Dimanche dernier à la Brasserie artisanale Le Bien, le Malt à Rimouski avait lieu ce show stoner doom devant une salle presque comble. Le show débuta une heure plus tard qu’annoncé, donc je n’ai pas resté jusqu’à la toute fin, étant donné ce jour de la semaine.
La soirée débuta avec ce band rimouskois de sleep-deprived doom sludge avec des beat pesant durant 25 minutes. Ils ne sont pas à leur début, l’an dernier, je les ai couvert en début mai pour le lancement d’album de Bootlegger. Ils ne sont présent que sur Instagram.
Ce band rimouskois de stoner doom, existant depuis mars 2024, vient tout juste de sortir leur premier single « Sun Will Follow » qui sera le titre éponyme de leur prochain EP. Ils sont davantage présent sur leur page Instagram que sur Facebook. Ils seront présent cet été au Gaspesian Metal Fest à Matane.
Avec un style heavy psych acid fuzz rock, AAWKS nous vient tout droit d’Ontario. J’ai eu la surprise de constater que ce fût une femme qui prenait place dernière le drum, elle avait une énergie de feu. Ils étaient de passage à Rimouski pour la tournée de lancement de leur album intitulé « Be Single ».
Cette microbrasserie de quartier offre un belle gamme de bières artisanales qui sont en rotation sur le menu. Vous pouvez jeter un coup d’oeil à leur programmation musciale diversifiée à venir sur leur page Facebook. L’ambiance feutré de l’endroit donne son charme, mais pour des photos prises en show, ce n’est pas optimal, c’est la raison de mes clichés en noir et blanc de cette soirée.
Le 19 avril dernier, je me suis rendu aux Foufounes Électrique pour le lancement d’album « Waking Nightmare » du groupe québécois Burning The Oppressor, c’était une soirée extraordinaire.
Vantablack Warship
Le premier groupe à monter sur scène est Vantablack Warship, pour un court set de 30 minutes. Les gars ont su satisfaire là foule avec leur puissant trash metal agressif et nous avons senti la pleine énergie. Les gars étaientt très content de faire partis de cette soirée mémorable.
Lancaster
Lancaster est le deuxième groupe à prendre d’assaut le stage. Ce n’était pas la première fois que je les voyais en spectacle, et sérieusement, ils ont toujours la même énergie. J’adore énormément leur son metal/rock très pesant. Pour ceux qui les connaissent, je ne sais pas pour vous, mais c’est selon moi le genre de groupe que je voudrais voir en show tous les weekends. Malgré un petit problème technique au début, le groupe a donné une prestation très énergique.
BornBroken
Au tour de BornBroken, c’était la troisième fois que je les voyais en spectacle et ils sont toujours aussi fidèle et extrêmement solide avec leur technical trash-metalcore. Ils sont très proches de leurs fans. Le groupe a joué un set d’environ 30 minutes, très intense et sans interruption du début à la fin.
Burning The Oppressor
Maintenant, place au band tant attendu de la soirée Burning The Oppressor qui fêtait la sortie de leur nouvel album Waking Nightmare le 18 avril dernier. Les gars sont montés sur stage avec une énergie du tonnerre. Le chanteur est très proche de ses fans et la salle était beaucoup plus remplie lorsque le groupe est monté sur scène. Les membres, et en particulier le chanteur, occupent tout l’espace de la scène. Le groupe a joué plusieurs nouvelles chansons et ça m’a donné envie d’aller écouter l’album. Leur musique est faite pour être appréciée en live.
-Journaliste: David Cesare Photographe: Guillaume Gélinas
Metal Tours’n’Concerts présente la tournée du groupe français Xaon, accompagné de Vortex, à travers l’est du Canada, avec des concerts dans dix villes. Après cette tournée nord-américaine, une série de dates européennes est prévue pour octobre et novembre, afin de poursuivre leur collaboration. C’est donc le 19 avril dernier que la tournée a fait une halte à Rimouski, à la Coopérative de solidarité Paradis.
Decline
La soirée a commencé tôt, à 19h, et en force avec le groupe Decline, qui nous a offert une excellente reprise de Battery pour ouvrir le bal. En observant la foule, on remarquait déjà une forte présence de jeunes, les membres de Decline et Black Hole ayant environ 18 ans, ce qui apportait une belle ambiance dès le début. Ils ont enchaîné avec Wake Up Dead de Megadeth, ce qui m’a immédiatement fait remarquer la ressemblance frappante du chanteur Alexis Champagne avec Dave Mustaine. Le groupe a également interprété deux reprises de Slayer, provoquant l’apparition d’un moshpit bien animé parmi les jeunes pendant Raining Blood.
D’ailleurs, c’était la toute première performance du groupe au complet, et on sentait clairement qu’ils prenaient énormément de plaisir à jouer ensemble. J’ai vraiment adoré le spectacle! Pour suivre le groupe, rendez-vous sur leur page Instagram — d’autres shows sont à venir!
Ce jeune groupe rimouskois s’est déjà fait remarquer l’an dernier grâce à plusieurs prestations sur scène, incarnant un bel équilibre entre l’ancienne et la nouvelle génération de métalleux. Ils ont démarré en force, arrivant sur scène avec un look vestimentaire très flashy que j’ai trouvé franchement cool. Les trois membres du groupe, tous âgés de 18 ans, faisaient preuve d’une belle aisance sur scène, malgré leur jeune âge. Dès les premières notes, on a pu entendre que leurs compositions intègrent différents styles de métal, le tout donnant un résultat vraiment accrocheur.
Deux des musiciens se partagent le chant, ce qui apporte une belle variété à leur son. Ils nous ont livré une performance solide du début à la fin, et je recommande vivement aux gens de la région de Trois-Pistoles d’aller les découvrir par eux-mêmes le 28 juin à La Forge, où ils remplaceront Arcane XIII.
Originaire de Moncton, au Nouveau-Brunswick, ce groupe de death metal a ouvert leur prestation avec une introduction très mélodique, ce qui m’a tout de suite fait remarquer la présence d’un claviériste sur scène. Il ajoute une touche vraiment intéressante aux différentes influences stylistiques qui composent leurs morceaux — death, mélodique, progressif, et symphonique.
Excellent choix comme première partie pour Vortex, Omnivide ne cachait d’ailleurs pas son soutien envers ses collègues, la majorité des membres portant fièrement un gilet à l’effigie de Vortex. Les musiciens maîtrisent parfaitement leurs instruments : les solos sont impeccablement exécutés, et les variations vocales, aussi intenses que nuancées, s’enchaînent avec fluidité.
Je ne connaissais pas Omnivide avant ce soir et leur performance en valait clairement la découverte. Ils nous ont interprété plusieurs titres tirés de leur premier album, A Tale of Fire, paru en 2020.
En février dernier, ils ont été nominés dans la catégorie Loud Release of the Year pour Cosmic Convergence aux East Coast Music Awards 2025 et ils travaillent actuellement sur leur prochain EP, prévu pour l’automne 2025. De plus, ils seront présents au tout nouveau festival de métal progressif ProgStorm Festival qui aura lieu à Montréal du 8 au 10 août 2025.
Originaire de Rimouski, ce groupe de symphonic death metal jouait à domicile ce soir, et le public attendait leur performance avec impatience. Habitués de la scène, les membres de Vortex ont déjà su rassembler une solide base de fans, et représentent fièrement le talent qu’on retrouve sur la scène métal québécoise. C’était aussi l’occasion de découvrir leur nouveau batteur, originaire de Matane, qui s’est parfaitement intégré à la formation — à tel point qu’aucune différence ne se faisait sentir par rapport à leurs prestations précédentes.
Le groupe nous a présenté son tout nouvel EP, Alien Realms, avec une énergie contagieuse. Vortex semblait particulièrement en feu ce soir, et le public le leur rendait bien. Fidèles à leur réputation, ils ont livré une performance maîtrisée de bout en bout, à la hauteur de leur expérience.
Leur plus récent vidéoclip, pour la chanson Haunting The Abyss (réalisé par Chris Kells et tourné à Rimouski), est sorti en mars dernier. Ce titre figure d’ailleurs sur leur EP Alien Realms, lancé le 11 avril. On pourra les retrouver cet été au Gaspesian Metal Fest à Matane, ainsi qu’au MetalAgora à Amqui — à ne pas manquer !
Originaire de Suisse et fondé en 2014 par deux musiciens suisses, Xaon est un groupe de symphonic death metal… qui, fait cocasse, ne compte aujourd’hui plus aucun membre suisse! La formation est désormais composée de trois Français et deux Belges.
C’était leur toute première apparition sur une scène canadienne dans le cadre de cette tournée, et le groupe était visiblement enthousiaste à l’idée de découvrir le pays de la feuille d’érable. Programmés en clôture de la soirée, ils ont amusé le public en débutant leur set avec une fausse ambiance country pendant quelques minutes, avant de débarquer sur scène avec Solipsis, en invitant la foule à chanter avec eux.
Personnellement, j’ai été vraiment impressionné par la clarté de leurs compositions et par la manière dont le chanteur interagissait avec le public. L’énergie de nos amis français (et belges !) était contagieuse, et je pense que tout le monde dans la salle a pleinement profité de cette prestation en sol québécois. Xaon rejoint sans aucun doute mes playlists à partir de maintenant et j’espère sincèrement avoir l’occasion de les revoir par ici.
Pour ceux qui voudraient les attraper avant la fin de leur passage au Canada, ils seront en spectacle au Québec le: 23 avril à La Sainte Paix de Drummondville : clique ici 24 avril, à L’Anti Bar et Spectacles de Québec: clique ici 25 avril à Brasserie Port-Alfred au Saguenay: clique ici 26 avril à L’Entité de Trois-Rivières: clique ici
Le vendredi18 avril avait lieu à la Coudée du Cégep de Rimouski, cette soirée trash festive pour le lancement d’album de Purity in Perversion.
Anti-Criss
Dès les premières notes, des ballons gonflables de plage et des glow sticks ont été lancé dans la salle créant une ambiance festive colorée. C’est la deuxième fois que je vois ce groupe rimouskois de black trash metal punk. Ils roulent déjà bien leur stock un peu partout dans la province. Cet été nous pourrons les revoir au Gaspesian Metal Fest à Matane.
Zero State
J’ai découvert ce groupe montréalais au Gaspesian Metal Fest l’été dernier. Je ne connaissais pas le style musical de prummcling death et j’ai adoré! Une vive énergie sur scène à chaque fois et beaucoup de mouvement entre les membres. Un wall of death ainsi qu’un circle pit a été callé, le chanteur y est allé. Cet été, ils seront au QCDM à Trois-Rivières ainsi qu’au To The Death Fest à Montréal.
NecroticGoreBeast
Une première en sol rimouskois pour ce groupe de slamming brutal feath metal de Québec. Du lourd dès les premiers riffs, c’est une découverte pour ma part et j’ai bien aimé. Leur prochain EP ainsi qu’un nouveau single sortiront très bientôt sous le label Comatose Music.
Purity In Perversion
La soirée se termine avec le lancement de leur nouvel album New Born Baby Bong sous le label Melogy Musicraft. Ce groupe rimouskois de brutal death a mis le feu sur scène! Il y a eu beaucoup d’interraction participative avec le public : un jeu de tic tac toe au sol, une pinata et un kid qui a fait du bodysurfing. Ils seront aussi présent cet été au Gaspesian Metal Fest.
Avec une assistance de 130 personnes, tous les profits seront remis au programme de Musique Jazz-Pop du Cégep de Rimouski. Une soirée en action jusqu’à la toute fin, nous avons pu apercevoir aussi au cours de la soirée : un crocodile gonflable, une bouée en flamant rose, des acrobaties de tout genre et une tortue (déguisement) qui fait la roue latérale. J’ai aimé ma présence à ce show aux allures trash festif.
Outlying, A Scar for the Wicked, Alyksir et Suicide Nation
Black mélodique Royale inc.
Des membres de la crème de l’underground metal de la région sont présents: des musiciens de Chained by Illness, Apocalyptic Fear, Genetic Error, Strigampire et surement d’autres que j’ai oublié (désolé). Ils n’étaient pas là pour faire du karaoké, mais bien pour assister à une superbe soirée de Heavy metal comme on les aime. Outlying, un groupe de Trois-Rivières d’où j’ai manqué toute leur prestation des dernières années; enfin voici le moment tant attendu, en ce 4 avril, dans une Taverne royalement animée…que le spectacle commence!
Suicide Nation
Charles-André Brodeur: batterie François Lafond Bourque: guitare Louis Jacques: guitare Julien Coulombe: basse Frédérik Beaulé: voix
Tout débute avec ce groupe de musiciens qui rend hommage à At the Gates, formationsuédoise de death metal mélodique ayant eu un fort succès, surtout dans les années 90 etsouvent comparée à In Flames. Il m’est très satisfaisant de penser qu’on puisse faire autrechose qu’un ‘’tribute’’ sur les habituelles top bands qu’on a entendu milles fois, non pasqu’on ne doit critiquer ceux qui le font, mais le sens de mon témoignage est plus dans lel’optique où il est rafraîchissant d’aller chercher de la nouveauté, de risquer et de fairedécouvrir.
Suicide Nation, un hommage qui est autant pour les mordus du genre que pouraller chercher de nouveaux adeptes, voilà ce que je veux entendre ce soir. Un départ enfureur, on nous sert Cold et Under A Serpent Sun. En observant la salle, je me rendscompte à quel point certaines personnes étaient dans une transe (de plaisir), chantant etcommuniant, sûrement, avec des souvenirs refaisant surface tout à coup. Frédérik Beaulém’avait avoué que ce type de chant ne lui avait jamais été proposé avant de faire partie dece groupe. Ce soir, il montre qu’il a fait ses devoirs, car sa prestation est épatante. Mapréférée fut Swarm, pour l’assembler de mémoire, Slaughter Of The Soul a eu tout unimpact. Dernier mot sur la performance de Suicide Nation: Chanteur communicatif et avecune voix remarquable, entouré de musiciens très compétents. Je suis certain que At theGates serait très content d’apprendre qu’on lui rend un hommage de cette qualité. N’hésitezpas à les contacter pour une soirée metal 101.
Alyksir
Jonathan Allen: basse Pier-Luc Blais guitare Alexander Clarke: guitare/ voix Damian Blake: batterie
Ce groupe de death metal mélodique nous présente les titres de leur album paru fin février sous le nom de Devourer. Le dernier titre The Great Decay nous transporte dans un monde macabre à la Cradle of Filth, qui selon moi, est le meilleur choix de l’album pour créer dès le début l’ambiance voulue. L’album est solide et leur prestance l’est autant. Inner Turmoil, avec une touche finale sur un superbe solo. On ne se gêne pas à aller dans le très ambiant pour créer une fausse apparence de plénitude, ce qui rend entre autres My Inception si intéressante avec ces multiples envolées de gammes aux guitares. Devourer, la chanson death solennel et à cadence de cavalerie à la power metal tout en gardant un côté très macabre. Leur prestation est à l’image de leur album, solide et nuancé. Alexander Clarke va dans un scream qui étonne et Disdain termine leur performance devant, selon moi, de nouveaux admirateurs. Je me suis dit de rajouter leur album à ma liste. Pour ma part, Alyksir est un groupe parfait pour s’initier à ce style de musique tout en restant un fort intérêt pour les adeptes de longue date.
A Scar for the Wicked
André Dubien: voix Adam Semler: guitare (lead) voix (back) Joe Moon: guitare (Rhythm) James Kassis: basse Nick Rodgers: batterie
Une autre formation de death metal mélodique, mais cette fois-ci d’Ottawa (Ontario).Certains musiciens me diront que ça ne veut rien dire que le groupe arrive avec deuxguitares à sept cordes et une basse à six cordes, mais je dirais qu’en générale c’est unsigne du groupe qui s’applique énormément sur la technique. De plus, pour moi, il y a deuxtypes de chanteurs distincts dans ce style. Le premier se distance de la musique pour êtredans le rôle d’un narrateur et l’autre par la façon dont il donne une présence à sa voix quis’intègre plus dans les mélodies pour en faire d’une certaine manière, un instrument quis’unit à l’orchestration.
Pour moi, A Scar for the Wicked fait partie du deuxième exemple.André Dubien détient un vocal mature qui se déchaîne dans tous les spectres sonores qu’ilutilise. The Ophidian Offspring, lourd, brutal, une vague de décibels qui nous frappe aucorps, déjà après quelques chansons, je suis épaté par l’impact de leur musique.Acolythus, chanson éponyme de l’album avec un ‘’scream’’ dément à la Nekrogoblikon, quinous grafigne avec une mélodie rapide et captivante, probablement ma préférée de l’album.On nous envoie Necrobutcher et Malformed de deux anciens EP, toujours dans le mêmedéchaînement. Selon moi l’album Acolythus est à regarder et écouter de près pour tout fande death metal mélodique en recherche d’intensité. Vous ne me croyez pas… voici le vidéo:Sacrificial Genocide!!!
Outlying
Fred A. Dubeau: guitare/ voix Charles Alex Bilodeau: basse Martin ‘Frenchy’: batterie
Combien de fois j’ai vu Fred derrière une console, à se promener de part et d’autre dansdifférents bars, très soucieux de la qualité du son pour différents groupes ! Enfin, ce soir, j’aila chance de découvrir une autre facette de ce personnage, si souvent présent pour lesautres. Ce soir, mon attention est sur lui et son groupe Outlying. Nous arrivons maintenantà un son plus aéré, mais non moins énergique. Beaucoup de variantes qui verse parfoisdans le thrash, black, métal 80 traditionnel et autre. Malgré celles-ci, on ne se perd pas dansla continuité et cela relève sûrement du vocal de Fred A. Dubeau, qui est vibrant, va doncchercher le ressenti plus que la puissance.
Forgotten Instinct, en est un bel exemple où lescream n’est pas là pour des records de décibels, mais bien pour puiser dans un remousd’émotions. Toxidorphins dans le même sens qui, par moment, vont te chercher dans testripes tout en revenant dans des riffs simples. On nous joue le dernier single Pitch-BlackSerum qui semble être une bonne chanson avec des moments pour un Mosh Pit, maisencore, on exécute des changements de tempo qui démontre un désir de nuance créative.En bon québécois je dirais que ma ‘’toune de char’’ serait probablement Paint you dead. Jedirais: ’’135 km/h, monsieur l’agent… c’est la faute à Outlying!’’
J’ai adoré les quelquesreprises où notre chanteur guitariste est venu nous rejoindre pour faire ses solos de guitare,toujours intéressant de voir l’artiste à l’œuvre de prêt. On termine cette soirée avec ThisMortal Blessing, une chanson de plus de 8 minutes qui s’introduit en douceur, un brin denostalgie avant de monter d’un cran minute par minute, une chanson bien choisie pour unefin de spectacle. Bravo, à notre trio trifluvien.
La tournée « The Devils North American Tour 2025 » s’arrêta à la Salle Montaigne du Cegep Limoilou de Québec mettant en vedette les formations Belphegor, Arkona et Vale of Pnath. Originalement prévu d’avoir la formation polonaire Hate dans cette tournée, ils ont du annuler par soucis de visa. Présenté par District 7 Productions, le spectacle de ce soir présente un mix intéressant mélangeant le folk/pagan metal d’Arkona et le blackened death metal de Belphegor.
Vale Of Pnath
La soirée commence avec Vale of Pnath à 19h. Ne connaissant aucunement le groupe, il provient des États-Unis, plus précisément de Denver dans le Colorado. Oeuvrant dans un death metal technique mélangeant le black metal, je dirais que ce groupe a été une découverte intéressante au niveau du style présenté. Ayant un son assez unique, j’ai eu l’impression d’entendre des sonorités similaires au groupe « The Black Dahlia Murder ». La foule, majoritairement statique au moment que le groupe jouait, semblait découvrir également ce groupe. Vale of Pnath a fait une excellente première impression et leur sonorité a été un point positif de leur courte prestation de 30 minutes.
Arkona
Les Russes d’Arkona prennent d’assaut la salle avec leur pagan metal à tendance folk et black metal. Masha « Scream », chanteuse du groupe, arrive sous les acclamations de la foule afin de nous présenter son énorme potentiel. Venu présenter leur dernier album « Kob’ » paru en 2023, la majorité des pièces présentées sont de cet album à l’exception du classique « Goi, Rode, Goi ! » et de la pièce « Zimushka ». L’approche de la prestation semblait plus axée vers leur nouveau son plus black metal que l’ancien Arkona qui était plus folk de party.
Lors de l’arrivée sur scène, j’ai remarqué un détail important. Vladimir « Volk », membre d’Arkona faisant la flute, cornemuse, etc, n’était pas présent. Un spectacle d’Arkona sans sa présence est vraiment un élément clé manquant. Soucis de santé ? Problème de Visa ? Ceci explique peut-être pourquoi le groupe a opté pour des pièces sans la présence de ces instruments.
Arkona a livré une excellente leçon de pagan black metal mais il manquait un élément clé, l’aspect folk metal de party. La pièce « Yarilo » qui est un incontournable n’a même pas été jouée, elle qui est selon moi LA pièce qu’Arkona doit toujours jouer ainsi que la pièce du wall of death, « Stenka Na Stenku ». En général, j’ai adoré ce qui a été présenté mais je n’avais pas l’impression d’être à un spectacle d’Arkona à 100%. C’est là que je remarque qu’un vrai spectacle d’Arkona est préférable dans une plus petite salle, un spectacle plus intime. Pour ceux qui étaient présents au spectacle à l’Anti en 2019 vont se rappeler comment c’était la folie furieuse à ce spectacle.
Belphegor
Les vétérans Belphegor viennent clore la soirée. Avant de commencer leur prestation, de la sauge est brûlée sur scène. Leur blackened death metal vient nous rentrer comme une tonne de briques et un tank. En support de leur dernier album, « The Devils », sorti en 2022, l’énergie a monté d’un cran alors que le moshpit est parti pour de bon pour la soirée. Après plus de 6 ans d’absence, Belphegor revient enfin dans la belle province. L’attente en a valu la peine puisque l’énergie était explosive et chaque note sonnait comme une bombe. Le choix des pièces était bien balancé naviguant dans leur large discographie avec les classiques tels que : « Belphegor – Hell’s Ambassador », « Lucifer Incestus » et j’en passe. Helmuth, chanteur et pièce maîtresse du groupe, nous encorcelle avec sa voix diabolique entre les blast beast du drum et les riffs endiablés des guitaristes.
Crânes, croix inversées et allure morbide sur scène, c’est une messe satanique qui se conclut au Cegep Limoilou qui aura été converti en autel satanique par ce rituel signé Belphegor. Espérons les revoir prochainement et non seulement dans 6 ans !
Setlist :
The Procession
Baphomet
The Devil’s Son
Sanctus Diaboli Confidimus
Belphegor – Hell’s Ambassador
Stigma Diabolicum
Lucifer Incestus
Virtus Asinaria – Prayer
The Devils
Der Lichtbringer
Totentanz – Dance Macabre
Rappel : Gasmask Terror
-Journaliste: Phil Grondin Photographe: Corinne Ainscow
English Version
The ‘The Devils North American Tour 2025’ stopped at the Salle Montaigne at Cegep Limoilou in Quebec City, featuring the bands Belphegor, Arkona, and Vale of Pnath. Originally, the Polish band Hate was scheduled to join the tour, but they had to cancel due to visa issues. Presented by District 7 Productions, tonight’s show offers an interesting mix, blending Arkona’s folk/pagan metal with Belphegor’s blackened death metal.
Vale Of Pnath
The evening kicks off at 7 PM with Vale of Pnath. Completely unfamiliar with the band beforehand, I learned they’re from the United States—specifically Denver, Colorado. Blending technical death metal with elements of black metal, I’d say this group was an interesting discovery in terms of the style they brought to the table. Their sound is quite unique; at times, I felt like I was hearing influences reminiscent of « The Black Dahlia Murder ». The crowd remained mostly still while they played, which suggests that many were also discovering the band for the first time. Vale of Pnath made a solid first impression, and their sonic identity stood out as a major highlight of their short 30-minute set.
Arkona
Next up, the Russians of Arkona storm the stage with their signature mix of pagan metal, folk influences, and black metal undertones. Masha « Scream », the band’s vocalist, arrived to roaring applause, quickly showcasing her immense power and presence. They came to present their latest album « Kob’ », released in 2023, and the majority of the songs performed were from this album—aside from the classic « Goi, Rode, Goi ! » and « Zimushka ». The set had a noticeably darker tone, leaning more into black metal than the “party folk” vibes of early Arkona.
When the band first appeared on stage, I noticed something significant—Vladimir “Volk,” the member responsible for flute, bagpipes, and other traditional instruments, was absent. An Arkona show without him feels like something’s missing. Health issue? Visa trouble? Whatever the reason, it likely explains why the setlist leaned toward songs that didn’t include those instruments.
Arkona delivered a powerful lesson in pagan black metal, but the festive folk metal element was clearly missing. « Yarilo », which to me is THE Arkona song that should always be played, wasn’t even on the setlist. Nor was « Stenka Na Stenku », their usual wall of death anthem. Overall, I really enjoyed what they presented, but it didn’t quite feel like a full Arkona show. That’s when I realized—a true Arkona concert is best experienced in a smaller, more intimate venue. Anyone who was at their 2019 show at L’Anti will remember just how wild it got that night.
Belphegor
Closing the evening were the veterans of Belphegor. Before their set even began, sage was burned onstage, setting the ritualistic tone. Their brand of blackened death metal hit like a ton of bricks—and a tank. Supporting their latest album « The Devils » (2022), the energy instantly surged as the moshpit officially erupted for the rest of the night. After more than six years of absence, Belphegor finally made their return to la belle province. It was well worth the wait—every note exploded like a bomb, and the energy was absolutely electric. The setlist struck a great balance across their discography, with classics like « Belpegor – Hell’s Ambassador », « Lucifer Incestus », and more.
With skulls, inverted crosses, and a morbid aesthetic, it felt like a full-on satanic mass had taken over the Cegep Limoilou. Belphegor transformed the venue into a dark altar for their ritual. Let’s hope they don’t wait another six years to return!
-Journaliste: Phil Grondin Photographe: Corinne Ainscow