Entrevue avec Overthrust

 

 

Entrevue avec Overthrust

Overthrust est un groupe de Death Metal créé en 2008 à Ghanzi au Botswana. Il est composé de Vulture Thrust (Basse, Vocal), Beast Thrust (Batterie), SpencerThrust (Guitare (Lead)), Dawg Thrust (Guitare (Rythme). Le 30 juin 2024, Overthrust a fait paraître leur deuxième album du nom de Infected by Myth sorti via le label américain Indian River Music Compagny et on a discuté de leur voyage à Hambourg en Allemagne en 2016.

 

 

Leur discographie

Deux micro-albums:
• Freedom In The Dark(2011)
• Suicide Torment (2019)

Deux albums:
• Dececrated Deeds To Decease (2015)
• Infected By Myth (2024)

Trois splits:
• Avec Katutura du Namibie(2018)
• Brutal Africa – The Heavy Metal Cowboys Of Botswana (2019)
• Africain Warrior avec Chovu du Kenya(2022)

Album Live:
• Live In Hamburg(2016)

 

Récemment j’ai eu le plaisir de m’entretenir avec le chanteur et bassiste Vulture Thrust. Voici notre entrevue:

Seb: Salut Vulture, pour commencer, d’où viens ton amour pour la musique métal?

Vulture: Bonjour, salutations du Botswana et merci pour l’interview. Je suis Vulture Thrust au nom de notre groupe Overthrust. Et bien l’amour pour la musique métal pour moi est quelque chose qui a toujours été au sein de notre famille, j’ai grandi dans une famille où mon père, ses cousins qui sont mes oncles et un de mes cousins étaient des métalleux endurcis, mais mon père écoutait du soft rock’n’roll et le heavy metal classique tandis que mes oncles étaient plutôt amateurs de musique extrême, de heavy metal et de death metal et le premier groupe auquel j’ai été présenté était Morbid Angel et j’ai joué à plusieurs reprises leur album – ALTARS OF MADNESS. Puis Deicide, Orbituary, Cannibal Corpse, Possessed, Mortician, Origin etc. et plus tard Iron Maiden, Metallica, Motorhead, Sepultura, Slayer, Judas Priest et bien d’autres. J’avais alors environ 13 ans vers 1996 dans mon village natal – Rakops au Botswana.

 

Seb: Pourriez vous nous donner une petite description de ce qu’est Overthrust (le début, le nom, etc.) ?

Vulture: Overthrust est un groupe de quatre musiciens de death metal old school originaire de Ghanzi, Botswana. Le groupe a été créé vers novembre 2008. Le nom « OVERTHRUST » vient de moi-même. En fait, nous avions une liste de noms de tous les membres du groupe parmi lesquels choisir et l’un des noms que nous avions au début était « DEATH HYMS », mais avant d’annoncer le nom, nous avons réalisé que le nom était déjà un projet pour d’autres personnes sur Internet, nous avons ensuite regardé en arrière dans notre liste et le nom Overthrust a été choisi. La poussée excessive est une force agressive soudaine ou une poussée vers une certaine direction. De plus, le Garedn de la NASA est plein de poussée ha..ha..ha.., j’ai visité la NASA en 2023 et j’ai aussi vu la signification de THRUST, OVERTHUST, notre directeur de label chez INDIAN RIVER MUSIC COMPANY – M. Jason Banning sponsorisé par Voyage aux États-Unis.

Overthrust a toujours été dans mon esprit depuis mes études secondaires, je rêvais de créer un groupe de métal à ce moment-là, j’étais étudiant et je n’avais pas les ressources pour le faire, mais j’avais déjà commencé à écrire des paroles et en 2007, lorsque j’ai rejoint le Botswana Service de police en tant qu’agent de recrutement, le plan est réapparu, j’ai commencé à apprendre à jouer de la guitare, mon coéquipier était diplômé en musique et aimait la musique rock, alors il m’a appris pendant notre formation à l’Académie de Police, donc à la fin de l’année 2008, j’ai rencontré mon
Mon cousin Shalton Monnawadikgang alias Spencer Thrust et moi et lui avons parlé d’un projet de groupe de métal, Spencer était déjà un guitariste/musicien et nous avons convenu que je ferais de la basse et du chant et qu’il ferait des guitares et des chœurs et nous avons trouvé un batteur.

En 2009, j’ai vendu ma moto et acheté du matériel de base pour le groupe et un de mes amis de la famille, GAKEITSE BOTHALENTWA AKD SUICIDE TORMENT (MHSRIP 2018), était intéressé par la batterie, mais ne savait pas comment en jouer, mais probablement son oncle (notre batteur actuel)
Balatedi Folai alias Beast Thrust, l’ancien batteur de Vitrified lui a enseigné et en mars 2010, nous avons eu notre tout premier concert et c’est ainsi que tout a commencé. Nous avons commencé en 2008 avec les mêmes membres que nous avons encore actuellement.

Seb: Quels groupes vous ont inspiré musicalement pour Overthrust?

Vulture: Wrust Botswana, Architecture Of Aggression d’Afrique Du Sud, Deicide, Morbid Angel, Cannibal Corpse, Possessed, Mortician, Immolation, Origin and Vader.

 

Seb: Comment est la scène métal dans ton coin de pays?

Vulture: Le moral et le courage sont énormes sur notre scène botswanaise, mais les groupes ne gagnent pas d’argent. Un système audio de bonne qualité et de bonnes salles coûtent très cher. La fréquentation de l’événement est principalement composée de métalleux dont la plupart aident également à organiser l’événement et nous ne gagnons pas assez d’argent du tout et sommes souvent endettés à cause des activités du groupe. Mais la scène est très particulière, intense, très intéressante malgré notre petite population et a un potentiel de croissance. Nous n’avons généralement pas de sponsors et cela rend les choses très difficiles, mais cela ne nous a jamais empêché de réaliser nos rêves. Nous continuerons toujours!!

 

Seb: Neuf ans se sont écoulés depuis votre dernier album, comment s’est passée la création d’Infested By Myth ?

Vulture: L’album est sorti le 30 juin via notre label Indian River Music Company en Floride, USA sur toutes les plateformes de streaming en ligne. Les précommandes sont maintenant disponibles sur Bandcamp. Le lancement en douceur du nouvel album d’Overthrust a eu lieu le samedi 8 mai 2024 : au LM Bar – Letlhakane (Metal Zone Stage), Botswana. Performance live d’Overthrust et couverture médiatique de CNN.

Liste des pistes
1 Fallen Witches
2 Infected
3 Slaves of Myth
4 Foetus Initiation
5 Demon Grave
6 Overthrust Deathmental
7 Silenced Voices of Holy
8 Poltergeist of Torment

Moi, Vulture Thrust, j’ai écrit toutes les paroles, le chant et la basse. Spencer Thrust aux guitares, Beast Thrust à la batterie et Dawg Thrust à la guitare rythmique.

 

Seb: Pour enregistrer l’album, avec qui avez-vous travaillé?

Vulture: Notre label Indian River Music Company est le producteur exécutif, produisant principalement avec le studio Farmadelica, en Floride.
Overthrust – Infected by Myth Toutes les chansons écrites par Tshomarelo Mosaka alias Vulture Thrust. Enregistré au Milestone Studio à Cape Town, Afrique du Sud.
Producteur exécutif – Jason Banning (Indian River Music Company) – États-Unis
Produit et mixé par Howard Merlin et Jethro Harris (Farmadelica Studio) – USA
Conçu par Jethro Harris (Milestone Studio) Cape Town, Afrique du Sud.
Masterisé par Paul Hird (Party Bus Music /Golden Hill Studio/ Fullerton) Californie – USA

 

Seb: Quelles sont vos inspirations pour l’album Infected By Myth?

Vulture: L’album Infected by Myth a été influencé par ce qui se passait en Afrique. Au cours des 10 dernières années, il y a eu une énorme montée d’organisations religieuses modernes dont la plupart d’entre elles ne faisaient rien de bon, des cas de tromperies sont survenus, ils ont lavé le cerveau de leurs adeptes et les ont escroqués. Leur argent et leurs biens durement gagnés, obtenus sous de faux prétextes faisant croire aux gens qu’ils font des miracles et apportent une bonne vie aux gens, qu’ils guériront les malades, mais il n’y a toujours pas eu de changement et pourtant les gens croyaient toujours en eux, certains chefs religieux étaient même impliqués dans le blanchiment d’argent et dans des cas extrêmes comme le viol, etc, mais les gens n’ont toujours pas ouvert les yeux. Nous avons donc fait cet album pour exprimer notre désapprobation à l’égard de ces organisations religieuses qui trompent les gens. La pochette de l’album, le concept a été créé par Overthrust et donné vie par l’artiste britannique Wolven Claws. Le même artiste a également réalisé notre pochette pour l’EP « Suicide Torment » en 2020.

 

Seb: Vous avez eu la chance de partir en Allemagne en 2016, quelle a été ton expérience ?

Vulture: LA PLUS GRANDE EXPÉRIENCE DE TOUTE MA VIE DE MUSIQUE MÉTAL. C’était en fait notre toute première tournée internationale à l’étranger devant une foule immense, un bon son et un bon éclairage et une grande interaction avec de grands groupes et nos groupes préférés que nous avons grandi en écoutant comme Vader, Judas Priest et Iron Maiden. Depuis la tournée en Allemagne en 2016, nous avons réalisé la montée en puissance de notre groupe en Afrique et la forte demande.

Seb: Comment le projet a été planifié ?

Vulture: Ça longtemps été un souhait et un rêve jusqu’à ce qu’il devienne réalité, nos managers internationaux en Europe, Sascha Brosamer et son équipe, le PDG de notre label Indian River Music Company – Jason Banning aux États-Unis en ont fait un élément essentiel de la planification du projet et nous avons simplement agi de notre part.

 

Seb: Comment avez-vous été reçu par la foule allemande ?

Vulture: Un accueil chaleureux, de l’amour, du respect et un énorme soutien, une réponse positive à notre musique et nous nous sommes sentis chez nous, je dirais que l’Allemagne est notre deuxième maison après notre Botswana natal. Cela ne nous dérangerait pas d’aller rester en Allemagne.

 

Seb: Ce qui nous attend dans le futur avec Overthrust?

Vulture: De plus en plus de musique de notre groupe, des tournées et beaucoup de marchandises.

 

Seb: Si vous n’aviez qu’un seul album à présenter au public. Quel serait cet album ?

Vulture: INFECTED BY MYTH, notre nouvel album. C’est le reflet du travail acharné que nous avons accompli toutes ces années, 15 ANS DE PROPULSION DE LA MUSIQUE DE GESTION DE LA COLÈRE DANS LE MONDE ENTIER.

 

 

Seb: Merci Overthrust d’avoir pris le temps de répondre à mes questions et bonne chance avec votre beau projet.

Vulture: Merci, passez une bonne *Overthrusting* journée!!

 

-Sébastien Blais

Entrevue avec Éric Tremblay-Desbiens

Je m’entretien avec Éric Tremblay-Desbiens, natif de Saint-Basil-Le -Grand, Éric a plusieurs projets de tous genre d’Ambient instrumental au Death Brutal passant par le Punk et le Metal progressif, il a une imagination débordante. Allons en apprendre plus sur ce multidisciplinaire.

Seb: Salut Eric, pour commencer, pourrais-tu nous parler de comment ton amour pour la musique a débuté?

Éric: Salut Seb et merci de m’accorder cette entrevue. Ma passion pour la musique a démarrée en 1997 à l’âge de 12 ans quand j’ai commencé à apprendre la basse comme premier instrument. C’est à la même époque que j’ai découvert des groupes et albums qui m’ont donné la passion pour la musique, je pourrais citer l’album de Sepultura (Beneath the Remains), l’album Stress d’Anonymus ainsi que des groupes de Skate Punk comme NOFX et Pennywise ont pas mal forgés mon univers musical. C’est quand j’ai découvert Dying Fetus avec l’album Killing on Adrenaline que ma descente dans les abysses de la musique extrême a débutée et ça m’a certainement influencé. En 1999, j’ai enregistré ma première démo sur cassette, ce qui a démarré ma passion pour l’enregistrement.

 

Seb: Est-ce que tu peux nous expliquer un peu tes projets en ordre chronologique (début, les noms, les choix de styles, etc.)?

Éric: J’ai commencé à jouer en tant que bassiste et guitariste dans des groupes locaux de punk / métal sur la Rive-Sud de Montréal entre 1999 et 2005. Je ne vais pas citer les groupes dans lequel j’ai joué à cette époque, car tous ces groupes n’existent plus.

 

2001-2004 (Pre Viral Encephalitis)

Quatuor de death grind avec deux vocalistes.
Démo instrumentale sur cassette (2002)

2004 Projet solo (Pre Viral Encephalitis)

Démo (2004)

2005-2012 Viral Encephalitis (Brutal Death Métal / Grindcore / Death Métal Progressif)

https://viralencephalitis.bandcamp.com/album/usine-abandonn-e-version-longue

Mon premier projet solo en tant que producteur de musique. Malgré que ce fût un projet solo sur les enregistrements et pour l’entièreté du projet, c’était aussi un trio ou quatuor en dehors des enregistrements musicaux. En gros, j’ai plusieurs bons souvenirs de ce projet dont je ne pourrais pas en citer l’entièreté.

Démos
Viral Encephalitis 1 (2005)
Viral Encephalitis 2 (2005)
Viral Encephalitis 3 (2006)
Untitled (2007)

Albums
Carrariass (2007)
Carcass de guerre (2008)
Usine abandonnée (2011)
Usine abandonnée (Version Longue) (2009-2011)

EP
Carnage extrême (2008)
Temple des damnations (2009)
La guerre des anciens combattants (2010)

Single
Orze De Tèple (2012)
Arzteguuarde (2011)

 

2010-2014 External Mantra For Bass Experiments (Improvisation libre / Basse Solo / Ambiant)

Un projet créé dans le but de faire de l’improvisation libre à la basse. La majorité des albums sont des pièces de 40 minutes allant jusqu’à 1 heure et demi. J’ai publié 12 albums, tous nommés Volume 1, Volume 2, etc. Projet obscure présentement inactif qui a joué un grand rôle dans mon parcours musical.

Albums

Volume 1 (2010)
Volume 2 (2011)
Volume 3 (2012)
Volume 4 (2012)
Volume 5 (2013)
Volume 6 (2013)
Volume 7 (2013)
Volume 8 (2013)
Volume 9 (2014)
Volume 10 (2014)
Volume 11 (2014)
Volume 12 (2014)

 

2011-2024 Éric Tremblay-Desbiens, anciennement Pic Bois (Jazz / Musique acoustique / Musique du monde / Improvisation)

Projet solo avec mon nom personnel, c’est de la musique basée sur les flûtes en bois que je construis. Je peux dire que ça rentre bien dans le monde du jazz en général. Une de mes passions depuis plusieurs années c’est de construire des flûtes en bois, du bois naturel que je récolte. Au courant des années, j’ai fabriqué des centaines de flûtes, plusieurs sont vendues, mais plusieurs sont aussi construites pour l’enregistrement de musique et ses instruments sont l’élément centrale de cette musique même si elles ne sont pas utilisées sur certaines pièces.

Albums
Le lac (2012)
La feuille (2014)
Vent Primitif (2015)
L’arbre enchanté (2015)
Paysage abstrait d’automne (2018)
Oiseau jazzy (2019)
Méditativa (2020)
La forêt du mystère (2022)

EP
Branch Flûtes Prestations (2013)
Le vide (2016)

Singles
La corneille flamenca (2022)
Le vide absolu (2022)
La nuit polaire (2023)
Détective Malard (2024)

 

2012-2024 Creativo Logist (Musique expérimentale / Ambiant / Électronique / Divers genres)

https://creativologist1.bandcamp.com/

Un projet qui a démarré en tant que musique électronique en utilisant un groovebox (Yamaha RS7000) comme outil de création. À partir du troisième album, ça s’est transformé en musique ambiante avec la basse en solo. Il a ensuite divagué dans la musique expérimentale, la musique classique pour un album, le métal instrumental pour deux albums pour ensuite revenir à la musique ambiante et expérimentale. Ce projet ne comprend pas vraiment d’étiquette de genre, ça peut changer en tout temps, c’est un laboratoire à ciel ouvert!

Albums
Fire of the Sun (2014)
Immortalism (2015)
Deep Sa No Wave (2016)
Iritagota (2017)
Kotaklysm (2017)
Prototonia (2018)
Cylestral (2018)
La souffrance devant le froid glacial(2018)
Anorda (2019)
Concentration un (2019)
Couleurs divines (2019)
Fragmentor (2019)
Le cercle de l’outre terre (2019)
Orak Diabulus (2019)
Infini (2019)
Au milieu de la sécheresse (2020)
Le monde des abysses (2021)

Singles
Visionytic (2022)
Extrakonosphere (2019)
Clair Spirituality (2018)

 

2013-2024 Kokophrolic (Brutal Death Métal / Death Métal Progressif / Métal Extrême / Deathgrind)

https://kokophrolic.bandcamp.com/album/enrayement-de-la-dimension-inconnue

Démarré en tant que projet solo sur le premier album pour la continuation de l’ancien projet (Viral Encephalitis) et ensuite ayant complètement changé de son en tant que duo et trio. Le but avec Kokophrolic est de créer de la musique technique, extrême, énergique, spontanée, brutale, progressive, etc.

Albums
Kokophrolic (2015)
Cannabidruide (2018)
Vision du prophète immortel(2019)
Enrayement de la dimension inconnue (2019)

EP
Panthéostrophy (2015)
Cannabisotron (2015)
Apocalyptron (2017)
Abolition du cortex (2017)
Dyvastation (2018)
Alienation (2018)
Auditorium de rage (2019)
Akata (2019)

 

2017-2024 Externatropsy (Death Métal Progressif / Métal Extrême)

https://externatropsy.bandcamp.com/

L’idée avec Externatropsy est d’inventer un type de death métal sans guitares avec la basse quatre cordes comme élément centrale du projet. Amener la basse dans un endroit qui n’a jamais vraiment été découvert auparavant en terme de métal extrême.

Albums
Sativactronic (Intrumental) (2017)
Diluide Musica (2018)
Detropsy (2018)
Sitra (2018)
Zordèr Ékà (2019)
Hécatombe (2019)
Katanok (2019)
Damony (2019)
Sytèrya (Instrumental) (2020)
Bassu Hypnotiqua (Instrumental) (2020)
Acrylical Abstractus (2020)
Uzaphyc (2021)
Ytra Ka Phu (2021)
Territorial Dakrapyte (Instrumental) (2022)
Territorial Dakrapyte (2022)

EP
Dèscomykra (2019)
Dèstruktâ Humanakyîî (2020)
Kâo (2020)

Singles
Le temps n’a aucune valeur (2018)
Dysolar (2018)
Le soleil de la prophétie (2024)

 

2018-2018 Non Conforme (Grindcore)

Duo de grindcore qui est resté actif un an.

EP
Antitout (2018)

 

2019-2024 Utopyca (Métal Progressif / Sludge / Doom / Métal Punk) 

https://utopyca.bandcamp.com/

Projet solo créé dans le bût de réunir mes habiletés jazz et punk en tant que batteur le tout combiné à mes habiletés métal en tant que guitariste / bassiste. De la musique progressive qui combine différentes techniques que je favorise, selon les instruments que j’utilise. Au début, la musique était instrumentale jusqu’à ce que j’ajoute du vocal sur le dernier album. Je prévois continuer et ajouter de la voix sur les prochains albums.

Albums
Abstrysm (Instrumental) (2019)
Second chapitra (Instrumental) (2020)
Fragmassagus (Instrumental) (2024)
Extazurik (2024)

Single
Mystique (2021)

 

2022-2024 Incatombe (Death Métal Progressif / Métal Extrême)

https://incatombe.bandcamp.com/album/ytra

Projet solo dans le bût de créer du métal extrême technique qui me pousse en tant que musicien. Un projet dans une ère moderne sans être une copie avec des sonorités qui ont leur propre identité.

Albums
Ytra (2023)
Katakombe (2023)

EP
Kataklozisme (Instrumental) (2023)

 

 

2023-2024 Primal Jester (Punk Rock / Heavy Métal)

https://primaljester.bandcamp.com/album/primal-jester

Duo qui a pour but de créer de la musique punk rock et y introduire du heavy metal. Un projet qui mixe moderne et vieille école ensemble en termes de productions.

Albums
Primal Jester (2023)
Anthracite (2024)

 

2024-2024 Barbarusic (Métal / Punk Hardcore)

https://barbarusic.bandcamp.com/album/fuck-the-system

Duo parallèle de métal punk qui inclut le punk hardcore et le métal.

EP
Fuck the System (2024)

 

 

Seb: Comment te viens l’inspiration pour la composition? Est-ce que tu travail sur un projet un à la suite de l’autre?

Éric: Je ne pourrais pas dire comment l’inspiration me vient, car c’est naturel en moi, j’ai toujours été quelqu’un de créatif et autodidacte en ce qui est de créer de l’art. Je pourrais dire que l’inspiration maintenant me vient de produire quelque chose d’unique, mais qui a du sens, pousser l’art dans un monde inconnu avec beaucoup de recherche, de techniques et d’expérimentations. Je travaille souvent sur plusieurs projets à la fois, mais personnellement j’aime mieux me concentrer sur un seul projet si j’en ai la possibilité.

 

Seb: Est-ce que dans les projets avec Simon ou Guillaume est-ce qu’il t’aide pour la composition ?

Éric: Simon Lacourse (Kokophrolic) m’aide beaucoup en terme de composition, car nos pièces sont construites sur ses performances de batterie jouées en direct, souvent improvisées et sans métronome. C’est lui qui dicte le tempo et qui inspire l’instrumentation que je vais ajouter par-dessus ses performances. Pour ce qui en est de Guillaume Aubé dans le projet Primal Jester, c’est complètement différent en terme de production. Je connais bien son parcours musical en tant musicien, habituellement je le laisse vouloir dicter ce qu’il veut créer et je le réalise en commençant par le séquençage de la batterie ainsi qu’en enregistrant ses idées à la guitare, mes idées à la basse, ses idées de voix. Ensuite, je le pousse à sortir un peu de sa zone de confort en essayant de nous forger notre propre identité.

 

Seb: Tu joues de plusieurs instruments j’ai pu voir que tu faisais presque tout par toi-même, l’enregistrement, le mixage, le mastering et mêmes les pochettes. Est-ce que tu as des études en musique et art ou tu es autodidacte ?

Éric: Effectivement, je suis un artiste interdisciplinaire, je réalise tout moi-même, ce qui rend la musique encore plus personnelle et donne une vision beaucoup plus unique à l’art. Je réunis toutes mes compétences en tant qu’artiste pour créer quelque chose de concret. Ça me donne aussi la possibilité d’être indépendant, car je ne dépends pas du monde pour pouvoir réaliser la vision que j’essaie de créer dans la musique.

 

Seb: Est-ce que tu aimerais ajouter un nouvel instrument dans un album futur ?

Éric: Je veux rajouter des instruments expérimentaux que je vais devoir construire moi-même. J’ai un vieux oud cassé en morceaux que j’espère réparer à l’avenir. Je voudrais construire prochainement une flûte en branche contrebasse pour l’enregistrement. J’aime bien le son des harpes koto et j’aimerais bien en posséder une pour ajouter à certaines pièces.

 

Seb: Quels sont les groupes qui t’inspirent musicalement pour tes projets?

Éric: Je m’inspire d’aucun groupe pour mes projets, car j’essaie toujours de créer quelque chose qui se démarque. Il y a beaucoup de groupes par contre qui m’inspire en tant que fanatique de musique, je ne pourrais pas nommer tous les groupes et artistes, car la liste serait trop longue ! Je peux dire que j’écoute pas mal de métal/punk et qu’il y a beaucoup de groupes québécois qui m’ont inspiré au courant de mon parcours musical.

 

 Seb: En regardant les paroles de chanson de tes projets Incatombe et Externatropsy, quel est la langue utilisée?

Éric: J’utilise une langue inventée, ça me permet d’être beaucoup plus créatif et la musique devient universelle sans barrières de langue. Quand je n’utilise pas une langue inventée, je compose habituellement en français.

 

 

Seb: Le 24 mai dernier, tu as sorti l’album Extazurik avec ton projet Utopyca, comment a été la conception de cet opus?

Éric: Un album qui n’est pas sur produit, pas de quantification, enregistré en direct sans métronome, aucun double bass sur la batterie contrairement à certains de mes autres projets qui requierts une tonne de double kick, un style de batterie prog/sludge/doom/punk/jazz, trois basses 4 cordes sludge/doom, des solos de basses hypnotiques, des voix death / black métal, une production assez unique. J’ai enregistré en premier la batterie en direct, ensuite j’ai enregistré les pistes de basses et j’ai finalement enregistré les voix en dernier. Les basses sont accordées en Eb standard 440 Hz, il n’y a aucune guitare sur cet album. La pochette est une peinture acrylique abstraite que j’ai réalisée pour ensuite la modifier et la transformer en photographie artistique. Le tout a été enregistré sur une période de quelques mois au début de 2024.

 

 Seb: La question Ondes Chocs, dans toutes les discographies de tes projets, est-ce qui a un album que tu es plus fiers?

Éric: Il y a quelque chose dans chaque album qui m’apporte de la fierté, soit que c’est dans la technique d’enregistrement, dans le son, dans le jeu des instruments, dans les compositions, dans l’expérimentation, dans le fait de faire voyager la musique à travers le monde, etc. Il y a certains albums que j’aime plus rejouer personnellement ou des bons souvenirs que je me souviens. Pour moi, l’important c’est de continuer à évoluer en tant que musicien et de créer de la musique qui me donne envie d’aller de l’avant.

 

Seb: Éric, qu’est qui s’en viens dans le futur?

Éric: Je vais bientôt sortir un nouvel album pour le projet Utopyca, il va y avoir des pièces plus rapides, des sons de basse encore plus grave et des voix dans la même veine. Un nouvel album pour le projet Primal Jester est en vue, nous sommes présentement en train d’enregistrer les voix, l’instrumental pour un nouvel album de Kokophrolic est terminé depuis plusieurs mois et nous avons l’idée d’ajouter Samuel Ouimet du groupe (Brought by Pain) pour les voix, s’il n’enregistre pas sur cet album, il devrait participer sur le prochain album après celui-ci. Je prépare un nouvel album pour Externatropsy et je prévois produire quelques vidéoclips DIY pour accompagner des nouvelles pistes. J’ai des nouvelles pièces pour mon projet avec mon nom personnel. Je vais ensuite revenir à composer un nouvel album pour Incatombe. C’est pas mal ça pour l’instant

 

Seb : Merci d’avoir pris le temps d’avoir répondu à mes questions et bonne continuité dans tes magnifiques projets

Éric: Merci, j’apprécie beaucoup la possibilité d’avoir cette entrevue. J’espère pouvoir continuer encore longtemps à faire voyager la musique indépendamment, ce qui permet de m’exprimer librement et d’avoir le mental à la bonne place. Pour ceux et celles que ça pourrait intéresser, vous pouvez visiter mon site web dédié à mes productions de musique au www.etdproductions.com dont la majorité de mes projets actifs y sont classés. Vive le métal québécois !

 

Au moment d’écrire ces lignes l’album Yltya De Syptar n’était pas sorti. Il est sorti le 7 juillet 2024.

 

-Journaliste: Sébastien Blais

Entrevue avec Chadhel par Sébastien Blais

Entrevue avec Chadhel

Chadhel est un groupe de Grindcore créé en 2004 au Saguenay. Il est composé de Yan (chant), GT (Guitare, Chant), Fredo (Batterie), JR (Basse, chant). Le 18 mai 2024 Chadhel a fait paraître un Split avec la formation Hongroise de Grindcore/Crust Punk Jack et la formation ont fait une tournée Ottawa/Québec à la fin avril, début mai.

 

Leur discographie:

Démo:

  • The FirstDemo(2014)
  • The SecondStone(2015)
  • Occult Daily Grind(2016)
  • Compilation de Demo(2021)

Microalbum:

  • Welcome to your Doom(2021)

Albums complets:

  • Controversial Echoes Of Nihilism(2019)
  • Failure / / Downfall(2021)

Splits:

  • 1222 vol.1 avec défaillanceet Deadcold(2016)
  • Avec In Exile(2017)
  • The Daily Grind Avec KickxAssxViolence
  • Avec Fâché(2023
  • Avec Jack(2024)

 

Récemment, j’ai eu le plaisir de m’entretenir avec le guitariste, chanteur et compositeur de la formation, soit GT. Voici l’entrevue.

Seb: Salut GT, pour commencer, pourrais-tu nous faire une petite description de qu’est qui est  Chadhel ? Les débuts, votre nom, etc.)

GT: Comme certains le savent déjà, Chadhel a commencé comme simple projet studio. Au départ, nous n’étions que JP et moi. En 2016, suite à la sortie du 3-way split cd avec Défaillance et Deadcold, nous avons décidé d’essayer de trouver des musiciens afin de faire un spectacle pour le lancement du CD avec les autres groupes. C’est de cette façon que nous avons trouvé Fredo et Jr qui ont par la suite décidé de rester et de continuer l’aventure. À partir de ce moment, le projet a pris une toute autre ampleur et les choses se sont enchainées très rapidement. En ce jour de 2024, Chadhel est composé de Yan, Fredo, Jr et de moi-même. C’est donc l’histoire d’un simple projet studio qui c’est transformé en groupe et qui est devenu beaucoup plus actif que ce qui était prévu au départ. Rien de ce qui est arrivé par la suite ou de ce qui nous arrive en ce moment n’était prévu ou encore désiré au-delà de faire quelques spectacles et un ou deux démos à temps perdu pour le simple plaisir. Ce qui rend le tout encore plus stimulant.

 

Seb: Comment vous fonctionnez pour la composition ?

GT: En général, j’envoie à Fredo des vidéos de trucs que j’ai travaillés à la maison. Des montages d’idées basiques sans structure qui me semble bien allez ensemble. Par la suite, il me fait part de son opinion en me disant ce qui est bon ou mauvais selon lui.  Ensuite, une fois au local on prend ce qui reste des idées de base et nous commençons à monter le tout en une ébauche de chanson. C’est souvent à ce moment que Jr entre dans le processus afin de déconstruire la structure et d’y introduire des transitions et des modifications rythmique afin de complexifier l’architecture et la dynamique de la chanson. Pour ce qui est des paroles, Yan et moi écrivons des paroles chacun de notre côté. Ensuite, nous nous rencontrons afin de placer les textes appropriés sur les bonnes chansons. Par contre, je m’implique de moins en moins dans cet aspect de la création. Yan a un talent hors norme pour écrire des textes percutants, ce qui m’a permis de prendre du recul et de me concentrer beaucoup plus sur la musique. Au final, nous travaillons la musique de façon très organique et démocratique. Peu importe qui apporte les idées de base, rien n’est coulé dans le béton, rien n’est immuable jusqu’à ce que nous l’ayons décidé tous ensemble et que le morceau plaise à tous. Même chose pour les textes et les titres des chansons. En somme, aucune idée travaillée n’est une finalité tant qu’elle n’est pas enregistrée. 

 

Seb: Quel  sont-les groupes qui vous ont inspiré musicalement pour Chadhel?

GT: Nous sommes tous des gros consommateurs de musique dans le groupe. Que celle-ci soit Métal ou non. Ce qui fait que nos influences personnelles sont terriblement variées. Ce qui transparait inévitablement dans le produit final. Mais bon, n’en reste pas moins que quand nous pensons en terme de Chadhel, nous pensons tous plus à des groupes comme Nasum, Discordance axis, Human remains, Napalm death, The Kill, Kill the client, Gridlink, Antigamma, Phobia et autres groupes de ce genre. Mais tout cela reste très ancré dans le subconscient. Ce sont des noms à lesquels nous pouvons penser face à la résultante, mais ce n’est point un élément primordial du processus créatif qui est plus dans un mode «Est-ce que l’on aime ce que l’on entend? Est-ce que l’on a du plaisir à le jouer?» Si la réponse à ces deux questions est oui, toutes autres considérations de genre ou d’influence prennent automatiquement le chemin de la poubelle. Nous n’avons pas de temps à perdre avec les règles ou avec une nomenclature préétablies par des gens fermés d’esprit. Le Grindcore c’est la vitesse et le chaos et la vitesse plus le chaos égal liberté. C’est aussi simple que ça pour nous.

 

Seb: Vous venez tout juste de terminer une tournée en sol québécois avec le groupe Français Massive Charge, comment le projet c’est réalisé?

GT: En parlant, en échangeant, en partageant des idées. Lentement mais surement l’idée a pris forme et l’idée est ensuite devenue un projet qui s’est finalement concrétisé. Ce n’est pas plus compliqué que ça. Il suffit de trouver les bonnes personnes, d’y croire et de tenir bon jusqu’au bout. Ensuite et à partir de cela, plus rien n’est impossible.

 

Seb:. Comment c’est passé la tournée?

GT: La tournée a été un franc succès sur toute la ligne. De façon inattendue, tout a fonctionné a merveille. C’était un gros pari que nous avons fait. Premièrement, deux groupes de Grindcore, ensuite Massive Charge en était à leur première visite en sol québécois, donc rien n’était gagné d’avance il faut se le dire. Nous parlons ici d’une tournée où il y avait beaucoup de kilomètres à couvrir et où les coûts étaient quand même élevés. Mais malgré tout, le résultat final reste plus que positif, une réussite totale sur tous les fronts. En plus, l’ambiance entre les groupes était géniale. Après seulement 2 jours sur la route, c’est comme si nous avions été amis depuis dix ans. Une chimie assez inattendue, voire inespérée a pris entre nous (même mentalité, même sens de l’humour, même énergie, même valeurs, etc.) ce qui a grandement facilité l’expérience. Nous avions déjà fait beaucoup de spectacles partout au Québec avant, mais toujours à coup de fin semaine, jamais sur une si longue durée sans pause. Nous avons donc commencé ce périple sans aucune attente ni espoir particulier. Nous avons fini l’aventure avec la tête remplie de souvenirs magnifiques, une boite de marchandise presque vide et beaucoup de nouveaux amis, voire des frères. De dire que nous sommes heureux du résultat serait un euphémisme. Maintenant prochaine étape pour 2025/2026, l’Europe.

 

 

Seb: Vous avez sorti récemment un album Split avec le groupe hongrois Jack, comment en êtes-vous venu à cette collaboration ?

GT: Encore une fois même stratégie. On parle avec les gens, on échange des idées et on prend la peine de demander au lieu de seulement rester là, dubitatif devant son écran à perdre son temps à simplement y rêver. Jack, au départ, est un groupe que j’aime beaucoup, et ce, depuis un bon bout de temps déjà. Un groupe incroyablement efficace et productif. Il s’adonne aussi que le batteur du groupe était déjà très ‘’Fan’’ de Chadhel ce qui a facilité le processus. Donc, après nous être entendu avec Vatai, le chanteur du groupe, sur les détails et formalités, nous avons commencé à parler du projet avec les Labels avec lesquels nous avons l’habitude de travailler. Encore une fois, nous avons été très chanceux d’obtenir le soutien d’autant de gens dévoués et passionnés qui savent travailler de façon efficace et professionnel. Ce genre de projet peut facilement déraper et finir en cauchemar si vous n’êtes pas entourés de bonnes personnes. Nous avons appris cette leçon à la dure par le passé, croyez-moi.

 

Seb: Dans le futur avec quels autres groupes vous aimeriez sortir un Split ?

GT: Pour le moment nous sommes plus en mode écriture pour un album quoique nous ayons parlé de faire un split avec Massive Charge éventuellement. Donc ce qui risque d’arriver c’est que nous allons écrire plus de morceaux que nécessaire pour l’album et en prendre une partie pour sortir un split en plus. Nous sommes tous très hyperactifs quand vient le temps d’écrire et de composer, ce sera donc seulement plus amusant et revigorant de faire plus de nouvelles chansons.

 

Seb: Quels sont les avantages de sortir un split plutôt qu’un album conventionnel ? Est-ce que cela demande une plus grande charge de travail ?

GT:  En fait, cela revient un peu à sortir un Ep, exception faite que la production et la distribution se fait à deux, voire même parfois à trois et même à quatre. Si tu choisis bien ton allié dans le projet cela peut te permettre d’être distribué sur un autre continent sans avoir à promouvoir toi-même ta production. Il en va de même pour l’autre groupe avec qui vous partagez le Split. De cette façon, les deux parties sont représentées à part égale à deux endroits différents du monde par la simple force des choses. En même temps, ceci permet aux deux groupes de se faire connaitre et entendre par beaucoup de nouvelles personnes qui n’auraient peut-être pas été en contact avec leur musique autrement, ce qui rend service au deux parties sans que l’un comme l’autre n’ait eu à s’époumoner au delà du possible pour faire entendre sa musique sans aucun résultat probant. Le Split est une forme de partage à double sens au fond, qui permet non seulement de couper dans les coûts, mais aussi d’étendre la portée de ton message et de ta musique tout en partageant quelque chose de spécial et d’unique avec un autre groupe que tu apprécies et respectes.

 

Seb: Qu’est qui nous attend dans le futur avec Chadhel?

GT: En ce moment, nous écrivons de nouvelles chansons. Nous sommes déjà à cinq nouveaux morceaux de composés et encore une fois nous sommes partis ailleurs question dynamique avec de nouvelles formes de modulations et de logistique structural. C’est très motivant de voir qu’après autant de temps et de chansons produites que nous sommes encore capable d’évoluer et d’éviter le piège de devenir un ‘’cover band’’ de nous-même. Éviter de se répéter est un défi constant en musique et en création et ça pour tous ceux qui pratique cet art. Nous allons donc éventuellement sortir un nouvel album et comme je l’ai dit plus haut, probablement un split avec Massive Charge. Qui sait? Seul le futur nous le dira. Ensuite, un des plus gros projets sur la table et qui est en voie de réalisation est la tournée en Europe. Le plus difficile est de finir d’amasser les fonds suffisant pour le voyage, pour le reste, puisque la plupart des Labels qui nous supportent sont en Europe (Helldog records, Nihilocus records, Drinkin beer in bandana), cela a été plutôt facile à mettre en œuvre et à concrétiser. Ne reste maintenant qu’à finaliser quelques détails logistiques et nous allons être prêts à annoncer le tout. Nous avons encore, au moins, un autre spectacle à donner cette année. Un spectacle que nous attendons avec impatience, car ce sera au CEM de Chicoutimi au Saguenay avec Fuck the Facts. Cet événement marquera l’introduction d’Alex Gaudreault ( Twenty9Cult) dans  le line up de Chadhel en tant que membre du groupe sur scène. Celui-ci sera présent autant que possible lors de nos prochains spectacles. Ceci est la suite logique des choses, puisque celui-ci est déjà bien présent dans l’ombre, au niveau production et création, depuis un certain temps déjà. Donc, que du plaisir à l’horizon.

 

Seb: Si tu avais un seul  album à présenter à l’auditoire, quel serait cet album ?

GT: Question pratiquement impossible à répondre, car la réponse dépend de tellement de facteurs et de variables hors de mon contrôle comme, le temps, le moment, l’état d’esprit, l’humeur du moment, l’endroit voire même la température. Pour moi, la question revient à me demander comment réduire un univers de possibilité à une simple étoile monochrome? Je pourrais me perdre dans une décharge de Top 15 par genre et encore ce ne serait même pas encore assez, je crois que je trouverais le moyen de trouver qu’il en manque encore. La musique est une grosse molécule instable, changeante, qui mute et se permute en permanence selon vos goûts et vos besoins et ces goûts et ces besoins sont imputables à l’état d’esprit dans lequel vous êtes au moment concerné, qui lui est influencé encore par un nombre incalculable de facteurs extérieur à votre personne, donc……Je crois que ceci est une question sans réponse pour moi. Hahaha! Mais vous pouvez voir en ces mots dans quel genre de spiral incontrôlable mon cerveau se trouve en permanence.

Ce que je peux dire par contre est que, par les temps qui courent, j’écoute beaucoup le dernier album de Tomb Mold ‘’The enduring spirit’’, Dismember ‘’Like an everflowing stream’’, Fugazi peu importe l’album, Starcastle (Epic 70’s Prog), Minutemen ‘’The politics of time’’ et ‘’Dance tonight, revolution tomorrow’’ de Orchid. Possible que d’ici à ce que ces lignes soient diffusées, que cette liste soit complètement changée. Mais ça, c’est l’histoire de ma vie. 

 

 

Seb: Merci GT d’avoir pris du temps pour répondre à mes questions et bonne continuité avec ton beau projet.

GT: Merci beaucoup Seb. Merci à tous ceux qui nous supportent et croient en nous.

 

-Chroniqueur/Journaliste: Sébastien Blais

 

Entrevues avec Friandise – Violence City et Pretty Smile

Voici les entrevues réalisées par Gabriel Dubé et Alex Poulin avec les groupes Friandise, Violence City et Pretty Smile présents lors du spectacle du 3 mai dernier présenté à L’Anti Bar & Spectacles de Québec. Merci à tous les groupes d’avoir pris quelques minutes pour nous parler de leur projet!

 

Friandise

 

 

Pretty Smile

 

Merci à Gabriel Fournier pour les différents plans de caméra pour l’entrevue de Pretty Smile. 

 

Rencontre avec Mathieu Duguay : l’univers des bands vs la production musicale

L’univers des bands

Mathieu Duguay, originaire d’Abitibi Rouyn-Noranda, passant son adolescence à Rimouski (ayant son premier band punk à l’âge de 12 ans) et au début de l’âge adulte, s’installant à Sherbrooke pour des études en musique jazz au Cégep de Sherbrooke. C’est à cette époque qu’il fait partie du groupe Half Baked avec qui il a acquis ses expériences de la scène, fait beaucoup de route pour des shows et réalisé deux albums. De retour à Rimouski, depuis 20 ans, il a été dans une dizaine de formations, passant de bands punk, ska, indie rock à métal symphonique et des bands hommage. Il est actuellement membre guitariste de Vortex (symphonic death metal) et The Moderns Sins (indie rock). Pour l’album Lighthouse parru en 2018 de Vortex, Mathieu a apporté l’idée d’une touche de clavier pour donner une sonorité plus symphonique à la formation et il a commencé à explorer ses logiciels d’orchestre.

La production musicale indépendante

Pour ceux qui se pose la question, Mathieu me mentionne que l’univers des bands et celle de la production sont complètement différent. Depuis 2019, il se consacre à son rêve qui est de produire des trames sonores pour des films et des téléséries. Au fil des ans, il a acquis de l’expertise dans le domaine en effectuant des recherches sur le sujet, dont beaucoup d’écoute de bandes annonces pour développer davantage son oreille et a obtenu l’aide de mentors dans le milieu. Il m’explique sommairement tous les aspects de ce nouvel univers muscial, mais il pourrait en jaser des heures et des heures, on sent la passion vibrer en lui. En cinq ans de travail, il a dans son répertoire environ 400 chansons placées dans diverses librairies musicales à des fins de production pour la télévision, la publicité et les médias. Pour le moment, la plupart de sa musique est utilisée pour la télévision à l’international, particulièrement pour des émissions difussées en Allemagne, en Italie et en Autriche. Cela reste un hobby (il adore composer) qui lui rapporte des sous, mais il aimerait vivre de ses créations et se démarquer parmi les grands de ce monde.

Ayant un emploi du temps très occupé, c’est un gros défis au quotidien pour lui de devoir gérer son temps avec un emploi à temps plein, ses bands actifs, sa production de musique indépendante et sa vie sociale, chapeau! Petite anecdote, on a profité de l’annulation d’une de ses pratiques de bands pour obtenir cet entretien avec lui.

Pour terminer, comme un solo de guitare endiablé, voici des questions en rafale :

Question: Est ce qu’il t’est déjà arrivé un oubli avant un show?
Réponse : Il m’est déjà arrivé d’oublié d’avoir un show haha De recevoir un appel, un samedi matin me disant: « Mat, tu es où? On part dans x minutes, on a un show ce soir à un endroit x »
**Mathieu a de trois à quatre bands actifs, il a même déjà eu huit bands en même temps durant une période de sa vie.

Question: As-tu un rituel avant un show?
Réponse : Non, je n’ai pas de rituel ni de gestion de « stress » avant un show.
**Pour ceux qui ont déjà croisé ou contoyé Mathieu, vous constaterez qu’il est un homme très zen et en contrôle de lui même.

Question: Quelle est la toune que tu préfères jouer à la guitare?
Réponse : Il n’y a pas de toune en particulier, mais j’aime jouer des pièces de guitare flamenco avec ma guitare sèche cheap à 60$.

Question: As-tu un autre talent musical, autre que le drum, la bass, la guitare et le chant ?
Réponse : Le piano un peu que j’ai dû apprendre pour la composition de mes trames sonores, mais je ne me considère pas comme un pianiste.

Question: Qu’est-ce que tu aimerais réaliser dans l’univers musical que tu ne l’as pas déjà fait?
Réponse : Mon rêve c’est vraiment au niveau de ma carrière de compositeur de musique, qu’on utilise mes compositions pour une bande-annonce d’un gros film américain.

Question: Quel est ton ou tes groupes préférés?
Réponse : Pour le punk : NOFX, (il a d’ailleurs un band hommage à NOFX).
Pour les années 50-60 : les Beatles (qu’il a déjà fait partie d’un band hommage aux Beatles).
Pour le métal black : Dimmu Borgir qui fut une grande influence pour l’orchestrale
Pour le rock indie : The Weakerthans
Pour le rock progressif : Dream Theater avec John Petrucci qui fut son inspiration comme guitariste et du côté bande annonce, jeux vidéo.
Télé : Thomas J. Bergersen qui l’inspire beaucoup.

Question : Parmi tous les endroits que tu as donné une prestation, as-tu une salle préférée ou un endroit?
Réponse : Rock Fest Montebello, jouer dehors devant plus de 120 000 personnes juste avant Rammstein et de pourvoir jouer parmi des grands noms de la scène internationnale. WoW!

Merci Mathieu pour cet entretien, ce fût un plaisir d’en apprendre d’avantage sur l’univers de la composition musciale.

Vous pouvez suivre sa carrière musicale et ses projets ici :
Mat Dug Music | Vortex | The Modern Sins | Heavy Drunking Zoo

-Entrevue réalisée par Cynthia Côté