Quintette composé de Frank Duff (Vocals) – Étienne Lavoie (Guitar) – Nick Leblanc (Guitar) – Philippe Chencox (Bass) – Marc-Antoine Coutu (Drums). Depuis sa création, Hexolyth a toujours fait preuve d’une grande détermination, que ce soit musicalement ou sur scène, ils incarnent une puissance qui propage une sorte de contamination sur leur passage. Avec la sortie de leur deuxième LP en juin 2022, le groupe à démontré sa volonté de poursuivre ses activités malgré l’embarrassante et stagnante période pandémique que nous avons connue. Cette période aura permis aux membres de la formation de s’abandonner à la création d’un puissant produit qui met en valeur leur détermination à s’établir en tant que puissance musicale du Québec. Pour vous permettre de mieux connaître le groupe, voici quelques questions que je leur ai adressées.
1.D’où provient le nom Hexolyth?
Réponse – Une recherche de composantes explosives utlisées dans la fabrication de bombes et d’ogives. Nous sommes tombés sur l’Hexolite (HBX: High Blast Explosive). Pour être certain d’avoir un nom 100% original au niveau copyright, nous l’avons modifié en Hexolyth (HXH).
2. À quand remonte l’année de création de votre groupe?
Réponse – Le groupe a été formé en 2008.
3. Est-ce que les membres actuels du line-up sont ceux d’origine?
Réponse – Seuls Frank Duff (Chanteur) et Nick White (Guitariste) font partie de la formation initiale. Etn Lavoie (Guitariste), Phil Chencox (Bassiste) & M.A. Coutu (Batteur) se sont greffés au projet en 2014 pour donner le son et le style qu’on connaît aujourd’hui du groupe.
4. Vous avez deux albums à votre actif, comment trouvez-vous le travail de composition pour la réalisation d’un album?
Réponse – ETN s’occupe des arrangements et travaille beaucoup à la création des maquettes. Les riffs et les rythmes que chaque membre compose, nous les compilons et les gardons en banque pour les utiliser dans nos créations aux moments venus. Jul Bédard, un ancien membre, contribue encore à garnir cette banque d’idées musicales. On pourrait dire que nous composons de manière « Old School ». Certes, nous utilisons plusieurs moyens pour partager nos idées. Que ce soit la transcription en MIDI, l’enregistrement de maquette dans un DAW ou un simple enregistreur durant une pratique, tout se fait remanier et retravailler des dizaines de fois. Les beats de drums et l’intégration de breakdowns changent souvent la donne. À force de déplacer, jouer et rejouer les parties de manières différentes, nous finissons par trouver une version semi-finale que nous avons alors jammé « 200 fois » au moment de dire: it’s a wrap. Alors, la création d’un album complet est plutôt exhaustif, quoique très satisfaisant.
5. Avec votre album Until We’re Gone (2015), vous avez développé votre style de manière à affirmer votre détermination, mais avec Fatal Error (2022) vous êtes revenu en force. Trouvez-vous que ce nouvel album vous rend parfaitement justice?
Réponse – Parfaitement… Probablement pas! Mais qu’est-ce que la perfection? Nous sommes allés chercher le petit côté progressif que nous aimons tous de la musique en général dans le band. Nous avons laissé un peu de côté le raw pour le peaufinement. Plus de jeux de vocals, plus de leads de guitare, des riffs plus pesants et des enchaînements plus techniques! Mais est-ce que l’album nous rend justice… Probablement pas du fait qu’on se fait constamment répondre par nos fans que de nous voir live n’a aucun rapport avec l’écoute de l’album. On se fait souvent lancer: J’ai pogné dequoi ou Ça bûche en (…) !
6. Selon vous, est-ce que vous avez atteint vos attentes de création avec Fatal Error?
Réponse – En quelques sortes oui! Car à ce moment-là, nous étions là… Et c’est dans cette direction que nous l’avons travaillé! Donc nous avons atteint ce que nous voulions et nous en étions fiers! Ceci-dit, rien n’empêche qu’on puisse travailler différemment sur les prochains morceaux.
7. Comment trouvez-vous la transition entre la vente de cd et la mise en marché de votre musique sur les plateformes internet?
Réponse – Probablement de la même façon que tous les bands undergrounds plus ou moins connus… C’est un coup dur dans les coffres du band au niveau finances! Mais d’un autre côté ça apporte une diffusion plus large et une meilleure accessibilité pour l’audience. Nous misons gros sur l’honnêteté des producteurs d’événements et sur la vente de merch pour arriver à tirer notre épingle du jeu lors des concerts. Car les redevances de plateformes en ligne sont limite aussi futiles qu’un like de faux comptes sur les réseaux sociaux. Ça ne sert pas à grand-chose d’avoir 10K followers si il n’y a pas 30 personnes pour venir te voir en show! Vendre des albums physiques, c’est direct et payant… Pur et simple! J’aime, j’achète, j’écoute, j’y retourne! Ça nous manque un peu même si notre public est généralement composé de nostalgiques de plus de 30-40 ans qui collectionnent encore les albums! On constate la baisse de ventes de CD drastiquement.
8. Croyez-vous que la nouvelle formule offerte par le marché internet est favorable à vous faire connaître davantage que le bouche-à-oreille?
Réponse – On essaye d’y croire ! On fait l’essai de plusieurs outils différents, des répertoires aux sites de diffusion… Ça donne des gars en Allemagne qui nous demandent des t-shirts et des Japonais qui font des cover playthrough sur Youtube! C’est clairement pas plate! Mais on aime bien le « réel ». Rien de mieux qu’un selfie avec un autographe à la table de merch de quelqu’un qui nous qualifie de découverte de la soirée et qui rapporte 2-3 chums au prochain show !
9. Vous avez connu une bonne croissance au niveau de votre puissance mélodique et de votre livraison sur scène, qu’est-ce qui vous motive le plus à tout donner sur scène?
Réponse – Le crowd. Les fans qui sont là nous donnent du jus. L’énergie du monde qui se rentrent dedans et qui gueulent les paroles de nos tunes nous fait virer complètement fous! On répond fortement au feedback, et notre public répond automatiquement à nos demandes et à nos punchs! Ça crée toute une symbiose et c’est ce qui nous motive à tout donner. On ne veut laisser personne indifférent… Même ceux qui n’apprécient pas particulièrement le style!
10. Vous partagez la scène avec des groupes puissants ce qui démontre que vous êtes pris au sérieux au sein de la scène québécoise. Comment trouvez-vous ça de savoir que les groupes les plus puissants du Québec sont partant pour partager la scène avec vous?
Réponse – C’est clairement un honneur et c’est trippant! Tout est une question d’attitude et d’humilité. On ne s’est souvent pas fait prendre au sérieux par des bands ou des techs qui se la jouaient… Jusqu’à ce qu’on monte la barre haute lors de notre prestation! On est drillé, on est rodé, on est prêt! On est des musiciens depuis qu’on est « ti-culs »… On connaît nos instruments, on sait ce qu’on fait avec et on ne prétend pas être meilleur qu’un autre. On montre tout ce qu’on sait faire de mieux de manière professionnelle… Avec l’aisance de gars qui en ont vu d’autres et en plus on est « ben chill » ! Ça aide beaucoup à aller chercher le respect, même des plus grands de l’industrie!
11. Quels sont les groupes avec lesquels vous aimeriez partager la scène au cours de votre existence en tant que groupe?
Réponse – On aimerait bien supporter ou ouvrir pour plusieurs bands internationaux… On a tous nos rêves! La liste serait interminable… Unearth, Parkway Drive, Spiritbox, Killswitch Engage, August Burns Red, After the Burial, Hatebreed, Lamb of God… même Steel Panther man ! Name-it, mais sérieusement, déjà ajouter Get the Shot, Despised Icon ou Blind Witness à notre checklist et on serait bien contents!
12. Quel serait votre but en tant que groupe pour les 5 prochaines années?
Réponse – Un nouvel album, une petite tournée canadienne et/ou américaine… Une bonne relation avec un bon booker, un local de pratique plus accessible et surtout, enfin réussir à se faire un party de Noël!
Voici le compte rendu de David Cesare et les photos prises par Guillaume Gélinas lors du spectacle de Kids Of Punk Rock présenté au Le 164 Lounge de St-Jean-Sur-Richelieu le 13 août 2022 et qui mettait également à l’afficheVicieux et Délicieux.
Voici mon retour sur le show de Kids Of Punk Rock qui est un groupe de covers punk rock. Ils étaient accompagnés du groupe punk rock humoristique Vicieux et Délicieux qui ouvrait la soirée et qui lançait leur deuxième album intitulé Un numéro deux qui déchire.
Comme toujours, les gars de Vicieux et Délicieux étaient énergiques et partout où il passe, il vole le show, peu importe avec qui ils jouent. Nous avons toujours droit à des blagues de tout genre de la part du trio. Nous avons pu entendre des chansons du premier album comme Pogo et Ficello et Jeudi de Marde qui sont les meilleurs hits de l’album selon moi et sans oublier la chanson, Luis, mon ami Mexicain.
Le guitariste, Jeff, est vraiment un bon musicien, c’était vraiment plaisant d’entendre sa voix naturelle et il chante super bien. Le bassiste, Éric, est vraiment une machine derrière sont instrument et sa voix, et oh mon dieu qu’il me fait penser à Tom Delonge dans ses début. Mike, le drummeur, je l’ai vu dans plusieurs groupes en tant que guitariste et il n’est pas mauvais, mais son instrument principal est la batterie, il est vraiment à l’aise en plus de chanter sur quelques chansons. C’est quelque chose qui n’est pas évident, mais pour lui, c’est du bonbon de faire les deux en même. Les gars ont une excellente chimie et c’est vraiment beau à voir.
Place à la tête d’affiche : Kids Of Punk Rock. Je dois vous avouer qu’ils ont joué pas mal de covers que je ne connaissais pas vraiment à l’exception de quelques classiques comme Don’t Call Me White de NOFX ainsi qu’une chanson de Lagwagon que je n’avais jamais entendue.
Les gars avait vraiment une bonne chimie, les choix de chansons étaient vraiment bon malgré les quelques problèmes techniques durant leur set, mais qui était toujours réglés assez rapidement et le son était vraiment bon.
Je vais commencer par vous dire que Purity In Perversion a été une découverte pour moi en 2021. Dès la première écoute, j’ai immédiatement accroché et ça a piqué ma curiosité. C’est brutal et ça sonne! Les gars sont très talentueux. Si vous ne connaissez pas encore ce groupe de slam brutal death de Rimouski, je vous le conseille fortement. Leur premier EP, intitulé Confessions, est sorti le 17 décembre dernier. J’ai pu leur poser quelques questions pour mieux les connaître. Voilà mon entrevue et bonne lecture.
JF : On va commencer part vos débuts. Présentez-vous et parlez-nous de vous?
PIP existe depuis début 2018, quand Éric et Simon-Pierre ont rejoint Worst Pain après la dissolution de leur ancien groupe Sherlaine. Le groupe était alors composé de David Rioux,Daniel Cyr (drums) et JérômeBernier (basse). On peut donc dire que Purity In Perversion est à la base une fusion des deux groupes. Les membres actuels sont natifs de Rimouski et de Trois Pistoles. Éric vit présentement à Trois-Rivières. Nous jouons du brutal death metal pour avoir du plaisir et pousser nos limites à nos instruments respectifs.
JF : Est-ce qu’il a eu du changement dans le Line-up depuis vos débuts?
Comme mentionné précédemment, Raphael s’est joint au drum et Tommy à la basse en aoùt 2020, après le départ de Daniel (maintenant dans Ifernach, checkez-ça si vous êtes fans de black!) et de Jérôme en février 2020.
Membres Éric Lévesque – Vocal
Simon-Pierre Michaud – Guitare
Tommy Rioux – Bass
Raphaël Gagnon-Caron -Drum
David Rioux – Guitare
JF : Parlons de ce nouvel EP et de sa pochette. Peux-tu nous expliquer les choix qui vous ont amené à créer le titre et le visuel de cet album?
La religion, qui avait une image pure par le passé, a une image de plus en plus perverse (plusieurs histoires de viols d’enfants, les pensionnats autochtones, vœux de pauvreté, etc.).Tant qu’à avoir une pochette d’album d’horreur surréaliste comme la plupart des bands de brutal death metal, nous voulions quelque chose de plus proche de la réalité. Nous voulions aussi que la pochette ait l’air normale à première vue, et de plus en plus horrifique si tu la regardes plus longtemps, un peu comme la religion. Le rideau est là pour cacher ce qu’on ne sait pas encore des atrocités qui se passe derrière.
JF : Écrivez-vous les textes ensemble où c’est la tâche d’un des membres du groupe?
Nous laissons la tâche à Éric et Raph. Et ces textes sont pour un public averti.
JF : Quels sont les sujets abordés?
Plusieurs offenses de l’Église (homosexualité, viols, etc.) Comme la pochette, Éric laisse la réalité influencer ses textes. Plusieurs passages n’ont pas de paroles, comme ça les gens ne peuvent pas dire qu’ils ne les comprennent pas.
JF : Parlez-moi de l’enregistrement et l’arrangement du EP?
On a enregistré avec Marc-Antoine Desjardins (Just Ice, Prowl), qui s’est même déplacé à notre local pour qu’on n’ait pas à apporter le drum. Ce fût un processus d’environ 3-4 mois pour enregistrer tout le monde. On a énormément appris sur le processus d’enregistrement grâce à lui.
JF : Où trouvez-vous votre inspiration?
Ne pas nommer Visceral Disgorge serait presqu’une insulte. Nous nous inspirons aussi de bands comme Cryptopsy.
JF : Vous avez partagé votre premier single Homoerotic Confession, pourquoi avoir choisi cette pièce plutôt qu’une autre?
Nous trouvions que c’était la pièce la plus complète, qui représentait le mieux le groupe dans son ensemble. C’est une belle introduction au groupe.
JF : Que serait votre plus beau souvenir jusqu’à maintenant?
On n’a pas eu beaucoup de chance de se créer des souvenirs avec les deux nouveaux en raison de la pandémie, mais le spectacle lunaire à Saint-Marcellin (toujours disponible sur Youtube) était notre premier spectacle avec eux. Et les nombreuses soirées ensemble au local depuis 2 ans.
JF : Où pouvons nous retrouver votre musique, sur quelle plateforme pouvons-nous vous suivre?
JF : Les spectacles annulés, vont-ils être reportés?
Oui plusieurs, nous avions un spectacle d’annoncé à la Taverne 666 de Rimouski le 8 janvier dernier avec Pastoral, Just Ice, Swamped et Bootlegger ainsi qu’aux Foufounes Électriques avec NecroticGoreBeast, Decerebration et Empathy Denied à Montréal le 15 janvier. D’autres spectacles étaient en discussion, ils vont probablement être reportés eux aussi.
JF : Concernant votre spectacle de prévu avec NecroticGoreBeast, Decerebration et Empathy Denied à Montréal. Ce sont des noms connus sur la scène métal au Québec. Qui vous a approché pour faire leur première partie?
Nous avons été approchés par Nicky’s Productions, qui était venue nous voir au Sherbrooke Death Fest V avec l’ancien line-up. Donc oui, elle avait entendu nos anciennes chansons.
JF : Quels sont vos spectacles dans le futur?
Rien de certains pour l’instant en raison de l’incertitude de la pandémie, mais nous vous promettons plein de spectacles dès que nous pourrons.
JF : Quels sont vos plans à venir?
Nous travaillons présentement sur un nouvel album qui devrait voir le jour en 2023/2024.
JF : Est-ce qu’il y a déjà des compositions terminées, allez-vous rechercher à être sur un label?
On a deux chansons de presque terminées, mais je ne dirais pas qu’elles sont définitives. Si on se fait approcher par un label on va en discuter, mais pour l’instant on n’en cherche pas, on est capable de gérer nous-mêmes.
JF : Avez-vous une dernière annonce à dire avant de terminer l’entrevue?
Des CDs et des T-shirts sont disponibles auprès des membres du groupe!
JF : Ce fut un plaisir de discuter avec vous, merci beaucoup pour l’entrevue, bonne continuité!!
J’ai rencontré un artiste qui travaille un peu plus dans l’art gothique, il fait des cercueils et des œuvres reliés à ce genre-là. J’ai été vraiment impressionnée par ses œuvres. Il est situé à Québec et son travail est présenté dans un magasin donc je vous parle un peu plus loin dans l’entrevue. Donc, commençons.
Q : Bonjour, je me présente Sophie, nouvelle pour le magazine Ondes Chocs. J’ai vu par le biais de Facebook votre art et je me suis dit que c’était vraiment intéressant. Je vois que votre nom est Kreepy Artiste, c’est votre surnom c’est bien ça?
R : Oui, Kreepy est vraiment un nom d’artiste, mon vrai nom est Bobby Poirier.
Q : Dis-moi, comment tu as commencé à faire ton art?
R : J’ai commencé à faire des plaques pour des groupes de musiques, mais rendu dans les magasins pour les vendre ça devient compliqué à cause des droits d’auteurs. En même temps, je suis un grand collectionneur avec beaucoup d’imagination.
Q : Et l’art gothique, tu as commencé ça quand?
R : Ça commence en août 2020, à 41 ans (donc, voilà pas si longtemps) ma conjointe voulait avoir un genre d’étagère en forme de cercueil, car nous avons beaucoup d’objets de collection venant d’artistes locaux aussi. C’était la première fois que je faisais ça.
Q : Ça été vraiment ça ton déclic? Le cercueil?
R : Bien en fait oui, car il s’est retrouvé sur internet (photo) et j’ai été contacté par Raphaëlle Fortier, propriétaire de la boutiqueLe Freak sur la rue St-Joseph à Québec. Depuis ce temps, je me dis que je n’ai pas le choix d’être artiste-là (lol).
Q : Combien environ ça te coûte pour faire une œuvre? Quels matériaux utilises-tu?
R : Ça arrive que je construise et je transforme (fait la modification). La majorité du temps, je m’assure de donner une deuxième vie à l’objet. J’essaye que ça soit le moins cher possible. On s’entend que c’est long avant de vendre un morceau à 500-600$ quand on commence. On s’entend aussi que ce sont plus les jeunes qui achètent ce genre d’œuvre et ils n’ont pas nécessairement beaucoup d’argent. J’essaye le plus possible que le meuble en tant que tel ne me coûte presque rien et je charge seulement pour mon temps.
Q : C’est vraiment cool que tu penses plus aux autres pour que ça te coûte moins cher. Est-ce que tu fais ça dans la vie de tous les jours ou plus comme passe-temps?
R : J’avais un travail avant la pandémie, mais malheureusement, j’ai dû me mettre au chômage. Donc, pour le moment ça rempli mes journées. On peut dire que je fais ça comme métier. Avec les enfants, la journée que ça ne fonctionnera plus, je vais aller me trouver du travail, mais pour l’instant il a comme eu une méga explosion.
Q : Quelles sont tes inspirations pour ton travail?
R : Mes inspirations, ce sont plus les films d’horreurs. J’ai toujours collectionné les figurines de films. Je suis un grand collectionneur de figurines et statues aussi. Donc l’inspiration est facile avec toutes ces bébelles-là.
Q : As-tu fais une école d’art? Quel est ton parcours?
R : Non, ça vraiment commencé avec le cercueil de ma conjointe. Je suis très habile pour fabriquer des choses. Après le cercueil, j’ai fait un genre de croix à partir d’un vieil arbre à chat et ça vraiment déboulé à partir de là.
Q : Pourquoi as-tu décidé de faire de l’art gothique?
R : Je considère plus mon art comme étant de l’horreur que gothique. Ça plus tourné au gothique grâce à Raphaëlle qui m’a fait rentrer au Freak pour vendre mes œuvres et la clientèle est plus pour ça donc, je me suis ajusté en conséquence. Mais comme je le disais, je fais aussi des choses de musique.
Q : Vu que nous sommes basés sur la musique, je voudrais savoir quel style de musique tu écoutes? Disons, quand tu travailles qu’est-ce que tu écoutes?
R : Disons que j’écoute de tout. J’écoute beaucoup de rock/métal, mais dans le métal je dirais que j’écoute moins de Death métal.
Q : S’il y a quelqu’un qui voudrait faire la même chose que toi, tu lui dirais quoi? Quels seraient tes conseils?
R : Je lui dirais de ne pas compter son temps de un. N’ait pas d’attente au départ, fait ça car tu aimes ça. Commence à faire des trucs pour toi, comme moi je l’ai fait. Il y a des semaines que c’est plus mort que d’autres, mais il ne faut pas se décourager. Il faut vraiment faire ça par passion.
Q : Qu’est ce qui a fait en sorte que tout déboule, que tu te fasses connaître?
R : La journée où je suis rentré au Freak, j’ai aussi fait un studio à Québec (Studio Sonum), qu’un membre du groupe La Corriveau (Marc Légaré) possède, j’ai mis mes plaques de musique avec son accord. Après le Freak a fait un genre de vidéo promotionnelle pour un party d’Halloween et j’ai fait des cercueils et ils m’ont dit que ça me prenait un nom d’artiste pour le générique. En 3 mois, tout s’est fait en même temps.
Q : As-tu des rencontres marquantes/qui t’ont frappées depuis que tu fais ça?
R : Pas vraiment, il y a RottenZ de chez Freak que j’aime bien ses œuvres depuis longtemps, donc que mes œuvres se retrouvent à côté des siennes, je n’en reviens pas! Et Raphaëlle, la propriétaire du Freak, qui m’a ouvert la porte, sans elle je ne pense pas que mon art se serait rendu là.
Q : As-tu des objectifs à atteindre ou tu les as déjà atteints?
R : Mon objectif le plus gros, je l’ai atteint avec la chaîne de TV Frisson TV. L’émission Sur la route de l’Horreur, ils ont passé quelques-unes de mes œuvres sur le Podcast et en même temps ils ont fait un concours avec un de mes cercueils. Et au courant des prochains mois, ils sont censés venir chez moi pour me filmer en train de faire un cercueil, pour qu’après on aille au Freak vu que ça concorde avec leur vision.
Q : Tes voisins en pensent quoi?
R : Je suis presque sûr qu’ils me trouvent louche de faire des cercueils dans ma cours, vu qu’ils ne savent pas ce que je fais dans la vie!
Q : Un mot pour la fin ?
R : Si vous voulez des plaques personnalisées ou des cercueils avec des Crest/logo de bands j’en fais aussi. C’est juste que vous ne les verrai pas sur ma page à cause des droits d’auteurs. Je suis toujours ouvert à rencontrer des gens, juste me le laisser savoir en privé.
J’ai profité de la sortie du tout nouveau single et vidéoclip Diamond in the rough du groupe Late Night Trouble pour aller leur poser quelques questions. Apres avoir blablater de tout bord tout côté, voici ce que j’ai à vous raconter!
Il y a 4 ans, un groupe de rock se formait. Roxanne Paris (vocaliste), Alexandre Canel (Bassiste), Jérémy Badeau-Robert (guitariste) et Yuri Baribeau (batteur) se rencontre pour former Honest Honesty. « On était plus un band de cover, qui jouait 2-3 compos ici et là ». Après 3 ans et une quinzaine de spectacles, le groupe prend de plus en plus de place et décide d’aller de l’avant et de changer de guitariste. Après plusieurs auditions, leur regard s’arrête sur Monsieur Sébastien Marois qui prendra place au sein du groupe.
« On s’est donné rendez-vous au Tim Hortons, et ça faisait 20 minutes qu’on jasait en anglais et j’ai parlé en français à Alex et c’est là que Yuri a répondu «Ha! Vous parlez français!». On est tous partis à rire. » – Roxanne Paris
Un nouveau départ
Après seulement quelques pratiques, Sébastien s’investit d’avantage et la chimie prend vie. » C’est déjà difficile au départ, de trouver des gens sérieux et Sébastien démontrait beaucoup de volonté et avait un côté très fort en composition. C’est là qu’on s’est dit «C’est lui qu’ça prend!» m’explique Alexandre. Avec un nouveau son, un nouveau guitariste, plus de compos, comme Sex drive, et Scream my name, prennent vie. Les textes reflètent beaucoup « les joies de vivre », le sexe, le travail personnel et les valeurs, dans un ensemble fun et bien dosé. « Tout s’quon fait à un côté fun. Beaucoup de band ont des textes darks, nous, on est tout l’opposé de ça, pis on aime ça! » Ce n’est qu’en 2021, qu’un nouveau nom se fait entendre, tel que celui que nous connaissons à ce jour, Late Night Trouble.
« On voulait un nouveau nom, une nouvelle vie et avec l’arrivée de Sébastien, c’est une nouvelle vague qui nous donne ce côté unique. »
Funs et passe-temps
Quoi de mieux pour un groupe de musicien et la création que d’habiter et travailler ensemble. Nos oiseaux de nuit, sont toujours ensemble. « On s’fait des soupers à la maison, on jam dans une chambre au sous-sol, on est toujours entrain de « s’pranké » ou de s’niaiser. Pis avec Yuri qui habite à 15 minutes, on est comme une grosse famille ».
Roxanne de son côté, s’investit de tous les côtés, autant pour la merch, le développement des pages web, et du booking des shows, tandis que Yuri, lui, de son côté, s’occupe beaucoup des réalisations et des montages vidéos. Mais tous s’entendent pour dire que le band prend beaucoup de leur temps…
2020 – 2021 une année difficile?
Avec la pandémie, plusieurs artistes ont soufferts des conséquences, tandis que d’autres ont profité de « la pause » pour mettre en œuvre tout leur talent. C’est au Freq Shop, un studio de Montréal, que monsieur Dave Traina, batteur du groupe The Damn Truth, aura la chance d’enregistrer toutes les chansons ainsi que le tout nouveau single et vidéoclip Diamond In The Rough que vous retrouverez sur tous les réseaux sociaux tels que Youtube, Facebook, Instagram, etc.
« La pandémie nous à permis de nous remettre en question et de nous recentrer d’avantage sur s ‘qu’on fait. Et le fait d’habiter ensemble nous a aidés grandement. » Après avoir passé l’été en studio, le groupe se sent enfin prêt pour brûler les planches.
Toute en collaborant avec les distributeurs Curtain Call Records, Roxanne, de son côté, a créé l’affiche des deux premiers singles, Sex drive, et Scream my name.
Puis, ils ont fait appel à un artiste dessinateur, Monsieur Cedric Godin Olicard afin de confectionner leurs publications web et les prochains arts work.
Je vous invite fortement à aller visiter leur site web pour vous tenir au courant des dernières nouvelles et développements du groupe. Vous pourrez visionner leurs nouvelles vidéos, les nouvelles compositions et les tous derniers EP ainsi que toute la merch et les nouveaux produits.
L’année prochaine
Après avoir été invité à partager la scène avec Last Dance Among Wolves et Lancaster, Late Night Trouble n’arrête jamais. Pour les fans, vous serez heureux d’apprendre qu’ils auront une nouvelle tournée, de nouvelles chansons et de la toute nouvelle marchandise. De nouveau produits, différent de ce que nous connaissons jusqu’à présent, mais vous devrez vous tenir à l’affut, me confie Roxanne.
Est-ce difficile d’être une femme dans un monde de Rocker?
C’est avec assurance et fierté que Madame Paris s’exclame « Je ne me suis jamais sentie appart, «I’m a part of the boys!»… Plus ça va, moins j’en voie la différence! » Malgré les préjugés entretenus des années 40, Roxanne Paris réussira toujours à nous impressionner, autant de par sa voix pleine de puissance, que par sa présence énergétique sur scène. On est loin des petites filles qui s’improvisent chanteuses de fond d sous-sol!
Un petit mot pour vos fans
« Nous aimerions nous adresser à nos fans et en profiter pour dire si vous voyez qu’on est dans votre coin, venez nous voir en show ou juste vous procurer un chandail ou un album … venez nous voir et nous écrire, c’est toujours un plaisir de vous parler. Allez également visionner nos vidéos sur Youtube, allez écouter nos chansons. Vos encouragements sont toujours très appréciés! »
«Travaillez fort et croyez en vos rêves» – Roxanne Paris
Au final
On a tous, à un moment ou l’autre de notre jeunesse, triper sur des bands « Rock, old school » tel que Def Leppard, Billy Talent ou encore Danko Jones, mais depuis un peu plus de quatre ans, ils ont su nous accrocher autant par leur son, que par l’originalité et la créativité « Glamour » qu’amène la vocaliste de ce quatuor, Roxanne Paris. Late Night Trouble ne vas pas sans dire: sex, drogs and rock and roll.
Entrevue et texte réalisés par Jonatan Boutin-Dufresne