Critique d’album: Catharsis (Belgique) – M-VIII B.C. (5 octobre 2024)

Catharsis
M-VIII B.C.
Gio Smet Records
5 octobre 2024

 

Liste des pièces

1. Paradise Lost
2. A Bloodier Shade Of Pale
3. Retard
4. Nasu
5. Whirlpool

 

 

Lien pour achat / Link for purchase :
https://catharsisbelgium.wixsite.com/website
https://catharsisbelgium.bandcamp.com/album/m-viii-b-c

 

****See below for english version.

Catharsis – M-VIII B.C.

Le groupe belge Catharsis arrive en force avec leur deuxième EP en carrière intitulé « M-VIII B.C. ». Cet opus est sorti sous le label Gio Smet Records le 5 octobre 2024. Mélangeant le death metal moderne ainsi qu’un son plus « old school », Catharsis n’hésite pas à donner une bonne leçon de death metal à la bonne vieille façon européenne, rappelant les groupes comme Dismember, Hypocrisy et compagnie.

Formé en 2020, ce groupe est composé de plusieurs musiciens vétérans de la scène européenne ayant joué dans les groupes Death’s Bride, Solipsist, Brutal Exposure, Body of Christ et Signs of Cain. Ayant joué dans ces groupes dans les années 90, ce ne sont pas leur premier rodéo et ça paraît ! La qualité est au rendez-vous dans cet album qui s’étend sur plus de 25 minutes. Chacune des pièces proposées apportent un petit vent de fraîcheur.

Catharsis est un groupe composé de 4 musiciens autant talentueux les uns que les autres. Du côté vocal, nous avons Larz qui propose une voix guttural aux allures de John Tardy d’Obituary et Chuck Schuldiner de Death tout en gardant son petit côté à lui. Nous avons Werner à la guitare qui propose des riffs intéressants sur les pièces jouées accompagné par Gert à la bass et Luc aux drums.

Au point de vue musical, l’album commence avec un coup de boom. Peut-être un peu trop même. Sur la pièce d’ouverture « Paradise Lost », nous avons un cri de sirène comme si nous recevons une alerte Amber sur notre cellulaire… est-ce vraiment nécessaire ? Je n’ose même pas imaginer quelqu’un qui écoute une playlist et la pièce passe sur le mode aléatoire dans son véhicule et entendre le gros bruit d’Alerte Amber … bref, à part ce petit détail que je ne comprends totalement pas la pertinence, ce mini EP est bien agréable à écouter. Les 5 pièces figurant sur cet ouvrage sont excellentes et représentent bien l’essentiel du death metal. Des riffs accrocheurs, un vocal guttural et un drum bien sympathique.

En conclusion,  « M-VIII B.C. » ne va pas redéfinir le death metal en tant que tel mais est vraiment un ouvrage intéressant par Catharsis. Outre le bruit de sirène d’alerte Amber que je trouve totalement inutile et peut-être un peu trop surprenant, l’album est excellent du début à la fin. Le groupe a lancé l’album lors du GioFest et l’album est limité à seulement 100 copies.

Verdict : 8/10

Line-up :
Larz : Chant
Werner : Guitare
Gert : Bass
Luc : Drums

Phil Grondin

English 

Belgian band Catharsis is coming out strong with their second career EP entitled « M-VIII B.C. ». This opus was released under the Gio Smet Records label on October 5, 2024. Mixing modern death metal with a more « old school » sound, Catharsis does not hesitate to give a good lesson in death metal in the good old European way, reminiscent of bands like Dismember, Hypocrisy and company.

Formed in 2020, this band is made up of several veteran musicians from the European scene who played in the bands Death’s Bride, Solipsist, Brutal Exposure, Body of Christ and Signs of Cain. Having played in these bands in the 90s, this is not their first rodeo and it shows! The quality is there in this album which spans more than 25 minutes. Each of the pieces offered brings a breath of fresh air.

Catharsis is a band made up of 4 musicians who are as talented as each other. On the vocal side, we have Larz who offers a guttural voice that resembles John Tardy from Obituary and Chuck Schuldiner from Death while keeping his own little side. We have Werner on guitar who offers interesting riffs on the pieces played accompanied by Gert on bass and Luc on drums.

From a musical point of view, the album starts with a boom. Maybe a little too much even. On the opening track « Paradise Lost », we have a siren cry as if we received an Amber Alert on our cell phone… is it really necessary? I don’t even dare to imagine someone listening to a playlist and the song goes on random mode in their vehicle and hearing the loud noise of Amber Alert… in short, apart from this small detail that I totally don’t understand the relevance of, this mini EP is very pleasant to listen to. The 5 songs on this book are excellent and represent the essence of death metal. Catchy riffs, guttural vocals and a nice drum.

In conclusion, « M-VIII B.C. » is not going to redefine death metal as such but is really an interesting work by Catharsis. Besides the Amber Alert siren noise that I find totally useless and maybe a little too surprising, the album is excellent from start to finish. The band launched the album at GioFest and the album is limited to only 100 copies.

Verdict: 8/10

-Phil Grondin

Critique d’album: Rite Of Decay – Instrumentalities of Flesh (1er Septembre 2024)

Rite Of Decay
Instrumentalities of Flesh
1er septembre 2024

 

Liste des pièces

  1. Massification Proficiency
  2. Salazar
  3. Final Chapter of Human Era
  4. Oligopoly (Mania)
  5. Cryogenic Enslavement
  6. Celestial Invocation
  7. Maelström

Pour les fans de / For fans of :
Prog Death Metal

Lien pour achat / Link for purchase :
https://open.spotify.com/album/2uqhpee0IXETZ0jFbJXs51
https://youtube.com/playlist?list=OLAK5uy_nysSs3-_ks3tUi_rZ7jYHSDHU9j65k87A&si=0xpKZnl0vTip3pzO

 

Rite of DecayInstrumentalities of Flesh

La formation de death technique metal Rite of Decay nous arrive avec leur premier album en carrière intitulé «Instrumentalities of Flesh», paru le 1ier septembre 2024. Enregistré et masterisé en tant qu’indépendant, ce groupe nous provient directement de Lévis et existe depuis 2022.

Avec ce premier album, Rite of Decay nous propose un death metal avec plusieurs influences, en passant par le death progressif et technique tout en jouant un groove metal à la Gojira et compagnie. À partir des premières secondes, la pièce d’ouverture « Massification Proficiency » nous balance directement dans le feu de l’action avec des riffs de guits rapides, un drum précis et un vocal gras et brutal. Ayant quelques influences par-ci par-là de plusieurs genres, nous pouvons remarquer des petits passages techniques bien placés dans les chansons. L’alternance de son entre des riffs plus death, progressif et groove viennent jouer un petit plus tout au long de l’écoute de l’album. La structure des chansons est également super bien pensée.

« Instrumentalities of Flesh » est l’album parfait pour toute personne désirant connaître ce groupe. Nous pouvons voir le talent du chanteur Alexandre Guay effectuant un growl puissant par moment tout en alternant avec la guitare. Accompagné de ses compatriotes Simon-Pier Bussières à la bass et Louis-Charles Drolet au drum, le trio se complète à perfection et toutes les chansons sont fluides sans faute. La pièce instrumentale « Celestial Invocation » est facilement mon coup de cœur de l’album. Cette pièce, malgré son petit 1 minute et 20 secondes, est le genre de chanson qui vient nous calmer les ardeurs avant de voir la grande finale avec « Maelström ». La qualité sonore et studio viennent faire une grande différence sur l’écoute de l’album.

Au point de vue général, cet album est une réussite sur toute la ligne. Ne connaissant aucunement le groupe, la pochette a été la première chose qui m’a attiré l’oeil. Tout étant lugubre et mystérieuse, elle reflète à perfection l’atmosphère de cet opus. Digne des grands groupes, Rite of Decay est un nom qui sera à retenir prochainement dans le death metal au Québec puisqu’ils sont venus casser la baraque et nous voyons qu’ils n’ont pas envie de niaiser comme on dit. Le résultat final mérite amplement une écoute pour tout fan de death metal technique.

Verdict : 9/10

Phil Grondin

 

 

Critique d’album: 200 Stab Wounds – Manual Manic Procedures (Juin 2024)

200 Stab Wounds
Manual Panic Procedures
Juin 2024

 

Liste des pièces

  1. Hands Of Eternity 4:43
  2. Gross Abuse 1:50
  3. Manuel Manic Procedures 2:43
  4. Release The Stench 2:31
  5. Led The Chamber/Liquified 3:09
  6. Flesh From Within 3:11
  7. Defiled Gestation 4:24
  8. Ride The Flateline Feat.Jami Morgan (Code Orange) 2:49
  9. Parricide 4:06

 

 

Lien pour achat / Link for purchase :
https://www.200stabwounds.net/

200 Stab Wounds

Le groupe de Death Metal 200 Stab Wounds (Cannibal Corpse 2.0) est originaire de Cleveland en Ohio au États-unis. Après un microalbum et un album, les voici de retour avec un album du nom de Manual Manic Procedures sorti par l’entremise du label américain Metal Blade Records le 28 juin dernier.

Membres:
Steve Buhl (Vocal, Guitare)
Ezra Cook (Basse)
Owen Pooley (Batterie)
Raymond Mcdonald (Guitare)

Quand j’ai vu que 200 Stab Wounds sortait un nouvel opus j’étais bien content et j’ai été agréablement servi avec cet opus que j’ai adoré. Pour débuter, la production est excellente, le tout a été réalisé par Andy Nelson, il a aussi fait le mixing pour l’album et le mastering a été réalisé par Brad Boatright et que dire de cet artwork magnifique qui dégouline de partout.

Manual Maniac Procedures est une expérience auditive captivante du début à la fin, chaque petit élément ajouté nous tient en haleine tout le long de l’écoute, la puissance de la batterie et de ses rythmes changeant très méthodique comme un chirurgien travaillant sur une table d’opération.

Les riffs et les Solos qui arrachent telle une tête sur une guillotine, je pense a une pièce comme Release The Stench. Leur style me fait penser aux vétérans de Cannibal Corpse, mais avec une touche de modernité, les vocals de Steve, son chant guttural est agressivement grave et son chant craquelé (fry) est très zombiesque, c’est très bien exécuté, parfait, pour le choix des paroles de l’album parlant de pourriture, carnage et de psychopathie. En plus, il y a des succulentes passes de basse par ici, par là comme dans l’intro de la pièce titre Manual Maniac Procedures cela ajoute beaucoup de gras aux compositions. Une belle production, chaque instrument se démarque comme un couteau suisse pour faire de cet album un chef d’œuvre, chaque pièce de cet opus se distingue par sa brutalité, la minutie du détail et l’originalité. C’est du grand art sur toute la ligne.

L’album est séparé par un interlude que j’ai trouvé très intéressant, elle est en deux parties Led Of The Chamber est l’outro de la première partie

Et Liquified débute la deuxième partie en trompe avec la pièce Flesh From Within la pièce selon moi avec les paroles les plus morbides de l’album. Et que dire la pièce Defiled Gestation bourré de groove et sur un rythme effréné c’est ma pièce préférée de l’album. Dans l´avant dernièew pièce Ride The Flatline on peut entendre la voix de Jami Morgan du goupe de Punk/Hardcore de Pittsburg, Code Orange qui vient ajouter une dynamique à l’album. Moi qui n’est pas le plus grand fan de Hardcore, j’ai vraiment aimé la combinaison des deux voix et le tout se terminant avec autant de brutalité que le reste de l’album avec la pièce Parricide. En gros, le seul problème de cet album c’est qu’il dure seulement 29 minutes, j’aurais aimé une ou deux pièces de plus.

Les deux excellentes pièces qui partent le bal de ce chef d’œuvre Hand Of Eternity et Gross Abuse des vidéoclips ont été réalisé voici le lien:

 

Le groupe sera en prestation le 11 septembre au Théâtre Fairmount en première parti de Nails

9.6/10

Pièces préférées:
Defiled Gestation
Manual Maniac Procedures
Released the Strench

Sébastien Blais

 

Critique d’album: Hardened – Pale Eternal Fog | 1er juin 2024

Hardened – Pale Eternal Fog

Liste des pièces :

  1. Deiivos
  2. Throne
  3. Atlatl
  4. Hakan
  5. Ruins

 

Le groupe de metal québécois Hardened a récemment dévoilé son premier album intitulé « Pale Eternal Fog  », sorti le 1ier juin 2024. Enregistré et masterisé en tant qu’indépendant, ce groupe nous provient directement de Drummondville et existe depuis 2015.

« Pale Eternal Fog  » est un mélange habile de riffs puissants, de rythmes endiablés aux drums et de mélodies envoûtantes. Dès les premières notes de l’album, nous sommes plongés dans un univers sombre et mystérieux mélangeant le blackened death metal avec une touche de sludge metal. La première pièce « Deiivos » nous plonge dans leur univers propre à eux. Déjà là, quelle surprise !

La production de « Pale Eternal Fog  » est également remarquable. Chaque instrument est soigneusement équilibré pour créer une ambiance immersive, tandis que la voix du chanteur, Guillaume Lambert, résonne avec une intensité incroyable avec son growl directement sorti de ses tripes. Les différents moments de blast beast aux drums de Kévin Lampron Drolet m’ont également surpris tout en gardant en premier plan la guitare de Mykee Bellavance et la bass de David Perrault.

Musicalement parlant, Hardened m’a surpris sur toute la ligne. « Pale Eternal Fog » est un album ayant été pris au sérieux lors de la composition des cinq pièces offertes. La pièce « Ruins » est facilement ma préférée de l’album. Totalisant plus de 30 minutes, Hardened a effectué à ce jour probablement l’album m’ayant rejoint le plus dans la dernière année au niveau du blackened death metal québécois. Le groupe a également sorti deux vidéoclips disponibles sur Youtube pour les pièces « Deiivos » et « Hakan ». La qualité de ces vidéoclips est de niveau professionnel, tout comme la pochette qui capture l’atmosphère sombre de l’album à première vue.

En conclusion, « Pale Eternal Fog » est un chef d’oeuvre sur toute la ligne. Avec cet album, le groupe prouve une fois de plus son identité musicale. Que vous soyez un fan ou non du genre proposé, « Pale Eternal Fog » ne manquera pas de vous captiver dès la première écoute. Un excellent travail pour Hardened. Hardened sera en spectacle tout au long du mois de Juin (voir plus bas).

Note : 9/10

Spectacles à venir :
– 22 juin @ La Sainte Paix (Drummondville): https://www.facebook.com/events/410397125021802/
– 28 juin @ L’Anti Bar et Spectacle (Québec): https://www.facebook.com/events/340393065197311/
– 29 juin @ Taverne Royale (Trois-Rivières)

-Phil Grondin

 

 

Pretty Smile//Violence City//Pretty Smile @ L’Anti-Bar & Spectacles, Québec – 3 mai 2024

Voici le compte rendu de Gabriel Dubé et les photos prises par Marie Bernatchez lors du spectacle de Pretty Smile présenté à L’Anti Bar & Spectacles de Québec le 3 mai 2024 et qui mettait également à l’affiche Violence City et Friandise.

Retour sur le spectacle

Le 3 mai marquait le début d’une série de spectacles tant attendue pour Pretty Smile, entamant leur tournée de trois soirées à L’Anti Bar de Québec, aux côtés de Ti-Bœuf et Friandise. Ayant eu le plaisir d’assister pour la dernière fois à un concert de Pretty Smile à Montmagny durant l’été 2023, j’ai saisi cette opportunité de voir comment évoluait ce groupe. Cependant, une ombre planait sur la soirée alors que Ti-Bœuf était contraint d’annuler leur participation en raison d’une gastro-entérite. Heureusement, Pretty Smile a su rebondir en invitant leurs amis de longue date, Violence City, en remplacement. Une substitution qui a suscité chez moi un vif enthousiasme, car j’avais depuis longtemps le désir de découvrir leur univers musical.

Des entrevues vidéos seront également bientôt disponible avec chacun des bands, n’hésitez pas à les découvrir!

 

 

Friandise

Dès leur entrée sur scène, Étienne, Jean-Christophe et Simon ont immédiatement instauré une ambiance festive et décontractée. Leur énergie contagieuse et leur humour débridé ont rapidement conquis le cœur des spectateurs, qui se sont retrouvés embarqués dans un univers où l’imitation et les anecdotes hilarantes se mêlaient harmonieusement aux mélodies enjouées.

Les chansons de Friandise, à la fois humoristiques et touchantes, ont su toucher une corde sensible chez le public. Leur style unique, oscillant entre folk festif, rock and roll campagnard et musique entraînante, a immédiatement séduit les oreilles les plus exigeantes. Chaque morceau était un véritable cocktail d’émotions, capable de faire rire et réfléchir en même temps.

Ils ont également apporté une interaction dynamique entre le groupe et le public. En séparant la foule en deux sections et en les faisant chanter en alternance, Friandise a su créer une belleconnexionavec le public.

Friandise a su nous surprendre, nous faire rire et nous donner envie de revenir pour une autre performance.

 

 

Violence City

Dans les lueurs vibrantes de la scène, Nicolas, Thomas et Lee ont enflammé les cœurs dès les premières notes de « Mindset of a Killer », leur dernier bijou musical (et très bon « hit » à mes yeux). Nic, le charismatique chanteur et guitariste, débordait d’énergie, une énergie que le public lui a rendue dès la deuxième chanson, encore plus puissante que la première. Malgré le fait qu’il ait été appelé en tant que remplaçant, il était évident que cette jeune formation était ravie d’être là, même si Nic nous a confié sa fatigue lors d’une interview en coulisses. Son contrôle parfait de son art vocal mérite une mention spéciale.

Leur style musical m’a transporté à travers diverses influences, des échos des Smashing Pumpkins aux lignes de basse percutantes de Lee, parfois évoquant Muse, en passant par des vibes à la Gorillaz et Billy Talent avec « Intomy heart », et même une ambiance skateboard avec « Done ». La foule, en parfaite synchronisation, a applaudi à l’unisson pour exprimer son appréciation, tandis que le spectacle de Violence City se terminait avec une fin intense et lourde. Le chanteur s’est aventuré dans la foule vers la fin du concert, créant ainsi une ambiance parfaite pour accueillir les têtes d’affiche à venir, Pretty Smile, prêts à nous emporter dans leur univers de jolie sourire.????

En bonus, ils nous ont offert un avant-goût de leur prochain single « Sinner Sea », qui, musicalement, correspondait parfaitement à mes goûts. D’ici à que cette chronique soit publiée, le single devrait être disponible sur toutes les plateformes. Désormais, cette formation prometteuse a une place de choix dans la liste des groupes que je suivrai de près.

 

 

Pretty Smile

Pretty Smile a enflammé la scène avec une performance aussi envoûtante qu’énergisante. Débutant leur set dans une ambiance plus modéré, probablement influencé par le ton plus lourd du précédent groupe, ils ont rapidement captivé l’attention du public avec leur vibe pop-punk explosif.

Rémi, Xavier, Antoine et Alexandre ont livré un show mémorable, enchaînant avec brio leurs meilleurs titres. Un moment poignant est survenu lorsqu’ils ont rendu hommage à Nic de Violence City en lui dédiant « Reset », l’une de leur chanson récente et qui résonne parmi leurs hits aux côtés de « Whatever » et « About That ».

Le chant maîtrisé de Xavier a brillé de toute sa splendeur, dévoilant même une facette inattendue avec des nuances de growl, ajoutant ainsi une nouvelle dimension à leur son. Les mosh pits animés ont contribué à maintenir l’ambiance punk survoltée, caractéristique de leur performance.

« Halfway There », un single récent, a su parfaitement captiver le public avec ses mélodies fougueuses, évoquant l’esprit du skate vibe qui les anime. Impliquant la foule dans leur dynamique, ils ont sollicité l’aide du public pour une expérience collective sur « Need You Now » en leur demandant de chanter avec eux.

L’alchimie entre les membres du groupe était palpable, témoignant de leur plaisir évident à jouer ensemble. Un moment hilarant a marqué mon esprit lorsque Xavier a « faussement frappé » Antoine, le bassiste.

Le groupe a également ouvert la porte aux suggestions du public pour le nom de leur chanson « Pinguin », démontrant ainsi leur proximité avec leur fanbase. « About That » a ensuite enchaîné en apothéose, faisant monter d’un cran l’intensité du spectacle.

Shout out à Rémi pour son incroyable performance sur « Whatever », mettant en lumière sa maîtrise de son rôle au sein du groupe. Les solos des guitaristes étaient également à souligné. PrettySmile a clôturé cette soirée épique avec « SomeoneElse », offrant ainsi un final mémorable à ce lancement de tournée.

Pour les fans qui en redemandent, rendez-vous à Sherbrooke et Montréal pour les prochaines étapes de cette aventure musicale. Espérons qu’ils auront la chance d’être accompagnés de Ti-Boeuf cette fois-ci.

-Journaliste: Gabriel Dubé
Photographe: Marie Bernatchez

Critique d’album: Change My Brain With Cakes – Welcome to the Bakery

Change My Brain With Cakes
Welcome To The Bakery
12 avril 2024

 

Liste des pièces

  1. Welcome To The Bakery
  2. 7 Of Heart (Feat. Christ)
  3. Pulsing Through Your Veins
  4. Memories Of Flames (Feat. Gab Smith)
  5. Paradise Court
  6. Henry The Bunnyman
  7. Next Door
  8. A Canadien Werewolf in Mad Mad World
  9. Act Of Violence (Feat. Dominic Rousseau)
  10. No Man Change His Fate
  11. Nursing Curse
  12. Never Need To Be Awake Again (Feat. LDAW)
  13. If I Died Today

Pour les fans de / For fans of :
Alternative Metal

 

Lien pour achat / Link for purchase :
https://changemybrainwithcakes.bandcamp.com/

Critique d’album

La formation de métal alternatif à tendance électro/hardcore de Québec, Change My Brain With Cakes, débarque avec leur tout premier album : Welcome To The Bakery. Sorti le 12 avril dernier, cet album de 13 chansons fut produit et mixé par Wrong Basement Record.

Actif depuis 2019, le groupe a déjà fait paraître quelques singles et EP dans le passé. Le groupe est constitué de Jey Levesque à la guitare, Mathieu Boutin au drum, Cindy WrongDice à la basse et Dave Leclerc au chant.

Dès les premières secondes de la chanson Welcome To The Bakery, nous sommes directement plongés dans leur univers à tendance diverse. Avec leurs maquillages full face et leurs costumes, il nous est simple de dire que le groupe sort des standards et est prêt à nous embarquer à fond dans ce qu’ils font. De plus sur la chanson Memories of Flames, nous pouvons assister à un beau mélange de la voix féminine de Gab Smith qui vient donner un coup d’éclat à cet album. 

Confirmant leur unicité une fois de plus, la chanson Next Door produite de sorte à ce que l’auditeur se croit  comme le voisin pas invité à un de leur show privé est pour moi une touche distinctive de cet album. Bien que celui-ci soit chargé musicalement, nous sommes en mesure de bien distinguer les instruments présents sur les pièces. 

Ayant collaboré avec plusieurs artistes de la scène locale notamment Christ de Polygraph, Gab Smith et Last Dance Among Wolves, le groupe a su garder leur style particulier dans ce nouvel album. Malgré une production qui par moments peut sembler moins claire et changeante, les blasts beats et les riffs lourds mélangés au son techno viennent directement chercher l’auditeur. 

Avec des chansons par moment agressives et par moment énergiques, la formation de Québec sait se faire remarquer et en donne pour tous les goûts ! Devrions-nous plutôt dire, à tous les gens en recherche d’un mélange impressionnant de plusieurs styles ?

Disponible sur toutes les plateformes d’écoute , Change My Brain With Cake est un groupe qu’il faut définitivement surveiller.

-Jade Poliquin