Banjax Brigade//MôdiVerrâ et Steamboat Woody @ Studio Sonum, Québec – 15 mars 2025

Banjax Brigade, MôdiVerrâ et Steamboat Woody
Quand les Korrigans s’invitent au Sonum 

La fête de Saint-Patrick, n’est-ce pas une des fêtes les plus festive, joyeuse et remplie de musique, celle-là ? Le vert, couleur pour l’espoir, le trèfle à quatre feuilles pour la chance et les Lutins pour nous rattacher à nos racines et croyances ancestrales. Ce soir à Québec, samedi 15 mars ( soit deux jours avant la St-Pat), on va se rencontrer dans un spectacle folklorique qui va donner la bougeotte aux farfadets du Sonum. J’ai été surpris par les trois formations qui ont apporté leur énergie et leurs saveurs, qui nous feront voyager. Je m’étais vraiment donné pour mon costume du moment… mais l’année prochaine, je vous le promets, je porterai le kilt! 

 

Steamboat Woody 

Julien Galli: one-man-band (voix, banjo,percussion et harmonica) 

Un homme-orchestre pour débuter sur une lumière verte scintillante. Julien nous transporte au plus profond de la Louisiane, près des marécages suintants. Sur la grande galerie d’une vieille maison, remplie d’amis fêtards et d’enfants qui courent et s’amusent sans accrocher la carabine, appuyée sur la porte; celle qui servit au plus jeune à faire fuir son premier alligator. Oui, je divague, mais quand j’entends cette musique, ça me fait rêver éveillé, et cela dès l’arrivée de Sandy Boys, premier titre, qui va tout de suite chercher l’attention de la salle. Le banjo est la pièce maîtresse et cette voix du Sud avec cet accent d’une touche nasillarde, tout y est pour le voyage! Nous sommes servi sur l’animation dans chaque introduction des chansons, comme Nowhere to Stay, où après avoir pris une cuite, un homme dans les brumes de sa consommation ne sait plus trop où il va se rendre. PBR and beef jerky, hymne à la fête entre amis dans une ambiance bien arrosée. Vous comprendrez bien que nous, présent au Sonum, ça nous donne soif. Tous ensemble, nous applaudissons grandement la prestation! Un moment dans une ambiance plus nostalgique avec By my side, un repos pour l’âme, mais qui sera de courte durée, car par la suite on assiste à un speed metal Banjo style, avec un titre qui est très démonstratif du moment: Insane…tout est dit! Avant de nous quitter, l’artiste multifonctionnel, nous rappelle l’arrivée d’un nouvel album en 2025 et nous laisse avec Darling Corey… wow. 

 

 

MôdiVerrâ 

Jean-Hugues Labrecque: chanteur et guitariste
Sacha Hobeila: violoniste
Jacques Legault: bassiste
Jean-Daniel Bouchard: batterie

J’aime bien le nom du groupe, MôdiVerrâ, qui fait du folk metal. Leur musique est vraiment originale, alors je suis très enthousiaste à l’idée de les voir en spectacle… Je crois que le cabochon troubadour qui sommeille en moi va avoir beaucoup de plaisir, mais parfois, c’est justement ce qui me fait le plus peur. Jean-Hugues et sa troupe nous font sortir notre ceinture fléchée, mais qui à plein de clous avec ce mélange de folklore et de gammes métallisées. Cartier: les Croix du Malouin, sera la pièce choisie pour partir la cavale et on sait déjà de quel bois ils se chauffent!!! Tout au long de la prestation, les yeux se tournent vers le doigté de Sacha Hobeila au violon, qui donne une ambiance pittoresque et festive tout en nous englobant de leur univers. ‘’Bonsoir, la compagnie!!!’’ et nous voilà repartis avec un goût de gigue sur la chanson MôdiVerrâ avec ses textes joyeux et à tinte historique québécoise, on turlute avec joie! Talon: Le Régime Seigneurial, qui nous frappe dans une histoire racontée sur de beaux accords métallisés et folkloriques, avec le violon qui nous hypnotise comme le ferait un fakir sur un serpent. ‘’On va tu n’avoir du plaisir, on va tu n’avoir de l’agrément!!!’’ La danse continue dans la salle, on frappe du pied et on acclame. Un hommage à Gilles Vigneault nous arrive avec Joe Hébert, un début à la War Pigs (Black Sabbath) et plusieurs riffs classiques du metal qui nous ensorcellent. Ce qui est vraiment plaisant du Sonum est le fait que c’est une salle, donc pour petits et grands. Je peux vous avouer qu’aujourd’hui, voir tout âge s’amuser en communion avec cette musique, ça fait chaud au cœur. Bravo à cette troupe qui termine avec Le Repas au Château. Vous avez été fantastique! 

 

 

 

Banjax Brigade 

Stéphanie Badeau : cornemuse et voix
Julien Galli:Banjo
Maxence Louis : basse
Joël Turgeon : batterie (plus clavier sur le Ep)
Olivier Babin : guitare
Ludovic Fortin: tin Whistle 

Le moment pour le big band en kilt tant attendu est arrivé. On remplit la scène de musiciens, d’instruments et de nitro-Irlandaise. On imagine les Korrigans sortir du frigidaire à bières pour se rassembler avec nous, appeler par la cornemuse de Stéphanie Badeau , la ‘’front Milady’’ du Banjax Brigade. On nous servira un mélange de succès du genre en ‘’cover’’ et de multiples titres de leur propre cru. Ils vont nous faire vivre un pur moment de Folk-punk irlandais dès le départ avec Merry Life. Déjà, sur Devil’s Dance Floor la fête bat déjà à son plein et la musique nous transperce dans nos racines du Vieux Continent. Dans une ballade bien accueillie par l’assemblé, Homesick Pirate et au chant, le duo Stéphanie et Julien, se complètent formidablement. Un peu de Cowboys Fringants à la sauce Banjax. Marine Marchande, pourquoi pas et ça ne vous étonne sûrement pas si je vous dis que ça passe le test haut la main. On poursuit avec leur première composition Holy brawl qui se mixera très bien avec le succès des Dropkick Murphys: Rose Tattoo. Il est maintenant temps pour eux de tester du nouveau matériel avec le titre: Davy Jones, où le Tin whistle est à l’honneur, mais qui sera par la suite en compétition dans un solo banjo vs guitare… vraiment un beau moment. Nous chantons tous ensemble ‘’green beer’’… et, hum, OK, je l’avoue, j’ai juste retenu ‘’green beer’’, mais pour ma défense, je sais très bien que c’était la chanson Irish Way. Donc j’ai compris le principal n’est-ce pas, madame la rédactrice? Donc, après tant de joie nous arrive avec leur chanson solennelle We are Banjax Brigade en finale, car toute bonne chose a une fin… presque, puisqu’ils nous donnent comme cadeau en rappel: Shipping up to Boston. Ça prenait ça, comme cerise sur le Irish Sunday! 

Superbe fête à Québec, ce soir ! Tout le monde quitte la place avec un peu plus de sang vert dans ses veines. Tous les lutins magiques prennent le large en direction de Montréal. Ils m’ont dit qu’ils participaient au 200e défilé de la Saint-Patrick demain et ils voulaient s’assurer que les wokes de Walt Disney ne s’invitent pas sur place pour gâcher le paysage… moi, je n’ai rien dit, ça vient d’eux! Je ne suis que le messager. 

Christian Lamothe, Chroniqueur de l’Underground 

Voici pour découvrir et encourager nos excellents groupes

Steamboat, l’album:
https://steamboatwoody.bandcamp.com/music 

MôdiVerrâ, l’album:
https://modiverra.bandcamp.com/album/m-diverr 

Banjax Brigade, l’album:
https://banjaxbrigade.bandcamp.com/album/licensed-to-kilt

Disturbed//Three Days Grace//Sevendust @ Centre Bell, Montréal – 19 mars 2025

Voici le compte rendu de Jimmy St-Pierre Gariépy et les photos prises par Lizane Jean lors du spectacle de Disturbed présenté par Heavy MTL & Evenko au Centre Bell de Montréal le 19 mars 2025 et qui mettait également à l’affiche Three Days Grace et Sevendust.

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Sevendust

En cette soirée du 19 mars 2205, nous avons eu droit au groupe de metal Sevendust provenant d’Atlanta en Géorgie pour ouvrir le spectacle, malgré que par moment le son du chanteur sonnait moins bien et le son général mal ajusté, ils ont donné une solide performance forte en décibels pour bien déboucher les oreilles pour un set de 30 minutes.

Setlist
1.Black
2.Denial
3.Enemy
4.Praise
5.Cricified
6.Face to face

 

 

 

Three Days Grace

Comme deuxième partie, avant le groupe principal, c’est le groupe de metal canadien de l’Ontario Three Days Grace qui a livré une solide performance en alternance au chant entre Adam Gontier et Matt Walst. Quoi de mieux pour bien commencer le concert que la pièce Animal I Have Become suivi de So Called Life et dès les premiers note la foule était en délire. Tout le monde, à la fin de chaque fin de morceau scandait « Three Days Grace Three Days Grace ». On sentat l’engouement de leur venu et le son était parfait et les jeux de lumière étaient somme tout assez classiques avec quelques effets de lazer. Pour bien marquer la fin du set, Never Too Late et Riot avec tout le monde qui chantait.

1.Animal I Have Become
2.So Called Life
3.Break
4.Home
5.The Mountain
6.Chalk Outline
7.Mayday
8.I Hate Everything About You
9.The Good Life
10.Painkiller
11.Never Too Late
12.Riot

 

 

Disturbed

Le moment tant attendu arrivait. Disturbed le groupe de metal légendaire américain provenant de Chicago a livré une des performance des plus épique de leur carrière avec leur tournée The Sickness 25th Anniversary forte en chaleur et explosive avec de la pyrotechnie et des feux d’artifices.

L’introduction que le groupe avait préparée était une vidéo qui jouait pendant la levée du drapeau de la première chanson pendant le drapeau, pendant ce temps nous voyons David Draiman arriver sur scène attaché à quelque chose de roulant avec de la fumée au sol sur un stage avec des cube en métal qui formaient une sorte de pyramide.

Le groupe commence avec Voice et The Game, ça n’a pas été long pour entendre les premier cris et voir la foule avec les main dans les airs. Pour la quatrième chanson, Down With The Sickness, à ce moment, plus aucun doute le party était commencé avec de nombreux mushpit et de la pyrotechnie.

Le groupe a fini la première partie de leur set avec Meaning Of Llife. Il y a eu une pause de 20 minutes pendant leur concert, comme un entracte, et ils sont recommencé avec Ten Thousand Fists, I Will Not Break et Bad Man. De plus, durant ce set, l’équipe technique a fait gonfler un monstre à l’effigie du groupe.

Pendant une chanson un soulier probablement d’un fan ses retrouver en plein milieu de la scène. Vers la fin, la formation a joué The Sound Of Silence, un de leur titre cover maître et les membres du groupe ont fait fort avec l’invitation d’un violoniste. Durant ce morceau, Dan Donegan jouait au piano, un piano qui projetait des flammes tout au long et plus le morceau avançait, plus les flammes étaient de plus en plus persistantes. Le spectacle s’est termine avec The Light et Inside The Fire.

1.Voices
2.The Game
3.Stupify
4.Down With the Sickness
5.Violence Fetish
6.Fear
7.Numb
8.Want
9.Conflict
10.Shout
11.Droppin’ Plates
12.Meaning of Life

Set 2:
13.Ten Thousand Fists13.I Will
14.Not Break
15.Bad Man
16.Land of Confusion
17.Indestructible
18.The Sound of Silence
19.The Light
20.Inside the Fire

-Journaliste: Jimmy St-Pierre Gariépy
Photographe: Lizane Jean

Theory Of A Deadman//Jeff Martin @ Théâtre Beanfield, Montréal – 14 mars 2025

Voici le compte rendu de Mayla Digard et les photos prises par Lizane Jean lors du spectacle de Theory Of A Deadman présenté par Heavy MTL et Greenland Productions au Théâtre Beanfield de Montréal le 14 mars et qui mettait également à l’affiche Jeff Martin de la formation The Tea Party.

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Retour sur le spectacle

En arrivant ce soir devant le Théâtre Beanfield, il y avait quelques personnes devant moi dans la file, mais j’ai pu entrer rapidement. Le doorman avait l’air très content de pouvoir être en chandail dehors grâce aux températures qui se sont adoucies. J’ai pu arriver tranquillement et prendre ma place. J’ai eu quelques temps pour jaser avec ma collègue. Pendant ce temps, les spectateurs arrivaient petit à petit dans un joyeux brouhaha jusqu’à ce que la lumière s’éteigne. Les gens ont aussitôt applaudi.

Jeff Martin

Nous avons eu le plaisir d’accueillir en première partie Jeff Martin, le leader de The Tea Party. Nous avons donc eu une programmation 100% canadienne !

En arrivant, il a un peu discuté avec le public, expliquant en particulier que les années de musique l’ont rendu un peu sourd et qu’il fallait donc le soutenir bruyamment. Était-ce une technique pour nous faire applaudir davantage ? Peut-être…

Il a commencé son set avec The Grand Bazaar. Après l’avoir vu changer de guitare une première fois, je me demandais si c’était la première d’une longue série. Effectivement, il a changé à chaque titre !

L’introduction du troisième titre était très envoûtante, elle donnait envie de voyager dans un grand paysage.

Nous avons ensuite eu une reprise de Somewhere Only WeKnow, petit moment suspendu au-dessus du temps. À chaque fin de titre, il faisait une pause, donc le public applaudissait en pensant que le titre était fini alors qu’en fait il restait encore un bout, c’était drôle de le voir se fâcher. Il nous a ensuite proposé d’être son chœur, ce que nous avons fait avec joie. Pour le titre suivant, nous avons eu droit à une belle reprise d‘imagine. Son dernier titre a été Sister Awake.

La pause entre les deux prestations m’a permi de m’assoir un peu et d’observer le ballet des techniciens.

 

 

Theory Of A Deadman

Le retrait des différents tissus noirs a permis de découvrir le décor. Nous avons donc l’occasion d’observer l’imitation d’un basement avec une décoration style années 70, dans les tons de jaunes et de bois sombres, probablement le lieu de leurs premières répétitions.

Le band est arrivé sur Sweet Caroline, l’occasion pour le public de s’époumonner dès le début du show, histoire de se mettre en condition. Le chanteur a une coiffure parfaitement gominée, possiblement inspiré par Elvis. Le groupe se compose de deux guitaristes, un chanteur, un drummer (qui chante aussi) et un pianiste.

Avant de commencer, le chanteur a commencé à parler, en français. Le set a débuté par une reprise de Tust the Two of Us (Stuck), le pianiste y a joué du saxophone. Subitement, une grand-mère est apparue pour faire la poussière. Lors de l’interprétation d’Angel, le chanteur a indiqué que c’était une chanson écrite pour son ex-femme.

Par la suite, nous avons pu apprécier un petit medley. Le pianiste a commencé a joué A Thousand Miles et là, le chanteur a fait semblant que Vanessa Carlton allait arriver. Puis là, il a dit qu’en fait elle n’a jamais répondu à son dm pour la faire venir, puis une petite reprise de Rush, Limelight et enfin une autre de Jump de Van Halen. Pour reprendre leur set en force, nous avons eu The bitch Came Back puis Santa Monica. Le pianiste jouait avec un son de xylophone qui me faisait sourire.

Pour le rappel, nous avons commencé par Rx (Medicate).Tout le public a alors repris en chœur. Le rappel a été accompagné d’une petite partie de Paradise City des Guns. Puis un autre de Song 2 de Blur pour finir en beauté avec Bad Girlfriend sur laquelle le pianiste est venu jouer de la guitare.

En venant à un show unplugged, je m’attendais à un show très calme, mais j’ai été très agréablement surprise. Je recommande pleinement, même aux personnes qui aiment moins les guitares acoustiques.

-Journaliste: Mayla Digard
Photographe: Lizane Jean

Dream Theater @ Salle Wilfrid-Pelletier, Montréal – 12 mars 2025

Voici le compte rendu de Phil Grondin et les photos prises par Martin Desbois lors du spectacle de Dream Theater présenté par Evenko à la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place Des Arts de Montréal le 12 mars 2025.

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Dream Theater

La tournée du 40e anniversaire de la formation Dream Theater s’arrêta à la Place des Arts de Montréal afin de souligner la longue carrière de ce groupe légendaire de metal progressif. Le spectacle, présenté en formule « An evening with » et organisé par Evenko, allait célébrer les 40 ans du groupe en jouant plusieurs chansons de leur large répertoire, le tout joué pendant deux sets incluant un entracte de 15 minutes. Un show metal présenté à la Place des Arts, c’est une première dans mon cas !

Une grande banderolle servant de rideau de théâtre cachait la scène avant l’arrivée du groupe. Initialement prévu à 19h30, c’est vers 19h45 que le groupe entre sur scène. Malgré le retard, la bande de James Labrie s’est fait pardonner en enchênant les classiques dès le début du spectacle. En arrière-scène, nous pouvons remarquer un écran géant présentant une vidéo pour la thématique de la pièce jouée, un élément fort intéressant afin d’immerger le spectacteur dans le contexte de la chanson. De même, nous pouvons également remarquer le retour de Mike Portnoy, drummeur original du groupe. Son retour fut apprécié et j’ai remarqué une dynamique différente du groupe contrairement aux autres fois que j’ai pu voir Dream Theater avec Mike Mangini. J’ai l’impression de revoir le « vrai » Dream Theater.

Toute la soirée, le groupe jongle dans sa discographie en pigeant dans les albums « Images and Words », « Train of Thought » et même le dernier album paru plus tôt cette année, « Parasomnia ». De même, deux pièces ont été jouées. Aussi, James Labrie nous a informé que le groupe reviendra plus tard cette année pour jouer cet album en entier… Préparez-vous fans de Dream Theater à les revoir bientôt !

Du côté sonore, je ne peux demander mieux comme qualité du son. La Place des Arts est vraiment une salle avec une acoustique parfaite. Tous les instruments ont été à la hauteur de mes attentes, nous entendons absolument tout ! Par contre, James Labrie semblait avoir un peu de misère au niveau du vocal par moment, mais ceci était léger. Tous les membres de Dream Theater nous ont démontré leur énorme talent. Ces gars sont de vrais musiciens comme j’ai rarement vu.

Le moment fort de la soirée fut sans hésitation la pièce « Octavarium » qui a été jouée en intégralité. Pendant plus de 25 minutes, j’ai été plongé dans une bulle comme j’ai rarement vu. Cette pièce est un chef-d’oeuvre ! Par contre, je dois préciser un petit point. Le groupe demandait de limiter les enregistrements de vidéos par cellulaire pour le spectacle de ce soir et un message était affiché partout dans la Place des Arts. James Labrie a dû reprendre un spectateur de limiter de filmer en faisant signe de baisser son cellulaire ce qui ne fut pas respecté pour le restant du spectacle et ceci semblait irriter le chanteur. Par respect, il est important d’écouter les demandes du groupe. Malgré ce petit incident, cette pièce a été un vrai chef-d’oeuvre auditif.

Finalement, c’est pendant plus de 3 heures que nous avons eu la chance d’admirer et de savourer chaque note de Dream Theater. Avec plus de 18 pièces, ce spectacle rentre facilement comme candidat de spectacle de l’année. Pour tout fan de Dream Theater, ceci était LE concert à ne pas manquer. Comme consolation, ils pourront se reprendre plus tard cette année lors de la prochaine tournée ! Merci pour cette incroyable soirée !

Setlist :

Set 1 :

1. Metropolis Pt. 1 : The Miracle and the Sleeper

  1. Act I : Scene Two : I. Ouverture 1928
  2. Act I : Scene Two : II. Strange Déjà Vu
  3. The Mirror
  4. Barstool Warrior
  5. A Rite of Passage
  6. Hollow Years
  7. Constant Motion
  8. As I Am

 

Set 2 :

  1. Night Terror
  2. Midnight Messiah
  3. This Is the Life
  4. Vacant
  5. Stream of Consciousness
  6. Octavarium

 

Rappel :

  1. Act II : Scene Six : Home
  2. Act II : Scene Eight : The Spirit Carries On
  3. Pull Me Under

 

ENGLISH VERSION

The 40th Anniversary Tour of Dream Theater made a stop at Montreal’s Place des Arts to celebrate the long career of the legendary progressive metal band Dream Theater. The show, presented in an « An Evening With » format and organized by Evenko, celebrated the band’s 40th anniversary by performing several songs from their vast discography, played across two sets with a 15-minute intermission. A metal show at Place des Arts was a first for me!

A large banner, serving as a theater curtain, hid the stage before the band’s arrival. Originally scheduled for 7:30 p.m., the band took the stage at around 7:45 p.m. Despite the delay, James Labrie’s band made up for it by launching into the classics right from the start. Behind the stage, a giant screen displayed a video corresponding to the theme of the song being played, which was a very interesting element to immerse the audience in the song’s universe. Additionally, we noticed the return of Mike Portnoy, the band’s original drummer. His return was well appreciated, and I noticed a different dynamic in the band compared to the other times I’ve seen Dream Theater with Mike Mangini. It felt like I was seeing the « real » Dream Theater again.

Throughout the evening, the band mixed songs from their discography, drawing from albums like « Image and Words », « Train of Thought » and even their most recent album released earlier this year, « Parasomnia ». Additionally, two songs were performed from this latest release. James Labrie informed us that the band would return later this year to play the entire album… so get ready, Dream Theater fans, to see them again soon!

For the sound, I couldn’t have asked for better sound quality. Place des Arts is truly a venue with perfect acoustics. All the instruments met my expectations; we could hear everything perfectly! However, James Labrie seemed to struggle a bit with his vocals at times, but it was only a minor issue. All the members of Dream Theater showcased their enormous talent. These guys are real musicians, like I’ve rarely seen.

The highlight of the evening was undoubtedly the song « Octavarium », which was played in its entirety. For more than 25 minutes, I was immersed in a bubble like I rarely experience. This piece is a masterpiece! However, I do need to point out a small issue. The band requested that video recordings be limited during the show, and a message was displayed everywhere in Place des Arts. James Labrie had to ask a fan to stop filming and lower their phone, which was not respected for the rest of the show and seemed to irritate the singer. Out of respect, it is important to follow the band’s requests. Despite this small incident, « Octavarium » is an absolute masterpiece and was great to hear.

Finally, for over 3 hours, we had the chance to admire and enjoy every note from Dream Theater. With over 18 songs, this show easily qualifies as a candidate for concert of the year. For any Dream Theater fan, this was THE concert not to miss. Don’t worry, they’ll have another chance later this year on the next tour! Thank you for this incredible evening!

-Journaliste: Phil Grondin
Photographe: Martin Desbois

Awkward Rock Hotel//Saint Kraken//Gin & Mr Freeze @ Café-Bar Zénob, Trois-Rivières – 6 mars 2025

Un Zénob qui rock un Jeudi soir 

Ce soir, au Zénob, se présentent trois groupes qui ont leur propre genre, leur propre créneau. Une soirée de découverte à la bonne franquette musicalement parlant avec différentes épices pour tester mes ‘’papilles’’ auditives. Un groupe de ‘’cover’’ de succès punk rock, une formation de rock lourd francophone et un trio old school stoner. 

Gin & Mr. Freeze 

Maxime Loranger: guitare, voix (lead)
Hugo Lefebvre: guitare,voix(back)
JF Croteau: basse, voix (back)
Jonathan Bourque: batterie 

Avec les nombreuses parutions d’album et une affirmation claire de sa domination en spectacle, l’hiver 2024-2025 appartient aux groupes punk rock au Québec. Probablement le meilleur moment pour un groupe de ‘’cover’’ du même style pour se mettre en œuvre et profiter de cette vague. Gin & Mr. Freeze nous interprète des succès de Blink-182, Green Day, Lag Wagon, Sum 41, NOFX, Good Charlotte et quelques autres formations du genre qui ont joué et rejoué depuis des décennies autant à la radio, qu’à Musique Plus et dans nos baladeurs. Ils le font avec énergie et la réponse est très positive dans la salle. On va même faire du Weezer avec Hash Pipe, pièce qui est un certain challenge vocal dans ses couplets. Pour moi, c’est une belle initiative qui peut être une parfaite ouverture pour d’autres orchestres punk rock qui veulent une première partie qui dégourdit la salle. Que dire aussi des multiples petits festivals qui se multiplient au Québec dès que la température est plus clémente. Je crois qu’ils sont un élément parfait pour bien des événements qui entassent plusieurs groupes d’âge. 

 

Saint Kraken 

Sylvain Sirois – voix / basse
Dan Guay – batterie
Pierre Cossette – guitare / voix (back*) 

Toujours sur un ton rock pesant et technique, un rock québécois qui nous brasse et qui nous fait apprécier les échanges entre bons musiciens. Saint Kraken, un trio enlevant qui déménage plus que du vent! On choisit la pièce Tatoué, qui démontre de quel bois le groupe se chauffe, avec un Dan Guay à la torture de percussion, frappe dure, mais avec une technique vraiment appréciée par la salle…1-800-HIT-DRUM, avec les contre-temps, il hausse clairement le jeu et la dynamique que nous apporte ce rock intelligent et brutal en même temps.

Faut qu’ça tuse, nous amène encore dans ce rock jazzy stoner. Où l’on pourrait laisser la facilité d’un rock conventionnel, on y met des gammes bien pensées qui rehaussent le tout. Par la suite, à ma grande joie, on entre avec une intro the Fuck the USA de The Exploited pour mixer avec Femme à barbe. Je suis fan de Nuclear Power Trio, ce groupe instrumental qui est magnifiquement efficace. Quand j’entends, le titre Tourne en Rond, me voilà dans un moment de satisfaction qui est dans le même créneau de chirurgie rock jam. Une des pièces préférées du répertoire, Frappe-moi, une pièce qui est un Aut’Chose métallisé qui nous rentre dedans avec ses riffs pesants. L’audience est impressionnée et démontre leur approbation, jusqu’à la fin. Une fin qui se fait bien sûr avec la chanson du gars qui s’est fait voler sa bière: Tabarnak! Sylvain s’assoit au bar pour y jouer de sa basse parmi l’assemblée et laisse Pierre et Dan se relancer dans les injures de la chanson. Belle prestation. Vous cherchez un groupe qui brasse et qui à son propre cachet, et bien pensez à Saint Kraken

 

Awkward Rock Hotel 

Pascal Bard-Roy: guitare, voix
Miguel Pépin: batterie, voix
Jf Royer: basse, voix 

Ce jeune groupe venant des environs de Victoriaville se mouille dans le vieux stoner des années 70 en général, prenant leur source dans le ton d’un vieux Black Sabbath avec des textes personnels. On débute la performance avec Throw Away Your TV, chanson sur l’essoufflement de ce qu’on devient devant cet objet de plus en plus large avec des sujets de plus en plus insignifiants. D’un Océan à l’Autre, par la suite, un hommage au front des camionneurs à Ottawa lors du Covid. Awkward Rock Hotel, démontre leur côté engagé et leurs prises de position. Avec Good Old Days are Gone et Les Gouvernements sont Là, on se retrouve dans une gamme psychédélique lourde avec la saveur très ‘’old 70’’ dans son plus sombre. Sweet Water, dont je vais vous laisser la vidéo plus bas, vient d’une histoire vécue de JF Royer à une époque où l’alcool l’amenait dans un mode d’auto-destruction et de mauvaises mésaventures. Mais pour moi, ce qui m’a plu le plus de leur composition est Kamikaze. Je ne semble pas avoir été seul à l’apprécier, semble-t-il. Une dernière chanson, c’est Gazon Obsession qui nous est présentée, un morceau beaucoup plus rythmé, plus « ensoleillé », si je peux m’exprimer ainsi, avec Miguel Pépin à la batterie, qui prend en charge le ‘’lead ’’, du vocal. La formation décide de nous donner finalement, une chanson supplémentaire où l’on laisse se décharger les instruments. Ce jeune groupe en apprentissage de la scène, se représentera à la Taverne Royale le 18 avril, accompagné de groupes comme Le Jour, Lead Gaz, Saint-Kraken et Brotherhood of Blood. C’est une invitation! 

-Christian Lamothe, chroniqueur de l’Underground

Imminence//LANDMVRKS//Jiluka @ L’Olympia, Montréal – 9 mars 2025

Voici les photos prises par Aryanne Marineau lors du spectacle de Imminence présenté par Extensive Enterprise et Heavy MTL au L’Olympia de Montréal le 9 mars 2025 et qui mettait également à l’affiche LANDMVRKS et Jiluka.

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Imminence

 

 

LANDMVRKS

 

 

Jiluka

-Photographe: Aryanne Marineau