Le 10 janvier dernier avait lieu au Club Soda le spectacle d’AlcoholicA, Feels Like Home et Basterds. Voici un petit compte rendu de chaque prestation.
Le groupe originaire de Québec nous propose un son Hardcore/Metalcore très énergique. Devant une salle pleine (le spectacle était gratuit), la formation a su bien réchauffer les spectateurs. Le chanteur invitait continuellement le publique à bouger et à faire des mosh pit au milieu de la salle. Leur musique se traduit bien sur scène et malgré le fait que le spectacle était plutôt court, ils ont joué de nombreuses chansons de leur album ainsi que du plus récent Ep New Lows.
Lors de cette soirée Guillaume et David Cesare ont réalisé une entrevue avec la formation Basterds.
Le groupe originaire de Québec, Feels Like Home a poursuivi lui aussi sur la même lancé que le groupe précédent. La formation metalcore a enchaîné plusieurs chansons couvrant sa discographie. Le frontman était très énergique sur scène et les musiciens qui l’accompagnait étaient tous excellent avec leur instrument. Un moment marquant fut la reprise de Limp Bizkit, Break Stuff, qui a fait lever la foule, avec des gens qui chantaient les paroles de ce classique du nu métal de la fin des années 90. Bref, ce fut une belle performance et c’est un groupe à voir absolument (avec Basterds) en spectacle, surtout si vous êtes un amateur de metalcore.
Le groupe hommage à Metallica, AlcoholicA était attendue par des centaines de personnes. La salle était à pleine capacité. Le groupe a interprété de nombreuses pièces du répertoire de Metallica, en particulier les albums des années 80 et 90. Chaque musiciens interprètent les chansons à la perfection. En environ 2h00 de spectacle, nous avions pu entendre entre autre Master of Puppets, Enter Sandman, One et Fade To Black. Enfin, tout le monde sur place a passé une excellente soirée avec trois groupe qui ont chacun livré une performance mémorable en ce début d’année 2025.
-Texte et photos: Guillaume Gélinas Entrevue: David Cesare
En janvier 2025, ce groupe punk québécois nous offre un nouvel EP. Après plus de 25 ans d’existence, auront-ils encore autant d’énergie et de mordant? Que vous dire de plus que cet album est l’exemple parfait d’un pitbull qui ne veut pas lâcher le morceau. Un album rebelle où les instruments sont prêts pour aller à la baston. Je vais prendre le temps de lire et relire les textes. Vous faire part de mes impressions, avec quelques surprises et avec un peu de musique survoltée. Voici, Se Rendre Malade…une pièce à la fois.
Se Rendre Malade…(pour des Malades)
Un hymne national à l’agonie d’un système de santé tenu à bout de bras par ceux qui sont à genoux. Les décennies passent pour un message qui ne passe pas. Défaillance hurle pour ceux qui ont la gorge trop sèche d’avoir crié trop longtemps. On connaît tous quelqu’un en burnout, un(e) qui parle de son double quart de travail avec des larmes aux yeux. Pendant que les fonctionnaires ramassent leur bonus de fin d’année, eux, sur le plancher, sont à la ramasse. Voilà une belle façon de démarrer un album, avec un poing sur la table avec une thématique qui nous tient à cœur. Ça donne le goût d’apprendre le texte pour le crier nous aussi!
1979
Une date très importante dans l’univers punk, pour une raison bien claire : le décès de Sid Vicious, qui représentait le côté plus sombre et intrépide du mouvement. N’étant pas reconnu pour être un musicien aguerri,il fut toutefois et sans contredit une figure importante de l’essence même du punk anglais de ces années. Si symbolique qu’il ait repris la chanson My Way, car, jusqu’à sa fin tragique, il était unique et incorrigible. La fin des années 70 marque aussi une rupture entre le punk traditionnel face à un punk rock qui se dilue dans la ‘’pop culture’’ au cours des années 80 et surtout 90. Je crois que Défaillance, dans cette chanson, démontre une belle expression de ce passage et de la force du mouvement dans l’histoire. Toujours avec une fougue comme on les connaît et un solo de guitare parfaitement exécuté.
Fuck ton Apitoiement
Que j’aime le début de cette chanson avec le son de basse grasse et la rythmique rapide qui s’ensuit, ça décape la peinture. Un puissant coup de pied dans le derrière pour nous rappeler que nous sommes propriétaires et responsables de notre destinée. Nous ne sommes pas victimes, mais maîtres et bourreaux face à notre propre apitoiement. Ça me rappelle bien l’entrevue en 2022 qu’il avait faite avec Claudia Bo sur son podcast Le P’tit Moment Thrash (maintenant mieux connu comme rédactrice du Bad Crew) où ils parlaient de la baisse drastique des présences dans les salles lors des shows punk, surtout depuis le covid. Nous sommes en 2025 et ils sont toujours debout et forts. Quelle résilience ! En plus, on peut confirmer qu’ils suivent eux même la voie qu’ils prêchent. Loin de vouloir se donner une tape dans le dos, le message est au sens large, comme on dit en anglais: get a grip!
Résistance
Pièce qui nous mélange punk, rock et ska, un tourbillon dans la protestation. Défaillance, en collaboration avec Shantal Arroyo (Overbase) et Joe Evil (GrimSkunk), nous offre une chanson aux sonorités très 2000, très entraînante, et avec une multitude de vagues d’énergie qui nous donnent le goût de faire la fête de manière joyeusement rebelle. J’ai eu la chance de rejoindre Shantal au sujet de leur collaboration.
Ondes Chocs: Parlez-moi de votre collaboration avec Défaillance sur la chanson Résistance?
Shantal Arroyo: ‘’Donc, en fait c’est les gars de Défaillance qui m’ont contacté et je crois qu’il y a en même temps, ils en parlaient avec Joe ça a été un peu compliqué parce que nos horaires sont difficiles à conjuguer. Dernièrement, moi, je m’occupe à temps plein d’un café qu’on a ouvert à Montréal et Dieu sait que la restauration, ça prend du temps sans compter. C’est un bar, une salle de spectacle et une salle d’exposition. Donc ça a été un peu difficile de se coordonner, on a fini par enregistrer au studio Indica. Joe et moi avec Peter à la console (Grimskunk), ensemble, puis on a fait parvenir les tracts à Défaillance. C’est sûr que Joe et moi, c’est pas la première fois qu’on collabore ensemble, donc c’était quand même assez facile à faire! C’était super le fun on a bien aimé ça!’’
Avant
On retourne avec une sonorité plus brutale et un texte de remise en question sur les changements sociaux. Une nostalgie un peu désespérée face à un présent qui nous propulse dans un mur. Tous ces rêves qui s’effacent dans une brume épaisse d’un ‘’no futur’’. Clairement, la chanson qui amène un goût amer à notre réalité actuelle. Est- ce une chanson pour la génération X? Du moins, je crois que cette agonie des rêves du passé est partagée par tous. L’harmonie est aussi impulsive que le texte et plusieurs s’y reconnaîtront.
L’Hymne à la Violence
On pourrait partir avec toutes sortes de théories sur cette chanson: cas vécus? Histoire médiatisée dans les journaux? Histoire fantastique? Quand j’ai l’impression de partir dans le champ avec mes délires et mes impressions; je vais à la source.
Ondes Chocs: Concernant L’Hymne à la Violence,on peut y voir unedescription de tous les films ou évènements du genre tueur en série.Pour vous, lors de l’écriture, est-ce relié à un évènement bienspécifique?
El Punkos:‘’Iln’y a pas vraiment d’histoire à proprement dit sur lachanson L’Hymne à la Violence,Gagnon et moi, on est de vieux fan defilms d’horreur (d’ailleurs Gagnon a plusieurs tatouages de ses filmspréférés ). C’est juste un récit d’horreur. On l’a déjà souvent faitauparavant avec les chansons Morts-Vivants et Lacération,entreautres. Donc ça peut être sur un tueur en série ou juste une bellecomptine avec des paroles lugubres sur un fond de musique qui inspirela crainte. »
Lancement de l’album: 2 février 2025 à Jonquière au Rocco Bar, enaprès midi et l’entrée est gratuite et pour tous (all ages)
Dates prévues au Québec: 14 mars à L’Esco (Mtl) 21 mars au Plaza(Saguenay) 28 mars au Scanner (Québec)
Tournée Européenne
Ondes Chocs:Vous avez surement une bonne histoire sur ce quiamène le dénouement de votre tournée européenne qui s’en vient enfévrier?
El Punkos: ‘’c’est un pote a nous, qui habite en France (Montpellier), quiorganise des tournées en Europe et qui nous a invité à tourner là-bas, jedirais vers 2017-2018 . A l’époque nous n’avions pas mal tous de jeunesenfants et, avec les jobs c’était pas mal plus compliqué . Ensuite est arrivée la covid et le projet n’est pas vraiment dans les plans, car nousdevions enregistrer l’album Sans Contrôle pour ensuite la tournée. À lafin 2023, nous avons fait un concert avec nos potes de B.A.L.M squad etquelque part au milieu de la nuit (plus le matin…..grosse brosse d’aprèsshow), on s’est mis à parler de se faire l’Europe tous ensemble. Aprèsune bonne nuit de sommeil de 2-3 heures, je me suis dit: ‘’fuck off’, on lefait!’’ J’ai contacté notre contact pour lui dire que, dans un an, on allaitêtre chez lui et de nous régler ça. Malheureusement, les deux groupesensemble, c’était trop d’organisation. Donc nous avons gardé la date pour nous ( B.A.L.M Squad, eux, vont y aller de leurs côtés au printemps). Ça concorde avec la sortie de notre nouvel album, maiségalement avec la sortie de l’album Sans Contrôle sur Running out ofTape Records en Allemagne, donc on se trouve à faire une tournée pourun double lancement (oui c’est plutôt étrange ). Donc, la tournée va êtremajoritairement des chansons de Sans Contrôle et se rendre malade .Nous allons faire 10 concerts en 11 jours dans 4 pays différents: laBelgique , la Suisse, l’Allemagne et la France, bien sûr, notre journée decongé tombe le lendemain du concert à Stuttgart en Allemagne, j’ai hâtede voir si on va passer la journée là-bas. Pour l’instant on ne connaît pastrop l’identité des groupes avec qui on va partager la scène, mais je saisqu’il va y avoir Bad nasty donc c’est bon signe et à moins que je metrompe le concert de Marcella c’est un festival, mais j’en sais pas plus .J’espère que nos ami(e)s français vont apprécier la pochette de l’albumSe Rendre Malade,c’est un de leurs compatriotes: Laul (dessinateur etmembre de la troupe de Béru, ainsi que le dessinateur des Ludwig ) quil’a créé.’’
Merci encore à El Punkos de Défaillance et Shantal Arroyo, pour letemps qu’ils m’ont accordé. J’espère que vous avez apprécié.
Ex Deo, le groupe de death metal symphonique fondé par le frontman de Kataklysm, Maurizio Iacono, revient avec un nouveau EP intitulé « Year of the Four Emperors », sorti le 10 janvier 2025 sous le label Reignin Phoenix Music. Quatre ans après la sortie de l’album « The Thirteen Years of Nero », Ex Deo nous livre ce mini album portant toujours sur l’histoire de l’Empire romain. Étant un groupe totalement distinct de Kataklysm, légendaire groupe montréalais, Ex Deo nous donne une bonne leçon de death metal à sa manière.
Totalisant environ 20 minutes, Ex Deo nous propose quatre pièces portant sur chacune un empereur différent de l’Empire romain. Fusionnant l’histoire romaine et la brutalité musicale, le groupe nous livre dans leurs mots l’histoire de chacun de ces quatre empereurs. Ayant un style propre à eux, l’album est lourd et pesant tout en ayant des subtilités symphoniques en arrière-plan. Musicalement parlant, l’arrangement orchestral est un point fort et nous donne l’impression d’être à Rome prêt à combattre pour l’armée.
La qualité sonore est au rendez-vous alors que nous pouvons entendre à perfection chacun des instruments. Nous voyons qu’Ex Deo est un groupe ayant obtenu une certaine renommée dans la scène métal dans le monde. L’harmonie et les riffs sont parfaitement mixés avec la basse et le drum. Le vocal de Maurizio est encore une fois plus qu’excellent afin de nous raconter à sa façon l’histoire de chacun de ces empereurs. Les arrangements symphoniques et les choeurs ajoutent une dimension presque théâtrale à l’album.
« Year of the Four Emperors » est un excellent retour pour les montréalais après plus de quatre ans. Ex Deo maîtrise l’art de fusionner l’histoire et le métal de manière spectaculaire. Les fans de métal symphonique, tout comme les amateurs d’histoire, trouveront sans doute leur compte dans ce voyage à travers l’Empire romain.
Ex Deo sera en tournée nord-américaine en février et mars 2025 avec Septicflesh et Vltimas. Le groupe s ‘arrêtera a Montréal au Studio TD le 27 février 2025.
Ex Deo is : Maurizio Iacono: Vocals Stéphane Barbe : Lead Guitar Jean-François Dagenais : Rhythm Guitar Dano Apekian : Bass James Payne : Drums
Ex Deo, the symphonic death metal band founded by Kataklysm’s frontman Maurizio Iacono, returns with a new EP titled « Year of the Four Emperors », released on January 10, 2025, under the Reignin Phoenix Music label. Four years after the release of the album « The Thirteen Years of Nero », Ex Deo delivers this mini-album telling different stories and tales from the Roman Empire. Ex Deo is a side project from the guys of Kataklysm, the legendary Montreal metal band. Ex Deo delivers a solid death metal lesson in their own unique style and sound.
Clocking in at around 20 minutes, Ex Deo offers four tracks, each focusing on a different emperor of the Roman Empire. Merging Roman history with musical brutality, the band tells the story of each of these four emperors in their own words. With their distinctive style, the album is heavy and intense while incorporating symphonic elements in the background. Musically, the orchestral arrangements are a highlight of the album, giving the impression of being in Rome, ready to fight with the Roman army.
The sound quality is spot on, with each instrument clearly audible. Ex Deo has earned a certain level of recognition in the global metal scene since creating this project. The harmonies and guitar riffs are perfectly mixed with the bass and drums. Maurizio’s vocals are, once again, excellent as he narrates the story of each emperor in his own way. The symphonic arrangements and choirs add an almost theatrical dimension to the album.
« Year of the Four Emperors », marks a strong return for the Montreal-based band after more than four years. Ex Deo masters the art of blending history and metal in a spectacular way. Fans of symphonic metal, as well as history enthusiasts, will undoubtedly find enjoyment in this journey through the Roman Empire.
Ex Deo will be touring North America in February and March 2025 with Septicflesh and Vltimas. The band will make a stop in Montreal at Studio TD on February 27, 2025.
Voici les photos prises par Yohann Steinbrich lors du Cabaret Metal 3 présenté par Sis Void et Dark Felina au Café Cléopâtre de Montréal le 25 janvier 2025 et qui mettait à l’affiche les artistes suivants: Sis Void | Dark Felina | Royal T | Sadie Steelheart | Infernal Desires | Martin The Stretcher | Fleur du mal | Ella Nocturna | Stage kitten – Ezra Honey | MC – The Crimson Duchess
Un bullseye pour la production REBEL SOUND Collective
Nous voilà de retour à la Taverne Royale de Trois-Rivières, pour une soirée festive bien attendue. Trois formations québécoises, dont j’avais eu de très bons commentaires et qui, effectivement, rendront cette rencontre, une belle retrouvaille avec la scène punk rock en ce 18 janvier 2025. Le nom de Jim Giguère est bien connu pour son groupe We Told You So, mais depuis ses débuts en 2024, il commence à faire parler de lui comme promoteur dans la région, avec sa compagnie de production Rebel Sound Collective. Ce soir, on a eu le droit à la justesse de son flair pour nous amener un spectacle de qualité et une ambiance que l’on voudrait à chaque événement, peu importe la salle où l’on se trouve.
Rock N Roll Television
Maxime Durand – guitare et voix Benoît Gagné – basse et voix Marco De Grandpré – batterie
On commence la soirée en français, un punk rock bien québécois qui avec ses textes nous amène en grande partie à des thématiques de relations de couple dysfonctionnelles et de peine d’amour. Ce qui surprend est la décision de laisser de côté tous les titres de leurs nombreux albums anglophones. Étions nous un public test pour leur nouveau matériel? Pourquoi pas. J’accroche rapidement sur la guitare dès le premier titre Viens me Chercher et le devant de la scène invite les gens sur place rapidement. Y avait-il un message subliminal dans les paroles pour que les spectateurs se positionnent aussi rapidement? On ne saura jamais, mais ça marche! Toujours, je T’aimerai, une ‘’love song punk rock style’’ à quoi on s’accroche facilement, mais c’est vraiment avec Je veux t’oublier que l’on passe à la vitesse supérieure et ça paraît dans toute la salle, car les gens s’animent d’un cran. Quand on lit des titres comme Je veux t’oublier, Tout est fini et Pas heureuse, ça nous donne l’impression que l’on va se retrouver dans une ambiance à la Dalida ou Mireille Mathieu, ce qui est encore une belle illusion.
Rock N Roll Television est en mode fougue musicale. Un beau message qui nous rappelle que ce n’est pas parce qu’on vit un bout ‘’platte’’ dans notre vie qu’on doit absolument s’enterrer en écoutant du doom ou gothique. Ma préférée et la dernière de leur prestation fut Reviens ici. Un ‘’punch’’ de fin qui termine cette première partie devant la salle qui est bien réchauffée. À noter que la formation sera en spectacle le 7 février à Sorel au Pub O’Callaghan avec le groupe Tant Mieux!
El Kevo – guitare et voix Nelson Henri – guitare et voix Hugo Remacle – basse et voix Eric Lafontaine – batterie
Important: à noter qu’El Kevo, même s’il nous arrive du Wisconsin (USA), n’est pas un immigré illégal. Donc on ne monte pas aux barricades les paranos…mais, fortement, je vous invite à suivre cet orchestre qui a donné toute une prestation ce soir. Tout un travail d’équipe qu’on me dit de leur côté, les compositions, les mélodies et les zèbres! Cette camaraderie est visible et contagieuse, l’assemblée adore et embarque dans leurs rythmiques rapides qui seront sans relâche tout le long de leur prestation. En outre, qui peut résister à big sexy Nelson Henri, ce séduisant personnage qui arrive avec un chapeau haut de forme et un style impeccable, ajoutant une touche de fantaisie à l’ensemble du groupe.
Avec Cursed, on a les oreilles pleines. Je ne me gênerai pas pour vous mettre la vidéo, même si je préfère réellement l’entendre en spectacle. Quand Hugo, bassiste, n’est pas à la voix de soutien, on le retrouve à quelques reprises dans la foule qui est de plus en plus serrée vers le devant de la scène. Le titre Hell Hotel, ma préférée, relance l’énergie dans la communion de cette soirée. Please Set the Kid on Fire, un pied de nez à la nouvelle génération, prend son envole et est acclamé. Pour terminer en feux d’artifice, on y va avec une reprise de Blink182; Dammit, qui a un effet immédiat. Beau travail de Seventy Minus One. El Kevo me donne en primeur l’information de la venue d’un album en 2025 intitulé Bad Voodoo et c’est à surveiller de près.
Fast Food Fairies
– Danny Duke : basse / voix (lead) – Buddy Oli (Olivier Houde) : guitare (lead), voix (back) – Maxime Durand* : guitare (rythme), voix (back) – Frank Legault : batterie
Comment peut-on passer à côté de la fiche de route de Danny Duke? Il a fait partie de The Undead (ex-Misfits), The Queers, Ripcordz, The Ataris et autres. En plus d’avoir fait partie de tant de spectacles avec de nombreux grands noms du punk rock au cours des années. Pas surprenant que son nouveau bébé Fast Food Fairies soit avec un son élite dans le style. On ne se cache pas de la ressemblance avec The Ramones, dont il est totalement fan. Par contre, la touche rockabilly qu’ils vont y mettre, pour moi, nous amène dans une nouvelle expérience. Le son va chercher l’enfant en moi qui apprend ses premiers pas de danse twist devant les vieux albums rock & roll de mes parents. Je ne dis pas cela dans le sens où c’est un rock infantilisant. Au contraire, je veux plutôt dire qu’ils vont chercher une corde qui se transmet facilement entre les générations.
Maintenant, le spectacle…on débute avec la première chanson écrite du même nom que le groupe Fast Food Fairies. On est serré sur le devant de la scène, j’oublie mon projet de prendre mon temps et faire des photos, je suis persona non grata pour les fêtards qui me tassent rapidement pour profiter de ce spectacle et moi, ça me va parfaitement…le party est dans la place! Pour ce soir c’est Maxime Durand * de Rock N Roll Television qui remplace Guyguy Deschenes, à la guitare (rythme) et c’est en seulement cinq jours qu’il a maîtrisé le tout comme un chef, merci Max! She Want More, It’s OK, Little fairy…tous les titres passent avec le même enthousiasme du groupe et l’énergie du public qui passe tout un bon temps ce soir. I want you, j’adore, avec son court solo de guitare qui swing. La salle garde la rythmique en applaudissant tout le long de la présentation des membres, c’est un moment mémorable pour un spectacle dans une taverne. Danny se fait cadeau de la dernière chanson qu’il dit à son image Old & Grumpy, mais le présent est clairement partagé pour tous. Fast Food Fairies, on retient le nom et on va chercher l’album Can’t Agree on Anything!
Un big WOW pour cette soirée signée Rebel Sound Collective. Des moments de fougue, d’énergie brute, de plaisir et de musique punk rock à son meilleur. Ces trois groupes font leur petit bout de chemin et c’est à vous de venir les voir, car vous, le public de l’underground, êtes le feu qui les anime et, ce soir à la Taverne Royale, vous étiez beaux à voir. Soyons solidaires à l’excellence des groupes du Québec!