SCARFOLD//Peer Pressure//Basterds//Black Hole @ La Forge à Bérubé, Trois-Pistoles – 28 juin 2025

Voici le compte rendu et les photos prises par Cynthia Côté lors du spectacle de Scarfold présenté par la Scène BSL à La Forge à Bérubé de Trois-Pistole le 28 juin 2025 et qui mettait également à l’affiche Peer Pressure, Basterds et Black Hole.

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Retour sur le spectacle

La 2e édition du Forge Metal, organisé par Scene BSL, a eu lieu samedi le 28 juin à la Forge à Bérubé de Trois-Pistoles. Un bon show hardcore métal entre les festivités de la Saint-Jean-Baptiste et du déménagement haha!

 

Black Hole

La soirée débuta avec le jeune band rimouskois, Black Hole, qui roule déjà pas mal dans la région. Ils offrent des chansons qui sont le croisement de l’ancienne et la nouvelle génération de métaleux. Un nouveau visage a pris place à la basse l’instant d’une chanson. Il s’agit d’Étienne qui intégrera le groupe pour quelques chansons ici et là. Leur EP Empty World (disponible sur toute les plateformes) a été lancé il y a déjà un an !

 

 

Basterds

Le band Basterds, métalcore de Québec, a ensuite mis une buche de plus à la chaleur déjà présente sur place. C’était du lourd, je dirais même du pesant à souhait comme on en a rarement vu passé dans la région ces dernières années. Ils effectuent beaucoup de déplacements sur scène avec aisance, sans trop nous étourdir. Ce fût mon coup de coeur de cette édition. En mai dernier, ils ont sorties leur single et vidéoclip de « OutCast ».

 

 

Peer Pressure

Pour une deuxième présence consécutive, Peer Pressure, harcore de Québec, a donné une courte, mais solide performance! La présence du chanteur de Feels Like Home y était l’instant qu’une chanson. Peer Pressure ont joué au FEQ l’année dernière sur la même scène que Killswitch Engage.

 

 

Scarfold

Le band hardcore de Montréal, Scarfold, clôturait cette soirée de feu! Le chanteur a fait du body surfing et il était très sollicitateur avec la foule. En septembre dernier, ils ont effectué une tournée en Europe et au Royaume-Unis, The beatings to beat to the beats we dead tour. Ils sont sur la programmation d’Envol et Macadam en septembre prochain.

 

Ce fût un succès pour cette deuxième édition avec une participation un peu plus nombreuse que l’année dernière. J’ai adoré ma soirée! L’organisation tient grandement à remercier les participants, les bénévoles et les collaborateurs d’avoir contribué à la réussite de cet événement.

-Cynthia Côté
Photographe/Journaliste

ZZ Top et The Wallflowers @ Place Bell, Laval – 25 juin 2025

Voici le compte rendu et les photos prises par Vicky Fillion lors du spectacle de ZZ Top présenté par Evenko à la Place Bell de Laval le 25 juin 2025 et qui mettait également à l’affiche la formation The Wallflowers.

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The Wallflowers

The Wallflowers, formation californienne active depuis 1989 n’a plus de preuve à faire. À 19h30 tapant, le groupe est arrivé sur scène sans éclats ni surprises. À ce moment, encore beaucoup de spectateurs prenaient place ce qui causa un brouhaha désagréable puisque les gens discutaient énormément et la performance ne semblait pas tellement les intéresser.

La performance était solide, mais l’originalité était limitée. Les intéractions entre les membres étaient très minimes malgré le fait qu’ils soient plusieurs sur scène et qu’ils avaient beaucoup d’espace pour bouger. Concernant le visuel, rien d’éclatant, les lumières étaient fixes et nous avons eu droit à seulement quelques changements de couleurs durant toute la perfomance. Concernant le son, un peu plus de basse aurait été intéressant dans le mix de la voix, puisque par moment, c’était beaucoup trop clair et nous perdions les autres instruments.

Offrant une performance de 45 à 50 minutes, la formation a misé sur un setlist solidement ancré dans leurs grands succès. Les solos étaient tous très bien exécutés et les gens ont répondu avec enthousiasme pour plusieurs des pièces dont 6th Avenue Heartache. En résumé, The Wallflowers était un excellent échauffement avant l’arrivée de ZZ Top, mais si vous cherchez un spectacle énergique, vous pourriez rester sur votre faim.

**Aucune prise de photo n’était permise lors de leur performance**

 

 

ZZ Top

L’arrivée de Billy Gibbons et Elwood Francis réveilla la Place Bell en quelques secondes seulement. L’arrivée de ces légendes intemporelles était plus qu’attendue. Ils ont débuté à 20h45 et nous ont offerts une solide performance d’environ 75 minutes, ce qui est très bien si l’on considère qu’à 75 ans, Gibbons était assez actif sur scène à plusieurs moments.

Le visuel de la scène, quoi que très sobre, était bien assez efficace puisque les vestes à paillettes au style bien unique suffisaient à attirer le regard. Sans compter les différentes guitares toutes aussi uniques les unes que les autres. Mention spéciale aux belles guitares en « minou » qui m’ont fait sourire tout au long de leur utilisation.

Le son était bien puissant et équilibré ce qui rend leur blues-rock encore très marquant en 2025! Elwood à la basse offrait un excellent relief à la prestation et la guitare de Gibbons fendait l’air avec puissance et justesse. Je n’avais jamais vu Gibbons en spectacle avant ce jour, et ouff, mais quel guitariste. Il groove et fait chanter sa guitare bien à sa façon. La réaction de la foule était électrisante à chaque solo présenté, preuve qu’un guitariste n’a pas besoin de pyrotechnie pour captiver une foule en entier. Gibbons réussi à le faire grâce à ses doigts et son feeling.

Les intéractions entre Gibbons et Elwood ne laissaient pas nécessairement refléter leur âge et semblaient même surprendre la foule qui réagissaient fortement à chaque fois que des mouvements synchronisés étaient effectués. Le plaisir de jouer sur scène était clairement palpable et ce malgré toutes ses années passées à performer. Elwood est présent sur scène depuis seulement 2021 vous me direz, mais il a été présent pendant plus de trois décénnies en tant que technicien personnel de Gibbons, donc la complicité est créée depuis déjà bien longtemps entre eux et ça se ressent.

Par moment, on ressentait aussi un peu de lenteur au niveau des tempos, mais peu importe, de voir ces légendes encore sur scène après plus de 50 ans de carrière vaut beaucoup plus qu’une exécution parfaite de leurs grands classiques. Je crois bien que tous les spectacteurs seraient en accord avec moi en disant que 1h15 était beaucoup trop court. Ce 75 minutes était tellement parfait et l’ambiance si fidèle au blues-rock que ce fût difficile d’accepter la fin de la prestation. Malgré tout, la bonne humeur et les sourire reignaient dans la Place Bell.

Bien entendu, la formation ne pouvait pas quitter Laval sans offrir leur grand succès La Grange. Dès le premier riff d’ouverture, la réaction du public fût instantannée. L’intro, jouée un peu plus lentement que l’originale, aura permis de vraiment étirer la tension et de laisser monter l’excitation de la foule jusqu’à l’arrivée du solo de Gibbons. Oufff, Gibbons nous a offert un solo incroyable, quoiqu’un peu improvisé, et son plaisir était contagieux. ZZ Top a su créer un moment unique et intemporel à Laval. Merci!

Setlist – 25/06/2025

  1. Got Me Under Pressure
  2. I Thank You
  3. Waitin’ for the Bus
  4. Jesus Just Left Chicago
  5. Gimme All Your Lovin’
  6. Pearl Necklace
  7. I’m Bad, I’m Nationwide
  8. I Gotsta Get Paid
  9. My Head’s in Mississippi
  10. Sixteen Tons
  11. Just Got Paid
  12. Sharp Dressed Man
  13. Legs

Rappel:
14. Brown Sugar
15. Tube Snake Boogie
16. La Grange

-Vicky Fillion
Photographe/Journaliste

Metalcore Mania 2025 @ Le 164, St-Jean-Sur-Richelieu – 14 juin 2025

Voici le retour de David Cesare et les photos prises par Guillaume Gélinas lors du MetalCore Mania 2025 présenté au Le 164 de St-Jean-Sur-Richelieu le 14 juin 2025 et qui mettait à l’affiche Becoming The Bully, TruthTeller, Earthshade et Burning Attic.

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Le 14 juin dernier, j’ai eu la chance de couvrir l’événement Metalcore Mania 2025 à Saint-Jean-sur-Richelieu mettant en vedette quatre excellentes formations.

 

Burning Attic

Le premier groupe est Burning Attic, un band que je ne me tanne jamais de voir en show. Je trouve que les gars dégagent une énergie différente, mais qui se mixe très bien ensemble. Les solos étaient vraiment incroyables et le vocal fonctionne parfaitement avec le style de metalcore mélodique que le band joue. Pour ceux et celles qui n’ont jamais eu la chance de voir Burning Attic en spectacle ou qui ne les connaissent pas, faites au plus vite!

 

 

Earthshade

Earthshade est un nouveau groupe et ils vont sortir leur premier EP. Quand on les voit en live, on se dit automatiquement qu’on a hâte d’entendre leur EP. Ils sont de nombreux musiciens sur scène, un peu comme la formation Periphery. Les compositions sont vraiment bonnes et ça sonne beaucoup technical djent. Le chanteur a vraiment son propre style sur scène que j’aime énormément ainsi que les autres membre du groupe aussi.

 

 

Truthteller

Maintenant, au tour de Truthteller, un band de l’Ontario que je connaissais seulement de nom. Je suis vraiment resté surpris par leur présence sur scène et par leur style metalcore à la fois avec un vocal plus hardcore. Ce band entre vraiment dans mon Top 5 de mes bands préférés à voir en spectacle.

 

 

Becoming The Bully

Maintenant, place au groupe que tout le monde attendait de voir impatiemment, Becoming The Bully! L’énergie entre le band et le publique était magique avec les moshpits qui se faisait aller du début à la fin. Leur set était vraiment bon et ils ont joué des chansons de tous leurs album, du EP et nous avons eu droit exclusivement à quelques nouvelles chansons dont une qui sortait tout juste de leur local et qui n’est pas encore disponible sur les réseaux sociaux.

**Une entrevue avec Becoming The Bully sera bientôt en ligne, soyez à l’affût!**

-Journaliste: David Cesare
Photographe: Guillaume Gélinas

BLANK et LE JOUR – Sortie d’album

BLANK et LE JOUR 

Drummondville, au centre de l’intérêt de l’underground musical au Québec! 

Nous revoilà dans cette ville du Centre-du-Québec, avec la réputation d’avoir créé votre mets préféré (la poutine) et d’avoir une quantité impressionnante de formations et de talents musicaux proportionnellement parlant (habitants vs power house bands). Deux très bonnes nouvelles nous arrivent en juin, soit la sortie du premier album de Blank, groupe hardcore qui a volé la vedette lors de ma première rencontre avec eux en spectacle. En outre, le groupe de la Mauricie Le Jour sortira officiellement son album au Pub La Sainte-Paix de Drummondville. Donc, voici une autre double Chronique sur deux albums à écouter et, par la suite, voir en performance dans nos bars et salles du Québec. 

 

Blank, l’album The Descent 

Hiro-Maël Tuahine Meunier: batterie
Maxandre Laplante: basse
Louis-Félix Béland: voix
Maël charbonneau: guitare 

Warborn 

Un album qui promet de faire état de bulldozer de guerre dans vos oreilles, en débutant avec cette pièce qui amène la première vidéo de l’album paru un vendredi 13 du mois de juin. Encore une fois, Blank démontre déjà son inspiration de devenir une notoriété dans le genre, comme Get the Shot, Norwalk et d’autres formations bien établies. Impulsivité, brutalité, ambiance sauvage, mais loin d’être désorganisé: on cherche l’impacte et c’est un bullzeye pour cette pièce… quel début d’album! 

Un exercice que je fais pour certains styles de musique est ce que j’appelle le Marathon 20; 20 secondes du début de chaque pièce, une après l’autre. La raison est simple, dans certain style l’originalité n’est pas une mesure d’accomplissement, ce que je trouve dérangeant en soit et si par exemple, j’entends un album de douze chansons et que la moitié de celle-ci commence avec un même type de riff, je vous pris de croire, que si j’étais un critique et non un chroniqueur, je serais en mode ‘’destroy’’ comme le disait si bien Claude Rajotte à l’époque que Musique Plus avait un intérêt pour la musique de l’Underground du Québec. Bon, je m’égare, Blank démontre une solide diversité, et pour une nouvelle formation, c’est dans un mode créatif qui mérite toute mon attention, et la vôtre. En poussant maintenant plus loin, ça, oui, j’écoutais les chansons au complet, niveau ambiance dans sa globalité:

voilà un groupe qui balance avec précision, le côté folie de la créativité avec sérieux dans sa structure. L’échantillonnage est bien réparti ; on y trouve des tempos changeants, du plus rapide au plus lent, ainsi qu’une variété instrumentale et vocale. On ne se gêne pas d’ ajouter parfois des styles qui ne font qu’enrichir l’album. Par exemple, I Did it for: Myself, beaucoup, inspiré du Rapcore. The World, plus Thrash metal, surtout dans l’application des mélodies à la guitare. Tout cela sans décrochage, on est bien dans le monde du Hardcore 101. 

Je ne vous décrirai pas tous les textes ni tous les titres laissant cette chronique double, légère comme vache emportée dans une tornade, mais j’avais des questions à poser aux boys, qui sont tellement plus intéressants que moi. 

Ondes Chocs: Quelle est la chanson du nouvel album qui te satisfait le plus et que tu as le plus hâte de faire découvrir aux admirateurs en spectacle? 

Louis-Félix Béland: ‘’The Descent est celle que j’ai envie de faire découvrir au public c’est le point final de l’album, l’amalgame total de la composition et le rappel de thèmes, musicaux, et ‘’lyrical’’, qui clôture cette création ! C’est aussi où, personnellement (vocalement) j’utilise pas mal tout mon « range » de techniques différentes. Cette chanson a été composée avec aucune limite préalable et est une des meilleures expressions créatives de l’album (selon moi) !’’ 

J’écoute l’album, mais je cherche en vain Coco Bongo. Vous savez, Coco Bongo, Tabarnak ! Je fais une plainte en bonne et due forme à Maël Charbonneau, je garde ma copie rose et je m’informe de la situation. Voici ce qui en est pour COCO BONGO!!!! 

Ondes Chocs: Cette pièce récente et qui a aussi son vidéo n’apparaît pas sur l’album The Descent. Parle-moi de la décision de la soustraire de l’album? 

Maël Charbonneau: ‘’Yes Coco Bongo en fait c’est un call que Bilou avait fait en live et que je n’avais jamais entendu jusqu’à tant que je voie une vidéo et j’ai trouvé le call excellent ! C’était pendant une vidéo de Warpath je crois ! J’ai dit aux boys qu’on devrait clairement faire une chanson sur ça ! On a fait la tune la plus raisin pas possible, on est allé l’enregistrer chez Antoine Boily à Québec, moi et Bilou et il nous a aidé à rajouter plein d’idées funky . On était déjà en pleine promotion de l’album qui s’en venait, mais on s’est dit sais tu quoi, on s’en ‘’colisse’’, on drop la tune directe là malgré tout, car ça fait du sens avec la mentalité de Blank . Y’a pas de règle, c’est à ce moment-là que le momentum était et qu’on sentait le feel donc on l’a lâché aussi simplement ! Et elle n’a aucun lien avec l’album c’est une chanson ‘’standalone’’ complètement.’’ 

Pour ce qui en est de voir Blank en spectacle, deux dates me viennent en tête, car j’y serai… comme par hasard, pour votre bénéfice cher lecteurs et lectrices. Ils feront partie du monstrueux line up du 25 juillet au Festival de Capital Punishment qui s’étend sur trois jours, à Ottawa. Il partageront, entre autres, la scène avec Get the ShotDead Velvet et Soulthief. Un retour par la suite à Drummondville, ils seront la tête d’affiche le 30 août au Pub La Sainte-Paix, accompagné de Basterds, Soulthief et Dead Velvet. C’est un rendez-vous pour tous les amateurs de soirée brasse-camarade et de musique en mode séisme incalculable sur l’échelle de Richter. Tu ne me crois pas… viens voir! 

 

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LE JOUR, l’Album Pas Né pour Devenir Squelette 

Érick C. Doucet : voix, paroles. guitares, basse, effets, toaster, feed-back, synthétiseurs, arrangements.
Nicolas Gauthier : batterie.
Martin Lemay : basse, voix (back)
Jennifer L. Martin : voix, Voix (back).
Étienne Turgeon : djembe, piano et cordes
Brigitte Gobeil : synthétiseur et voix 

Le Jour nous arrive avec un bel album de rock francophone, qui, dans les années 90, aurait été rapidement sur le palmarès des radios commerciales cet été, cela avant la grande purge et le contrôle sectaire des décideurs de l’industrie musicale québécoise. Des textes légers, colorés sous une intonation au chant qui est dans le style Jean Leloup: un chant parlé pop (c’est le mieux que j’ai comme définition). Avec les choristes (voix féminines), on ajoute une touche taquine, parfois plus mielleuse. Ce qui me fait me poser une question que je les ai vus en spectacle, mais sans aucun soutien (back vocals). Ce qui donnait un son plus brut, rock garage stoner. Quelle est la décision du groupe face à cela ? 

Ondes Chocs: Ce qui m’a frappé lors de l’écoute de l’album est l’implication des choristes féminins (back vocals), qui, pour moi, change beaucoup la dynamique de plusieurs titres, ce que l’on a pas eu lors du spectacle. À quoi devons-nous nous attendre lors du dévoilement de l’album et des prochains spectacles? 

Philippe Ethier (à la distribution): ‘’Pour la choriste, malheureusement, on a de la difficulté à trouver quelqu’une prête à nous accompagner. J’essaie des fois de chanter soprano, mais ça laisse à désirer.’’ 

Erick Douce: ‘’En fait, on a pris une tournure plus rock, presque stoner psyched avec mes nouvelles compos et je crois qu’avoir une choriste, ce serait excellent, mais ce serait encore plus génial une musicienne qui joue aussi d’un instrument. 

La nouvelle mouture de Le Jour est très différente de celle sur l’album et c’est parfait comme ça. Chacun des nouveaux musiciens a apporté avec lui son bagage d’influence et de créativité, ce qui a bouleversé pour le mieux le band.’’

De plus, maintenant, un autre changement important est fait avec l’arrivée de Sébastien Auger, comme frontman au micro, un nouveau chanteur. Nous voilà déjà, avec de multiples changements. L’album a son son, la formation est en forme avec une nouvelle aura sans dénaturer le produit initial. La grande force du son Le Jour, pour moi, est dans la guitare d’Érick C. Doucet. On y reconnaît une influence massive du rock canadien et il ne s’en cache pas, il est fan. Le corps des chansons tourne toujours ou presque autour de la présence d’un riff entraînant. Si j’avais à parler de mon top 3 de l’album. Fantôme Gratuit, une chanson dont je vois tout de suite le potentiel de jouer la super vedette à la Mick Jagger sur le plancher de la scène, en plus d’un texte qui est en ‘’TU’’, qui permet de viser la salle et de jouer avec les participants… une chanson de spectacle, qui ne doit pas être jouée figée… avec la mise en scène adéquate, c’est une chanson qui rend facile d’aller chercher l’audience.

Je Suis d’Ailleurs, cette courte chanson acoustique vous donnera envie d’impressionner vos camarades de camping lors de votre prochaine sortie. Elle vous donnera également envie d’écrire des couplets supplémentaires. Vous pourrez la partager avec vos amis autour du feu. Entre le rock à la Tragically hips du titre Le Pouvoirs aux chats ou le rock & Roll humour de Miss Bush, j’hésite. En fait non, je REWIND… Il Paraît, petite chanson, douce, tendre, voilà ça nous arrive tous de vouloir changer de vitesse et avoir une chanson qui donne espoir, qui réconforte… et bien voilà, c’est tout ça. 

Pour le reste des titres, vous savez où aller : à Drummondville le 27 juin. Aller écouter des titres qui font bouger, avoir du bon temps, avec une terrasse accueillante et admirer un nouvel album qui va voir ‘’Le Jour’’. 

-Christian Lamothe, Chroniqueur de l’Underground 

Plus bas, bien sûr, je laisse les liens pour découvrir et encourager ces artistes. Encourageons les créateurs de l’underground. 

Blank, l’album The Descent:
https://open.spotify.com/album/6WCHL8s4l71murAglS8jBv

Le Jour, l’Album Pas Né pour Devenir Squelette:
https://lejourgroupe.bandcamp.com/album/pas-n-pour-devenir-squelette

Three Days Grace//Volbeat//Wage War @ Centre Vidéotron, Québec – 17 juin 2025

Voici le compte rendu de Jade Poliquin et les photos prises par Jimmy St-Pierre lors du spectacle de Three Days Grace et Volbeat présenté par Gestev au Centre Vidéotron de Québec le 17 juin 2025 et qui mettait également à l’affiche Wage War.

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Retour sur le spectacle

Mardi dernier, le Centre Vidéotron a connu une soirée haute en émotions et en décibels! Ce sont les groupes Three Days Grace et Volbeat accompagnés du groupe Wage War qui avaient pour mission de faire résonner leur musique entre les murs de cette place. Laissez-moi vous faire revivre cette soirée mémorable à l’aide de ces photos et de ce compte rendu. Ainsi, j’ai eu l’immense honneur de pouvoir couvrir ce magnifique spectacle qui a su rassembler plusieurs milliers de spectateurs.

 

Wage War

La formation floridienne de metalcore avait comme mission d’assurer la première partie de ce spectacle dans un Centre Vidéotron qui était déjà plutôt bien rempli, preuve ultime que le rock/metal n’est pas mort dans la belle province! Avec des riffs puissants, des screams impressionnants et un jeu de lumière percutant, Wage War exécute leurs chansons d’une perfection impressionnante ! Par moments, on pouvait même se demander si ce n’était pas juste un album qui jouait en arrière-plan, mais non, ce n’est qu’une excellente exécution de leur part. C’est un groupe que je connaissais peu, mais qui a su me marquer dans leur façon de jouer, qui est très claire et précise. Malheureusement, ils furent très statiques tout le long de leur prestation, ce qui est un peu moins plaisant pour certains à voir chez un band qui performe. Malgré ce petit aspect un peu plus négatif, le band interagit bien avec la foule qui répond présente à leur performance en sautant, criant et en faisant du headbang. On a même pu assister à quelques mini-moshpits dans la section du parterre.

L’un des moments forts de leur prestation fut le drapeau du Québec avec un inscription au sharpie noir disant Wage War que le chanteur brandit fièrement après l’avoir reçu d’un des fans présent dans la foule. Le groupe entier le signe une fois le show terminé pour, par la suite, le remettre à son propriétaire.

Setlist:

  1. NAIL5
  2. Godspeed
  3. Low
  4. Stitch
  5. Circle The Drain
  6. BLUR
  7. TOMBSTONE
  8. HAPPY HUNTING
  9. MAGNETIC
  10. Manic

 

 

Volbeat

Le deuxième groupe à entrer sur scène était nul autre que le groupe danois Volbeat, et à peine quelques notes après le début de leur première chanson, la foule se leva afin d’exprimer sa joie pour le groupe. Naviguant entre rockabilly et métal, ils nous offrent une très grande diversité dans leur setlist qui rassemble autant les vieux classiques du groupe que leurs plus récentes sorties. Au niveau de la sonorité, je n’ai rien à dire, on entend bien tous les instruments présents et les solos de guitare résonnent entre les murs du centre. Le chanteur n’hésite pas une seconde à communiquer entre les chansons tout au long de la soirée avec la foule qui est très attentive. 

Au milieu de la performance, juste avant la chanson Sad Man’s Tongue, Michael Poulsen nous interprète une partie de la chanson Ring of Fire de Johnny Cash, démontrant l’aisance du chanteur à incorporer du country à leur large éventail musical.  Ce fut un des moments riche en émotions que le groupe avait à nous offrir durant son passage sur scène.

Pour la dernière chanson du set, nous avons eu droit à la fameuse chanson Still Counting, ce qui ravit plusieurs. Le chanteur du groupe propose alors à la foule de danser, sauter et même de faire des mosh pits, ce qui fonctionne à merveille.  Il invite par la même occasion les enfants à se joindre au groupe sur scène et, quelques secondes plus tard, deux enfants font leur apparition sur scène pour vivre ce moment magique. 

Setlist:

  1. A Warrior’s Call/ Pool of Booze, Booze, Booza
  2. Lola Montez
  3. At the End of the Sirens
  4. The Devil’s Bleeding Crown
  5. Sad Man’s Tongue (“ Ring of Fire” intro)
  6. Demonic Depression
  7. Fallen
  8. Shotgun Blues
  9. In the Barn of the Goat Giving Birth to Satan’s Spawn in a Dying World of Doom
  10. By a Monster’s Hand
  11. Black Rose
  12. Seal the Deal
  13. For Evigt
  14. Still Counting

 

 

Three Days Grace

C’est maintenant au tour du groupe tant attendu de la soirée, et je nomme Three Days Grace. La formation rock de l’Ontario n’était pas à son premier rodéo en sol québécois et était plus que prête à donner une prestation incroyable. La foule, qui attendait avec impatience ce moment-là, n’hésita pas une seconde à se lever de leurs sièges aux premières notes de la fameuse chanson Animal I Have Become. Ils avaient une configuration à deux chanteurs pour la soirée, ce qui a mené à un résultat d’une synergie exceptionnelle. Je parle bien évidemment du duo de Matt Walst et Adam Gontier qui, depuis 2024, a décidé de mettre en commun leur force. 

La formation a joué plusieurs de leurs hits de l’album One-X et aussi quelques sorties plus récentes du groupe comme la chanson Mayday qui démontre une fois de plus la complicité qui réside entre les membres et surtout entre les deux chanteurs. Il y a eu plusieurs moments forts durant leurs prestations, l’un d’entre eux fut le cover de la chanson Rooster d’Alice in Chains interprété par Adam Gontier au chant et à la guitare. Ce moment chargé en émotions nous rappela tous les incroyables talents dont il est doté.

Pour la dernière chanson du set, Matt Walst rejoint la foule pour chanter quelques notes de manière plus intime avec les fans,  et tous en chœur une fois de plus, la foule chante et crie les paroles de la chanson Riot ce qui conclut merveilleusement cette soirée

Setlist:

  1. Animal I Have Become
  2. So Called Life
  3. Break
  4. Home
  5. The Mountain
  6. Pain
  7. Time of Dying
  8. Apologies
  9. I Hate Everything About You
  10. I Am Machine
  11. Mayday
  12. Rooster ( Alice in Chains cover)
  13. Just Like You
  14. The Good Life
  15. Painkiller
  16. Never Too Late
  17. Riot

Ce fut une soirée chargée en émotions! Que ce soit par les anciens classiques de ces groupes qui nous replongent dans la nostalgie de l’adolescence ou par les chansons qui nous poussent à sortir nos téléphones pour recréer un ciel étoilé, chacun d’entre nous a su être combler. 

-Journaliste: Jade Poliquin
Photographe: Jimmy St-Pierre Gariépy

Critique d’album: Eternal Bastard – Moshpit (2025)

Eternal Bastard
Mosphpit
Independant
2025

 

Liste des pièces

  1. Headbang
  2. Teenage Years
  3. Brothers Forever
  4. Paradise Through Hell
  5. Moshpit
  6. The Bastard’s Opera

 

 

Liens des réseaux sociaux, pour écouter et acheter l’album :
Site officiel : https://eternalbastard.b12sites.com/
Linktree vers réseaux sociaux : https://linktr.ee/eternalbastard
Bandcamp : https://eternalbastard.bandcamp.com/album/moshpit

 

Eternal Bastard – Moshpit

Eternal Bastard est :

Chanteur/bassiste : Émile Doray
Guitariste : Arthur Lapointe
Guitariste : Malik Couture
Batteur : Olivier Beaumont

Le groupe québécois de punk/metal Eternal Batard a sorti leur premier EP intitulé « Moshpit ». Directement de la ville de Montmagny, ce jeune groupe nous apporte un style nous rappelant les bonnes vieilles années du punk des années 90 alors que la jeunesse était en pleine rébellion. Le but premier de ce jeune groupe est simple, nous faire revivre les bonnes vieilles années du metal tout en ayant le plus de fun possible !

Moshpit se voit être un album prometteur pour un groupe ayant le rock dans le sang. Ces jeunes-là sont bourrés de talents, je vous le dis ! Dès la première note, j’ai vu le potentiel possible de ces jeunes musiciens. Chaque membre assure à perfection leur part et la qualité sonore est tout simplement impeccable. Des riffs accrocheurs, un vocal à point et un drum avec du mordant !

En écoutant cet album, j’ai eu le goût de me partir un mini moshpit chez moi! Bon, un peu difficile tout seul, mais vous comprenez… Pour ça, vous devez aller voir Eternal Bastard en spectacle! Après avoir visionné quelques vidéos de leurs différentes prestations, ils ont vraiment la flamme dans les yeux et ça paraît !

Le nom le dit directement… cet album veut nous faire mosher! Eternal Bastard est un groupe auquel je vais porter attention et j’espère avoir la chance de les croiser prochainement! Ce premier EP d’environ 20 minutes se voit être un excellent clin d’oeil à la scène punk et metal tout en ayant un son propre à eux.

Bonne chance les boys !

Note : 9/10

-Phil Grondin