude. Déjà quatre titres disponibles et l’on s’attend bien sûr au même éclat pour le reste de l’album. Un groupe qui s’impose en présentiel avec un matériel sonore qui à son impact vif. À l’arrivée des chansons Sanity et Warpath, je les ai clairement pris en considération pour un nouvel album à surveiller. Si j’avais un souhait, ce serait de les voir avec Get a Shot cette année, ça serait monstrueusement bon. L’album The Descent pourrait être un pilier pour les amener plus loin sur la scène musicale. On annonce déjà leur présence au Festival du Lac de Granby entouré de grosses pointures, comme Atreyu et Slaughter to Prevail. On m’a expliqué qu’ils feraient parti de l’after party au Central de ce festival…on verra qui sont les vrais qui tiennent encore debout! Ils sont présentement en studio, la pochette reste à faire et une date de sortie n’est pas encore déterminée. Clairement, moi, je respecte énormément les groupes de Drummondville et leur fans; rarement dans la demi-mesure.

 

 

 

VoidChaser- Trust

Concernant le metal progressif au Québec, Voidchaser doit être l’un des premiers noms qui résonnent à vos oreilles. Le EP n’a que trois chansons, mais avec l’implication de Universe Effects, The Anchoret et de Jim Grey (Caligula’s Horse). Cela démontre le sérieux du groupe et aussi du nom qu’ils sont en train de se faire un peu partout dans le monde. On verra la sortie de la deuxième pièce le 7 février et pour la dernière, le 7 mars 2025. Trust est la plus courte des trois, puisqu’on me promet des chansons de plus de huit minutes pour ce qui suit. On se rappelle de la découverte de Solace en 2024, un album créatif et indispensable à ma collection. Pour les avoir vus en spectacle, c’est un bijou de conception et je n’en attends pas moins du EP de cette année. J’ai été clair là-dessus, mon rêve de 2025 c’est de les voir en compagnie d’Ominide. Pour l’instant, il semble qu’une tournée se travaille effectivement au niveau des maritimes. À ma grande joie, cet automne à Baarlo aux Pays-Bas, ils nous représenteront au ProgPower Europe Festival. Je vous rappellerai que ce groupe n’est formé que depuis 2023. Allez voir ce qu’ils font sur Bandcamp!

Voici des infos de dernières minutes venant directement à la source (Jici LG, bassiste de Voidchaser ): ’’Je peux te dire en primeur, ce ne sera pas notre seule sortie pour 2025… On est déjà en train d’enregistrer un double album (de 90 minutes) dont la moitié sortira à l’été 2025, et l’autre en début de 2026. Grosse année à venir pour Voidchaser!’

Pour en savoir plus, allez voir leur nouveau site web: https://www.voidchaser.net/ 

 

 

 

The Dark Table – Nuke Em All

On parle maintenant d’un groupe qui ne se définit pas par une case de style. On nous décrit leur style comme un fusion de darkwave, metal, deathcore et pop…bonne chance pour la description. Avec les échantillonnages et l’intention claire de repousser les limites dans leur créativité musicale, The Dark Table reste une petite surprise qu’il me reste à découvrir en spectacle. L’album est toujours en construction et nous devrions avoir soit un ou deux titres (Nintendoom ou Admiral) avant la sortie de l’album prévue en avril ou mai. Pour l’instant, avec Tall Thorn, qui dépasse les 10K vues sur Spotify, ils nous donnent au moins cette vision d‘expression éclatée et de folie dans la composition de l’album. Pour les intéressés, on parle du premier spectacle le 13 avril au Piranha Bar (Mtl), ce ne sera pas le lancement de l’album, mais il y aura une date assez rapprochée qu’on m’a indiquée. Que l’on parle d’extravagance metal ou non, je suis toujours prêt à me faire émerveiller dans ce genre d’exploration musicale. Et vous ? 

 

 

 

La Corriveau Metal Witch

La Corriveau, une formation qui semble s’être donné le défi de faire un maximum de vidéos pour un album. Le décompte est déjà parti depuis quelques mois et il nous en reste encore à voir avant la sortie de l’album en mai. On nous a présenté des morceaux qui témoignent clairement de la tendance du groupe à explorer les sous-genres dans le groove metal, power metal et d’autre genre de metal à saveur des années 80. Entre Too Much et Behind the Curtain, on comprend le désir de faire chaque pièce avec ses propres traits originaux. Un groupe qui met de l’avant chaque membre avec fierté. Ce que j’en ressens est un grand respect de chacun et de son potentiel individuel pour faire grandir la formation. Tout récemment, on a vu la vidéo Criminal, mettant en premier plan Valérie Michaud pour celle-ci.

Mais cette semaine, on arrive avec un nouveau titre: Under my Hood. 

Alors, on attend le lancement de l’album, qui semble, par tout hasard, être pas mal dans les dates du Sonum Fest 2025…qui sait? Voici leur nouveau vidéo: 

 

 

 

Maintenant, voici un petit blitz sur quelques albums sortis à la fin de 2024, dont j’aurais aimé vous décrire un peu plus. La vie de chroniqueur bénévole étant ce qu’elle est, même avec un maximum de volonté, elle a ses limites. Mais, en même temps, n’est-ce pas une bonne nouvelle? Voyons cela comme un underground québécois qui en a dans le ventre et qui est en pleine ébullition. 

 

Bleeding Remains – None so Fucked

Entre le hardcore et le death metal, Bleeding Remains nous amène dans une vague de colère et d’agressivité. Parfait pour une soirée de défoulement entre amis et si vous voulez sortir, n’oubliez pas d’aller les voir à Sainte-Thérèse le 1er mars au bar-spectacle Le Montecristo. Ils seront en compagnie de Demonorgy et Insanity of Sorrow. Pour les avoir vus en spectacle avec leur nouveau matériel, ça déménage, c’est du brutal sans concession. Alors, amateurs du genre, soyez là! 

https://cdnrecords.bandcamp.com/album/none-so-fucked

 

 

Noize – Change is an Illusion

 

Remi Thompson Moreau, vocaliste (growling) et bassiste… mais que c’est impressionnant de l’entendre propulser les enfers de ses cordes vocales. Sans aucun doute, ces jeunes musiciens sont à surveiller, impressionnant au niveau technique, et ce EP est une bonne démonstration de leur potentiel. Certains peaufinages à faire versus les voies claires (back vocal), mais le produit reste de qualité. J’adore cette jeune formation de metalcore et je vais continuer à suivre leur évolution. Aller les voir à Montréal le 25 janvier, au Petit Campus. Ils seront accompagnés de Darksider et Wooden. Toute une belle soirée metal en perspective. Bonne écoute: 

https://noizetheband.bandcamp.com/album/change-is-an-illusion 

 

 

Archon Division – Let There Be Light

Probablement un des groupes que j’aurais aimé le plus voir en spectacle lors de la sortie de l’album vers la fin octobre 2024 ou encourager sur une plateforme que j’utilise. Vous savez quand on n’est pas du pour se rencontrer! Dès mes premières écoutes de l’album à coup d’échantillons, en plus du vidéo Let there be light, j’étais très emballé par ce groupe pour sa qualité sonore. Ce petit  »feeling » d’agression chuchotée d’un vocal que j’appelle ‘’whispering screaming’’ à son charme, du moins en studio. Malheureusement, pas de tournée en vue à moins d’une opportunité en or. On pourra en profiter sur Apple Music ou Spotify…à déguster pièce par pièce! 

Voilà ! C’est ainsi que se termine cette petite chronique du début janvier. Une nouvelle page se tourne et j’entrevois déjà les nombreux spectacles, festivals et albums dont je vais vous remettre sous forme de chronique cette année. C’est avec optimisme et envie de défi que je vais continuer à vous rencontrer ‘’live’’ ou en écrit. Faites-vous le cadeau de venir encourager les groupes de l’underground du Québec en 2025. 

-Christian Lamothe, chroniqueur de l’Underground