Critique d’album: Burning The Oppressor – Waking Nightmare (18 avril 2025)

Burning the Oppressor 

Le nouvel album: Waking Nightmare 

Au loin, on voit le ciel s’obscurcir dans le monde du Heavy metal québécois. Jour après jour, l’ombre si attendue par les fidèles prend place sans confusion. Sous les tambours, qui annoncent l’événement, nous nous levons pour enfin les accueillir à leur retour sur la scène et aussi être à l’écoute de leurs nouveaux chants furieux. Le 18 avril 2025, ils nous reviennent forts de leur expérience créatrice, brandissant ce nouvel artefact du nom de Waking Nightmare. Vous et moi, mes frères et sœurs, levons nos bras vers les podiums du deathcore, pour faire les honneurs à cet événement si attendu de la réapparition de Burning the Oppressor. Depuis plus d’un mois, je me suis exposé à la nouvelle œuvre de ceux-ci et, humblement, je vous livre mes pensées et mes délires. 

 

Eternal Rest et Slaying Princess 

Comme pour toute intro de pièce majeure Eternal Rest, mélancolique à ses débuts, va nous élever avec détermination au rythme beaucoup plus brute qui suivra. Quand une formation prend le temps de faire un prélude du genre, on se doit de frapper fort pour lui donner sa raison d’être. Est-ce réussi? Comme une cavalerie qui se plonge frénétiquement au travers des premières lignes ennemies, Slaying Princess percute et met en pièces. Le retour en arrière est maintenant impossible… Les hostilités sont lancées de façon foudroyante. Cette pièce, qui est un paradoxe de brutalité, est intelligente dans sa composition, nous ouvre un monde de souffrance où la réponse instinctive, incrustée de vengeance, se répand dans une réalité sauvage. Une Loi du talion, faussée par le traumatisme, mais dominante dans les nouvelles règles infligées par une âme meurtrie. Mais quel début d’album remarquable, avec des touches subtiles tant dans les voix que dans les instruments ! Aucun étonnement pour moi qu’une vidéo soit mise de l’avant pour cette pièce… de la bombe. 

 

 

Animal 

Grandit dans la blessure, apprentissage de l’attaque pour la défense… la furie qui libère de la cage physique pour s’enfermer dans une cage psychique où les tourments et les rages s’entremêlent pour forger l’être malsain, mais qui assure la survie. On est dans l’émotion primitive, l’impulsion. Cette chanson comprend un superbe solo efficace qui donne à peine le temps de respirer dans ce monticule d’agressivité musicale. L’animal ayant la rage est dangereux… même si l’on veut bien comprendre sa souffrance. 

 

Explode 

Pièce très intéressante, qui semble être un moment de conscience, mais non de contrôle. Loin d’être dans l’œil du cyclone où l’on aurait un répit. Un moment où la souffrance est plus grande que la rage, nous met dans une position à admettre que l’on voit les démons qui nous habitent sans vision claire, sans introspection possible, ni capacité de les dominer. Un moment de supplice où l’on a l’impression qu’on va exploser, comme dans un vieux film de Scanners… mais il n’y a aucune délivrance. N’est-ce pas déjà clair pour vous, le titre de l’album prend tout son sens, le cauchemar éveillé (Waking Nightmare). Au niveau musical maintenant, je trouve que l’ambiance est bien choisie avec un son moins d’impact mur à mur, sans perdre de férocité, mais plus de clarté au niveau des subtilités. 

 

Suffocation 

Jusqu’à maintenant, l’évolution de l’album m’épate, car il semble vraiment y avoir une suite dans les idées, dans la thématique continue. L’être humain, physiquement parlant, ne peut être en mode rage plus que quelques heures… après Slaying Princess et Animal dominés par cette transe bestiale et écumante. Explode repose sur une dynamique changeante et nous voilà avec une pièce sur la dépression, l’angoisse du vide de sa propre vie. Je ne sais pas si c’était voulu, mais Suffocation est clairement une suite logique si on a voulu avoir des nuances d’émotions adroitement ficelées ensemble. J’ai aimé aussi cette introduction très rock progressive qui donne une belle levée au retour du son deathcore. Avec un refrain death-mélancolique puissant que je retrouve parfois avec une formation comme Avatar. On sent le poids du monde et ma foi, j’adore les envolées de guitare qui donne un beau cachet à cette chanson. 

 

Two Faces 

On revient avec un son lourd, lourd, l’ambiance est lourde, car on porte les lunettes de la personne qui souffre devant un système hospitalier non hospitalier. On s’enfonce dramatiquement sous les regards de ceux qui nous administrent les doses. On se sent trahi, mais, il est flou à savoir d’où vient ce sentiment, de la maladie? De la réalité? Ou tout simplement des deux. Je crois que cette chanson n’est pas dans le jugement total de la situation, mais dans le ressenti. Une expression de coma éveillé où tout devient extérieur à l’esprit fatigué… même son propre corps. Derrière cette rythmique deathcore, il y a une ambiance sludge dans sa dynamique qui me tourne dans la tête. Avec ce titre, nous voilà rendus à la moitié de l’album. Jusqu’à maintenant, un superbe travail par Burning the Oppressor… Je m’attends et je souhaite qu’ils me restent des surprises en portant l’oreille à cette deuxième partie. 

 

Exhausted 

Un roulement de percussion qui débute cette deuxième partie, une seconde énergie qui nous revient. Je suis certain que vous serez d’accord avec moi quand je vous dirai que l’arrivée de la partition de guitare (soliste) à partir du milieu de la chanson est très attrayante pour les amateurs de métal plus traditionnels, ce qui donne une superbe finition à ce titre qui ne m’épuise en rien. Pour la première fois, on ressent une reprise de contrôle sur le ‘’je’’ fasse aux démons intérieurs et aux abominations de la vie. La colère est ressentie, mais, dans ce titre, on s’approprie la conscience. Malgré la fatigue et le challenge immense, on sent le combat intérieur plus en construction qu’en auto-destruction.

Never 

On est dans un thrash intense et j’imagine déjà un  »pit » de metalhead tourner en rond et faire du rentre-dedans et crier Never!!! Mon esprit me dit: ‘’rentre dans le tas! Mon corps me dit: ‘’Laisse donc ça aux plus jeunes, svp!’’ Nous verrons bien qui gagnera dans ma propre dualité lors du spectacle au Trou du Diable. Cette chanson est parfaitement bien positionnée sur l’album. Un ralliement, un refus contagieux dans toute sa lucidité. Prenez vos vitamines et ne mangez pas trop, car, lors du spectacle, c’est dans le ‘’cercle ou mur de la mort’’ qu’on risque de se rencontrer. Encore une fois, j’aurais beaucoup de difficulté à croire que cet album, de la façon qu’il a été positionné (chaque titre) ne soit qu’un joli hasard. Il y a clairement une ligne de conduite à plusieurs points dans sa conception, superbe travail. 

 

Lizards & Worms et Silence 

Non, ce n’est pas parce que j’avais perdu tout désir d’écrire. Après plusieurs écoutes et analyses, je voulais simplement écouter Kevin Bordello lui-même et vous le livrer dans une question qui, je l’espère, vous fera encore plus apprécier l’œuvre. 

Ondes Chocs: À quelques reprises lors de mes commentaires sur l’album, j’écris sur la démarche évolutive structurée de différentes pièces. D’un départ, où l’émotion et la conscience sont floues par la douleur et la rage, peu à peu, on ressent une certaine libération, un recul qui s’installe. Les deux derniers titres (Lizards & Worms et Silence) me font ressentir cette nouvelle prise de contrôle, malgré la douleur et la colère, et même une forme d’espoir avec l’arrivée de Silence. Ai-je tort si je te dis que, dans tout cet amalgame de rage et de confusion, il y avait une intention claire de terminer l’album avec un message positif ou du moins dans l’éveil? 

Kevin Bordello: ‘’Oui tout à fait. Ces deux chansons explorent des thèmes profonds liés à la lutte intérieure et à la perte.Lizards & Worms illustre un combat entre l’espoir et le désespoir, exprimant une colère accumulée face à un monde hostile et déshumanisant. Pourtant, au-delà de cette rage, la chanson évoque une volonté de transformation, d’acceptation du passé et de résilience pour bâtir un avenir plus fort. Silence, quant à elle, est une ode poignante au deuil et à l’amour pour des êtres chers disparus (nos mamans à moi et JF). Écrite initialement pour JF et sa mère, elle est ensuite devenue un exutoire personnel suite à la souffrance et au décès de la mienne quelques mois plus tard. Elle traduit le poids d’une douleur profonde et de l’impuissance face à la souffrance. Mon désir était toutefois de laisser transparaître un espoir de paix et de protection après la mort. La guérison à travers le processus du deuil. L’acceptation de la mort. La fin de l’album capture l’intensité des émotions humaines, entre la rage, la perte et un espoir de renaissance à travers ces épreuves-là.

 

THE VOID 

The Void qui nous laisse avec une ambiance de regard au loin après une longue et terrible journée, où les mots ont tous été dits… terrible douceur sans nostalgie. Je souhaite avoir bien rendu le tout… Sinon, vous venez régler ça avec moi dans le mosh pit à Shawinigan le 25 avril… Pour les autres, n’oubliez pas qu’il y a six dates déjà inscrites au tableau pour la sortie de l’album Waking Nightmare

Voici un lien Waking Nightmare (album disponible le 18 avril 2025) et tous les autres albums de Burning the Oppressor!!! 

Burning The Oppressor – Waking Nightmare

De plus, à chaque endroit, ils seront accompagnés de différents groupes, comme si le monde du métal s’était donné le mot pour être au rendez-vous et goûter eux aussi au retour de Burning the Oppressor, regarder plus bas pour les dates et la palette d’artistes invités, il ne manque que vous! 

 

-Christian Lamothe, chroniqueur de l’Underground

Critique d’album: Dream Theater – Parasomnia (7 février 2025)

Dream Theater
Parasomnia
Label: Inside Out
Producteur: John Petrucci
7 février 2025

Liste des pièces

  1. In the Arms of Morpheus
  2. Night Terror
  3. A Broken Man
  4. Dead Asleep
  5. Midnight Messiah
  6. Are We Dreaming ?
  7. Bend the clock
  8. The Shadow Man Incident

 

 

Lien pour achat / Link for purchase :
https://dreamtheater.net/

 

***See below for english version.

Critique album

Le 25 octobre 2024 était le grand jour ! Le retour aux sources de ce groupe, devrais-je dire ! Cette date marque le retour de Mike Portnoy en tant que drummer pour le groupe progressif Dream Theater, qui est actif depuis 1985. Le groupe est constitué du chanteur James Labrie, du guitariste John Petrucci, du claviériste Jordan Rudess, du bassiste John Myung et du drummer Mike Portnoy. Mike Mangini, semblant partir vers une carrière solo, avait alors assuré la place de drummer au sein du groupe pendant les 13 dernières années. N’ayant pas travaillé sur un album ensemble depuis la sortie de Black Clouds & Silver Lining sortie en 2009, les voici de retour en force, telle une grande famille, avec leur 16e album studio intitulé Parasomnia qui est sorti le 7 février sur le label Allemand InsideOut Music

Le titre de l’album, Parasomnia, est le nom d’une catégorie reliée aux troubles du sommeil se caractérisant par des mouvements, des émotions, des comportements et des paroles anormaux durant le sommeil. On retrouve, entre autres, dans cette catégorie les terreurs nocturnes ainsi que le somnambulisme. Il est donc simple de comprendre que le thème principal de l’album sera le sommeil et ses troubles. Pour ce qui est de la pochette, elle a su générer une légère polémique sur les réseaux sociaux ces dernières semaines, car elle a été générée en partie par une intelligence artificielle. Elle reflète à mon avis très bien l’idée générale de l’album et nous donne un incroyable repère visuel avant l’écoute de celui-ci.

L’album contient 12 chansons et la première, In the Arms of Morpheus, est une chanson entièrement instrumentale. Elle comporte plusieurs petites choses très intéressantes et originales, comme le bruit d’une sonnerie ou des chuchotements. La pièce est parfaite pour nous mettre dans l’esprit même de l’album, nous faire vivre l’album. Il faut voir cet album comme un film dans lequel on se retrouve à être le personnage principal . Un film avec une complexité incompréhensible dépassant les structures musicales modernes. Il faut cependant compter une bonne dizaine de minutes dans cet album avant que nous puissions entendre la voix de James Labrie.

Night Terror, la deuxième chanson, nous plonge directement dans une vibe plus horrifique et anxieuse grâce à tous les changements de signature rythmique et à l’incroyable performance du claviériste Jordan Rudess. Elle fut la première à sortir sur Spotify par rapport à cet album, ce qui donna un magnifique avant-goût aux fans du groupe. C’est le genre de chanson qu’on écoute la bouche grande ouverte tellement nous sommes épatés de ce qui se passe à l’intérieur de celle-ci. Elle contient d’incroyables solos de guitare de la part de John Petrucci qui n’hésite en aucun cas à nous démontrer son aisance à performer ces parties très complexes.

Un peu plus loin dans l’album, nous retrouvons la chanson A Broken Man qui, selon moi, est la chanson mettant le plus Mike Portnoy en valeur. Avec de nombreuses fills intéressantes à la batterie et avec un incroyable double kick au début de la pièce, notre cher drummer a bien su nous rappeler son potentiel exceptionnel.

La dernière chanson se nomme The Shadow Man Incident et atteint presque la barre des 20 minutes. Je la considère et la vois comme un genre de récapitulatif de cet album, ou devrais-je dire, cette nuit de cauchemar que Dream Theater nous a fait vivre. La chanson nous met à la place d’une personne qui vit une paralysie du sommeil et que nous vivons une certaine confrontation contre un être imaginaire qu’on voit durant cette dite paralysie. Avec un snare roll de style militaire et plusieurs séquences très captivantes de la part de ces musiciens, elle est simple d’écoute et ne paraît pas trop longue. Elle fait partie de mes pièces préférées de Parasomnia, car j’ai toujours aimé analyser les chansons qui durent plus de 10 minutes. C’est avec fascination que j’ai écouté ce morceau en sirotant mon café ce matin.

Cette nouvelle sortie de Dream Theater est le résultat d’une chimie exceptionnelle. Nous n’avons jamais l’impression que quelqu’un en fait trop et enterre un autre musicien. Ils se complètent tous à merveille dans leur unique technicité musicale. L’album a une production très claire qui n’est ni trop lourde, ni trop simple d’écoute. Comme nous le savons tous, après l’écoute de certains albums, nous ne ressentons plus le goût de l’écouter en entièreté de nouveau, mais avec Parasomnia, ce n’est pas le cas. Nous avons l’envie de le refaire jouer de nouveau afin d’essayer de comprendre tous les éléments possibles qu’on aurait pu manquer lors de la première écoute. C’est un album que j’ai vraiment apprécié et que je qualifie d’important dans chacune de ses chansons. Je lui attribue alors la note de 9,5/10 et le recommande à chacun d’entre vous.

Liste des pièces

In the Arms of Morpheus
Night Terror
A Broken Man
Dead Asleep
Midnight Messiah
Are We Dreaming ?
Bend the clock
The Shadow Man Incident

Durée: 72 minutes

Jade Poliquin

 

English 

Dream Theater – Parasomnia

October 25, 2024 was the big day! The band’s return to its roots, I should say! This date marks the return of Mike Portnoy as drummer for the progressive band Dream Theater, active since 1985. The band consists of singer James Labrie, guitarist John Petrucci, keyboardist Jordan Rudess, bassist John Myung and drummer Mike Portnoy. Mike Mangini, seemingly heading for a solo career, had been drummer with the band for the past 13 years. Having not worked on an album together since 2009’s Black Clouds & Silver Lining, they are back in full force, like one big family, with their 16th studio album, Parasomnia, due for public release on February 7 on thd German label InsideOut Music.

The album’s title, Parasomnia, is the name of a category of sleep disorders characterized by abnormal movements, emotions, behaviors and speech during sleep. These include night terrors and sleepwalking. It’s easy to understand that the main theme of the album will be sleep and its disorders. As for the cover art, it has generated a little controversy on social networks in recent weeks, as it was generated by artificial intelligence. In my opinion, it reflects the general idea of the album very well, and gives us an incredible visual cue before listening to it.

 

The album contains 12 songs, the first of which, In the Arms of Morpheus, is entirely instrumental. It features several very interesting and original little things, such as the sound of a ringing bell or whispers. The piece is perfect for getting us into the very spirit of the album, letting us experience the album. You have to see this album as a film in which you find yourself the main character. A film with an incomprehensible complexity beyond modern musical structures. However it takes a good ten minutes in this album before we hear James Labrie’s voice.

 

Night Terror, the second song, plunges us straight into a more horrific and anxious vibe, thanks to all the rhythmic signature changes and the incredible performance of keyboardist Jordan Rudess. It was the first to be released on Spotify in relation to this album, giving the band’s fans a wonderful foretaste. It’s the kind of song you listen to with your mouth wide open because you’re so amazed at what’s going on inside it. It features some incredible guitar solos from John Petrucci, who has no hesitation in demonstrating his ease in performing these highly complex parts.

 

A little further down the album, we find the song A Broken Man, which, in my opinion, is the song that most showcases Mike Portnoy. With many interesting drum fills and an incredible double kick at the beginning of the piece, our dear drummer reminds us of his exceptional potential.

 

The last song on the album is called The Shadow Man Incident and clocks in at almost 20 minutes. I see it as a kind of recap of this album, or should I say, this nightmare night that Dream Theater put us through. The song puts us in the shoes of a person experiencing sleep paralysis, and we experience a certain confrontation against an imaginary being we see during said paralysis. With a military-style snare roll and several very captivating sequences from these musicians, it’s easy to listen to and doesn’t feel too long. It’s one of my favorite pieces from Parasomnia, as I’ve always enjoyed analyzing songs that last longer than 10 minutes. It was with fascination that I listened to this piece while sipping my coffee this morning.

 

This new Dream Theater release is the result of exceptional chemistry. We never get the impression that someone is trying too hard and burying another musician. They all complement each other wonderfully in their unique musical technicality. The album has a very clear production that is neither too heavy nor too easy to listen to. As we all know, after listening to some albums, we don’t feel the urge to listen to the whole thing again, but with Parasomnia, that’s not the case. We want to play it again to try and understand all the possible elements we might have missed on the first listen. It’s an album I’ve really enjoyed, and which I’d describe as important in every one of its songs. So I give it a 9.5/10 and recommend it to everyone.

Défaillance – Nouvel Ep! Se Rendre Malade… 

 

 

Défaillance 

Nouvel Ep! Se Rendre Malade… 

En janvier 2025, ce groupe punk québécois nous offre un nouvel EP. Après plus de 25 ans d’existence, auront-ils encore autant d’énergie et de mordant? Que vous dire de plus que cet album est l’exemple parfait d’un pitbull qui ne veut pas lâcher le morceau. Un album rebelle où les instruments sont prêts pour aller à la baston. Je vais prendre le temps de lire et relire les textes. Vous faire part de mes impressions, avec quelques surprises et avec un peu de musique survoltée. Voici, Se Rendre Malade…une pièce à la fois. 

Se Rendre Malade…(pour des Malades) 

Un hymne national à l’agonie d’un système de santé tenu à bout de bras par ceux qui sont à genoux. Les décennies passent pour un message qui ne passe pas. Défaillance hurle pour ceux qui ont la gorge trop sèche d’avoir crié trop longtemps. On connaît tous quelqu’un en burnout, un(e) qui parle de son double quart de travail avec des larmes aux yeux. Pendant que les fonctionnaires ramassent leur bonus de fin d’année, eux, sur le plancher, sont à la ramasse. Voilà une belle façon de démarrer un album, avec un poing sur la table avec une thématique qui nous tient à cœur. Ça donne le goût d’apprendre le texte pour le crier nous aussi! 

 

1979 

Une date très importante dans l’univers punk, pour une raison bien claire : le décès de Sid Vicious, qui représentait le côté plus sombre et intrépide du mouvement. N’étant pas reconnu pour être un musicien aguerri, il fut toutefois et sans contredit une figure importante de l’essence même du punk anglais de ces années. Si symbolique qu’il ait repris la chanson My Way, car, jusqu’à sa fin tragique, il était unique et incorrigible. La fin des années 70 marque aussi une rupture entre le punk traditionnel face à un punk rock qui se dilue dans la ‘’pop culture’’ au cours des années 80 et surtout 90. Je crois que Défaillance, dans cette chanson, démontre une belle expression de ce passage et de la force du mouvement dans l’histoire. Toujours avec une fougue comme on les connaît et un solo de guitare parfaitement exécuté. 

Fuck ton Apitoiement 

Que j’aime le début de cette chanson avec le son de basse grasse et la rythmique rapide qui s’ensuit, ça décape la peinture. Un puissant coup de pied dans le derrière pour nous rappeler que nous sommes propriétaires et responsables de notre destinée. Nous ne sommes pas victimes, mais maîtres et bourreaux face à notre propre apitoiement. Ça me rappelle bien l’entrevue en 2022 qu’il avait faite avec Claudia Bo sur son podcast Le P’tit Moment Thrash (maintenant mieux connu comme rédactrice du Bad Crew) où ils parlaient de la baisse drastique des présences dans les salles lors des shows punk, surtout depuis le covid. Nous sommes en 2025 et ils sont toujours debout et forts. Quelle résilience ! En plus, on peut confirmer qu’ils suivent eux même la voie qu’ils prêchent. Loin de vouloir se donner une tape dans le dos, le message est au sens large, comme on dit en anglais: get a grip! 

Résistance 

Pièce qui nous mélange punk, rock et ska, un tourbillon dans la protestation. Défaillance, en collaboration avec Shantal Arroyo (Overbase) et Joe Evil (GrimSkunk), nous offre une chanson aux sonorités très 2000, très entraînante, et avec une multitude de vagues d’énergie qui nous donnent le goût de faire la fête de manière joyeusement rebelle. J’ai eu la chance de rejoindre Shantal au sujet de leur collaboration.

Ondes Chocs: Parlez-moi de votre collaboration avec Défaillance sur la chanson Résistance? 

Shantal Arroyo: ‘’Donc, en fait c’est les gars de Défaillance qui m’ont contacté et je crois qu’il y a en même temps, ils en parlaient avec Joe ça a été un peu compliqué parce que nos horaires sont difficiles à conjuguer. Dernièrement, moi, je m’occupe à temps plein d’un café qu’on a ouvert à Montréal et Dieu sait que la restauration, ça prend du temps sans compter. C’est un bar, une salle de spectacle et une salle d’exposition. Donc ça a été un peu difficile de se coordonner, on a fini par enregistrer au studio Indica. Joe et moi avec Peter à la console (Grimskunk), ensemble, puis on a fait parvenir les tracts à Défaillance. C’est sûr que Joe et moi, c’est pas la première fois qu’on collabore ensemble, donc c’était quand même assez facile à faire! C’était super le fun on a bien aimé ça!’’ 

 

Avant 

On retourne avec une sonorité plus brutale et un texte de remise en question sur les changements sociaux. Une nostalgie un peu désespérée face à un présent qui nous propulse dans un mur. Tous ces rêves qui s’effacent dans une brume épaisse d’un ‘’no futur’’. Clairement, la chanson qui amène un goût amer à notre réalité actuelle. Est- ce une chanson pour la génération X? Du moins, je crois que cette agonie des rêves du passé est partagée par tous. L’harmonie est aussi impulsive que le texte et plusieurs s’y reconnaîtront. 

L’Hymne à la Violence 

On pourrait partir avec toutes sortes de théories sur cette chanson: cas vécus? Histoire médiatisée dans les journaux? Histoire fantastique? Quand j’ai l’impression de partir dans le champ avec mes délires et mes impressions; je vais à la source.

Ondes Chocs: Concernant L’Hymne à la Violence, on peut y voir une description de tous les films ou évènements du genre tueur en série. Pour vous, lors de l’écriture, est-ce relié à un évènement bien spécifique? 

El Punkos: ‘’ Il n’y a pas vraiment d’histoire à proprement dit sur la chanson L’Hymne à la Violence, Gagnon et moi, on est de vieux fan de films d’horreur (d’ailleurs Gagnon a plusieurs tatouages de ses films préférés ). C’est juste un récit d’horreur. On l’a déjà souvent fait auparavant avec les chansons Morts-Vivants et Lacération, entre autres. Donc ça peut être sur un tueur en série ou juste une belle comptine avec des paroles lugubres sur un fond de musique qui inspire la crainte. » 

Maintenant, nous arrivons au moment des annonces: 

Pour aller chercher l’album: https://defaillance.bandcamp.com/album/se-rendre-malade-pour-des-malades

Lancement de l’album: 2 février 2025 à Jonquière au Rocco Bar, en après midi et l’entrée est gratuite et pour tous (all ages)

Dates prévues au Québec:
14 mars à L’Esco (Mtl)
21 mars au Plaza
(Saguenay)
28 mars au Scanner (Québec)
 

Tournée Européenne

Ondes Chocs: Vous avez surement une bonne histoire sur ce qui amène le dénouement de votre tournée européenne qui s’en vient en février? 

El Punkos: ‘’c’est un pote a nous, qui habite en France (Montpellier), qui organise des tournées en Europe et qui nous a invité à tourner là-bas, je dirais vers 2017-2018 . A l’époque nous n’avions pas mal tous de jeunes enfants et, avec les jobs c’était pas mal plus compliqué . Ensuite est arrivée la covid et le projet n’est pas vraiment dans les plans, car nous devions enregistrer l’album Sans Contrôle pour ensuite la tournée. À la fin 2023, nous avons fait un concert avec nos potes de B.A.L.M squad et quelque part au milieu de la nuit (plus le matin…..grosse brosse d’après show), on s’est mis à parler de se faire l’Europe tous ensemble. Après une bonne nuit de sommeil de 2-3 heures, je me suis dit: ‘’fuck off’, on le fait!’’ J’ai contacté notre contact pour lui dire que, dans un an, on allait être chez lui et de nous régler ça. Malheureusement, les deux groupes ensemble, c’était trop d’organisation. Donc nous avons gardé la date pour nous ( B.A.L.M Squad, eux, vont y aller de leurs côtés au printemps). Ça concorde avec la sortie de notre nouvel album, mais également avec la sortie de l’album Sans Contrôle sur Running out of Tape Records en Allemagne, donc on se trouve à faire une tournée pour un double lancement (oui c’est plutôt étrange ). Donc, la tournée va être majoritairement des chansons de Sans Contrôle et se rendre malade . Nous allons faire 10 concerts en 11 jours dans 4 pays différents: la Belgique , la Suisse, l’Allemagne et la France, bien sûr, notre journée de congé tombe le lendemain du concert à Stuttgart en Allemagne, j’ai hâte de voir si on va passer la journée là-bas. Pour l’instant on ne connaît pas trop l’identité des groupes avec qui on va partager la scène, mais je sais qu’il va y avoir Bad nasty donc c’est bon signe et à moins que je me trompe le concert de Marcella c’est un festival, mais j’en sais pas plus . J’espère que nos ami(e)s français vont apprécier la pochette de l’album Se Rendre Malade, c’est un de leurs compatriotes: Laul (dessinateur et membre de la troupe de Béru, ainsi que le dessinateur des Ludwig ) qui l’a créé.’’ 

Merci encore à El Punkos de Défaillance et Shantal Arroyo, pour le temps qu’ils m’ont accordé. J’espère que vous avez apprécié. 

-Christian lamothe, Chroniqueur de l’underground 

Critique d’album: Ex Deo – Year of the Four Emperors (10 janvier 2025)

Ex Deo
Year of the Four Emperors
Reigning Phoenix Music
10 janvier 2025

 

Liste des pièces

  1. Galba
  2. Otho
  3. Vitellius
  4. Vespasian

 

 

Liens des réseaux sociaux, pour écouter et acheter l’album / Link to social medias, listen and purchase the album :
https://www.exdeoband.com/
https://www.facebook.com/exdeo/
https://www.instagram.com/exdeoband/

Écouter ou acheter l’album / Listen or purchase the album :
https://exdeo.rpm.link/yotfePR

Lyric Video (Vespasian) :
https://www.youtube.com/watch?v=zqjKBIsmxSM

Lyric Video (Vitellius) :
https://www.youtube.com/watch?v=Www3VXe0wak

****See below for english version**

Ex Deo – Year of the Four Emperors

Ex Deo est:

Maurizio Iacono: Chant
Stéphane Barbe : Guitare principale
Jean-François Dagenais : Guitare rythmique
Dano Apekian : Basse
James Payne : Drums

Ex Deo, le groupe de death metal symphonique fondé par le frontman de Kataklysm, Maurizio Iacono, revient avec un nouveau EP intitulé « Year of the Four Emperors », sorti le 10 janvier 2025 sous le label Reignin Phoenix Music. Quatre ans après la sortie de l’album « The Thirteen Years of Nero », Ex Deo nous livre ce mini album portant toujours sur l’histoire de l’Empire romain. Étant un groupe totalement distinct de Kataklysm, légendaire groupe montréalais, Ex Deo nous donne une bonne leçon de death metal à sa manière.

Totalisant environ 20 minutes, Ex Deo nous propose quatre pièces portant sur chacune un empereur différent de l’Empire romain. Fusionnant l’histoire romaine et la brutalité musicale, le groupe nous livre dans leurs mots l’histoire de chacun de ces quatre empereurs. Ayant un style propre à eux, l’album est lourd et pesant tout en ayant des subtilités symphoniques en arrière-plan. Musicalement parlant, l’arrangement orchestral est un point fort et nous donne l’impression d’être à Rome prêt à combattre pour l’armée.

La qualité sonore est au rendez-vous alors que nous pouvons entendre à perfection chacun des instruments. Nous voyons qu’Ex Deo est un groupe ayant obtenu une certaine renommée dans la scène métal dans le monde. L’harmonie et les riffs sont parfaitement mixés avec la basse et le drum. Le vocal de Maurizio est encore une fois plus qu’excellent afin de nous raconter à sa façon l’histoire de chacun de ces empereurs. Les arrangements symphoniques et les choeurs ajoutent une dimension presque théâtrale à l’album.

« Year of the Four Emperors » est un excellent retour pour les montréalais après plus de quatre ans. Ex Deo maîtrise l’art de fusionner l’histoire et le métal de manière spectaculaire. Les fans de métal symphonique, tout comme les amateurs d’histoire, trouveront sans doute leur compte dans ce voyage à travers l’Empire romain.

Ex Deo sera en tournée nord-américaine en février et mars 2025 avec Septicflesh et Vltimas. Le groupe s ‘arrêtera a Montréal au Studio TD le 27 février 2025.

Note : 9/10

Lien du spectacle : https://www.facebook.com/events/590222403442650
Billets : https://www.ticketmaster.ca/septicflesh-montreal-quebec-02-27-2025/event/31006170B9A72831

-Phil Grondin

 

** ENGLISH VERSION **

Ex Deo is :
Maurizio Iacono: Vocals
Stéphane Barbe : Lead Guitar
Jean-François Dagenais : Rhythm Guitar
Dano Apekian :  Bass
James Payne : Drums

Ex Deo, the symphonic death metal band founded by Kataklysm’s frontman Maurizio Iacono, returns with a new EP titled « Year of the Four Emperors », released on January 10, 2025, under the Reignin Phoenix Music label. Four years after the release of the album « The Thirteen Years of Nero », Ex Deo delivers this mini-album telling different stories and tales from the Roman Empire. Ex Deo is a side project from the guys of Kataklysm, the legendary Montreal metal band. Ex Deo delivers a solid death metal lesson in their own unique style and sound.

Clocking in at around 20 minutes, Ex Deo offers four tracks, each focusing on a different emperor of the Roman Empire. Merging Roman history with musical brutality, the band tells the story of each of these four emperors in their own words. With their distinctive style, the album is heavy and intense while incorporating symphonic elements in the background. Musically, the orchestral arrangements are a highlight of the album, giving the impression of being in Rome, ready to fight with the Roman army.

The sound quality is spot on, with each instrument clearly audible. Ex Deo has earned a certain level of recognition in the global metal scene since creating this project. The harmonies and guitar riffs are perfectly mixed with the bass and drums. Maurizio’s vocals are, once again, excellent as he narrates the story of each emperor in his own way. The symphonic arrangements and choirs add an almost theatrical dimension to the album.

« Year of the Four Emperors », marks a strong return for the Montreal-based band after more than four years. Ex Deo masters the art of blending history and metal in a spectacular way. Fans of symphonic metal, as well as history enthusiasts, will undoubtedly find enjoyment in this journey through the Roman Empire.

Ex Deo will be touring North America in February and March 2025 with Septicflesh and Vltimas. The band will make a stop in Montreal at Studio TD on February 27, 2025.

Note : 9/10

Link to the show : https://www.facebook.com/events/590222403442650

Tickets: https://www.ticketmaster.ca/septicflesh-montreal-quebec-02-27-2025/event/31006170B9A72831

-Phil Grondin

Critique d’album: Mortal Rites – Death In Heaven, Life In Hell (Décembre 2024)

Mortal Rites
Death In Heaven, Life In Hell
Independant/Iron, Blood & Death Corp
13 décembre 2024

Liste des pièces

  1. In Thy Glory
  2. Eternity of Torment
  3. Respite
  4. Cannibalism
  5. Enslaved
  6. Sleight of Hand

Pour les fans de / For fans of : Morbid Angel, Death, Bolt Thrower, Testament, etc.

 

Lien pour achat / Link for purchase :
http://www.facebook.com/MortalRitesDM
http://www.instagram.com/MortalRitesDM
https://www.youtube.com/@MortalRites
https://mortalrites.bandcamp.com/album/death-in-heaven-life-in-hell
https://ironbloodanddeath.bandcamp.com/album/death-in-heaven-life-in-hell

 

****Click Here or see below for english version. Translation done by Phil Grondin.

Mortal Rites est:

Christopher Payeur : Chant et guitare principal
Jean-Philippe Payeur : Guitare rythmique
Jonathan Montpetit : Basse
Jean-Michel Riel : Drums

Enregistré, mixé et masterisé par Christopher Payeur

Pochette par Jean-Philippe Payeur

Le groupe québécois death metal Mortal Rites a sorti leur premier EP intitulé « Death In Heaven, Life In Hell » le 13 décembre 2024 dernier. Enregistré, mixé et masterisé en entièreté par le chanteur et guitariste principal Christopher Payeur, cet album se voit être un vent de fraîcheur dans la scène métal québécoise. En provenance de la ville de Québec et Hull, le groupe nous apporte un son influencé par les légendaires groupes Morbid Angel, Death, Bolt Thrower ainsi qu’une petite touche de thrash old school à la Testament.

Chaque pièce apporte sa petite touche unique tout en gardant les éléments clés du death metal old school : des riffs agressifs, un vocal guttural profond tout en ayant un drum qui détruit tout sur son passage. La première pièce « In Thy Glory » accroche dès le début et nous démontre que les gars sont bourrés de talents et sont là pour tout casser. Tout au long de l’écoute de l’album, j’ai eu une énorme satisfaction de faire aller ma tête au rythme endiablé des pièces, signe que je suis prêt à aller dans le pit si jamais j’en avais la chance. La pièce « Cannibalism » est mon coup de cœur de l’album me rappelant par moment des passages de l’album « Altars of Madness » de Morbid Angel.

Considérant que le groupe a produit de A à Z l’album incluant la pochette, je lève mon chapeau à Mortal Rites pour le produit final qui a été livré. Le mix entre le death metal old school mélangé avec un son plus moderne est un point fort. Nous pouvons voir les grandes influences du death metal old school des années 90 tout au long de l’album. Mortal Rites possède le potentiel de devenir un joueur majeur dans la scène death metal au Canada.

Je souhaite bonne chance aux gars de Mortal Rites. J’ai bien hâte d’entendre du nouveau matériel, le tout m’a laissé sur ma faim. Merci et à bientôt ! Peut-être en spectacle quelque part au Québec, qui sait ?

Note : 9/10

Phil Grondin

English 

Mortal Rites is :

Christopher Payeur : Vocals/Lead Guitar
Jean-Philippe Payeur : Rhythm Guitar
Jonathan Montpetit : Bass
Jean-Michel Riel : Drums

Recorded, mixed and mastered by Christopher Payeur

Artwork by Jean-Philippe Payeur

Quebec death metal band Mortal Rites has just released their first EP titled « Death In Heaven, Life In Hell » dated December 13, 2024. Entirely recorded, mixed and mastered by the singer and lead guitarist Christopher Payeur, this EP brings a breath of fresh air to the Quebec metal scene. Based in Quebec City and Hull, the band offers a sound inspired by legendary death metal bands such as Morbid Angel, Death, Bolt Thrower and old school thrash metal band Testament.

Each track has a unique sound while keeping the essential elements of old school death metal : aggressive riffs, guttural vocals and an insane drum that destroys everything in his path. The first track « In Thy Glory » captured my attention and shows that each member of the band has a lot of talent and is serious about the album. They are there to destroy everything ! During the entire time that I was listening to the album, I was headbanging to the sound of each track. If I had the chance to go in a pit at that exact moment, I would go right away!The track « Cannibalism  » is my favorite of the whole EP reminding me of the first album of Morbid Angel « Altars of Madness « 

Considering that the group produced the entire album from start to finish, including the artwork, I can say I am truly impressed with the final product that Mortal Rites delivered. The mix between old school death metal and modern death metal is one of my highlights on this album. We can hear the significant influence from the days when old school death metal was a huge deal in the 90’s. Mortal Rites has a great potential to be a major player in the Canadian death metal scene.

Good luck to the members of Mortal Rites. I can’t wait to hear new material in the future. Thank you and see you soon ! Maybe at a show somewhere in Quebec, who knows ?

Note : 9/10

-Phil Grondin

Critique d’album: Mononc’Serge & Anonymus – Metal canadien-français (6 novembre 2024)

Mononc’Serge & Anonymus
Métal Canadien-Français
Les Productions Serge
6 novembre 2024

Liste des pièces

  1. La ligue du vieux pouèl
  2. Metal canadien-français
  3. La bataille du vendredi saint
  4. Moé mais en mieux
  5. La guerre de la technologie
  6. Hommage aux hommages
  7. Shitty Accent
  8. Tuer du monde
  9. J’parle vrai
  10. S’a coche
  11. Biloubiloubilou
  12. Bonne année

 

 

Lien pour achat / Link for purchase :
https://mononc.com/boutique
https://boutique.boiteamusique.ca/qc/250-musique

 

Mononc’Serge & Anonymus – Métal canadien-français

Mononc Serge & Anonymus est :
Mononc Serge : Chant
Jef Fortin : Guitare
Daniel Souto : Guitare
Oscar Souto : Bass
Carlos Araya : Drums

Label : Les Productions Serge

Le mythique duo de Mononc’Serge & Anonymus est finalement de retour après plus de 16 ans d’absence avec leur troisième album studio « Métal canadien-français ». Fidèle à leurs habitudes, nous retrouvons encore une fois des textes des plus intelligents, des plus élaborés et philosophiques. Oups, je crois que je me suis trompé de groupe… ça parle de drogue, d’alcool, de sexe et de Rock n’ Roll !

Cet album est le successeur par excellence de l’album précédent, « Musique Barbare » paru en 2008. « Métal canadien-français » nous rappelle encore une fois que cette collaboration est des plus naturelle avec notre bon vieux Mononc’Serge et le groupe metal Anonymus. L’absurdité est au rendez-vous et nous rappelle les fameux classiques qui nous ont été produits tels que « L’âge de bière », « Woodstock en Beauce » et « Un clown pour Grand-Papa » pour en nommer quelques-uns. Cet album nous apporte également son lot de classiques que je peux prédire tels que : « Metal canadien-français », « La bataille du Vendredi Saint » et « Moé mais en mieux ».

Tout au long de l’écoute, j’ai eu le goût d’éclater de rire. Les paroles, que dire? C’est du Mononc’Serge & Anonymus à son meilleur avec de l’absurdité et des conneries à ne plus finir. L’instrumental est exactement tout ce qu’on attendait avec des riffs qui donnent le goût d’headbanger et partir un énorme moshpit. La qualité studio est impeccable et vraiment bien masterisée. Nous pouvons entendre à la perfection tous les instruments. Que dire de la pochette qui nous rappelle la chasse-galerie, légende québécoise populaire concoctée à la sauce metal !

Entendre ces nouvelles pièces apportera un vent de fraîcheur aux futurs spectacles de ce duo. À chaque fois, c’est du pur bonbon auditif! Mononc’Serge & Anonymus continuent encore de nous surprendre après plus de 20 ans d’activité ensemble et restent une force majeure dans le metal québécois étant capable d’afficher complet à presque tous les spectacles présentés en salle.

Cliquez ici pour voir toutes les dates de spectacles à venir: https://www.mononc.com/concerts

Merci encore une fois pour cet album et je vous souhaite à mon nom et de toute l’équipe d’Ondes Chocs, comme la dernière pièce de l’album le dit si bien, bonne année!

Note : 9/10

-Phil Grondin