Critique d’album: BOT 41 -The Future Is Ours (28 avril 2025)

BOT 41
The Future Is Ours
Independant (Pete Lavoie – Death Note Silence)
28 avril 2025

Liste des pièces

  1. WTF
  2. Recess
  3. Failure
  4. Rated M
  5. Independent
  6. T&A
  7. Planned Obsolescence
  8. Linoleum
  9. Early Birds
  10. The Fall

 

Liens des réseaux sociaux, pour écouter l’album
FB : https://www.facebook.com/BOT41
IG : https://www.instagram.com/bot41project
Spotify : https://open.spotify.com/intl-fr/artist/4WI9St4UDgfcbmol7lO49V?si=QAkVE_R-T-Cw5yONlcFbpw

BOT 41 – The Future Is Ours

Bienvenue dans un monde virtuel entre le réel et la fiction! C’est ce que nous présente BOT 41 avec son album « The Future Is Ours », sorti le 28 avril dernier en tant qu’indépendant. Réalisé par le guitariste Pete Lavoie de la formation Death Note Silence, BOT 41 se voit être le mix par excellence entre le metal moderne et le metal industriel des années 90. Dès la première écoute et la première pièce jouée, nous voyons le sérieux que Pete souhaite faire vivre à toute personne écoutant son album. 

La production est excellente alors que nous pouvons reconnaître les influences industrielles tout le long, alors que l’électro se fond à perfection avec le drum et la guitare. On dirait presque que nous sommes en train d’être dans l’univers du jeu Cyberpunk accompagné d’une voix gutturale prête à nous défoncer les tympans! Alors que notre société est présentement en train de vivre des moments historiques à chaque jour, BOT 41 nous plonge dans son univers post-apocalyptique sur les enjeux de la société et de sa vision de celle-ci dans son monde futuriste. Pete n’hésite pas à jongler entre les différents thèmes d’actualité tout en apportant sa petite touche personnelle.

« The Future Is Ours » est un excellent album pour tout fan de Death Note Silence qui désire connaître davantage une autre facette de leur cher guitariste en formule « one man band »! Le côté électro/industriel est vraiment ce qui m’a accroché le plus alors que le mix est fait naturellement nous rappellant les bonnes années de ce style. 

Une soirée de lancement est prévue au Dés Truqués de Shawinigan ce vendredi 9 mai à 19h. Nul autre que Pete sera présent afin d’être le DJ invité pour mettre le party dans la place! Il sera accompagné des gars de Death Note Silence et du groupe Change My Brain With Cakes

Lien : https://www.facebook.com/events/695648652891439/

Note : 8,5/10 

Phil Grondin

Belphegor//Arkona//Vale of Pnath @ Salle Montaigne, Québec – 12 avril 2025

Voici le compte rendu de Phil Grondin et les photos prises par Corinne Ainscow lors du spectacle de Belphegor présenté par District 7 Production à la Salle Montaigne de Québec le 12 avril 2025 et qui mettait également à l’affiche Arkona et Vale Of Pnath.

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Retour sur le spectacle

La tournée « The Devils North American Tour 2025 » s’arrêta à la Salle Montaigne du Cegep Limoilou de Québec mettant en vedette les formations Belphegor, Arkona et Vale of Pnath. Originalement prévu d’avoir la formation polonaire Hate dans cette tournée, ils ont du annuler par soucis de visa. Présenté par District 7 Productions, le spectacle de ce soir présente un mix intéressant mélangeant le folk/pagan metal d’Arkona et le blackened death metal de Belphegor.

 

Vale Of Pnath

La soirée commence avec Vale of Pnath à 19h. Ne connaissant aucunement le groupe, il provient des États-Unis, plus précisément de Denver dans le Colorado. Oeuvrant dans un death metal technique mélangeant le black metal, je dirais que ce groupe a été une découverte intéressante au niveau du style présenté. Ayant un son assez unique, j’ai eu l’impression d’entendre des sonorités similaires au groupe « The Black Dahlia Murder ». La foule, majoritairement statique au moment que le groupe jouait, semblait découvrir également ce groupe. Vale of Pnath a fait une excellente première impression et leur sonorité a été un point positif de leur courte prestation de 30 minutes.

 

 

Arkona

Les Russes d’Arkona prennent d’assaut la salle avec leur pagan metal à tendance folk et black metal.
Masha « Scream », chanteuse du groupe, arrive sous les acclamations de la foule afin de nous présenter son énorme potentiel. Venu présenter leur dernier album « Kob’ » paru en 2023, la majorité des pièces présentées sont de cet album à l’exception du classique « Goi, Rode, Goi ! » et de la pièce « Zimushka ». L’approche de la prestation semblait plus axée vers leur nouveau son plus black metal que l’ancien Arkona qui était plus folk de party.

Lors de l’arrivée sur scène, j’ai remarqué un détail important. Vladimir « Volk », membre d’Arkona faisant la flute, cornemuse, etc, n’était pas présent. Un spectacle d’Arkona sans sa présence est vraiment un élément clé manquant. Soucis de santé ? Problème de Visa ? Ceci explique peut-être pourquoi le groupe a opté pour des pièces sans la présence de ces instruments.

Arkona a livré une excellente leçon de pagan black metal mais il manquait un élément clé, l’aspect folk metal de party. La pièce « Yarilo » qui est un incontournable n’a même pas été jouée, elle qui est selon moi LA pièce qu’Arkona doit toujours jouer ainsi que la pièce du wall of death, « Stenka Na Stenku ». En général, j’ai adoré ce qui a été présenté mais je n’avais pas l’impression d’être à un spectacle d’Arkona à 100%. C’est là que je remarque qu’un vrai spectacle d’Arkona est préférable dans une plus petite salle, un spectacle plus intime. Pour ceux qui étaient présents au spectacle à l’Anti en 2019 vont se rappeler comment c’était la folie furieuse à ce spectacle.

 

 

Belphegor

Les vétérans Belphegor viennent clore la soirée. Avant de commencer leur prestation, de la sauge est brûlée sur scène. Leur blackened death metal vient nous rentrer comme une tonne de briques et un tank. En support de leur dernier album, « The Devils », sorti en 2022, l’énergie a monté d’un cran alors que le moshpit est parti pour de bon pour la soirée. Après plus de 6 ans d’absence, Belphegor revient enfin dans la belle province. L’attente en a valu la peine puisque l’énergie était explosive et chaque note sonnait comme une bombe. Le choix des pièces était bien balancé naviguant dans leur large discographie avec les classiques tels que : « Belphegor – Hell’s Ambassador », « Lucifer Incestus » et j’en passe. Helmuth, chanteur et pièce maîtresse du groupe, nous encorcelle avec sa voix diabolique entre les blast beast du drum et les riffs endiablés des guitaristes.

Crânes, croix inversées et allure morbide sur scène, c’est une messe satanique qui se conclut au Cegep Limoilou qui aura été converti en autel satanique par ce rituel signé Belphegor. Espérons les revoir prochainement et non seulement dans 6 ans !

Setlist :

  1. The Procession
  2. Baphomet
  3. The Devil’s Son
  4. Sanctus Diaboli Confidimus
  5. Belphegor – Hell’s Ambassador
  6. Stigma Diabolicum
  7. Lucifer Incestus
  8. Virtus Asinaria – Prayer
  9. The Devils
  10. Der Lichtbringer
  11. Totentanz – Dance Macabre

Rappel :
Gasmask Terror

-Journaliste: Phil Grondin
Photographe: Corinne Ainscow

 

English Version

The ‘The Devils North American Tour 2025’ stopped at the Salle Montaigne at Cegep Limoilou in Quebec City, featuring the bands Belphegor, Arkona, and Vale of Pnath. Originally, the Polish band Hate was scheduled to join the tour, but they had to cancel due to visa issues. Presented by District 7 Productions, tonight’s show offers an interesting mix, blending Arkona’s folk/pagan metal with Belphegor’s blackened death metal.

 

Vale Of Pnath

The evening kicks off at 7 PM with Vale of Pnath. Completely unfamiliar with the band beforehand, I learned they’re from the United States—specifically Denver, Colorado. Blending technical death metal with elements of black metal, I’d say this group was an interesting discovery in terms of the style they brought to the table. Their sound is quite unique; at times, I felt like I was hearing influences reminiscent of « The Black Dahlia Murder ». The crowd remained mostly still while they played, which suggests that many were also discovering the band for the first time. Vale of Pnath made a solid first impression, and their sonic identity stood out as a major highlight of their short 30-minute set.

 

 

Arkona

Next up, the Russians of Arkona storm the stage with their signature mix of pagan metal, folk influences, and black metal undertones. Masha « Scream », the band’s vocalist, arrived to roaring applause, quickly showcasing her immense power and presence. They came to present their latest album « Kob’ », released in 2023, and the majority of the songs performed were from this album—aside from the classic « Goi, Rode, Goi ! » and « Zimushka ». The set had a noticeably darker tone, leaning more into black metal than the “party folk” vibes of early Arkona.

When the band first appeared on stage, I noticed something significant—Vladimir “Volk,” the member responsible for flute, bagpipes, and other traditional instruments, was absent. An Arkona show without him feels like something’s missing. Health issue? Visa trouble? Whatever the reason, it likely explains why the setlist leaned toward songs that didn’t include those instruments.

Arkona delivered a powerful lesson in pagan black metal, but the festive folk metal element was clearly missing. « Yarilo », which to me is THE Arkona song that should always be played, wasn’t even on the setlist. Nor was « Stenka Na Stenku », their usual wall of death anthem. Overall, I really enjoyed what they presented, but it didn’t quite feel like a full Arkona show. That’s when I realized—a true Arkona concert is best experienced in a smaller, more intimate venue. Anyone who was at their 2019 show at L’Anti will remember just how wild it got that night.

 

 

Belphegor

Closing the evening were the veterans of Belphegor. Before their set even began, sage was burned onstage, setting the ritualistic tone. Their brand of blackened death metal hit like a ton of bricks—and a tank. Supporting their latest album « The Devils » (2022), the energy instantly surged as the moshpit officially erupted for the rest of the night. After more than six years of absence, Belphegor finally made their return to la belle province. It was well worth the wait—every note exploded like a bomb, and the energy was absolutely electric. The setlist struck a great balance across their discography, with classics like « Belpegor – Hell’s Ambassador », « Lucifer Incestus », and more.

With skulls, inverted crosses, and a morbid aesthetic, it felt like a full-on satanic mass had taken over the Cegep Limoilou. Belphegor transformed the venue into a dark altar for their ritual. Let’s hope they don’t wait another six years to return!

-Journaliste: Phil Grondin
Photographe: Corinne Ainscow

 

Mayhem//Mortiis//Imperial Triumphant//New Skeletal Faces @ Théâtre Beanfield, Montréal – 25 mars 2025

Voici le compte rendu de Phil Grondin et les photos prises par Martin Desbois lors du spectacle de Mayhem présenté par Extensive Enterprise et Heavy MTL au Théâtre Beanfield de Montréal le 25 mars 2025 et qui mettait également à l’affiche Mortiis, Imperial Triumphant et New Skeletal Faces.

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Retour sur le spectacle

La tournée « Decibel Magazine Tour » s’arrêta au Théâtre Beanfield de Montréal alors que la formation Mayhem venait célébrer son 40e anniversaire de formation avec un set spécial afin de célébrer l’événement. Originalement prévu pour 2024, mais annulé suite à des problèmes de santé d’un membre du groupe, c’est ce soir qu’aura enfin lieu le spectacle. Les formations Mortiis, Imperial Triumphant et New Skeletal Faces vont s’assurer de réchauffer la foule avant l’arrivée des légendes du black metal norvégien.

 

New Skeletal Faces

Les californiens de New Skeletal Faces sont venus réchauffer la place avec un style que je pourrais dire assez unique. Alors que l’on dirait qu’ils sont sortis directement des années 80 avec la coupe de cheveux nous rappelant Blackie Lawless de W.A.S.P. et vêtus avec un manteau de cuir, les gars nous ont proposé un contenu alternant le rock and roll avec une touche de black/death à la Venom. En gros, c’est comme si Motley Crue et Venom avaient eu un bébé et il s’appelle New Skeletal Faces. Ne connaissant aucunement ce groupe, je vais avouer que j’ai été surpris de leur son unique. Parfois une voix plus aiguë par le chanteur et parfois plus grave, ils nous ont servi une bonne dose de rock and roll avec des riffs accrocheurs. Actif depuis 2017, ce trio est un bon petit opener pour une soirée mélangeant plusieurs styles musicaux !

 

 

Imperial Triumphant

Imperial Triumphant sont les prochains à s’exécuter sur scène. Avec un style propre à eux alors qu’ils présentent des masques dorés et vêtus de longue toge noire, le trio de New-York vient nous présente sa musique que je pourrais qualifier d’avant-garde, technique, black, death metal ? Bref, faites-vous votre propre opinion, mais… c’est bon ! Alors qu’une vidéo est présentée en arrière-scène, nous avons droit à une présentation théâtre d’un excellent groupe donc j’en suis à ma troisième expérience. Cette fois fut facilement la meilleure. Ayant sorti un album il y a peine une semaine, surnommé « Goldstar », Imperial Triumphant a su miser sur le côté artistique afin de montrer leur plein potentiel. Le chanteur, Zachary Ezrin, n’hésite pas à nous parler entre les pièces d’une façon robotique et futuristique alors que sa voix est modifiée. Un arrêt dans la province en tant que tête d’affiche est plus que nécessaire bientôt car un grand nombre de spectacteurs abordaient un t-shirt du groupe.

 

 

Mortiis

Le norvégien Mortiis est le suivant à venir présenter son dungeon synth et musique industrielle/techno. Ancien membre du légendaire groupe Emperor, il a quitté ce dernier alors qu’il n’avait plus d’intérêt pour le black metal et préférait se concentrer sur ce style musical. Honnêtement, c’est le seul élément que je pourrais trouver pour expliquer pourquoi il est sur la tournée. Accompagné d’un drummer à sa gauche, Mortiis est venu nous jouer des pièces de sa vaste discographie qui s’étend sur plus de 30 ans. Tout comme Imperial Triumphant, des projections à thématique médiévale et moyen-âge sont en arrière-plan afin d’immerger la foule dans l’atmosphère de la pièce. Mortiis semble agir en tant que « dj » alors qu’il est simplement muni d’un synthétiseur pour jouer les pièces et se met à chanter à l’occasion, voir très peu. Sans rien enlever au talent de Mortiis, j’aurais échangé Imperial Triumphant et Mortiis sur le line-up de place. 45 minutes me semblaient vraiment long alors que plusieurs personnes semblaient se demander ce qu’ils étaient en train de regarder. Le talent est là mais l’engouement ne semblait pas être tout à fait présent dans la foule. Bref, c’est bon, mais unique. Les goûts sont dans la nature comme le dit si bien le dicton !

 

 

Mayhem

Mayhem est le dernier groupe à entrer sur scène. Tout comme les groupes précédents, une rétrospective en vidéo de la carrière du groupe est diffusée en arrière-plan avec plusieurs moments forts du groupe tels que différentes photos promos selon les époques présentées, des hommages au défunt chanteur Dead et au guitariste Euronymous, etc. Durant deux heures, nous avons droit au meilleur de Mayhem en partant du plus récent album, « Daemon », jusqu’au premier EP « Deathcrush » de 1984. Mayhem est considéré comme l’un des groupes les plus influents du black metal norvégien et nous en avons la démonstration devant nous. Malgré leur âge avancé, entre 50 et 60 ans, les gars ne sont aucunement prêts d’annoncer leur retraite et ne manquent pas d’énergie.

Au point de vue cinématique et mise en scène, on ne peut demander mieux. L’hommage rendu aux défunts membres a été un de mes points forts lors de la présentation des époques « De Mysteriis Dom Sathanas » et « Deathcrush ». La foule a complètement changé d’humeur lorsque les mythiques pièces « Freezing Moon » et « Deathcrush » ont commencé. Nous avons même eu le droit d’entendre une version avec la voix de Dead sur la pièce « Funeral Fog » avec seulement les membres en train de jouer leur instrument.

Fidèle à son habitude, le chanteur Attila Csihar a profité pour utiliser des accessoires tels une corde de pendue, une croix inversée en os, etc. L’ambiance était survoltée ! Pendant plus de 40 ans, ces gars ont eu une énorme influence sur la scène black metal et leur notoriété est grandement méritée. Mayhem est un tank, une vraie machine de guerre. Ceci ne fait pas différence avec leur prestation de ce soir qui est facilement la meilleure que j’ai assistée, groupe que j’ai pu voir 5 fois auparavant.

C’est sous la pièce « Pure Fucking Armageddon » que la troupe d’Attila salue une dernière fois la foule montréalaise qui a été conquise dès la première note jouée.

Merci Extensive Enterprise et Heavy MTL pour cette excellente soirée !

Setlist :
2024-1997

  1. Malum
  2. Bad Blood
  3. MILAB
  4. Psywar
  5. Illuminate Eliminate
  6. Chimera
  7. My Death
  8. Crystalized Pain in Deconstruction
  9. View From Nihil
  10. Ancient Skin
  11. Symbols of Bloodswords

De Mysteriis Dom Sathanas

  1. Freezing Moon
  2. Life Eternal
  3. De Mysteriis Dom Sathanas
  4. Funeral Fog

1990-1984

  1. Deathcrush
  2. Chainsaw Gutsfuck
  3. Carnage
  4. Pure Fucking Armageddon

 

-Journaliste: Phil Grondin
Photographe: Martin Desbois

ENGLISH VERSION

The « Decibel Magazine Tour » made a stop at the Beanfield Theatre in Montreal as the band Mayhem came to celebrate their 40th anniversary with a special set to mark the occasion. Originally scheduled for 2024 but canceled due to health issues of one of the band members, the show is finally happening tonight. The bands Mortiis, Imperial Triumphant, and New Skeletal Faces will warm up the crowd before the arrival of the Norwegian black metal legends.

New Skeletal Faces

The Californians New Skeletal Faces kicked things off with a style that I would describe as quite unique. While they looked like they had stepped straight out of the ’80s, with hairstyles reminiscent of Blackie Lawless from W.A.S.P. and dressed in leather jackets, they offered a sound alternating between rock and roll with a touch of black/death metal à la Venom. In short, it’s like if Motley Crue and Venom had a baby, and it’s called New Skeletal Faces. Not knowing the band at all, I have to admit I was surprised by their unique sound. Sometimes the singer’s voice was higher-pitched, sometimes lower, and they served up a solid dose of rock and roll with catchy riffs. Active since 2017, this trio makes a great opener for an evening blending multiple musical styles!

 

 

Imperial Triumphant

Imperial Triumphant was next to perform. With their unique style, presenting golden masks and dressed in long black robes, this New York trio offered us their music, which I would describe as avant-garde, technical, black, death metal? Anyway, make up your own mind on what genre it is, but… it’s good! While a video played on the background screen, we were treated to a theatrical performance by an excellent band, and this was my third time seeing them. This time was easily the best. Having released an album just a week ago called « Goldstar », Imperial Triumphant relied on their artistic side to showcase their full potential. The singer, Zachary Ezrin, doesn’t hesitate to speak between songs in a robotic and futuristic manner, with his voice modified. A headliner stop in the province is more than necessary soon, as many spectators were wearing the band’s t-shirt.

 

 

Mortiis

Next up is the Norwegian Mortiis, presenting his dungeon synth and industrial/techno music. Former member of the legendary band Emperor, he left the band when he lost interest in black metal and preferred to focus on this musical style. Honestly, this is the only reason I can find to explain why he’s on this tour. Accompanied by a drummer to his left, Mortiis came to play tracks from his vast discography that spans over 30 years. Just like Imperial Triumphant, medieval and medieval-themed projections were shown in the background to immerse the crowd in the atmosphere of the piece. Mortiis seems to act as a « DJ » as he’s simply equipped with a synthesizer to play the pieces and occasionally sings, though very little. Without taking away from Mortiis’ talent, I would have swapped Imperial Triumphant and Mortiis’ spots on the lineup. Forty-five minutes felt really long as many people seemed to wonder what they were watching and listening. The talent is there, but the excitement didn’t seem to be fully present in the crowd. In short, it’s good, but unique. As the saying goes, tastes differ!

 

 

Mayhem

Mayhem is the last band to take the stage. Just like the previous bands, a video retrospective of the band’s career is shown in the background, featuring several highlights such as various promotional photos from different eras, tributes to the late singer Dead and guitarist Euronymous, and more. For two hours, we get the best of Mayhem, starting with their most recent album, « Daemon », all the way back to their first EP, « Deathcrush » from 1984. Mayhem is considered one of the most influential bands in Norwegian black metal history, and we witnessed it why tonight. Despite their age, between 50 and 60, the guys are in no way ready to announce their retirement and are still full of energy.

From a cinematic and staging perspective, it couldn’t have been better. The tribute to the deceased members was one of the highlights for me during the presentation of the « De Mysteriis Dom Sathanas » and « Deathcrush » eras. The crowd completely changed its mood when the legendary tracks « Freezing Moon » and « Deathcrush » started. We were even treated to a version of « Funeral Fog » with Dead’s vocals playing in the backgorund, with only the members playing their instruments.

True to himself, singer Attila Csihar made use of props like a hanging noose and an inverted bone cross, etc. The atmosphere was electric! For over 40 years, these guys have had a massive influence on the black metal scene, and their fame is well deserved. Mayhem is a tank, a true war machine. This was no different from their performance tonight, which was easily the best I’ve witnessed, even though I’ve seen the band five times before.

It was with the track « Pure Fucking Armageddon » that Attila’s band said their final goodbye to the Montreal crowd.

Thanks to Extensive Enterprise and Heavy MTL for this amazing evening!

-Journaliste: Phil Grondin
Photographe: Martin Desbois

Dream Theater @ Salle Wilfrid-Pelletier, Montréal – 12 mars 2025

Voici le compte rendu de Phil Grondin et les photos prises par Martin Desbois lors du spectacle de Dream Theater présenté par Evenko à la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place Des Arts de Montréal le 12 mars 2025.

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Dream Theater

La tournée du 40e anniversaire de la formation Dream Theater s’arrêta à la Place des Arts de Montréal afin de souligner la longue carrière de ce groupe légendaire de metal progressif. Le spectacle, présenté en formule « An evening with » et organisé par Evenko, allait célébrer les 40 ans du groupe en jouant plusieurs chansons de leur large répertoire, le tout joué pendant deux sets incluant un entracte de 15 minutes. Un show metal présenté à la Place des Arts, c’est une première dans mon cas !

Une grande banderolle servant de rideau de théâtre cachait la scène avant l’arrivée du groupe. Initialement prévu à 19h30, c’est vers 19h45 que le groupe entre sur scène. Malgré le retard, la bande de James Labrie s’est fait pardonner en enchênant les classiques dès le début du spectacle. En arrière-scène, nous pouvons remarquer un écran géant présentant une vidéo pour la thématique de la pièce jouée, un élément fort intéressant afin d’immerger le spectacteur dans le contexte de la chanson. De même, nous pouvons également remarquer le retour de Mike Portnoy, drummeur original du groupe. Son retour fut apprécié et j’ai remarqué une dynamique différente du groupe contrairement aux autres fois que j’ai pu voir Dream Theater avec Mike Mangini. J’ai l’impression de revoir le « vrai » Dream Theater.

Toute la soirée, le groupe jongle dans sa discographie en pigeant dans les albums « Images and Words », « Train of Thought » et même le dernier album paru plus tôt cette année, « Parasomnia ». De même, deux pièces ont été jouées. Aussi, James Labrie nous a informé que le groupe reviendra plus tard cette année pour jouer cet album en entier… Préparez-vous fans de Dream Theater à les revoir bientôt !

Du côté sonore, je ne peux demander mieux comme qualité du son. La Place des Arts est vraiment une salle avec une acoustique parfaite. Tous les instruments ont été à la hauteur de mes attentes, nous entendons absolument tout ! Par contre, James Labrie semblait avoir un peu de misère au niveau du vocal par moment, mais ceci était léger. Tous les membres de Dream Theater nous ont démontré leur énorme talent. Ces gars sont de vrais musiciens comme j’ai rarement vu.

Le moment fort de la soirée fut sans hésitation la pièce « Octavarium » qui a été jouée en intégralité. Pendant plus de 25 minutes, j’ai été plongé dans une bulle comme j’ai rarement vu. Cette pièce est un chef-d’oeuvre ! Par contre, je dois préciser un petit point. Le groupe demandait de limiter les enregistrements de vidéos par cellulaire pour le spectacle de ce soir et un message était affiché partout dans la Place des Arts. James Labrie a dû reprendre un spectateur de limiter de filmer en faisant signe de baisser son cellulaire ce qui ne fut pas respecté pour le restant du spectacle et ceci semblait irriter le chanteur. Par respect, il est important d’écouter les demandes du groupe. Malgré ce petit incident, cette pièce a été un vrai chef-d’oeuvre auditif.

Finalement, c’est pendant plus de 3 heures que nous avons eu la chance d’admirer et de savourer chaque note de Dream Theater. Avec plus de 18 pièces, ce spectacle rentre facilement comme candidat de spectacle de l’année. Pour tout fan de Dream Theater, ceci était LE concert à ne pas manquer. Comme consolation, ils pourront se reprendre plus tard cette année lors de la prochaine tournée ! Merci pour cette incroyable soirée !

Setlist :

Set 1 :

1. Metropolis Pt. 1 : The Miracle and the Sleeper

  1. Act I : Scene Two : I. Ouverture 1928
  2. Act I : Scene Two : II. Strange Déjà Vu
  3. The Mirror
  4. Barstool Warrior
  5. A Rite of Passage
  6. Hollow Years
  7. Constant Motion
  8. As I Am

 

Set 2 :

  1. Night Terror
  2. Midnight Messiah
  3. This Is the Life
  4. Vacant
  5. Stream of Consciousness
  6. Octavarium

 

Rappel :

  1. Act II : Scene Six : Home
  2. Act II : Scene Eight : The Spirit Carries On
  3. Pull Me Under

 

ENGLISH VERSION

The 40th Anniversary Tour of Dream Theater made a stop at Montreal’s Place des Arts to celebrate the long career of the legendary progressive metal band Dream Theater. The show, presented in an « An Evening With » format and organized by Evenko, celebrated the band’s 40th anniversary by performing several songs from their vast discography, played across two sets with a 15-minute intermission. A metal show at Place des Arts was a first for me!

A large banner, serving as a theater curtain, hid the stage before the band’s arrival. Originally scheduled for 7:30 p.m., the band took the stage at around 7:45 p.m. Despite the delay, James Labrie’s band made up for it by launching into the classics right from the start. Behind the stage, a giant screen displayed a video corresponding to the theme of the song being played, which was a very interesting element to immerse the audience in the song’s universe. Additionally, we noticed the return of Mike Portnoy, the band’s original drummer. His return was well appreciated, and I noticed a different dynamic in the band compared to the other times I’ve seen Dream Theater with Mike Mangini. It felt like I was seeing the « real » Dream Theater again.

Throughout the evening, the band mixed songs from their discography, drawing from albums like « Image and Words », « Train of Thought » and even their most recent album released earlier this year, « Parasomnia ». Additionally, two songs were performed from this latest release. James Labrie informed us that the band would return later this year to play the entire album… so get ready, Dream Theater fans, to see them again soon!

For the sound, I couldn’t have asked for better sound quality. Place des Arts is truly a venue with perfect acoustics. All the instruments met my expectations; we could hear everything perfectly! However, James Labrie seemed to struggle a bit with his vocals at times, but it was only a minor issue. All the members of Dream Theater showcased their enormous talent. These guys are real musicians, like I’ve rarely seen.

The highlight of the evening was undoubtedly the song « Octavarium », which was played in its entirety. For more than 25 minutes, I was immersed in a bubble like I rarely experience. This piece is a masterpiece! However, I do need to point out a small issue. The band requested that video recordings be limited during the show, and a message was displayed everywhere in Place des Arts. James Labrie had to ask a fan to stop filming and lower their phone, which was not respected for the rest of the show and seemed to irritate the singer. Out of respect, it is important to follow the band’s requests. Despite this small incident, « Octavarium » is an absolute masterpiece and was great to hear.

Finally, for over 3 hours, we had the chance to admire and enjoy every note from Dream Theater. With over 18 songs, this show easily qualifies as a candidate for concert of the year. For any Dream Theater fan, this was THE concert not to miss. Don’t worry, they’ll have another chance later this year on the next tour! Thank you for this incredible evening!

-Journaliste: Phil Grondin
Photographe: Martin Desbois

Korpiklaani//Ensiferum//Trollfest//NiNi @ Salle Montaigne, Québec – 28 février 2025

Voici le compte rendu de Phil Grondin et les photos prises par Charles-Alexandre Tourchot lors du spectacle de Korpiklaani & Ensiferum présenté par District 7 Production à la Salle Montaigne de Québec le 28 février 2025 et qui mettait également à l’affiche TrollFest et NiNi.

See below for English version

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Retour sur le spectacle

La tournée « Folkfest of the North » s’arrête à la Salle Montaigne du Cegep Limoilou afin d’y présenter une soirée festive remplie de vikings, bières et de fun ! Présenté par Distict 7 Production, le folk metal était à l’honneur alors que les formations Korpiklaani et Ensiferum assurent une soirée en formule co-headline. Les groupes Trollfest et NiNi assuraient la première partie de la soirée afin de réchauffer la foule qui affichait complet. Comme on dit, il faisait chaud dans la place !

 

Nini

NiNi et son groupe ouvrent les festivités avec un mélange de musique traditionnelle asiatique ainsi qu’un son plus metalcore. Accompagnée de musiciens, NiNi est une jeune artiste de Taiwan qui incorpore des instruments chinois comme le Zhong Ruan, Liqin, San Xian et le Pipa. Demandez-moi pas c’est quoi tous ces beaux mots-là mais une chose que je sais, c’était bon ! Timide par moment et avec son meilleur anglais, NiNi nous remercie à plusieurs occasions de s’être déplacé. La foule, étant plutôt timide, semble apprécier ce qui est offert. Un metalcore à tendance folk, pourquoi pas ? Malgré tout, NiNi a fait une excellente première impression pour plusieurs présents dans la salle. Même si le spectacle commençait relativement tôt (18h), la salle commence à se remplir de plus en plus. Une belle découverte !

 

 

TrollFest

Les Norvégiens de Trollfest viennent faire la fête comme seulement eux peuvent le faire. Le thème du flamant rose est à l’honneur puisque les musiciens sont habillés et maquillés ainsi. Une grande banderolle apposée à l’arrière est aussi visible avec un énorme flamant rose. Bref, le party lève comme j’ai rarement vu dans un show de folk metal. Le claviériste, chanteur, guitare, etc. Tout le monde saute, tout le monde a du fun. Le moshpit ressemble à une grosse piste de danse du jour de l’an alors que le monde zigue et tourne en rond. Que dire de l’interaction avec la foule ? Tout le monde profite de la soirée. Existant depuis 2003, le groupe ne cesse de se réinventer d’album en album.

Après analyse, le dernier album s’appelle « Flamingo Overlord » ce qui explique pourquoi ils sont habillés de cette manière. Pendant plus d’une heure, Trollfest a su faire lever les bières de tout le monde et répandre la joie de vivre. Alors que je me dirigeais pour aller m’acheter une bière, je vois même un train de personnes en dehors de la salle tout en tournant en rond et avoir du fun. J’ai rarement vu un groupe de folk metal faire lever un party de même. Étant ma 3ième fois que je vois le groupe en spectacle, je peux dire que celle-ci était la meilleure et de même, ils ont été mon coup de cœur de la soirée.

 

 

Ensiferum

Ensiferum est le premier des deux groupes co-headline à faire son entrée sur scène. Vétéran de la scène folk metal, le groupe n’a nul besoin de présentation, eux étant actif depuis 1995. Avec plusieurs albums à leur actif, Ensiferum a opté pour une formule plus qu’intéressante. Ils ont pigé une pièce de chaque album tout en incorporant des pièces de leur dernier album, « Winter Storm » sorti en 2024. Devant nous, nous avons un groupe plus qu’en forme avec un Petri Lindroos au sommet de son art (chanteur/guitariste).

Avec l’ajout des chants cleans, j’avais un léger doute sur ce que ça donnerait. Tout ce que je peux dire est que je suis surpris du résultat obtenu ! On dirait du Ensiferum avec une certaine touche de power metal, j’aime bien ! Pour ce qui est de l’énergie dégagée sur scène, nous avons du Ensiferum classique comme on le connaît bien. La foule est au rendez-vous tout comme le groupe précédent et profite pour faire lever le party. Nous avons même droit à certains classiques tels que : « Lai Lai Hei », « Treacherous Gods » et « Wanderer ». Ensiferum est un classique dans l’univers du folk metal et l’a encore une fois démontré.

Setlist :

  1. Fatherland
  2. Twilight Tavern
  3. Treacherous Gods
  4. Winter Storm Vigilantes
  5. Lai Lai Hei
  6. The Howl
  7. Run From the Crushing Tide
  8. Andromeda
  9. Victorious
  10. Wandered
  11. Rum, Women, Victory

Rappel :

  1. In My Sword I Trust
  2. Two of Spades

 

 

Korpiklaani

Korpiklaani est le dernier groupe à entrer sur scène. Comme Ensiferum, ils auront la chance de jouer pendant plus d’une heure et quart. Pour Korpiklaani, la foule semble un peu manquer de jus vers la fin ou semble essouflée. Rien de moins, Korpiklaani fait encore lever le party comme les autres groupes l’ont si bien fait. Légende vivante dans le folk metal, le groupe est considéré comme un des pionniers du genre. Ils ont eu la chance d’enchaîner des chansons telles que : « Happy Little Boozer », « Tuli Kokko », « Tequila » et « Vodka ». De mon côté, j’aurais bien pris le classique « Beer Beer » que je considère être l’équivalent de la chanson « L’age de bière » de Mononc’ Serge.

Le groupe est allé avec quelques covers tels que : « Iron Fist » de Motorhead et « Gotta Go Home » de Boney M. Je vais avouer ne pas comprendre du tout l’intérêt de jouer des covers quand tu as une carrière qui s’étend sur plus de 30 ans mais bon… En tant que tel, j’ai ressenti que Korpiklaani aurait dû changer de place avec Ensiferum et qu’Ensiferum aurait dû être la tête d’affiche. J’ai ressenti moins d’énergie sur scène pour Korpiklaani ainsi que du côté de la foule également. Malgré tout, ce qui nous a été proposé par les Finlandais m’a satisfait et a démontré que le groupe reste encore une bête de party en frais de consommation d’alcool.

Finalement, la soirée s’avoue être une réussite sur toute la ligne pour le Folkfest. Nous avons l’impression de revivre les bonnes vieilles années du folk metal avec la défunte tournée du Paganfest, tournée sous la thématique folk metal célèbre entre 2009 et 2018. Par exemple, petit point négatif, une plus grosse salle aurait été préférable pour ce spectacle. J’ai rarement vu une énorme quantité de billets se faire demander pour assister au spectacle sur Facebook. Les fameuses tournées du Paganfest, qui avaient lieu à l’Impérial Bell, affichaient pratiquement toujours complet dans le temps. Avec une capacité de seulement 350 personnes dans la Salle Montaigne, ceci limite de beaucoup les gens qui auraient assisté au spectacle. Espérons que si cette tournée revoit le jour dans un avenir proche que la salle soit adaptée en conséquence. Ce spectacle au Capitole de Québec aurait également affiché complet, je ne suis pas inquiet. La demande est là et Québec est une ville de folk metal !

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-Journaliste: Phil Grondin
Photographe collaborateur: Charles-Alexandre Tourchot (Merci!)

 

ENGLISH VERSION

The « Folkfest of the North » tour stops at the Salle Montaigne of Cegep Limoilou to present a festive evening filled with vikings, beers, and fun! Presented by District 7 Production, folk metal is really well presented as Korpiklaani and Ensiferum headline the evening in a co-headline format. Trollfest  and NiNi are the opening acts that are in charge of warmed up the crowd, which was sold out. As they say, it was hot in the place!

 

NiNi

NiNi and her band kick off the festivities with a blend of traditional Asian music and a more metalcore sound. Accompanied by her musicians, NiNi is a young artist from Taiwan who incorporates Chinese instruments like the Zhong Ruan, Liqin, San Xian, and Pipa. Don’t ask me what these beautiful words mean, but one thing I know is that it sounded great! Shy at times and with her best English, NiNi thanked the crowd multiple times for showing up early. The crowd, being rather shy, seems to appreciate what is offered. Folk-influenced metalcore, why not? It sounds good ! Despite that, NiNi made an excellent first impression to the crowd. Even though the show started relatively early (6 PM), the crowd was filling up more and more. A nice artist and band to discover!

 

Trollfest

The Norwegians of Trollfest came to party and boy do they know how to party. The flamingo theme takes the spotlight as the musicians are dressed up like flamingos. A large banner at the back is also visible with a huge flamingo on it. The party starts like I’ve rarely seen in a folk metal show. The keyboardist, singer, guitarist, etc. Everyone is jumping, everyone is having fun. The moshpit looks like a huge New Year’s Eve dance floor as people zigzag and spin around in the moshpit. What about the crowd interaction? Everyone is enjoying the night. Since 2003, the band has continued to reinvent itself with every album.

After further review, their latest album is titled « Flamingo Overlod », which explains their outfits. For over an hour, Trollfest managed to get everyone’s beers up high in the sky and people were having fun. As I was heading to grab a beer, I even saw a line of people outside the venue spinning around and having fun like a human train. I’ve rarely seen a folk metal band get a party going like that. This was my third time seeing the band live, and I can say this was the best show, and they were definitely my highlight of the night.

 

Ensiferum

Ensiferum is the first of the two co-headlining bands to take the stage. Veterans of the folk metal scene, the band needs no introduction, having been active since 1995. With several albums being released since the band started a while ago, Ensiferum opted for a very interesting setlist. They selected a song from each album while also incorporating tracks from their latest album, « Winter Storm », released in 2024. On stage, they were in top shape with Petri Lindroos at the peak of his craft (singer/guitarist).

With the addition of clean vocals, I had a slight doubt about how it would sound. All I can say is that I was pleasantly surprised by the result! It sounded like Ensiferum with a touch of power metal, and I really liked it! As for the energy on stage, we got classic Ensiferum, as we know them. The crowd was there, just like with the previous band, and they took advantage of the party atmosphere. We were even treated to some classics like « Lai Lai Hei », « Treacherous Gods » and « Wanderer ». Ensiferum is a classic in the folk metal world, and they proved it once again.

 

Korpiklaani

Korpiklaani is the last band to take the stage. Like Ensiferum, they had the chance to play for over an hour and 15 minutes. By the end, the crowd seemed to run out of energy or was getting a little bit tired. Nevertheless, Korpiklaani still managed to keep the party going just like the other bands. A living legend in the folk metal scene, the band is considered one of the pioneers of the genre. They played songs like « Happy Little Boozer », « Tuli Kokko », « Tequila » and « Vodka ». Personally, I would have loved to hear the classic « Beer Beer », which I consider the equivalent of Mononc’ Serge’s song « L’âge de bière ».

The band also played a few covers, such as « Iron Fist » by Motörhead and « Gotta Go Home » by Boney M. I’ll admit, I don’t understand what is the point of playing covers songs when you’ve had a career spanning over 30 years, but well… That being said, I felt like Korpiklaani should have swapped places with Ensiferum, with Ensiferum being the headliner. I felt there was less energy on stage from Korpiklaani and from the crowd as well. Still, what the Finns offered was satisfying and showed that the band remains a party animal when it comes to alcohol consumption.

Finally, the evening was a success all around for Folkfest. It felt like reliving the good old days of folk metal with the now-defunct Paganfest tour, which was a popular folk metal tour between 2009 and 2018. For example, one small downside was that a larger venue would have been preferable for this show. I’ve rarely seen such a high demand for tickets to attend the show on Facebook. The famous Paganfest tours, which took place at the Impérial Bell, were nearly always sold out. With only 350 people capacity at the Salle Montaigne, this significantly limited the number of people who could attend. Hopefully, if this tour returns in the near future, the venue will be adjusted accordingly. The show at the Capitole de Québec would have also been sold out; I’m not worried. The demand is there, and Quebec is a folk metal city!

-Journalist: Phil Grondin
Photograph: Charles-Alexandre Tourchot (Merci!)