Sonum Fest 2025 – Jour 1 – Vendredi 16 mai 2025

Voici le récapitulatif de notre journaliste et Chroniqueur de l’Underground, Christian Lamothe, sur le jour 1 de l’édition 2025 du Sonum Fest à Québec.

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SONUM FEST 2025
VENDREDI 

Nous voilà enfin arrivé à ce marathon musical de l’underground qu’est le Sonum Fest 2025. Trois jours, vingt-quatre formations et une équipe formidable du Studio Sonum pour nous accueillir. J’ai décidé de faire une chronique par jour, trop de matériel à décrire pour n’en faire qu’une seule pour que vous puissiez apprécier le tout sans vous pondre un dictionnaire. Voici vendredi, le départ, l’ouverture de cette fin de semaine fantastique, haute en décibels et lumières. 

Dawn By Starlight 

Yoan Martin: guitare
Guillaume Plourde batterie
Maxime Morissette: voix
Gabriel Fillion: basse
Ludovick Elyson: guitare 

Cette formation de Québec part le bal avec un grunge mixé de punk rock efficace. La chanson Dream Crusher expose rapidement une excellence en ce qui concerne les solos de guitare. On varie dans le ton jusqu’à donner un son de grunge lourd et parfois un ‘’scream’’ qui s’impose. Je deviens fan avec New Beginning et sur Self Sabotage j’ai l’impression d’entendre un style à la Jello Biafra au chant. On relance l’audience sur Screaming Jenny et l’on a vraiment l’impression que le groupe, plus la performance se déroule et plus ils ont un plaisir fou et nous le transmettent. On nous jouera finalement plusieurs pièces de l’album The Changeling paru en 2024. Solide prestation, la glace est brisée. Pour les fans de la formation, Dawn By Starlight sera à L’Anti Bar, le samedi 2 août avec Settle for Sleep, Over eyes et Swipe Right. 

 

 

 

Fragmatik 

Justin X: guitare/voix
Mavrick Pomerleau: batterie
Dylan Ramirez: basse
Gabryel Boucher: guitare (lead) 

Ce jeune groupe nous fait le plaisir en nous offrant en primeur leur nouvel EP Leading Anarchy. On veut nous jouer quelques reprises du thrash des années 80, mais, personnellement, c’est vraiment avec leurs propres compositions qu’ils brillent. En témoigne le morceau éponyme de l’album avec Gabryel Boucher qui nous livre un solo excitant et une rythmique parfaite. On le ressent ce vieux ‘’groove’’ des années des métalleux à bottes à cape d’acier. Mavrick, décide de se dégourdir les cordes vocales en lâchant les percussions pour interpréter Bark at the Moon d’Ozzy…difficile de ne pas marquer des points avec ça…bien sûr que c’est apprécié par tous. On demande un mini moshpit sur Lyrical Murder, mais il semble qu’ à cette heure (19h00 environs), on était plus en mode de digestion de la super bouffe du ‘’food truck’’ stationné devant le studio Sonum, mais quand même très enthousiaste par le spectacle qui se présentait devant nous. Fragmatik, un groupe émergent et prometteur à découvrir. 

 

 

 

Chained by Illness 

 

Fred A. Dubeau: voix***
Simon Paquet: guitariste
Jean-Philippe Dessureault: guitariste
Richard Guilbault: Bassiste
Simon Desaulniers: Batterie 

Là, vous vous dites: ‘’aye c’est Marilyn Ayotte qui chante pour Chained by Illness, gros moron’’, et bien oui, vous avez raison dans les deux cas, par contre, pour ma défense, je vous dirais qu’effectivement Fred de Outlying a été le frontman du groupe pour cette soirée. Mais ne vous inquiétez pas, Marilyn n’est pas dans l’oubli, puisqu’elle a fait un spectacle deux soirs plus tard avec cette formation au Rock café le Stage. Seulement trois jours de préparation pour le chanteur avant le Sonum et il a relevé le défi avec une complicité claire des autres membres du groupe, dont celle de Richard Guilbault (back vocal et animation). Beau travail d’équipe pour délivrer des titres connus comme Before the End, Again et Finaly Freed. On nous sert d’ailleurs la nouvelle chanson parue il y a quelques semaines auparavant, In my Eyes, pièce qui démontre encore une fois les talents de ce groupe de Trois-Rivières. Vous voulez les voir, alors la prochaine date est le 12 juillet au Piranha Bar à Montréal. 

 

 

 

Turbo 

Evan Frizzle – voix/guitare
Lindsey Dicks – guitare
Donovan Saulnier – basse
Sylvain Coderre – batterie 

Ils nous aiment, mais qu’ils nous aiment. Après une route de douze heures, ils nous arrivent d’Halifax pour nous livrer 45 minutes de pur metal & Roll. De plus en plus de gens s’entassent dans la salle pour profiter de cette musique euphorique et sans prétention. Evan Frizzle démontre encore qu’il est fait pour dominer l’audience et que Lindsey Dicks sait faire pleurer sa guitare. Ignite the night nous amène dans leur monde et Donovan Saulnier, nouveau bassiste de la formation, prend sa place… il n’a pas vraiment le choix, car Turbo est un groupe qui ne connaît qu’une seule vitesse: le pied au plancher et sans frein. Lors de leur prestation, on met le paquet sur l’éclairage qui donne un plus au dynamisme de leur musique. Scorpio Garbage Fire, toujours une chanson mixée dans une tornade et ça danse dans la salle. C’est la fête rock & Thrash et moi, je suis à leur table de t-shirts pour m’acheter leur cahier à colorier… ne me jugez pas!!! À peine terminé, ils repartent se claquer un autre 12 heures pour le retour, car Sylvain, assiste à un mariage le lendemain… ils sont fous et ils nous aiment. Nous, on les adore! See ya soon guys. 

 

 

 

Meet the Mailman 

Miguel Arseneault: voix
Martin Robitaille: guitare(lead)/ voix (back)
Dominic Brillant: guitare (rhythm)
Mathieu Théberge: basse/ voix (back)
Jean-François Durand: clavier/ voix (back)
Vincent Pruneau: voix (back) 

C’est dans un show de boucane opaque qu’ils arrivent avec une intro. The Burning Kiss of Death nous est envoyé et j’adore les changements de tempo. D’ailleurs, je dois applaudir Martin Robitaille lors des solos si stylisés, s’approchant d’un style progressif à la Steve Rothery (Marillion). De plus, le duo Dominic Brillant et Jean-François Durand donne tout un corps à la prestation et à l’ambiance générale. La chanson Abatoire gagne facilement le public, mais, pour moi, l’ambiance dramatique, solennelle de Distortion Purity me rentre dedans avec puissance, encore une fois, avec la guitare qui s’impose avec brio. Quelle rencontre avec Miguel Arseneault qui m’entraîne dans dans son monde thrash mélodique et s’impose formidablement comme frontman. Tramps Waltz, de l’album Never walk Alone devient rapidement ma préférée, bercé entre la guitare et le clavier et un retour brutal, j’aime tant cette façon de faire. J’ai tellement hâte de revoir Meet The Mailman sur scène et d’avoir totalement mon attention comme fan. 

 

 

 

Lancaster 

Sim G: guitare/voix
Dave Meister: basse
Simon Lefty: batterie

C’est dans la pénombre avec les sons de moteurs d’avion qui nous amène dans un imaginaire de futur combat aérien, nous revoilà le trio, récemment revenu du Mexique avec le sourire aux lèvres à démarrer leur performance avec Hell Campaign. Lancaster prends le temps de remercier toutes les formations de la soirée, avec raison, car nous avons été vraiment choyé. La salle est pleine de festivaliers qui s’amusent et qui participent à ce mouvement qu’est Lancaster. Le trio est en forme, énergique… the bad boys are back!!! Encore une fois, superbe travail de l’éclairagiste pour donner ce petit côté spectaculaire et faire exploser l’ambiance sous des titres comme War Machine, The Arrow, The Dictator… aucun temps mort, juste de la bombe, une pluie de bombes. On termine avec un rappel pour fermer la première soirée du Sonum Fest… Quoi de mieux que ma préférée: Dambusters. Wow, un festival qui commence en feu! Enfin, je tiens à féliciter Simon Lefty et sa conjointe pour l’arrivée du nouveau-né, quelques jours après cette prestation: un petit Lefty boys!!! 

 

Je vous reviens dans quelques jours avec la seconde journée du Sonum Fest 2025, avec encore plus de commentaires et de vidéos. Une pensée pour tous les bénévoles et à l’organisation du Festival du gros Gras et du Shred Fest qui ont dû nous faire des annonces difficiles récemment sur l’annulation de leur événement en 2025. Je ne le dirai jamais assez: appuyer, soutenir, encourager l’underground du Québec, c’est à nous, donc on y fait doublement attention. 

Voici les liens pour découvrir et encourager les formations du vendredi: 

Dawn By Starlight
https://open.spotify.com/artist/7g5kVLW1xRM3MRQT9AS3XG


Fragmatik
https://open.spotify.com/artist/5RSoqtbibHq0bkJGPyJmHV

Chained by Illness
https://chainedbyillness.bandcamp.com/ 

Turbo
https://turboasfvck.bandcamp.com/music 

Meet the Mailman
https://meetthemailman.bandcamp.com/music 

Lancaster
https://lancastermetal.bandcamp.com/music

-Christian Lamothe, Chroniqueur de l’Underground

Entrevue avec LuchaYan de Last Dance Among Wolves

Last Dance Among Wolves

Rétrospective 2024

Il s’en est passé des choses cette année avec cette bande de loups metalcore. Assez pour qu’on en fasse un retour sérieux en entrevue. Un nouvel album: Circa Origins, une multitude de vidéos, des nominations et un prix. Face à la popularité grandissante de ceux-ci, je ne pouvais passer par-dessus, sans partager la belle évolution d’un groupe de chez nous. De plus, je vous propose de visionner le dernier et non le moindre
de leur vidéoclip Back to the Root. Cette chronique se veut en images et en musique. Bonne écoute!

 

Pour réajuster le tir sur ce qui a été dit dans l’entrevue, voici un rapide retour sur certains points.
-London Music Video Award: Gagnant dans la catégorie pour le vidéo d’animation All Dressed Metal.

-Toronto International Music Video festival: présenté pour la vidéo d’animation All Dressed Metal. La cérémonie aura lieu le 8 novembre 2024. La réaction: certaines personnes présentes demandent une suite…à suivre.

-Gala Alternatif de la Musique Indépendante du Québec (GAMIQ): nomination dans la catégorie de l’album metal de l’année avec Circa Origins et nomination dans la catégorie de vidéo d’animation pour All Dressed Metal. La cérémonie a eu lieu le 1er Décembre 2024.

Voici maintenant la dernière touche mise sur l’album. Une dernière vidéo, une rétrospective 2024 entourée d’amis et de fans.
Bonne écoute du vidéo Back to the Root.

En terminant, j’aimerais vous rappeler que Last Dance Among Wolves a commencé son travail studio pour le prochain album. Quelle sera la nouvelle ‘’vibe’’et les nouvelles thématiques. Soyons patients et attendons encore quelques pleines lunes…les LDAW nous reviendront bientôt avec les dents bien pointues en 2025.


-Christian Lamothe, Chroniqueur de l’Underground

Critique & Photos: HEXOLYTH//Death Note Silence//Flesh Shrine//Absconder @ Ste-Thérèse – 10 juin 2022

Voici la critique de Sabrina Bouchard les photos prises par Joé Lacerte lors du lancement de l’album Fatal Error du groupe HEXOLYTH présenté par DMBH Prod au Le Montecristo de Ste-Thérèse le 10 juin et qui mettait également à l’affiche Death Note Silence, Flesh Shrine et Absconder.

Critique

Arrivés peu avant le début des festivités au Montecristo, la salle est déjà bien remplie. Cette soirée où la grande majorité des groupes sont des groupes metalcore, sauf Flesh Shrine qui est un band de death metal, promet d’être une soirée à couper le souffle. L’excitation se faisait sentir dans la foule. Les gens avaient hâte que le show commence et lors des premières notes le public se déchaîna.

 

Absconder

C’est le groupe Absconder qui ouvre le bal. Une bonne partie de la foule se tient en avant de la scène et headbang avec les musiciens. L’ambiance est survoltée, les gens crient et participent énormément lorsque les musiciens parlent ou lèvent le poing. Le chanteur est très talentueux, mixant le scream et le clean voice, il est de ceux qui maîtrise très bien leur voix.

Musicialement, Absconder est agressif, rapide et lourd. La basse et la batterie sont dans une union exemplaire. Les instruments et les musiciens qui les manient sont en parfaite harmonie très grave qui complète parfaitement les guitares et le vocal. Étant une très grande amatrice de metalcore, j’ai adoré leur performance du début à la fin.

 

Flesh Shrine

En deuxième partie, c’est le groupe Flesh Shrine qui monte sur les planches. Personnellement, ce fût mon coup de cœur de la soirée. Des musiciens hyper agressifs sur scène, une ambiance spectaculaire dans la foule, un chanteur qui parle avec son public et anime beaucoup la foule, ce fût, pour moi, une recette gagnante. Notons, également, les riffs de guitares qui étaient simplement magistraux, pour ne pas dire incroyables!

Ajoutons également, un vocal d’une maîtrise fantastique, autant dans un scream très grave qu’en passant par le pig squeal et ajoutons des screams aigus. La batterie était mise en valeur, sans non plus être l’instrument principal. Il est assuré que je vais retourner dans un de leur concert à l’avenir!

 

Death Note Silence

Death Note Silence pour la troisième partie, que demander de plus? Faisant partie de mes plus grands coups de cœur de cette année, j’avais hâte que leur concert commence. Comme toujours, lorsque ce band entre en jeu, les thrashs ne sont pas bien loin. Pour le show, ils ont réservé toute une surprise à leurs amateurs qui s’étaient déplacés. Ils ont organisé la plus épique des batailles d’oreillers que j’ai vue de ma vie. Honnêtement, voir une foule de metalhead se taper dessus à grands coups d’oreiller dans un thrash, ça n’a pas de prix.

Musicalement parlant, ils sont intenses, agressifs, ils sont la définition même de ce qu’on recherche dans un groupe de metalcore. Tout est parfaitement dosé, que ce soit les instruments et les techniques de voix du chanteur, rien n’est laissé au hasard et tout s’emboite à la perfection. Ajoutons une autre surprise, leur ancien bassiste est monté sur scène. Honnêtement, c’était encore meilleur que l’autre représentation que j’avais eu la chance de voir d’eux. J’ai bien hâte de voir ce que l’avenir va leur réserver.

 

HEXOLYTH

Alors que le groupe final n’a même pas lancé son intro, la foule crie déjà d’excitation. Lorsqu’Hexolyth a finalement lancé sa première note, c’était de la folie. Le public avait hâte de voir le groupe, pour qui le lancement d’album était organisé. Pour avoir écouté leur album avant le show, je peux vous dire que le tout est encore meilleur qu’en enregistrement.

C’est un groupe intense, ils ont une énergie folle sur scène. Les solos de guitare étaient à couper le souffle. Le chanteur avait lui aussi une maîtrise folle de sa voix, il tenait ses screams longtemps et nous enchantait également avec des pig squeal bien placés. À certain moment, on pouvait sentir le plancher vibrer sous nos pieds avec la foule, tellement les gens sautaient. On pouvait ressentir l’intensité de la foule et de la performance du groupe jusque dans le font de la salle.

Pour ce qui est de la batterie, honnêtement leur batteur est une bête. Tout au long du concert, ses notes étaient rapides et sur les temps. Honnêtement, Hexolyth vaut le détour en concert! Foncé sur ce groupe, vous allez adorer leur performance, ils sont énergiques et on sent toute leur passion pour la musique lorsqu’ils jouent.

-Texte: Sabrina Bouchard
Photos: Joe Weller Photographe

JamSpace Series – DistortHead

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On continue notre populaire JamSpace Series sur Ondes Chocs et on visite cette fois-ci DistortHead, un band de Death Mélodique des environs de Montréal qui vient de sortir l’album « Invasive Species » le 18 octobre 2014. Voici l’entrevue réalisée dans leur local de pratique de Valleyfield et ne manquez pas aussi les tracks « Invasive Species » et « Jack is always smiling » en vidéo! Je veux les remercier et également Jee qui a capté toutes ces images. – Lex

 

 

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