Rhapsody Of Fire//Enforcer//Striker//Witherfall @ Salle Montaigne, Québec – 23 septembre 2025

Voici le compte rendu de Phil Grondin et les photos prises par Jimmy St-Pierre Gariépy lors du spectacle de Rhapsody Of Fire présenté par District 7 Production à la Salle Montaigne de Québec le 23 septembre 2025 et qui mettait également à l’affiche Enforcer, Striker et Witherfall.

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Retour sur le spectacle

Enfilez votre plus belle froque de cuir ou votre habit d’elfe préféré, c’est à votre guise pour le spectacle de ce soir. Présenté par District 7 Productions, la tournée de Rhapsody of Fire s’arrêta dans la Ville de Québec à la Salle Montaigne afin de célébrer le 25ème anniversaire du très célèbre album « Dawn of Victory ». La formation italienne est accompagnée des groupes Enforcer, Striker et Witherfall afin de réchauffer les guerriers présents. Un bon petit mélange d’heavy metal et de power metal entre les quatre murs du Cegep Limoilou en ce mardi d’automne. Eh oui, nous en sommes déjà rendus là ! Le spectacle affichant complet, nous pouvons oublier la douce froideur automnale et je peux vous assurer que je peux sortir cette bonne vieille expression québécoise afin de qualifier la soirée à la Salle Montaigne : « Y va faire chaud dans place ».

 

Witherfall

Whiterfall, formation de Los Angeles évoluant dans le heavy metal à tendance power metal, ouvre les festivités abordant le logo du groupe en arrière-scène. Ayant quatre albums à leur actif, la formation s’est concentrée principalement sur les albums « A Prelude to Sorrow » et « Sounds of the Forgotten » qui est paru en mai 2024. Le chanteur du groupe, Joseph Michael, possède un puissant vocal capable d’aller autant vers l’aigu que le grave et fait intéressant, il est le cousin de Ronnie James Dio. Nous pouvons voir les influences de la défunte légende dans son vocal, lui qui a sûrement été une grande influence pour Whiterfall.

En tout, Witherfall est un groupe que vous pouvez écouter lorsque vous voulez avoir une petite soirée relax à écouter du bon petit metal en bruit de fond en sirotant une petite coupe de vin. Ça s’écoute bien, c’est excellent et tout comme les albums studios que j’ai écoutés dernièrement, c’est sans hésitation une découverte pour moi. Ronnie James Dio serait clairement fier de son cousin et il lui a sûrement fait un de ses bons vieux « devil horns » » d’où il est présentement. On s’ennuie de toi Dio !

 

 

 

Striker

Directement sorti des années 80 avec leurs habits fluos et leur heavy/speed metal digne des bonnes années des cheveux crépus et du glam metal, Striker vient nous déferler à grand coup de riffs rapides et de vocal aigu les différentes chansons de leur dernier album « Ultrapower », paru en 2024. Striker, originaire d’Edmonton, nous transporte totalement dans leur univers propre à eux. Avec Striker, on a l’intention de se promener en moto en plein désert tout en buvant une grosse quille de Labatt 50. La meilleure comparaison que je pourrais faire avec Striker est le groupe de Québec Ültra Raptör. Les deux groupes sont extrêmement talentueux et voir ces deux groupes sur la même scène serait tout un show ! Striker, groupe ayant déjà gagné un Juno en 2020 pour meilleur album Heavy Metal au Canada avec « Play to Win », mérite amplement la reconnaissance et sa place sur cette tournée. Un autre groupe que vous devez découvrir si vous ne connaissez pas. Tout y était ! La qualité sonore, le côté loufoque du groupe et la maîtrise des instruments. Le charismatique Dan Clearly possède la foule dans la paume de sa main. Un véritable show-man !

 

 

 

Enforcer

Restons encore dans les années 80 alors qu’Enforcer vient montrer à leur tour un heavy/speed metal vous donnant le goût de sortir votre froque de cuir ou de jeans, à vous de voir. Tout comme Striker, c’est un véritable voyage dans le temps que nous avons avec Enforcer alors que le groupe opte de naviguer dans sa discographie de six albums. Au passage, nous avons également eu la chance d’avoir un cover de Black Sabbath soit la pièce « Die Young », bel hommage au prince des ténèbres. RIP Ozzy ! Enforcer est tout ce que je m’attendais. Des riffs catchys axés sur la rapidité, un jeu de drum simple et efficace, une bass groovy et un vocal aiguë qui nous transperce le corps. Entre la célèbre « Undying Evil » qui a été présentée en début de set et « Midnight Vice » qui a conclu leur prestation, les suédois d’Enforcer sont de véritables bêtes de scène et incarne à la perfection le stéréotype du groupe tout droit sorti des années 80 vers les temps plus modernes. Un excellent groupe qui a fait bonne figure devant un public déjà conquis dès la première note.

 

 

 

Rhapsody Of Fire

Toute personne dans la trentaine se rappelle de leur première écoute de Rhapsody. Non non, pas Rhapsody of Fire, le nom original, Rhapsody ! Et qui n’a pas usé son CD de « Dawn of Victory » au point que son lecteur CD portatif (on remonte loin là, début 2000) soit incapable de le lire tellement il était grafigné? Ca nous rajeunit pas !

Blague à part, Rhapsody of Fire (qui porte ce nom depuis 2006) comporte seulement un seul membre original soit Alex Staropoli au poste de claviériste. Le guitariste Luca Turilli et le chanteur Fabio Lione, deux pièces maitresses de l’époque Rhapsody, ont été remplacés par d’autres musiciens depuis 2011. C’est presque sous une formule « groupe hommage » que la prestation de ce soir est présentée. Par contre, c’est un groupe hommage tout à fait solide. Fait intéressant est de remarquer qu’Alex Staropoli est présent cette fois contrairement à la dernière fois en 2023 alors qu’il n’a pas été capable de passer les douanes pour le spectacle à l’Imperial (on veut des shows metal à l’Imperial en passant). Du Rhapsody of Fire sans clavier, c’était bizarre sur un moyen temps. Au moins, il est présent en chair et en os ce soir !

Sortez votre épée ou votre armure digne d’un vrai grandeur nature (GN), c’est un énorme moshpit qui a éclaté dès le début avec « Unholy Warcry ». La nostalgie est à son apogée, alors que la majorité des pièces jouées sont de l’époque Rhapsody. Sur 16 pièces jouées, 10 pièces proviennent de l’époque Rhapsody, soit avant 2004. Vous en voulez de l’ancien stock, en voilà ! Le nom de la tournée l’indique… « Dawn of Victory », afin de célébrer les 25 ans de cet album mythique.

L’adolescent en moi renaît alors que je me rappelle les nombreuses soirées à jouer à Diablo II et que j’entendais les nombreuses chansons de Rhapsody telles que : « Holy Thunderforce », « Triump for My Magic Steel », etc. Le chanteur remplaçant de Fabio, Glacomo Voli, rend honneur au nom Rhapsody alors qu’il interprète avec assurance les nombreuses pièces qui ont bercé ma période Donjons et Dragons à 13-14 ans. Sans être capable de remplacer en part entière Luca Turilli, son remplaçant, Roberto De Micheli, fait quant à lui également un excellent travail. Nous avons devant nous l’hommage ultime pour un des meilleurs groupes de power metal symphonique de tous les temps. Aussi, petit scoop, le groupe nous a avoué au passage vouloir revenir en tournée en Amérique du Nord pour 2027 !

C’est avec leur ultime classique, « Emerald Sword », que la guerre se termine alors que tout le monde chante en choeur les paroles du refrain de ce classique du power metal. Sans être un retour aux sources en entier (Pas mal impossible sans Fabio et Luca tant qu’à moi), nous avons devant nous la meilleure version possible de Rhapsody (of Fire). Le groupe a misé sur la nostalgie en seconde partie de leur performance alors que la première partie était axée majoritairement sur le matériel plus récent. La scène de Québec mérite amplement un spectacle de cette envergure alors que les spectacles de groupes internationaux sont de plus en plus présentés dernièrement dans les différentes salles. Merci à tout le monde présent, vous pouvez maintenant aller serrer vos costumes de GN et retourner lancer un dé 20 (D20) en jouant à Donjons et Dragons.

For the king, for the land, for the mountains…
For the green valleys where dragons fly…
For the glory, the power, to win the black lord…
I WILL SEARCH FOR THE EMERALD SWORD !

Setlist :

  1. The Dark Secret (II. Ira Divina (Divine Wrath))
  2. Unholy Warcry
  3. Rain of Fury
  4. I’ll be Your Hero
  5. Chains of Destiny
  6. The Magic of the Wizard’s Dream
  7. Challenge the Wind
  8. Kreel’s Magic Staff
  9. Dawn of Victory
  10. Triump for My Magic Steel
  11. The Village of Dwarves
  12. Dargor, Shadowlord of the Black Mountain
  13. Holy Thunderforce
  14. A New Saga Beings
  15. Land of Immortals
  16. Emerald Sword

-Journaliste: Phil Grondin
Photographe: Jimmy St-Pierre Gariépy

Festival Envol et Macadam 2025 @ Québec – 11 au 13 septembre 2025

Voici le compte rendu de Phil Grondin et les photos prises par Jimmy St-Pierre Gariépy et Charles-Alexandre Tourchot lors de l’édition 2025 d’Envol et Macadam présenté par Oval Représentation à Québec du 11 au 13 septembre 2025.

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Envol et Macadam 2025

La 28e édition du festival Envol et Macadam s’est tenue du 11 au 13 septembre 2025 dans la grande ville de Québec. Avec plusieurs spectacles présentés à la grandeur de la ville dans différentes salles tels que l’Anti Bar et Spectacles, La Source de la Martinière, La Salle Montaigne, Le Scanner, etc., Envol et Macadam se voit comme étant le dernier festival extérieur afin de conclure la longue saison estivale des festivals extérieurs. Pour ma part, c’est à l’Agora de Québec que je vais passer les trois jours de ce festival.

Contrairement aux autres festivals en plein été, une petite veste et des pantalons sont de mise ! Le festival a quand même lieu au milieu de septembre ! De plus, l’Agora de Québec (très bel endroit en passant comme scène extérieure), est située sur le bord de l’eau. Mélangeant plusieurs styles de musique entre le punk, rock et metal, Envol et Macadam se voit être un festival ayant déjà fait sa renommée et assez surprenant que cela puisse paraître, c’est ma première fois à ce merveilleux festival. Voyons voir le déroulement de ces trois jours. Prêt pas prêt, go!

 

Jeudi – 11 septembre 2025

C’est une programmation 100% québécoise qui est présentée ce jeudi à l’Agora de Québec. Les groupes Enfants Sauvages, GFK, Martyr, Voivod et le classique Mononc’ Serge & Anonymus sont venus performer au grand plaisir de la foule qui s’est déplacée en grand nombre alors que le jeudi est une journée 100% gratuite. Get the Shot était initialement prévu sur l’horaire avant d’être remplacé par le légendaire groupe Voivod, un mal pour un bien je dirais!

 

Enfants Sauvages

N’ayant pas eu la chance de voir le groupe Enfants Sauvages (merci l’accident qui a eu lieu sur l’Autoroute 40 en rentrant à Québec), j’ai dû me limiter à des vidéos que mes amis m’ont envoyées. Tout ce que je peux dire c’est que ça semble rentrer pas à peu près ! Le groupe semble dégager une énergie hors du commun et sans doute, un nom que je vais retenir dans le futur afin d’essayer d’assister à un de leur prochain spectacle.

 

 

GFK

Enfin arrivé sur le site ! GFK se présente sur scène vers 18h alors que je me dirige vers la Poutine Michoui, très excellente en passant. Comment dire, le mix poutine + musique agressive est une excellente combinaison. GFK nous présente un hardcore/metalcore qui nous rentre dedans. La foule est bien présente sur le parterre de l’immense terrain du festival. Originaire de la Ville de Québec, GFK m’a surpris sur toute la ligne. Des vétérans de la scène locale qui ont démontré une fois de plus qu’ils n’ont pas perdu la note !

 

 

Martyr

Martyr sont les prochains à rentrer sur scène. D’un groupe légendaire à un autre, Martyr n’a aucunement besoin d’introduction dans la scène metal au Québec. De véritables monstres du death metal technique, ils sont revenus sur la scène en 2023 dans le cadre du Trois-Rivières Metalfest. Actif depuis 1994, ils n’ont aucunement perdu la touche. Dan Mongrain possède toujours un excellent jeu de guit mélangé avec son vocal brutal. Martyr n’a pas hésité de piger dans leur discographie en jouant des pièces de leurs 3 albums avant de terminer avec la pièce titre de leur premier album « Hopeless Hopes ». Après tant d’années sans avoir joué à Québec, 15 ans plus précisément, ils n’ont aucunement perdu la touche. Toujours de vraies brutes de death metal technique. Tel que mentionné par Dan Mongrain, il a l’impression d’ouvrir pour le prochain groupe donc il fait également partie. Voivod sont les prochains !

 

 

Voivod

Après avoir vu Voivod en formule orchestre symphonique en juin, il est temps de les revoir 3 mois encore une fois mais sans l’orchestre en arrière d’eux ! Étant la première fois que je les vois « pour de vrai », je peux vous dire qu’eux aussi, qui sont encore une fois de véritables vétérans, n’ont pas hésité de nous présenter leur metal à tendance prog, thrash, bref, unique je dirais. La dynamique du groupe est toujours au rendez-vous et Voivod est un excellent choix de remplacement de Get the Shot. Personnellement, je dirais presque un « upgrade ». Rien contre Get the Shot mais Voivod, ça reste Voivod. Plusieurs personnes se sont déplacées pour voir leurs préférés puisqu’une énorme partie de la foule portait les couleurs de Voivod.

 

 

Mononc’Serge & Anonymus

Mononc’ Serge & Anonymus, une combinaison plus qu’unique qui vient terminer cette soirée 100% gratuite. Avec ce duo plus que coloré, on sait à quoi s’attendre. Ceux qui les ont vus un nombre incalculable de fois, on sait à quoi s’attendre. Pour les nouveaux, vous avez été servis pour ce spectacle ! Comme à leur habitude, Mononc’ et sa bande mélangent l’humour, l’absurdité et le metal en un gros melting pot. Des ours qui font de la cocaine, les patates, la piasse du Canadian Tire… en veux-tu, en v’la ! Les classiques n’ont pas arrêté comme « Mourir pour le Canada », « Les Patates », « Un clown pour grand-papa », etc. La foule n’a pas hésité à bouger et faire des mohspits, bodysurfing et tout le tralala, digne de la rivalité Canadiens-Nordiques tel que présenté avec « La bataille du Vendredi Saint ». Ça bougeait ! La pêche a également été bonne alors qu’un moron est monté sur la scène pour mériter sa bière, tel un vrai moron avec « L’age de bière ». Mélangeant les classiques et le nouvel matériel de leur dernier album « Metal canadien francais », Mononc’ Serge & Anonymus ont terminé la soirée avec succès.

Bref, c’était un bon petit jeudi occupé à l’Agora. 100% gratuit, 100% fun ! Par contre, je m’attendais à plus de personnes puisque la soirée était gratuite et présentait, ma foi, une méchante belle programmation ! Rendu là, je me dis que le monde présent a eu un sacré de bon show et ça pour la maudique somme de 0 $ ! Ça faisait plus d’argent pour de la bière et de la merch ! Place au vendredi !

 

Setlist Mononc’ Serge & Anonymus :

  1. La ligue du vieux pouel
  2. Métal canadien-francais
  3. La chute du huard
  4. La bataille du Vendredi Saint
  5. Woodstock en Beauce
  6. Sous-marin brun
  7. Hommage aux hommages
  8. Mourir pour le Canada
  9. Tuer du monde
  10. Un clown pour grand-papa
  11. Moé mais en mieux
  12. Marijuana
  13. J’pue pas, j’sens l’punk
  14. L’âge de bière
  15. Les patates

 

-Photos Jour 1: Jimmy St-Pierre Gariépy

 

 

Vendredi – 12 septembre 2025

 

Béton Armé

Après un jeudi avec de la brutalité à l’état pur, le punk est à l’honneur en ce vendredi soir. La formation Béton Armé a ouvert les festivités vers 18h en présentant un punk qui rentre dedans. Existant depuis 2018, Béton Armé se voit une découverte à part entière. Les Québécois ont su ouvrir l’Agora d’une excellente façon alors que le chanteur n’hésite pas à descendre de la scène et faire chanter les personnes en première rangée. De l’énergie, y en avait pas à revendre avec ce groupe là !

 

Blooming Discord

Blooming Discord arrive directement de Marseille en France pour venir nous montrer pourquoi ils sont les gagnants de nombreux concours tels que Planetrox Europe et MetalDays en 2024. À voir comment les gars sont sur scène, on peut comprendre que nous avons devant nous un groupe qui prend les choses très au sérieux. Mélangeant le metal alternatif et le metalcore, Blooming Discord a su faire aller les headbangs sur le parterre ainsi que les moshpits. Créé depuis 2015, ce groupe se voit être une excellente découverte alors qu’ils nous ont présenté des pièces de leur dernier album « Memorites from the Future » ainsi que quelques pièces de leur 2 EP. Avois si peu de matériel et déjà avoir une notoriété de ce niveau est de quoi que peu de groupe est capable de faire. La dynamique y était, la musique est intéressante et l’énergie qui s’y dégage du groupe est comme une poutine extra fromage, plus qui en a, mieux c’est ! Un groupe à revoir lors de leur prochain passage dans la belle province, vous ne serez pas déçu !

 

 

Face to Face

Face to Face, un nom souvent entendu pour plusieurs mais inconnu de mon côté ! Après quelques recherches, le groupe existe depuis 1991. Woah ! Nous sommes alors en présence de « vieux de la vieille ». Après avoir vu leur performance, je vous confirme qu’ils sont d’excellents musiciens et sont des vieux punks dans l’âme. Ça rentre dedans et c’était tout simplement sublime. La foule n’a pas hésité, encore une fois, de se faire entendre avec les moshpits et bodysurfing. Le chanteur, Trever Keith, n’hésite pas à remercier à l’occasion les festivaliers de s’être déplacés en grand nombre avant de laisser place à Pennywise. Ayant joué quelques morceaux de leur large discographie, Face to Face se voit encore une fois une excellente découverte. À revoir !

 

 

Pennywise

Pennywise, Pennywise, Pennywise… un groupe qui revient chaque année, mais on comprend pourquoi ! Chaque année, les Californiens n’hésitent pas à revenir dans un festival différent pendant la saison estivale. On comprend pourquoi ! La foule est en délire dès la première note de « Peaceful Day » et c’est de même pendant une bonne heure. C’est none stop comme on dit ! Même si Pennywise revient toujours, c’est une valeur sûre. Le légendaire groupe n’a pas hésité de jouer les classiques tels que « Fuck Authority », « Stand By Me » et la très connue « Bro Hymn » qui a vu la scène se remplir. « Bro Hymn » est comme l’hymne de fraternité du punk je pourrais dire. Ils ont même eu le plaisir d’effectuer des covers de certains groupes punks tels que NOFX et Bad Religion. Bref, Pennywise, c’est bon, pis on en redemande toujours ! Ceci conclut la journée du vendredi et comme disait notre très célèbre Mononc’ Serge la veille, J’PUE PAS J’SENS L’PUNK ! Ça sentait le punk à des kilomètres à la ronde !

 

Setlist Pennywise :

  1. Peaceful Day
  2. My Own Country
  3. Can’t Believe It
  4. Straight Ahead
  5. Same Old Story
  6. Who’s to Blame
  7. It’s What You Do With It
  8. Just for You
  9. Covers Medley (NOFX, Bad Religion)
  10. Pennywise
  11. Society
  12. Fuck Authority
  13. Broken
  14. Living for Today
  15. (Intro) As Long as We Can
  16. Stand by Me (Ben E. King Cover)

Rappel :

  1. Bro Hymn

-Photos Jour 2: Jimmy St-Pierre Gariépy

 

 

Samedi – 13 septembre 2025

Après le metal et le punk, place aux trombones, trompettes, saxophones et au punk rock ska pour compléter la programmation d’Envol et Macadam. Sortez vos bons vieux Vans ou Converse et préparez-vous à skanker (danse traditionnelle du ska) tout le long de la soirée !

The Robert’s Creek Saloon

The Robert’s Creek Saloon est le premier groupe à réchauffer la place. Avec un piano sur scène, nous avons l’impression d’être dans un Saloon du Far West, tel que le nom du groupe le spécifie. Alternant le ska, jazz et plusieurs autres styles musicaux, je dirais que c’est une excellente découverte qui a donné le ton pour la soirée. Les gens sur place sont déjà là à danser et avoir du fun, levant leur bière dans les airs. Excellent groupe à voir si vous en avez l’occasion!

 

The Anti-Queens

The Anti-Queens vient nous jouer son punk-rock directement de Toronto. Pour les avoir vus plus tôt dans l’année à Rock La Cauze, je savais déjà à quoi m’attendre et je n’ai aucunement été déçu ! Fidèle à leur son et leur thème, The Anti-Queens n’hésitent pas à nous partager la vision du groupe citant les injustices de la société et les différents enjeux sociaux d’actualité. Un bon petit groupe qui sait mettre le party dans la place. Côté musical, ils nous ont joué quelques pièces de leur dernier album « Disenchanted » paru en mai 2024 ainsi que plusieurs autres pièces de leur premier album. En gros, The Anti-Queens, c’est du gros punk comme on aime avec une chanteuse qui sait mettre du caractère sur scène. Comme j’ai pu le voir à plusieurs occasions, le gilet « More Women on Stage » est l’exemple parfait que The Anti-Queens est la parfaite explication de ce gilet et qui prend tout son sens.

 

 

The Planet Smashers

The Planet Smashers, groupe légendaire de ska punk de Montréal, n’est pas inconnu de la foule et des festivals au Québec. Ayant parcouru la province de multiples fois, tout le monde connaît les classiques comme « Life of the Party  ou « Sk8 or Die ». Ayant un album qui va paraître sous peu, le groupe nous a présenté quelques pièces de leur prochain album qui paraîtra sous peu. Le party est lancé pour de vrai et l’Agora se transforme en une énorme piste de danse. The Planet Smashers roule sa bosse depuis 1993 et comment dire, c’est devenu tant qu’à moi le groupe par excellence pour le ska punk au Québec. De véritables bêtes de scène et de ska bien sûr ! Let’s go le trombone et le sax, let’s dance !

 

 

Streetlight Manifesto

Streetlight Manifesto arrive directement du New Jersey pour nous présenter du ska à l’état pur. Je les considère comme étant le groupe le plus festif du festival ayant sur scène sept musiciens. Sept musiciens sur une même scène, ça n’en fait du monde en messe comme le dit si bien l’expression. Chacun des membres réussit à nous captiver avec l’instrument qu’il joue afin de nous donner une prestation des plus électrisantes et énergiques. Ayant joué 10 pièces durant leur prestation d’environ 50 minutes, ils ont ouvert le tout avec « A Moment of Violence » qui nous a transportés dans leur univers festif et de party. Ayant vu le groupe à de multiples occasions, j’en aurais pris plus ! Ils auraient très bien pu être la tête d’affiche, eux qui ont un nombre incalculable de succès et de hits. À voir et à revoir. Vous ne serez pas déçu !

 

The Interrupters

The Interrupters vient conclure les festivités d’Envol et Macadam alors que la foule attend le groupe de Los Angeles avec impatience. Dès les premières notes de la pièce « Gave You Everything », nous avons une foule conquise qui n’hésite pas à chanter à unisson les paroles de toutes les pièces suivantes. Ne connaissant aucunement le groupe, j’ai été agréablement surpris par la générosité du groupe alors qu’ils n’hésitent pas de nous partager quelques anecdotes. La plus intéressante est certainement le fait que leur premier festival était au défunt Rockfest de Montebello et qu’ils se promenaient dans la rue afin de chanter et compagnie. Quelques années plus tard, ils sont devant un Agora plein de milliers de festivaliers, méchante différence je dirais !

L’énergique Aimee Interrupter, chanteuse du groupe, m’a littéralement conquis avec son vocal, sans compter les autres musiciens du groupe tout autant talentueux. Nous avons même eu le droit à la pièce « Alien » qui ne figurait pas sur la setlist. Le ou la festivalier(e) en question a demandé de jouer cette pièce et le groupe a alors accepté, avouant même ne pas avoir pratiqué cette chanson depuis fort longtemps. Un beau geste qui m’a fait encore plus aimer le groupe ! C’est avec la pièce « She’s Kerosene » que les 3 jours d’Envol et Macadam se terminent.

 

À l’an prochain cher Agora ! Tu es beau, merveilleux et que dire de la sonorité de la place. Une scène plus qu’agréable à visiter en été !

Setlist The Interrupters :

1. Gave You Everything

  1. Title Holder
  2. Judge Not (Bob Marley cover)
  3. On a Turntable
  4. Kiss the Ground
  5. In the Mirror
  6. Raised by Wolves
  7. Babylon
  8. She Got Arrested
  9. By My Side
  10. A Friend Like Me
  11. Take Back the Power
  12. Family
  13. Alien (Fan request)
  14. She’s Kerosene

-Photos Jour 3: Charles-Alexandre Tourchot

Critique d’album: Eternal Bastard – Moshpit (2025)

Eternal Bastard
Mosphpit
Independant
2025

 

Liste des pièces

  1. Headbang
  2. Teenage Years
  3. Brothers Forever
  4. Paradise Through Hell
  5. Moshpit
  6. The Bastard’s Opera

 

 

Liens des réseaux sociaux, pour écouter et acheter l’album :
Site officiel : https://eternalbastard.b12sites.com/
Linktree vers réseaux sociaux : https://linktr.ee/eternalbastard
Bandcamp : https://eternalbastard.bandcamp.com/album/moshpit

 

Eternal Bastard – Moshpit

Eternal Bastard est :

Chanteur/bassiste : Émile Doray
Guitariste : Arthur Lapointe
Guitariste : Malik Couture
Batteur : Olivier Beaumont

Le groupe québécois de punk/metal Eternal Batard a sorti leur premier EP intitulé « Moshpit ». Directement de la ville de Montmagny, ce jeune groupe nous apporte un style nous rappelant les bonnes vieilles années du punk des années 90 alors que la jeunesse était en pleine rébellion. Le but premier de ce jeune groupe est simple, nous faire revivre les bonnes vieilles années du metal tout en ayant le plus de fun possible !

Moshpit se voit être un album prometteur pour un groupe ayant le rock dans le sang. Ces jeunes-là sont bourrés de talents, je vous le dis ! Dès la première note, j’ai vu le potentiel possible de ces jeunes musiciens. Chaque membre assure à perfection leur part et la qualité sonore est tout simplement impeccable. Des riffs accrocheurs, un vocal à point et un drum avec du mordant !

En écoutant cet album, j’ai eu le goût de me partir un mini moshpit chez moi! Bon, un peu difficile tout seul, mais vous comprenez… Pour ça, vous devez aller voir Eternal Bastard en spectacle! Après avoir visionné quelques vidéos de leurs différentes prestations, ils ont vraiment la flamme dans les yeux et ça paraît !

Le nom le dit directement… cet album veut nous faire mosher! Eternal Bastard est un groupe auquel je vais porter attention et j’espère avoir la chance de les croiser prochainement! Ce premier EP d’environ 20 minutes se voit être un excellent clin d’oeil à la scène punk et metal tout en ayant un son propre à eux.

Bonne chance les boys !

Note : 9/10

-Phil Grondin

Enslaved//Spectral Wound @Théâtre Beanfield, Montréal – 12 mai 2025

Voici le compte rendu de Phil Grondin et les photos prises par Corinne Ainscow lors du spectacle de Enslaved et Spectral Wound présenté par Extensive Enterprise et Heavy MTL au Théâtre Beanfield de Montréal le 12 mai 2025. Voici le retour complet.

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Comment commencer la semaine du bon pied ? Avec un bon petit spectacle en ce lundi soir du mois de mai avec les légendaires Enslaved et un des groupes les plus prometteurs de la scène black metal internationale, les montréalais de Spectral Wound, au Théâtre Beanfield. Montréal est le premier arrêt de la mini-tournée d’Enslaved alors qu’ils font seulement trois arrêts en Amérique du Nord (New York et Milwaukee étant les autres dates).   

 

Spectral Wound

Spectral Wound embarque sur scène à 20h. Avec seulement deux groupes ce soir, il est compréhensible que le spectacle commence un peu plus tard. Possédant 45 minutes, le groupe est venu nous présenter en majeure partie des pièces de leur dernier album « Songs of Blood and Mire » sorti en 2024. Fidèle à leur habitude, l’intensité est au rendez-vous autant sur scène que dans la foule avec un moshpit dès les premières notes jouées. Jouer avant les légendaires Enslaved sera forcément un moment que les Montréalais vont se rappeler pour toujours.

 



Enslaved

Enslaved vient nous servir une leçon de black metal viking progressif (bref, vous comprenez, ils ont un style propre à eux je dirais, eux qui ont évolué depuis leur début) vers 21h15 soit 15 minutes avant leur départ initial de 21h30. Il est intéressant de remarquer qu’Ivar Bjørnson est présent pour cette tournée, lui qui avait été absent lors de leur dernier passage en 2023. Ceci apporte une toute autre dynamique vu qu’Enslaved est Ivar et son acolyte Grutle Kjellson, chanteur du groupe. Fidèle à son habitude, Grutle n’hésite pas à aligner quelques blagues au cours de la soirée. Le point marquant est sans aucun doute son obssession avec Michel Pagliaro, chanteur québécois qui a sûrement marqué le cher Grutle car il n’arrêtait pas de parler de lui ! Un vrai frontman charismatique !

Au point de vue musical, les pièces sont alternées entre le vieux et le nouveau Enslaved (nouveau étant plus moderne). Ils n’ont pas hésité d’y aller avec deux pièces de leur album « Frost », deuxième album du groupe. Ils ont même partagé que leur première date en Amérique du Nord remontait aux Foufounes Électriques en 1995 et que Montréal était en quelque sorte leur maison de l’autre côté de l’océan. Ceci explique peut-être pourquoi nous sommes en exclusivité pour cette mini-tournée de trois dates.

La qualité sonore était au rendez-vous et les musiciens semblaient vraiment apprécier de jouer. L’énergie de la foule était contagieuse et ceci explique pourquoi les gars avaient un plaisir fou de jouer. Il est même venu un moment que le drummeur à comparé Grutle avec Guy Laliberté (fondateur du Cirque du Soleil) puisqu’il était en quelque sorte le maître du cirque ce soir.

En tout, c’est pendant plus d’une heure et demi qu’Enslaved nous a partagé leur musique viking norvégienne avant de prendre la route pour aller vers New-York et Milwaukee, les deux autres dates de leur seul arrêt en Amérique du Nord en 2025.

Avoir Enslaved en exclusivité nord-américaine avec cette mini-tournée est plus que satisfaisant et intéressant. Merci à Extensive Enterprise et Heavy MTL pour cette soirée !

 

Setlist :

  1. Ethica Odini
  2. Homebound
  3. Kingdom
  4. Ruun
  5. Forest Dweller
  6. Jotunblod
  7. The Dead Stare
  8. Havenless
  9. Fenris
  10. Heimdal

Rappel
11. Allfǫðr Oðinn
12. Isa

-Journaliste: Phil Grondin
Photographe: Corinne Ainscow

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ENGLISH VERSION

Do you know how to start a great week ?By attending an excellent performance this Monday evening, featuring the legendary Enslaved alongside one of the most promising band on the international black metal scene, Montreal’s own Spectral Wound, at the Beanfield Theatre.
Montreal marks the first stop on Enslaved’s short North American tour, which includes only three dates (New York and Milwaukee being the other two). 

Spectral Wound

With only two bands performing tonight, it’s understandable that the show starts a bit later at 8PM. Given a 45-minute set, the band mainly played tracks from their latest album, « Songs of Blood and Mire », released in 2024. As usual, the intensity was crazy both on stage and in the crowd, with a mosh pit starting from the very first notes. Opening for the legendary Enslaved is undoubtedly a moment the Montrealers will remember forever. 

Enslaved

Enslaved came to teach us a lesson in progressive Viking black metal (well, you get it, they have a style that’s unique, having evolved quite a bit since their beginnings) around 9:15 p.m., fifteen minutes ahead of their originally scheduled 9:30 p.m. start. It’s worth noting that Ivar Bjørnson was present for this tour, after being absent during their last visit in 2023. This brought an entirely different dynamic, considering that Enslaved is essentially Ivar and his other bandmate Grutle Kjellson, the band’s vocalist. As usual, Grutle didn’t hesitate to throw in a few jokes throughout the evening. The standout moment was without a doubt his obsession with Michel Pagliaro, the Québécois singer who must have left quite an impression on Grutle, he wouldn’t stop talking about him! A truly charismatic frontman!

Musically, the setlist alternated between classic and more modern Enslaved material (the latter having a more progressive sound). They didn’t forget their older stuff, playing two songs off their album « Frost », the band’s second release. They even shared that their first North American show took place at Foufounes Électriques in 1995, and that Montréal feels like their home on this side of the ocean. That might explain why we got an exclusive concert of this three-date mini-tour.

The sound quality was excellent, and the band clearly enjoyed themselves on stage. The crowd’s energy was crazy, which no doubt contributed to how much fun the guys were having. At one point, the drummer even compared Grutle to Guy Laliberté (founder of Cirque du Soleil), saying he was like the leader of the circus of that concert.

Enslaved delivered over an hour and a half of Norwegian Viking metal before heading off to New York and Milwaukee, the only two other stops on their 2025 North American tour.

Having Enslaved in an exclusive North American mini-tour was more than satisfying, it was truly special. Thanks to Extensive Enterprise and Heavy MTL for making the night happen!

-Journalist: Phil Grondin
Photograph: Corinne Ainscow

Chaos & Carnage 2025 @ L’Olympia, Montréal – 6 mai 2025

Voici le compte rendu de Phil Grondin et les photos prises par Corinne Ainscow lors de la tournée Chaos & Carnage présenté par Extensive Enterprise et Heavy MTL à L’Olympia de Montréal le 6 mai 2025 et qui mettait à l’affiche Dying Fetus, Cradle Of Filth, Fleshgod Apocalypse, Ne Obliviscaris, Undeath, Vomit Forth et Corpse Pile.

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CHAOS & CARNAGE 2025

C’est un mardi soir occupé dans les salles de spectacle à Montréal alors que la tournée Chaos & Carnage s’arrêta à l’Olympia et Steel Panther se chargeait de réchauffer le MTelus. Mon choix s’arrêta alors sur la super tournée Chaos & Carnage mettant en vedette les excellents groupes Dying Fetus, Cradle of Filth, pour n’en nommer que quelques-uns. En tout, ce sont plus de 7 groupes qui ont pris d’assaut la salle pendant plus de 6 heures! Rendu là, ce n’est pas une tournée, c’est un mini festival qui fait une tournée !

Par souci de logistique, il nous a été impossible d’assister aux prestations des trois premiers groupes de la soirée. Ce n’est que partie remise pour Corpse Pile, Vomit Forth et Undeath! Selon ce que j’ai entendu entre les branches, les trois groupes ont été d’excellentes découvertes pour plusieurs personnes et leurs prestations étaient à la hauteur des attentes !

 

 

NE OBLIVISCARIS

Les Australiens de Ne Obliviscaris se présentent sur scène vers 18h30 afin de nous présenter leur metal symphonique progressif. Il est important de préciser que ceci est le premier spectacle que je vois sans leur chanteur Xen qui a quitté le groupe en janvier 2025 et qui a été remplacé par James Dorton, anciennement de Black Crown Initiate.

Pendant plus de 40 minutes, Ne Obliviscaris nous a démontré la hauteur de leur talent alors que le violon de Tim Charles se mixe à perfection avec les autres instruments et le growl de James. Alors que le groupe est reconnu pour avoir de longues chansons, ce sont seulement 4 pièces qui ont été jouées. Avec l’excellente « Ang Plague Flowers the Kaleidoscope », leur mini prestation se termine alors que le moshpit n’a pas arrêté une seule seconde.

 

 

FLESHGOD APOCALYPSE

Seulement 15 minutes sépare les deux groupes, assez rare que l’on voit ça ! Pas de niaisage comme on dit ! Les Italiens de Fleshgod Apocalypse viennent nous donner une leçon de metal symphonique extrême avec une mini tendance opéra ! Habillé de veston comme si nous sommes dans une pièce de théâtre ou à l’opéra, le groupe n’hésite pas de plonger dans leur discographie afin de nous présenter des classiques tels que « The Violation », « Minotaur » pour n’en nommer que quelques-uns. La qualité sonore est au rendez-vous alors que nous entendons à perfection le piano joué mélangé entre l’opera chanté par la chanteuse Veronica Boracchini.

Tout comme le groupe précédent, Fleshgod Apocalypse possède 40 minutes afin de nous charmer avec leur son plus que violent. Nous avons l’impression d’avoir un tank devant nous tellement le groupe est rapide ! Le mot d’ordre de leur prestation est rapidité et intensité ! Le groupe est reconnu pour ne pas arrêter une seconde et nous garocher des coups de pelles dans la face (façon polie pour dire que ÇA RENTRE!)

Avant de quitter et de laisser la place au légendaire groupe Cradle of Filth, une mini introduction de la célèbre pièce Blue (Da Ba Dee) est jouée au piano. Moment de confusion, je me dis que ca ne se peut pas ?! Mais oui ! Un cover d’Eiffel 65 ! Beau petit moment comique! Toujours plaisant de revoir ce groupe qui a passé dans la métropole il y a seulement 8 mois dans la même salle. Il a été apporté que la setlist était similaire à leur dernier passage en septembre 2024. Il faut croire que l’on ne change pas une formule gagnante !

 

 

CRADLE OF FILTH

Qui ne connaît pas ou n’a jamais entendu le nom de Cradle of Filth ? La troupe de Dani Filth est venue nous servir une excellente démonstration de son énorme talent au chant. Même s’il est maintenant âgé de 51 ans, il n’a pas perdu une seule touche de son énorme charisme d’antan et de sa voix unique.

Les classiques « The Principal of Evil Made Flesh », « Cruelty Brought Thee Orchids » et « Her Ghost in the Fog » sont venus bercer nos oreilles tout en mettant en évidence leur dernier album « The Screaming of the Valkyries » sorti le 21 mars dernier. Au niveau sonore, tous les instruments sont parfaitement balancés et les membres démontrent encore une dynamique ce qui apporte une toute autre atmosphère au spectacle.

Du côté de la foule, Cradle of Filth semblait être la tête d’affiche que plusieurs personnes semblaient attendre (avec Dying Fetus bien sûr) ! La foule est en feu ! Le moshpit, cercle pit ou peu importe le nom que vous voulez donner, ça bougeait ! Et fort est intéressant de remarquer que Dani Filth et sa bande n’ont aucunement perdu leur touche magique. Un bon petit coup de nostalgie et un spectacle en tête d’affiche prochainement serait fortement apprécié ! Leur dernière tournée de la sorte remonte en 2022 ! Nous sommes plus que dus !

 

 

DYING FETUS

Le trio américain de Dying Fetus est le dernier groupe de la soirée à venir nous défoncer les tympans avec leur brutal death metal plus que technique. Fidèle à leur habitude, le groupe est largement statique tout le long de leur prestation avec John Gallagher (guitare/chant) à la droite, Sean Beasley (bass/chant) à la gauche et Trey Williams (drums) au milieu.

Dès la première note de la très célèbre « Praise the Lord (Opium of the Masses) », le parterre se transforme en énorme zone de combat. La brutalité à l’état pur de Dying Fetus jumelée avec une technique comme j’ai rarement vu nous est jouée avec précision.

Pendant plus de 50 minutes, ce sont des classiques tels que : « One Shot, One Kill », « Your Treachery Will Die With You » et « Killing on Adrenaline » qui nous sont joués. Ils ont également joué quelques pièces de leur dernier album « Make Them Beg for Death », sorti en 2023. Ayant passé dans la province l’an dernier avec des spectacles à Montréal et Québec, c’est avec une setlist beaucoup plus courte que le groupe s’est produit mais l’intensité y était tout autant.

 

MOT DE LA FIN

Cette soirée se voit être une réussite sur toute la ligne. Il est rare de voir des groupes de cette ampleur sur une même tournée. La promotion « 2 pour 1 » se voit être un franc succès pour plusieurs personnes qui hésitaient d’aller au spectacle. Par contre, 7 groupes me semblent être un peu exagérés. Quoique cette formule semble plus être un mini-festival qui fait une tournée, il est intéressant de remarquer que plusieurs personnes ont pu se déplacer pour voir les premiers groupes pour éviter une salle vide.

Merci à Extensive Enterprise et Heavy MTL pour l’excellente soirée !

-Journaliste: Phil Grondin
Photographe: Corinne Ainscow

 

 

ENGLISH VERSION

It was a packed Tuesday night for Montreal’s concert scene, as the Chaos & Carnage tour rolled into L’Olympia while Steel Panther energized the MTelus. Faced with a tough choice, we opted for the Chaos & Carnage tour, which featured an intense lineup including genre heavyweights Dying Fetus and Cradle of Filth, among others. In total, more than seven bands performed over a six-hour stretch, turning the evening into what felt more like a traveling mini-festival than a conventional tour.

Due to logistical constraints, we were unable to attend the performances by the evening’s first three acts: Corpse Pile, Vomit Forth, and Undeath. However, according to feedback from early attendees, all three bands delivered strong sets that resonated well with the crowd and left a lasting impression—promising names to watch on the extreme metal scene.

 

NE OBLIVISCARIS

Taking the stage at around 6:30 p.m., Australian progressive symphonic metal act Ne Obliviscaris delivered a solid performance. Notably, this was the band’s first appearance in Montreal since the departure of longtime harsh vocalist Xen in January 2025. His role has since been filled by James Dorton, formerly of the band Black Crown Initiate, marking a new era for the group.

Over the course of a tight 40-minute set, the band showcased both their technical mastery and unique sonic identity. Tim Charles’s violin, central to the band’s signature sound, blended seamlessly with the intricate guitar work and Dorton’s powerful growls, establishing a compelling dynamic between melody and aggression. Known for their long songs, the band performed only four tracks, closing with the epic « And Plague Flowers the Kaleidoscope ». The crowd remained fully active during all the set, with a moshpit that barely paused.

 

FLESHGOD APOCALYPSE

A mere 15-minute turnover separated the two sets, an impressive logistical feat rarely seen at shows of this scale. No time wasted. The stage was quickly taken over by Italy’s Fleshgod Apocalypse, masters of symphonic death metal with a distinctive opera sound. Dressed in formal jackets, as if stepping out of a grand theater production, the band delivered a dramatic and high-powered performance that blended brutal instrumentation with classical sound.

Drawing from their vast discography, the group performed classics such as « The Violation » and « Minotaur », offering a good showcase of the powerful opera vocals of Veronica Bordacchini. The sound mix was remarkably clear, allowing the piano melodies and vocal harmonies to cut through the chaos with precision.

Much like the band before them, Fleshgod Apocalypse had 40 minutes to play. Their performance felt like a relentless assault, fast, aggressive, and tightly executed. Speed and ferocity were the cornerstones of their set, a hallmark of the band’s reputation for never letting up. It was, in every sense, a symphonic blitzkrieg.

Before making way for the evening’s next major act, Cradle of Filth, the band offered a surprise comedic twist: a brief piano introduction of the late-’90s hit « Blue (Da Ba Dee) » by Eiffel 65. What started as confusion quickly turned into laughter and applause as the crowd recognized the cover—an unexpected but entertaining break from the intensity. It was a fitting send-off from a band that last played this very venue just eight months ago. Despite a largely similar setlist to their September 2024 show, the energy and theatricality proved once again that when a formula works, there’s little reason to change it.

 

CRADLE OF FILTH

Who hasn’t heard the name Cradle of Filth? Dani Filth and his notorious band delivered a powerful reminder of their huge talent, offering a thrilling performance that showcased the frontman’s impressive vocal range. Now 51, Dani has lost none of his charisma or signature vocal that made him a legend in the metal scene.

Classics like « The Principle of Evil Made Flesh »,  « Cruelty Brought Thee Orchids » and « Her Ghost in the Fog » resonated through the venue, seamlessly blending nostalgia with newer material from their latest album, « The Screaming of the Valkyries », released on March 21. The sound mix was spot-on, with every instrument perfectly balanced, and the band’s chemistry on stage injected fresh energy into the performance, elevating the entire experience for everyone.

From the crowd’s reaction, it was clear that Cradle of Filth was one of the most anticipated band of the night, alongside Dying Fetus, of course. The atmosphere was electric. The mosh pit was alive and raging.

It’s safe to say Dani and his band haven’t lost their magic touch. The performance brought a welcome wave of nostalgia, leaving fans hungry for a proper headlining tour. The last one was way back in 2022. Clearly, we’re long overdue.

 

DYING FETUS

The American trio Dying Fetus was the last band of the night to blow out our eardrums with their brutal technical death metal. True to their usual style, the band remained largely static throughout their performance, with John Gallagher (guitar/vocals) on the right, Sean Beasley (bass/vocals) on the left, and Trey Williams (drums) in the middle.

From the very first note of the iconic « Praise the Lord (Opium of the Masses) », the floor turned into a massive war zone. Dying Fetus delivered pure brutality combined with a level of technicality I’ve rarely seen, executed with precision.

For over 50 minutes, we were treated to classics such as : « One Shot, One Kill », « Your Treachery Will Die With You » and « Killing on Adrenaline ». They also played a few tracks from their latest album, « Make Them Beg for Death », released in 2023. Having passed through the province last year with shows in Montreal and Quebec City, the band returned with a much shorter setlist this time around but the intensity was just as powerful as last year.

 

LAST WORDS

This evening turned out to be a complete success. It’s rare to see bands of this caliber on the same tour. The “2-for-1” promotion proved to be a big hit for many people who were hesitant about attending the show. However, seven bands feels a bit excessive. While the format felt more like a touring mini-festival, it was interesting to see that many people showed up early to catch the opening acts, helping to avoid an empty venue.

Special thanks to Extensive Enterprise and Heavy MTL for an outstanding evening.

-Journalist: Phil Grondin
Photographer: Corinne Ainscow