Ce soir, c’est le Wacken Metal Battle Canada Part 4, Round 1 – Piranha Bar
En ce Samedi 11 Mars, on est de retour au Piranha Bar pour le quatrième volet du premier round du Wacken Metal Battle de l’Est du Canada. Ce soir, ce sont le formations Drowning In Blood, Double Cross, Strigampire et Vrylnia qui s’affrontent.
Les juges sont les mêmes que la semaine dernière, soit :
Luc Lainé – Alerte Métallique – CFLX 95.5 FM, Simon McKay – The Agonist Andrew Wieler – CJLO 1690 AM – Metal Director, Valérie Tremblay – Montréal Métal – CIBL 101.5
Le premier groupe a performé devant les juges ce soir est Drowning In Blood. Aucune surprise pour moi, puisque je les ai vu en janvier dernier et ils sont solides. Même s’ils incarnent un trio, ils sont forts et offrent un bon solo dès la première composition. Chaque composition est aussi puissante que la précédente avec des solos et des mélodies qui frappent solidement. Ils ont un style à mi-chemin entre Metallica (Kill’em All / Ride The Lightning) et Slayer (Hell Awaits / Show No Mercy). Le pit est alimenté principalement par les gars de Strigampire qui profite du moment pour se défouler sur la musique de Drowning In Blood. Ils ont vraiment une bonne énergie et leur livraison lève la barre haute pour les prochains concurrents. Drowning In Blood a joué les pièces suivantes : Crush The Weak – Death Of Democracy – Revolt Resist – Chernobyl.
Double Cross – Crossover Thrash Hardcore – Montréal, QC
C’est la première fois que je vois Double Cross et honnêtement c’est complètement disjoncté en spectacle. C’est vraiment solide et la livraison du band est directe et puissante. Le vocal de Fezz est très constant et sa présence scénique est plus que démonstrative tout en conservant un petit côté loufoque. Avec un style de Thrash Metal à la limite du Hardcore, qui ressemble à la fois à du S.O.D. et du Nuclear Assault, Double Cross donne dans la vitesse et l’humour. C’est vraiment très bon et très direct comme style. C’est bien dommage qu’ils n’ont pas encore d’album, de page Facebook ou autre, parce que le monde présent dans la salle adore l’énergie de ce groupe. Ils ont fait beaucoup de place à la basse dans leur composition et je trouve cela très intéressant et différent de ce qui se fait majoritairement dans le Thrash Hardcore. Ils ont de bons solos et des riffs forts agités qui provoquent les hochements de tête. Double Cross c’est de l’attitude, de la défonce, de la vitesse, de l’humour et du plaisir de jouer devant les gens. Une chose qu’on sait, c’est qu’ils n’aiment pas les écureuils. Anecdote de cette performance, le batteur jouait tellement fort, que la caisse claire n’était pas mické pendant leur prestation. Double Cross à jouer les compositions suivantes : Scoot Or Die – Everyday Rituals – Buy Fuckin T-Shirt – Écureuil – My Dad’s On Tinder – Monsters Devour Us – Slice Of Life.
Strigampire – Melo Blackened Death Metal – Trois-Rivières, QC
Le troisième groupe à prendre possession de la scène est Strigampire venu de Trois-Rivières. Je connaissais le groupe, mais je ne les avais jamais vu en spectacle et je suis très choyé d’avoir eu l’opportunité d’assister à leur prestation ce soir, parce qu’ils étaient en feu. Il faut dire que cette formation est composée de vétéran de la scène underground québécoise, puisque Strigampire existe depuis la décennies de 2000 – 2010. Ce groupe répond à mes attentes mélodiques personnelles. L’énergie et la puissance scénique du groupe est contagieuse et les amateurs présents embarquent dans la proposition mélodique et scénique. Le chanteur déménage constamment en se promenant sur la scène et va jusqu’à descendre à de multiples occasions en bas de la scène pour se mêler à la foule ; laissant les instruments à cordes s’emparer totalement de la scène. On comprend que les membres du groupe travaillent ensemble depuis longtemps grâce à l’énergie qu’ils véhiculent pendant leur prestation. Strigampirec’est une force brute qui mérite l’attention des amateurs de musique Metal. Le groupe nous a livré les pièces suivantes de son répertoire : Liberty – Dead Of Night – Sold Our Soul – In The Maze Of The Lost – Basking Paradise. Mise a part Dead Of Night, toutes les autres compositions se retrouveront sur le prochain album du groupe qui sortira d’ici la fin 2023.
En dernier lieu, c’est Vrylnya qui prend place sur les planches du Piranha Bar en nous faisant comprendre qu’ils sont en forme, puisqu’ils ont joué aux Foufounes Électriques la semaine dernière. Avec un style bien différent du reste de ce qui s’est fait ce soir, ce groupe a quand même fait ses marques et démontré sa puissance sonore malgré son aspect mélodique qui évolue dans un univers beaucoup plus doux. Donnant dans un genre qui s’apparente davantage à un style popularisé par des groupes tels que Nightwish et Evanescence, ils ont de très bonnes compositions. Costumés et bien préparés pour les circonstances, ils ont relevé le défi avec grâce. Toutefois, il s’agit d’un groupe très prometteur, qui saura plaire aux amateurs de ce genre particulier lequel ressemble à un Rock Opéra. Ce qu’il y a de bien dans leur croissance, c’est qu’il n’existe pas des milliers de groupes dans ce genre contrairement aux groupes qui évoluent dans l’univers du Death Metal et du Thrash Metal. Ce qui devrait leur permettre de se creuser une place dans l’univers de la musique avec un bon gérant. En ce qui concerne la performance du groupe, les membres semblent bien organisés, synchronisés et bien préparés pour affronter la situation. Le groupe nous a offert les pièces : Awakening (Instrumental) – The Flaming Eyes – The Silver Mist – Invocation – Terra Firma – Silence In Heaven.
Finalement, j’ai eu une impression de déjà vu en arrivant. Tout d’abord parce que lorsque j’ai été juge à Québec, il y avait deux groupes que je connaissais, un dont j’ignorais l’existence et l’autre que je connaissais de nom. Et c’est celui que je connaissais de nom qui avait remporté, soit Vortex. La même chose s’est produite ce soir. Je connaissais Vrylnia et Drowning In Blood, je découvrais Double Cross et je connaissais de nom Strigampire sans les avoir vu en spectacle. Le même phénomène s’était produit à Québec ou je connaissais Meet The Mailman et Nova Spei, je découvrais Lancaster et je connaissais de nom Vortex sans les avoir vu en spectacle et c’est Vortex qui avait gagné. Les deux soirées observaient les mêmes ‘’patterns’’. C’était un événement haut en couleur et qui valait le déplacement. Je vous conseille fortement d’aller voir en concert n’importe lequel des groupes qui ont fait partie de cette soirée.
Maintenant, préparez-vous pour le 21 Avril prochain, alors que les formations Turbo (Halifax), Vortex (Rimouski), Fracturus (Montréal), Strigampire (Trois-Rivières) et le gagnant de la semaine prochaine à Ottawa s’affronteront pour savoir qui sera le gagnant qui se rendra en finale à Toronto pour affronter les meilleurs groupes du pays ayant assisté au Wacken Metal Battle Canada 2023. Encore une fois, un gros merci à Nick Guérin (Dungeon Works Productions) et Jon Asher (Asher Media Relations) pour leur excellent travail.
Ce soir, je me dirige au Piranha Bar pour assister au spectacle de Point Blank Rage que je n’ai pas vu en spectacle depuis un sacré bail. Je m’attend à de la belle défonce de la part des trois groupes qui seront présents ce soir pour offrir de l’intensité au public. J’arrive, je m’installe et je suis prêt pour faire face au carnage Métal qui approche à grand pas.
Ça y est, Polymorphika débuté leur prestation. La voix gutturale du chanteur prend place avec beaucoup de gras. À elle seule, la première tune possède un bon « riff » principal et le monde commence déjà à « headbangner ». C’est une excellente première partie pour cette soirée particulière. Les gars enchaînent immédiatement avec la seconde composition et ça rentre au poste. Chaque fois que je les vois en spectacle, ils sont toujours plus forts musicalement. La rythmique est vraiment cool et « groovy », ce qui ambiance bien les mélodies des instruments à cordes. La pièce « Sledgehammer» possède un petit côté prédateur qui est fort intéressant. Le jeu des guitares est vraiment solide et entraîne les hochements de tête de la part des amateurs présents pour cet événement. Très bonne première partie. Le groupe nous a fait entendre les pièces :Fire God, Evil One, Uchronia, Crushing, Invaders, Abandon Corpses, Sledgehammer, Rest Of Remains.
Oath Of Anguish entre sur scène. Ils ont un excellent son et c’est leur lancement d’album éponyme. Définitivement, ce soir c’est un excellent choix de groupes. Même si c’est leur premier spectacle, ils sont solides et chauds pour officialiser leur lancement d’album. La salle se remplit et les gens présents apprécient ce qu’ils entendent. C’est gras et guttural à souhait. C’est vraiment puissant. Honnêtement c’est musiciens sont en feu. Les solos sont courts mais efficaces. Le vocal est solide tout comme la rythmique et les instruments à cordes. On assiste à un début de trash dans la salle, le monde aime ce qu’ils entendent. Ils terminent leur set avec la pièce « Blaspemy» et « War Disturbance ». Le groupe nous a fait entendre les pièces : Spitting Venom, Brutal Awakening, Spiral Pit , Endless, Oath Of Anguish, Suffering Mind, Blasphemy, War Disturbance.
Le groupe en tête d’affiche ce soir, Point Blank Rage. Cette formation est déjà connue de l’univers Métal de Montréal, ça rentre au poste. Un line up de feu avec des vétérans de la scène montréalaise. Pendant leur prestation, ils sont assistés par deux militaires armés de AK-47, lesquels font régner l’ordre pendant la présentation du groupe. Les soldats incitent avec insistance l’assistance à bouger davantage pendant la prestation du groupe. Ça fesse solidement du Point Blank Rage. Ce n’est pas vraiment une musique pour les doux, mais ça fait bien plaisir à mon cerveau d’entendre autant de violence auditive gratuite. Je n’avais pas vu ce groupe sur scène depuis 2014 environ et ils sont toujours aussi excellents en spectacle.
Présentement, le trash est intense dans la salle, ce qui démontre que la réception des amateurs est à son meilleur. La voix d’Eric Marsan est vraiment grave et puissante. Francis Louis-Seize assume parfaitement son rôle de bassiste, alors que Julien Mercier frappe brutalement sur sa batterie pour propulser les mélodies à l’endroit désigné pour la livraison des mélodies de guitares. Vraiment, c’est très bon. Un invité spécial, Jean-Marie de Vengeful, est parfait pour assurer la destruction sur la pièce « Overcoming » tirée du premier album « The Sound Of Resistance » lancée en 2007. Son addition vocale ajoute un plus à la voix de M. Marsan. C’est pesant comme riffs de guitare, mais la rapidité vient reprendre possession de la pièce.
Il y a un phénomène étrange qui se manifeste comme une vague pendant leur prestation, un vroum qui s’étend jusque dans la salle à quelques occasions et qui atteint les amateurs présents. C’est sur la grosse coche. Le soldat Durango saute dans le pit pour participer au thrash et range son arme, mais un partisans s’en empare. Les deux soldats deviennent des thrashers le temps de remettre l’ordre dans la salle. Finalement, on a droit à un petit rappel. Une composition de Hidden Pride « Ablation of Pleasure ». Un deuxième invité spécial prend place sur scène en le guitariste de Hidden Pride qui est également le batteur de Oath Of Anguish, lequel vient jouer de la guitare pour la dernière livraison de PBR.
Le groupe nous a fait entendre les pièces : Slave No More, Blackening Flesh, A Billion Bullets, By My Hand, Survival Instinct, Deadly Horizon, Machine, Overcoming, New Pain, State Of Disaster, Ablation Of Pleasure.
Vraiment, ce fût une excellente soirée. Les groupes étaient en feu et prêts à tout donner ce qu’ils avaient en eux et c’est exactement ce qu’ils ont fait. Merci à Polymorphik, Oath Of Anguish et Point Blank Ragepour nous avoir offerts une soirée forte en sensation musicale. La belle surprise de Point Blank Rage avec son cover de Hidden Pride fut un véritable agrément pour mes oreilles, qui n’avait pas entendu cette composition depuis fort longtemps. Merci à Nick Guérin de Dungeon Works Productions et au Piranha Bar de nous avoir reçu.
Voici le compte rendu de Valérie Tremblay lors du spectacle de Macrocilix au TraXide de Montréal le 11 mars 2022 et qui mettait également à l’affiche ETC.et WoP kARMa.
Enfin, The TraXide!
Samedi matin, je me réveille, dans mon lit, je sens le punk (inventez votre propre explication, hehe), je me remémore la soirée de vendredi. J’avais hâte. J’avais hâte. J’avais tellement hâte! J’avais tellement hâte d’assister à mon premier show au TraXide, eh ben c’est fait. Coché. Check. Et c’était fantastique!
Ça fait presque 3 ans que j’ai commencé mon émission de radio – Montréal Métal le mardi soir de 20:00 à 22:00 au CIBL 101,5 MTL – et que je découvre le métal local en même temps que je fais ce show-là. J’exagère un peu, mais je découvre encore presque 2 nouveaux bands par semaine… Et qui dit local dit shows, je sors souvent, j’essaie de me limiter à une fois semaine – j’suis vieille tsé – et je vais au Piranha, aux foufs, au petit campus… mais y’a une place où je voulais aller ça faisait un méchant bout, au TraXide.
Après une série de rendez-vous manqués et une pandémie… c’était vendredi le 11 mars que ça se passait, grâce à 2 personnes ben importantes: mon ami de shows et Mathieu Bédard, des groupes ETC. et Macrocilix, qui montaient sur scène ce soir-là avec WoP kARMa. Le fantastique Mathieu m’a offert de venir nous chercher dehors, parce que c’est pas simple aller au TraXide, Google t’envoie à la station Angrignon (j’ai une vraie belle anecdote de ça, mais pas ici) et sur leur page Facebook, là où y’a l’adresse, c’est écrit Ask a Punk. Il me fallait de l’aide…
On arrive au point de rendez-vous, en retard (l’histoire de ma vie, mais pas ici), et on voit Mathieu, en bedaine, avec sa perruque et ses pantalons serrés qui vient vers nous. Y’a un autre gars l’autre côté de la rue, qui cherche la place aussi, ben content de nous voir… On suit tous Mathieu, sur le bord de la track, une porte, on entre. Enfin! Le TraXide, j’y suis. Je ne gâcherai pas le mystère et l’underground de la place en le décrivant ici certain, mais c’était parfait, encore mieux que ce que j’avais imaginé. Les gens étaient tous ensemble, tous punks, à l’intérieur ou à l’extérieur et tout ce qu’il y a entre les deux, ou pas… Nous étions tous à la bonne place, dans le moment, et la musique était bonne. Parce qu’il faut pas oublier, j’ai tout écrit ça pour vous parler d’un show…
Premier band, le duo ETC., Mat Abarnak (Mathieu Bédard) et Capitaine Muet nous offrent, chacun leur tour au drum et à la guit, un HC-Punk Islamo-Gauchiste et woke AF (allez en écouter pour comprendre) tout en humour. Belle présence sur scène, ben certain quand le band est accompagné d’un bourreau cagoulé artiste du nunchaku qui porte un chandail « gonzo le bon chien ». Bonne musique, excellente ouverture pour donner le ton à la soirée!
S’en suit WoP kARMa, que je ne connaissais pas du tout. Un bon punk classique maîtrisé et assumé, juste assez rapide et agressif, la petite fan de punk en moi était très satisfaite de cette performance. Coup de cœur pour la présence sur scène du drummer, vraiment entraînant et talentueux. Ça brassait dans la foule, le public du TraXide était conquis, et moi aussi!
Et là le temps avance, et moi j’attends Macrocilix, l’autre band de Mathieu Bédard, et là l’heure avance, et je m’impatiente. J’ai déjà vu Macrocilix en show (mon coup de cœur au BAM festival en septembre) et j’en passe à mon émission. J’attends leurs prochaines compos, pour les inviter et en parler. Bref, le trio se met en action, j’ai du mal à les décrire, j’essaie ça: doom stoner grunge punk métal. Ou entre doom et punk avec une touche de prog. C’est bon, pas besoin d’autres étiquettes que celle-là! Sont super talentueux, j’étais déjà conquise, j’avais hâte de les revoir, mais bon, après deux chansons, 00h05, STM oblige, vieillesse aussi, mon départ avait sonné. On se reprend les gars. Prochain show.
Et on se reprend TraXide, je te connais maintenant, et j’ai a-do-ré ma soirée, et quand je suis ta page Facebook, tu présentes souvent des artistes que j’aime ou que je veux découvrir, punk et métal.
Et si je vous ai donné le goût, visitez leur page Facebook.
Et si vous voulez connaître l’adresse, ben… Ask a Punk… or a Metalhead.
Et tant qu’à parler de Mathieu Bédard, allez donc voir son autre projet: Mat B D’art, pas métal ni punk, plutôt du pop rock francophone. Un EP s’en vient, ça promet!
Voici les photos prises par Joé Lacerte et la critique de Sabrina Bouchard lors du spectacle de Swallow The Sun présenté par District 7 Production à LaSource de la Martinière de Québec le 2 décembre 2021 et qui mettait également à l’affiche Wilderun.
Mercredi le 1er décembre, je reçois un appel à l’aide d’un certain Jean-Daniel pour écrire sa critrique pour le show du jeudi 2 décembre à La Source de la Martiniere à Québec puisque celui-ci ne peut être présent malheureusement. J’accepte donc la mission confiée par ce dernier et je pars faire ma première critique de show pour des bands que je ne connais pas du tout. Deux bands seront présents, Swallow The Sun et Wilderun. Suite à un problème pour entrer au Canada, Abigail williams n’a pu être présent pour cette soirée.
Le premier groupe à passer sur scène fut Wilderun. Seul problème de leur prestation, c’est que les micros manquaient un peu de volume. On entendait quand même le chanteur, mais je trouve que contrairement à l’instrumentale, le vocal n’était pas mis en valeur alors que le chanteur avait une voix incroyable. On avait droit a du scream de qualité et bien articulé et du clean voice bien dosé. Les gars nous ont donnés tout un show. Dès la première note, le publique était au rendez-vous. Guitare, drum, basse, tout se complétait parfaitement. Le band nous a aussi fait la surprise de nous interpréter une chansons bonus dû à l’absence d’Abigail, comme le reste du set qu’ils nous ont joués, elle vallait le détour.
Pour ce qui est de Swallow the Sun, ce fût eux qui fermèrent le show. J’ai adoré leur ambiance un peu mystique sur scène. Tout comme Wilderun, leur prestation était impressionnante. Je le redis encore, je ne les connaissais pas du tout avant de les voir sur scène et j’ai franchement adoré. Malheureusement pour eux, tout comme le premier groupe, le micro n’était pas bien balancé et le drum était trop fort comparé au reste des instruments. Malgré ces deux points un peu négatif, le show était malade. Leur présence sur scène et leur énergie est incroyable. Les solos de guitare étaient impresionnants, on sentait une maîtrise complète de l’instrument. Le guitariste faisait littéralement chanter sa guitare et c’était franchement beau à voir. La basse était très bien exploitée, on sentait très bien la gravité de sa mélodie. Le drum, malgré son volume élevé était superbe. Aucune erreur dans les temps.
Pour les deux groupes, le public était en feu. Les fans des deux bands étaient au rendez-vous. Bien qu’il n’y avait pas une mega foule, la situation actuelle oblige, on entendait plusieurs personnes chanter les lyrics toute la soirée.
Si je retiens une chose de ces deux shows, c’est que j’ai découvert de nouveaux artistes qui ont déjà rejoins mes playlists.
Voici la critique de Maxime Regimbald-Bouffard lors du spectacle de Your Last Wish présenté par Terror Crew Productionsau bar Le Montecristo de Ste-Thérèse le 26 novembre 2021 et qui mettait également à l’affiche Fracturus, Seconds To Midnight, DeadWood et In Disarray.
Critique
Dans le cadre d’un show organisé par Terror Crew, j’ai pu assister à la performance incroyable de Your Last Wish qui était la cerise sur le sundae de cette soirée!
Tout d’abord, la soirée à débuter avec malheureusement du retard, j’imagine dû à un petit problème technique. Fracturus est finalement arrivé en force avec un chanteur qui était prêt à animer la foule. Il est arrivé avec un gros headbanging. La guitare était assez grind et pesante. Le drummer, ma foi ultra tight, avec des blasts que je ressentais jusque dans mon chest. Je suis tombé à la renverse avec ce power trio. Pour une première fois sur scène, comme nouveau band, cela rentrait au poste avec ces trois chansons qui vont rentrer dans ma playlist car elles ont capté mon attention: Anomaly, Hands Up Man et leur dernière chanson en français qui s’appelait, si je ne m’abuse, L’appelle du vide. Elles ont capté mon attention par leurs paroles accrocheuses.
Malheureusement, deuxième point négatif de la soirée, les problèmes techniques ont continué en ajoutant un bon trente minutes de retard. Je ne blâme personne, mais ce genre de chose n’a pas été apprécié du public. Mais finalement, le jeu a été rattrapé avec l’arrivée de Seconds to Midnight. Ils m’ont surpris avec un invité, Kampa, pour la chanson Falling Down. Il rapait en même temps avec des riffs agressifs des deux guitaristes qui utilisaient des 7 cordes bien grasses et juteuses! Le band nous a fait bouncer avec de la musique métal avec des influences core! À ma grande surprise un autre invité (Nicolas) est arrivé avec des fabuleux screams et growls pour la chanson The Others. Ils m’ont rappelé mon adolescence, le tout avec des influences de A Day To Remember. Il y avait un troisième invité (Rémi) pour la pièce Mirroir qui complètait très bien le chanteur actuel. Je reviens à dire que ce band a bien repris le retard.
Malheureusement, line check et arrivée sur scène très long. Mais malgré les défauts techniques, j’ai adoré les jeux de guitares ultra technique. Les gars savent se qu’ils font et le tout s’enchaîne bien avec les immenses growls du chanteur. Pour donner un peu de love au bassiste, je le trouvais super intéressant et il sait tenir sa ligne avec brio!! Il y avait des breakdowns solides qui me donnaient le goût de thrasher. Mention à la magnifique finale avec un chant guttural qui venait du plus profond des abysses.
Une entrée théâtrale qui rentre dans les tripes, agressive à souhait comme personnellement je les aime. Les harcore dancers étaient gubilés par l’envoûtement vocal du chanteur! Les petits squeals subtiles des guitares, que maniaient les guitaristes avec ferveur, rendaient parfaitement hommage au métal. Le drum qui claque et la double pédale dans le fond qui fait vibrer toute la salle est venu me chercher. J’étais à bout de souffle. Avec un bassiste qui va dans la foule tripper avec les fans, c’était puissant. Vraiment un de mes coups de cœur de la soirée!
Roxana est une incroyable frontwoman qui anime agréablement la scène avec ses jokes pour détendre l’atmosphère! Et que dire de son growl, si je peux me permettre: « tabarna**, comment est-ce que ça peut sortir de cet être humain?!! » Ses musiciens, qui sont aussi tight qu’elle, m’ont vraiment impressionné par la justesse dans tout ce qu’ils faisaient. Des riffs accrocheurs et très mélodiques. Rémy, qui est guitariste de session, il sait vraiment ce qu’il fait. J’ai peut-être un amour propre pour les bassistes, mais les jeux de basse étaient aussi très fou!! Les solos du lead guitarist, nous donnaient l’impression d’assister à un chant d’ange. C’était ma première fois que je voyais Your Last Wish et je suis comblé, j’ai adoré!
Conclusion de la soirée, malgré les défauts techniques, l’énergie était là du début jusqu’à la fin. Dernier point négatif, j’aurais aimé que les bands précédents restent pour la prestation de Your Last Wish. Mais c’est tout simplement un avis personnel et je trouve que cela manquait de professionnalisme. Il est important que les bands qui font la première partie d’un show restent sur place pour une bonne partie de la soirée par respect pour le headliner. Mais je répète, c’est une opinion personnelle.
Finalement, j’aimerais encore remercier Éric Brisson de l’entreprise Terror Crew qui m’a accueilli chaleureusement et un grand bravo d’avoir organisé une soirée à 5 bands. Ce n’est pas toujours facile, mais il a réussi. Et encore merci à Roxana (Your Last Wish) et Fred Element (DeadWood) pour l’invitation! J’ai aimé faire la critique et j’ai adoré ma soirée.
-Max
**Suite à un problème technique, nous tenons à nous excuser à l’organisation pour l’absence de photos lors de cette magnifique soirée. Nous nous reprendrons, sans faute, à vos prochains spectacles! (Vicky)
Voici les photos prises par Vicky Fillion ainsi que la critique de Jean-Daniel Poirier réalisée lors du spectacle de Voivod & GrimSkunk présenté par Amphithéâtre Cogeco et Preste – Spectacles & Tournées à L’Amphithéâtre Cogeco de Trois-Rivières le 9 juillet 2021.
Critique et Photos
J’arrive à l’Amphithéâtre Cogeco avec ma collègue Vicky vers 19h45 et il y a déjà plusieurs personnes d’arrivée sur place. C’était vraiment plaisant de voir autant de monde. Après tout, ça fait quand même un an et demi que nous sommes confinés. Oublier la pandémie l’espace d’une soirée m’a fait du bien.
**Vicky : Mention spéciale à l’organisation pour la justesse de cette soirée. Oui, il y avait présence de sécurité pour les mesures sanitaires, par contre, contrairement à bien des endroits, le tout était fait si subtilement qu’aucune impression d’oppression n’était ressentie**
Les deux groupes de la soirée n’ont certainement pas besoin de présentation. Sachant que Voivod est quand même l’un des pionniers du métal au Québec et qu’ils sont reconnus mondialement. Ce n’est pas rien surtout quand on pense au nombre de groupes qu’ils ont influencé au cours des 39 dernières années. Et GrimSkunk, groupe épique de punk actif depuis 1988 au Québec et ailleurs au Canada, qui a lui aussi su influencer la scène punk d’ici.
Voivod
Voivod a ouvert le bal à 20h30 pile. C’est toujours un plaisir de voir Dan (Chewy) sur scène. Malgré les mesures sanitaires, Denis (Snake) a su faire embarquer la foule. Il n’a pas manqué de nous faire savoir qu’originalement, Voivod est un groupe de Jonquière, mais qu’il y a maintenant deux membres qui viennent d’ici (Trois-Rivières). Soit Daniel Mongrain (Chewy) et Dominic Laroche (Rocky). Le groupe est en forme et il déplace de l’air. Les gars sont vraiment contents de revenir sur scène et ça paraît. Ils sont vraiment tight, la voix est juste, les jeux de batterie à Michel (Away) sont tout simplement impeccables.
Mon coup de cœur a été la pièce Iconspiracy. Je ne suis pas un connaisseur de Voivod, mais cette pièce m’a vraiment accrochée par la complexité des riffs de guitares. Mention spéciale à Vincent Peake pour son apparition à la bass pendant la dernière chanson du set de Voivod.
Somme toute, Voivod est un groupe qui a été créé avant ma naissance et je trouve que leur musique a très bien vieilli. Ils ont encore bien d’années devant eux pour nous offrir du nouveau matériel. Cela risque d’arriver prochainement selon Snake, le chanteur. Merci les gars pour la bonne performance. Le groupe part en tournée européenne à la fin du mois de novembre 2021, suivez leur page Facebook pour tous les détails.
Je viens de retomber à 14 ans, quand j’écoutais du BARF, Anonymus, Groovy Aardvark, Overbass et compagnie. C’est un band que je voulais voir en show depuis longtemps, vraiment longtemps, car 22 ans plus tard, je suis servi!
Les gars sont en feu et vraiment intense dès les premières minutes. Je ne m’attendais pas à manger une « claque sua djyeulle » de la sorte. Les gars ont une énergie de fou, les harmonies vocales sont justes, le drummer joue exactement la même chose que sur les albums, les guitaristes sont précis. Et pour la bass,Vincent Peake a-t-il vraiment besoin d’une présentation? Autant à la voix qu’à la bass, il livre la marchandise. Celui qui m’a le plus surpris, par sa présence sur scène, c’est le claviériste/chanteur. S’il n’est pas sur son instrument, il est, euuhhh comment dire, juste vraiment partout où son fil de micro lui permet d’aller! Ils nous ont servis des classiques comme Gros Tas, Le gouvernement songe, La vache et, bien sûr, Mange d’la marde pour terminer le spectacle en beauté. La pièce Ya Basta m’a relativement surpris, autant par l’originalité de la composition que par l’exécution des voix, tout était… parfait!
Je n’ai vraiment pas été déçu par la performance de GrimSkunk. Merci les gars pour ce voyage dans le temps que vous m’avez fait vivre.
Ce fut une super belle soirée super bien organisée. Le son était vraiment bon. L’endroit est vraiment « sur la coche » et j’ai vraiment aimé que le concert soit aussi diffusé sur des écrans géants pour nous permettre de bien voir. L’ambiance était vraiment malade. Les gens étaient contents d’enfin vivre un spectacle et surtout avec des groupes de renommée.
