Voici le compte rendu et les photos prises par Cynthia Côté lors du spectacle de Polaris Quartet présenté àL’Église Ste-Cécile de Rimouski (Le Bic) le 6 décembre 2024.
Polaris Quartet – Airs magiques et non-conventionnels
Nouvelle formation depuis 2024, Polaris Quartet vous offre un spectacle intitulé « Chants d’hiver » aux airs magiques et non-conventionnels pour tous! C’est à l’église Sainte-Cécile du Bic (à vingt minutes de Rimouski) que je me suis rendue à ce concert bénéfice du temps des fêtes.
Quatre chanteurs muciciens, Philippe Harvey (chant), Nancy Desmarais (chant), Steve Archambault (guitare et chant) et Danny Bédard (piano et chant) créant un concept différent tout en réinterprétant des classiques qui ont marqué des générations sous forme de panio, guitare et voix. Styx, Ghost, Iron Maiden, Ginette Reno, les Cowboys Fringants, Claude Dubois, Adèle et plus encore. Aussi, quelques chansons de Noël y sont intégrées en ce moment propice de l’année.
Les membres du groupe compte plus de 25 ans d’expérience en musique et comme vous l’aviez peut-être remarqué, trois d’entres eux font partie du groupe Rock Back To The 80’s. Des vocals riches et puissants autant du côté féminin que masculin. On a aussi pu entendre le son de l’orgue joué par Danny accompagné de Philippe à la voix. À la chanson, Un peu plus haut, la structure au dessus d’eux s’est illuminée créant un aspect magique à cette chanson interprété avec brio par Nancy.
Pour agrémenter visuellement leurs performances, il y a eu des déplacements entre les musiciens pour jouer du cajon (boîte de batterie portable) ainsi que divers changements de vestons de Philippe, et accessoires. J’ai aimé l’idée d’un écran qui projectait des vidéos, des images, le titre et les noms des groupes et les artistes interprétés sur scène.
Pour les fans d’Iron Maiden, je vous conseille d’aller voir leur version de la chanson, Revelations, sur leur chaîne Youtube. Quand Philippe me l’a envoyé en primeur, j’en ai eu des frissons! Une belle collaboration avec le flûtiste de Sabbath Café (hommage acoustique à Black Sabbath).
Polaris Quartet ont comme particuliarité de perfomer dans des églises, ce qui apporte une mélodie et une ambiance propice à la douceur de ces grands succès. Cela nous permet de comptembler à nouveau l’architecture et le cachet historique de nos églises. Ne manquez pas leur prochain passage dans votre ville, un moment qui vous fera vibrer à tout coup.
Je suis très contente de cette dernière couverture pour ma part, pour Ondes Chocs en cette fin d’année de 2024. Joyeux temps des fêtes et à l’année prochaine!
Formé en 1999 à St-Hyacinthe, cette formation pop punk a fait son retour bien marqué en 2024. Avec au vocal la magnifique Isabelle Desjardins (Musique Plus) et le charmant Nick Prince, le groupe revient, mais n’a clairement pas besoin de refaire ses preuves, ils sont entourés d’excellents musiciens.
Membres:
Nick Prince (chant, guitare)
Math Lamoureux (guitare solo)
Isa Desjardins (chant)
Alex Chouinard (basse)
Matt « demon » Dumont (batterie)
Lorsque l’on dit un retour bien marqué, en voici une infime partie : en juillet dernier ils étaient à Drummondville, en août ils étaient à Québec à l’Anti Bar & Spectacle et le 13 septembre le groupe a pris d’assaut la scène Party Expert du Festival Music 4 Cancer. Pour un retour après 25 ans, je crois que c’est mission accomplie.
Le 5 septembre dernier, la formation a sorti/resorti leur tout premier single « Never Have a Chance ». Tout d’abord écrite en 1998, elle fut les premiers balbutiements de ce que serait ce grand projet qu’est Untitled/1. Au moment d’écrire ses lignes, quelques semaines après sa sortie, c’est plus de 12 000 visionnements qu’a récolté leur premier vidéoclip.
Ce single a été réenregistré avec 10 autres pièces qui feront parti de leur nouvel album qui marquera les 25 ans du groupe. Voici une primeur pour vous :
Titre de l’album: About Time
Liste de pistes:
Million Miles Away
Never Have A Chance
All My Fault
First Kiss
Almost Famous
Inside My Heart
Together
Shine
Rock Loud
After All
Twin Flame
Hello 2 U
Pour en apprendre davantage sur le groupe voici une entrevue réalisée en deux parties avec Nick Prince. Nous débuterons avec des questions relatives au début de la formation et ensuite des questions sur leur retour de 2024
Entrevue
1999
Parlons de vos débuts, comment le groupe s’est formé?
Moi et Math Lamoureux étions amis depuis le secondaire, mais nous nous avions perdu de vue pendant un moment. Un soir de 1998 durant mon quart de travail de nuit dans une station service située au abord de l’Autouroute 20, Math par pur hasard s’arrêta à la dite station pour acheter de l’essence. Nous avons discuter de tout et de rien pour finalement se donner rendez-vous le weekend suivant et « jammer » car il avait une bonne idée d’enchainement d’accords et moi des paroles qui trainaient dans un cartable. Nous avions déjà joué ensemble dans une autre formation quelques années auparavant. C’est ce weekend là que Never Have A Chance a été inventé haha! Un ou deux weekend plus tard je suis allé dans un bar/discothèque nommé le Ginza à Saint-Hyacinthe, je n’est que 16 ans a ce moment. Et assise en arrière plan, entre la table de pool et un module d’arcade, j’aperçu une jolie fille qui semblait un peu s’emmerder. Apres un certain temps je saisis mon courage et me présenta. Nous passons la soirée ensemble à discuter entre autre de musique puis découvre qu’elle aussi chantait…le sort était lancé.
Nous nous sommes revus les jours suivant puis éventuellement j’ai fini par présenter Math L. et ca y était. Never Have A Chance fut notre première chanson, mais d’autres furent composées dans les semaines/mois qui suivirent telle que Inside My Heart et All My Fault pour ne nommer que celles-là. Après un certain temps, une opportunité d’enregistrement studio se présenta et dès lors nous sommes présenté à Matt Dumont et son acolyte Ben Favreau qui eux jouaient dans la formation Jolly Rodgers à ce moment. Ils acceptèrent de rejoindre notre trio voyant une opportunité de se démaquer dans une formation avec des vocalistes mis à l’avant scène créant un son non seulement différent, mais aussi rafraichissant dans le style punk rock auquel ils étaient habitués de jouer et d’écouter.
Nous avons cliqué toute suite et avons toute suite débuté les enregistrements de démos en créant directement en studio pour enfin s’arreter, enregistrer et endisquer nos trois premières chansons mentionnées un peu plus haut. Après les choses se mire à aller plutôt rapidement avec l’embauche d’un gérant, des spectacles, des concours radio puis recevoir l’intérêt de gros « labels ». Honnêtement, nous étions un peu dépassés par tout ça, mais en même temps avoir les portes ouvertes comme ça à l’âge que nous avions, qui ne le serait pas hahaha!
Pourquoi Untitled/1 ? Sans titre #1 ? D’où provient ce choix de nom?
En ce temps (1999-2000) les bands de l’heure étaient Blink-182 et Sum 41 puis mon groupe préférer était No Use For A Name. J’aimais beaucoup la signification de ce dernier (pas besoin de nom) et coïncidence nous avions ouvert un document Word pour écrire nos idées, mais nous y arrivions pas sans dire de conneries puis on remarqua le titre en haut de la page qui affichait Untitled-1. On a fini par abdiquer là dessus tout simplement hahaha!!
Pourquoi avoir mis le projet sur pause pendant plus de 20 ans?
Ahhhh c’est la classique chicane de band, des idées opposées, des frustrations grandissantes qui causa la fin abrupte de la formation en 2001. Malgré le succès que nous avions et les opportunités, le plaisir n’y était plus et puis Isa avait débuté Musique Plus…le cœur n’y était tout simplement plus pour personne je crois.
2024
Quel est l’élément déclencheur qui a réactivé Untitled/1 ?
L’élément est très certainement le cancer de la maman d’Isa. Partie depuis plusieurs années suivant la carrière de son amoureux, Isabelle reçue probablement une des plus affreuse nouvelle de sa vie avec l’annonce du diagnostique d’un cancer de stade 4 de sa mère. Dès ce moment, les choses se précipiteront rapidement avec un retour au Québec dans l’espoir d’aider sa mère à combattre cette affreuse maladie et passé du temps avec elle jusqu’à malheureusement son dernier souffle en Décembre 2023. Durant ce cheminement semé d’émotions elle avait un simple questionnement, « Moi si j’étais sur le point de mourir aurai je des regrets, des trucs inachevés ? ». Puis ce projet ambitieux et unique qui semblait si lointain, mais qu’elle n’avait jamais oublié lui revenait en tête constamment. C’est à ce moment qu’elle communiqua avec moi et m’invita à souper en mentionnant d’apporter une guitare. Nous avions passée une très belle soirée, mais nos vie on été un peu chamboulée dès que nous nous sommes mis à chanter nos vielles chanson assis à l’îlot de sa cuisine. Nos visages se sont illuminés et une énergie que je croyais disparut refit surface grâce à notre symbiose vocale qui n’avait rien perdu de sa magie après 25 ans. Après quelques jours et semaines, nous rassemblions tout le monde pour reprendre du service et ramener un peu de pop punk à notre sauce à une scène canadienne un peu trop homogène et prévisible.
Comme la plupart des chansons ont été écrite à la fin des années 90 et que la scène a énormément évoluée, est-ce que vous aviez une certaine appréhension concernant la réaction du public à votre musique?
Absolument aucune craintes ou doutes car à la base nous faisions ce projet là pour nous, pour finaliser quelque chose qui malgré le temps écoulé nous tiens tous et toujours à cœur puis honnêtement, nous avons tellement de plaisir à réaliser nos p’tits rêves d’ado tel que tourner notre premier vidéoclip professionnel et se produire sur une scène d’un festival devant des milliers de gens sans oublier l’enregistrement de notre album de 12 chansons. Depuis notre retour, les choses vont très vite et beaucoup mieux qu’anticipé et nous avons beaucoup de chance d’avoir des gens incroyable qui croient en notre projet et s’investissent pour nous aider à cheminer dans le présent, mais aussi pour notre futur comme band.
Faire le Music 4 Cancer dans vos premiers show de retour, ce n’est pas rien. Comment se sent on après ce grand retour?
Je ne te mentirai pas, c’est absolument hallucinant!! Même si nous travaillions en ce sens, nous sommes encore et toujours humblement surpris des opportunités et dénouements de celles-ci. Jay Épinat et M4C nous ont offert une chance incroyable et nous en serons toujours hyper reconnaissant car cette invitation fin décembre dernier fut le déclanchement de bien des choses, « un wake up call » si je peux dire et quelle année nous avons eu jusqu’ici depuis cette invitation. Malgré tout, nous sommes prêts pour encore plus l’année prochaine et j’ai personnellement très hâte de voir la suite qui semble prometteur et excitant avec pleins d’autres limites à repousser!
Est-ce que vous êtes tous les mêmes qu’au départ? Est-ce que le groupe a évolué dans sa façon de travailler ou c’est toujours le même fonctionnement?
Nous sommes quatre des cinq membre originaux, seul Alex Chouinard est nouveau à la formation, mais moi et Math Lamoureux le connaissions déjà depuis plus de 30 ans et avions jouer ensemble dans d’autres bands avant et après U/1. Il n’y eu aucune hésitation quand à savoir qui devrait remplacer à la bass, il amène une solidité et un calme à la formation et sans grande surprise est un parfait fit. À ce moment, moi et Math L. composons la musique et les paroles grosso modo, mais laissons les autres membres s’exprimer sur les chansons car nous croyons important que tous ayons un sens d’appartenance sur celles-ci car sans « feeling » on perd le plaisir qui est si important. Rien ne dit que dans le futur les choses n’évolueront pas car nous nous donnons aucune limite créative et chacun d’entre nous peut surprendre.
Parlant de création, avec ce retour, est-ce que vous avez composé de nouvelle pièce?
Pour notre premier album nous voulions surtout terminer ce que nous avions déjà entrepris il y a de cela 25 ans, donc il contiendra que des chansons créées entre 1998 et 2004. Il y a eu quelques changements dans certaines chansons au niveau paroles et musique, mais elles restent sensiblement comme elles étaient. Nous avons bien sur quelques idées en banque pour un possible prochain album, mais nous nous concentrons sur celui-ci pour le moment et nous avons très hâte de le partager avec l’univers, mais il faut suivre les étapes pour le sortir comme il se doit et sans compromis.
Finalement, qu’est-ce que nous réserve Untitled/1 pour la prochaine année en plus de votre sortie d’album à venir?
Nous aurons quelques spectacles début Décembre pour terminer l’année à Montréal et Québec puis nous sommes, bien sur, à terminer l’album pour être en mesure d’avoir une sortie au printemps 2025 sur tous les formats possible incluant physique et numérique. Nous avons aussi d’autres projets vidéoclip et avec un peu de chance nous espérons jouer sur plusieurs scènes de festivals au Québec et ainsi partager notre énergie et promouvoir l’album au plus grand nombre de gens possible. Par dessus tout, nous désirons continuer à avoir du plaisir a évoluer ensemble, vivre des moments forts et époustouflants puis réaliser nos rêves les plus fous en faisant ce qu’on aime, ce qui nous fais vibrer…la musique!!
Voici les photos prises par Yohann Steinbrich lors du spectacle deInsurrection présentéau Café Campus de Montréal le 30 novembre 2024 et qui mettait également à l’affiche Fracturus, Buffalo Theory MTL et Inner Turmoil.
Voici le retour et les photos prises par Vicky Fillion lors du spectacle de Creed dans le cadre de leur tournée Are You Ready?. Spectacle présenté par Evenkoau Centre Bellde Montréal le 25 novembre 2024 et qui mettait également à l’affiche Mammoth WVH et Finger Eleven.
Retour sur le spectacle
Le 25 novembre dernier sonnait le retour de la formation Creed à Montréal avec leur tournée Are You Ready?. Une formation qui n’a plus aucune preuve à faire et qui a démontré qu’elle mérite sa place dans les grands groupes Rock de ce monde depuis leur création en 1995. Les premières parties étaient assurées par Finger Eleven et Mammoth WVH.
Étant sur place pour deux rôles, soit journaliste et photographe, je n’ai pu assister seulement aux trois premières chansons des deux premiers groupes. Donc, mon retour sera réalisé que sur ce que j’ai vu voir lors des trois premières chansons de Finger Eleven et Mammoth WVH.
Finger Eleven
La formation ontarienne Finger Eleven a débuté la soirée de façon sobre et efficace. Sans être très énergique sur scène, le chanteur Scott Anderson a été très solide avec sa voix. Pour combler la scène, mention spéciale à son guitariste Rick Jackett, qui ne restait pas en place une seule seconde. Son énergie était incroyable et impossible de se concentrer sur autre chose, la droite de la scène était en mouvement constant, avec parfois la présence de l’équipe de technicien, Rick avait-il des problèmes de guitare? Ce ne serait pas surprenant avec les mouvements répétitifs qu’il effectuait. La foule du Centre Bell, quoi qu’elle continuait à arriver a été malgré tout très réceptive.
En discutant avec certaine personne sur place, le point culminant de la prestation de Finger Eleven fût les deux grands succès One Thing et Paralyser ou la foule s’est joint au groupe pour chanter!
Setlist:
Above
Adrenaline
Quicksand
Together Right
Good Times
One Thing
Paralyzer
Mammoth WVH
La formation Mammoth WVH s’est présentée sur scène avec une certaine timidité, mais c’est avec un excellent rock à tendance metal et l’incroyable voix de Wolfgang Van Halen que la foule s’est certainement animée. Il est évident que les instruments à corde sont un must dans cette formation. Malgré la performance statique, le son et les riffs de la formation ont impressionnées et captivés le Centre Bell.
Setlist:
Another Celebration at the End of the World
Right?
Epiphany
I’m Alright
Like a Pastime
Stone
Distance
Mammoth
You’re to Blame
Take a Bow
Don’t Back Down
Creed
Active depuis 1995, la formation Creed est arrivée sur scène en faisant vibrer le Centre Bell. La foule était impatiente, fébrile et en explosive. Les trois premières chansons dans le photo pit étaient un rêve. Les jeux de lumières et la pyrotechnie étaient bien présents et sagement utilisés. Le Centre Bell était bien réchauffé et l’ambiance était à son comble.
Après les trois premières chansons, j’ai pu me rentre à mon siège et apprécier le reste de cette performance qui aura certainement marquer tous les gens sur place. Scott Stapp, vêtu tout de noir et en pleine possession de ses moyens, ce dernier a pris la paroles à de nombreuses reprises pour rappeler le sens de chacune des pièces du groupe. Après la pièce « My Own Prison », la formation a demandé au Centre Bell de s’animer et d’attirer leur attention durant la pièce « What If ».
Cette demande était pour le don d’une guitare Paul Reed Smith (PRS Guitars) signature Mark Tremonti. À mon plus grand plaisir, c’est un jeune enfant qui aura su attirer l’attention de la formation et ce dernier a pu vivre un grand moment en se rendant directement sur la scène pour recevoir la guitare directement des mains de Scott et Mark. Il s’en rappellera bien longtemps.
Avec la pièce « With Arms Wide Open », Scott demanda à tout le Centre Bell d’allumer les lumières de leur cellulaire et il expliqua que toutes ses lumières représentaient plusieurs générations et que les générations présentes créeront un nouveau chemin et une nouvelle voie pour les futurs générations en les guidant. C’était impressionnant de voir, entendre et ressentir cette communion entre la formation et ses fans. Ce fut l’un des moments forts de la soirée.
Cette prestation se résume en deux mots: nostalgie et perfection. En espérant que Creed poursuivra son chemin en tant que groupe et que d’autre tournée se feront au cours des prochaines années. Creed est un incontournable!
Setlist:
Bullets
Freedom Fighter
Torn
Are You Ready?
Never Die
My Own Prison
What If
Say I
Unforgiven
Don’t Stop Dancing
One
What’s This Life For
With Arms Wide Open
Higher
Encore: 16. One Last Breath 17. My Sacrifice
-Journaliste/Photographe: Vicky Fillion **Les photos de la salle ont été prises avec un cellulaire
C’est avec une énergie palpable qu’ Unpunished débutent la première édition de ce tout nouveau festival organisé par EMNT Production, alias Fred Element. Dès la deuxième chanson, la table est mise pour la portion du mosh pit. Leur musique est plutôt axée sur le metalcore, mais c’est ultra mélodique. Les guitares sont souvent en harmonie, ce qui ne déplait pas du tout au fan de melodeath que je suis. La batterie ronronne, les base drums sont précis et les blast beats sont bien définis également. Le bassiste a une belle présence de scène et ses partitions sont vraiment bien élaborées. Pour ce qui est de la voix, nous avons droit à un mélange de growl et de fry scream. Unpunished a vraiment bien rempli sa mission de débuter les hostilités de ce festival.
Flesh Shrine
Woopelaye! La brutalité vient de monter d’un cran. On est beaucoup plus dans le death metal avec Flesh Shrine.
Leur musique est beaucoup plus technique, mais surtout plus violente. Il y a quand même un aspect breakdown, mais leur musique n’est vraiment pas axée sur cet aspect. Les partitions de guitares sont vraiment lourdes et définies. Le bassiste amène vraiment le low end avec brio. Ses partitions sont vraiment construites pour servir les chansons. Le batteur est une brute au niveau des blast beats et ses partitions sont solides. Que dire du chanteur, c’est un grand poids plume qui prend autant de place sur scène qu’un poids lourd. De plus, il a un range de voix impressionnant et le tout avec un contrôle incontestable. Flesh Shrine m’a vraiment surpris. C’est un groupe à revoir certainement.
Obscure Mantra
J’ai connu ces gars-là lors de l’Underground de Waterloo, mais laissons les anecdotes douteuses de côté pour vous parler de l’excellent groupe qui se produit à l’instant devant moi. Leur produit est vraiment axé sur la rythmique donc, si vous ne savez pas compter, vous allez vous y perdre. Si le but de vous amuser sans analyser et de vous laisser bercer par les rythmes endiablés du groupe, vous serez servis. Ils ont une énergie sur scène qui est contagieuse. Leur performance est sans faille, c’est un des groupes les plus tight. Leurs riffs sont vraiment bien travaillés et variés. Nous passons des breakdowns aux riffs bien techniques avec parfois des passes de sweep picking ou tout simplement des harmonies à une guitare. Le batteur est vraiment précis, rapide et ses partitions sont vraiment solides. Le bassiste tant qu’à lui est vraiment bon. Il a une bonne prestance sur scène et ses partitions sont vraiment bien construites pour servir les intérêts des pièces que le groupe nous propose. Le chanteur tant qu’à lui alterne entre le growl et le fry scream en prenant le plus de place possible sur scène.
Obscure Mantra vaut certainement le détour s’il passe près de chez vous!
Observants
Le premier groupe a deux chanteurs de la soirée et le seul avec cette composition. Je ne connais pas le groupe, mais laissez moi vous dire que ça déménage. On a vraiment un mélange très défini de death metal et de hardcore. Le tout dépend vraiment des riffs. La façon que le groupe nous amènes les deux styles est vraiment intéressante. Le bassiste a une très bonne prestance sur la scène. Malgré qu’il se tient plus à l’écart, il prend énormément de place. Ses partitions sont également bien construites. Le batteur est très rapide et a une bonne vélocité dans la force de ses coups. Il a une très bonne imagination concernant la création de ses parts. Les deux chanteurs s’alternent le fry scream et le growl et parfois les deux chantent en même temps.
C’est un groupe que je conseille aux gens, car ils ont vraiment leur propre style et leur propre approche dans leur matériel. C’est vraiment intéressant.
Deadwood
C’est avec un nouveau drummer que le groupe monte sur scène et aussi sans bassiste. Il y a eu beaucoup de changements au sein du groupe dans la dernière année, mais ça ne les empêche aucunement de livrer la marchandise. À voir la chimie qu’il y a sur scène, je crois qu’ils ont enfin un line up stable. Leur matériel est vraiment rapide et brutal. Les partitions de guitares sont vraiment bien découpées et j’aime bien les dissonances qu’ils utilisent dans les notes aigues. Le batteur chausse très bien les chaussures de son prédécesseur, il est précis, droit et a une force de frappe plutôt respectable. Le chanteur est tout simplement une bête de scène. Il a une prestance vraiment énergique et il prend le moindre centimètre de la scène, à vrai dire, la scène semble lui appartenir. À certains moments j’ai craint qu’il se cogne la tête sur une poutre de soutien de la salle.
Deadwood a encore livré une performance de qualité et le groupe est sans contredit à surveiller.
Burning the Oppressor
Toute bonne chose a une fin. Le clou de la soirée arrive sur scène à 11h40.
Burning the Oppressor arrive sur scène crinquer à fond et prêt à tout détruire sur leur passage. C’est la première fois que je les vois avec leur nouveau bassiste (Vincent Benoit) anciennement guitariste dans Evertrapped. Les gars sont en voiture avec ce choix de musicien.
C’est à grand coup de riffs de guitares pesants et bien définis que le groupe nous attaque. Ils sont vraiment précis dans l’exécution de leurs partitions. Le drummer, comme déjà mentionné dans un article précédent, a une précision indéniable et surtout une force de frappe vraiment brutale. Il sonne comme une tonne de brique. Le vocal se promène pas mal entre le fry scream et le growl. C’est un groupe qui me fait toujours plaisir de voir car leur prestation monte toujours d’un cran plus les années passent.
Encore une fois, Burning the Oppressor a bien réussi son coup et mérite sa place de « headliner » dans un festival au Québec!