Critique d’album: Eternal Bastard – Moshpit (2025)

Eternal Bastard
Mosphpit
Independant
2025

 

Liste des pièces

  1. Headbang
  2. Teenage Years
  3. Brothers Forever
  4. Paradise Through Hell
  5. Moshpit
  6. The Bastard’s Opera

 

 

Liens des réseaux sociaux, pour écouter et acheter l’album :
Site officiel : https://eternalbastard.b12sites.com/
Linktree vers réseaux sociaux : https://linktr.ee/eternalbastard
Bandcamp : https://eternalbastard.bandcamp.com/album/moshpit

 

Eternal Bastard – Moshpit

Eternal Bastard est :

Chanteur/bassiste : Émile Doray
Guitariste : Arthur Lapointe
Guitariste : Malik Couture
Batteur : Olivier Beaumont

Le groupe québécois de punk/metal Eternal Batard a sorti leur premier EP intitulé « Moshpit ». Directement de la ville de Montmagny, ce jeune groupe nous apporte un style nous rappelant les bonnes vieilles années du punk des années 90 alors que la jeunesse était en pleine rébellion. Le but premier de ce jeune groupe est simple, nous faire revivre les bonnes vieilles années du metal tout en ayant le plus de fun possible !

Moshpit se voit être un album prometteur pour un groupe ayant le rock dans le sang. Ces jeunes-là sont bourrés de talents, je vous le dis ! Dès la première note, j’ai vu le potentiel possible de ces jeunes musiciens. Chaque membre assure à perfection leur part et la qualité sonore est tout simplement impeccable. Des riffs accrocheurs, un vocal à point et un drum avec du mordant !

En écoutant cet album, j’ai eu le goût de me partir un mini moshpit chez moi! Bon, un peu difficile tout seul, mais vous comprenez… Pour ça, vous devez aller voir Eternal Bastard en spectacle! Après avoir visionné quelques vidéos de leurs différentes prestations, ils ont vraiment la flamme dans les yeux et ça paraît !

Le nom le dit directement… cet album veut nous faire mosher! Eternal Bastard est un groupe auquel je vais porter attention et j’espère avoir la chance de les croiser prochainement! Ce premier EP d’environ 20 minutes se voit être un excellent clin d’oeil à la scène punk et metal tout en ayant un son propre à eux.

Bonne chance les boys !

Note : 9/10

-Phil Grondin

Enslaved//Spectral Wound @Théâtre Beanfield, Montréal – 12 mai 2025

Voici le compte rendu de Phil Grondin et les photos prises par Corinne Ainscow lors du spectacle de Enslaved et Spectral Wound présenté par Extensive Enterprise et Heavy MTL au Théâtre Beanfield de Montréal le 12 mai 2025. Voici le retour complet.

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Comment commencer la semaine du bon pied ? Avec un bon petit spectacle en ce lundi soir du mois de mai avec les légendaires Enslaved et un des groupes les plus prometteurs de la scène black metal internationale, les montréalais de Spectral Wound, au Théâtre Beanfield. Montréal est le premier arrêt de la mini-tournée d’Enslaved alors qu’ils font seulement trois arrêts en Amérique du Nord (New York et Milwaukee étant les autres dates).   

 

Spectral Wound

Spectral Wound embarque sur scène à 20h. Avec seulement deux groupes ce soir, il est compréhensible que le spectacle commence un peu plus tard. Possédant 45 minutes, le groupe est venu nous présenter en majeure partie des pièces de leur dernier album « Songs of Blood and Mire » sorti en 2024. Fidèle à leur habitude, l’intensité est au rendez-vous autant sur scène que dans la foule avec un moshpit dès les premières notes jouées. Jouer avant les légendaires Enslaved sera forcément un moment que les Montréalais vont se rappeler pour toujours.

 



Enslaved

Enslaved vient nous servir une leçon de black metal viking progressif (bref, vous comprenez, ils ont un style propre à eux je dirais, eux qui ont évolué depuis leur début) vers 21h15 soit 15 minutes avant leur départ initial de 21h30. Il est intéressant de remarquer qu’Ivar Bjørnson est présent pour cette tournée, lui qui avait été absent lors de leur dernier passage en 2023. Ceci apporte une toute autre dynamique vu qu’Enslaved est Ivar et son acolyte Grutle Kjellson, chanteur du groupe. Fidèle à son habitude, Grutle n’hésite pas à aligner quelques blagues au cours de la soirée. Le point marquant est sans aucun doute son obssession avec Michel Pagliaro, chanteur québécois qui a sûrement marqué le cher Grutle car il n’arrêtait pas de parler de lui ! Un vrai frontman charismatique !

Au point de vue musical, les pièces sont alternées entre le vieux et le nouveau Enslaved (nouveau étant plus moderne). Ils n’ont pas hésité d’y aller avec deux pièces de leur album « Frost », deuxième album du groupe. Ils ont même partagé que leur première date en Amérique du Nord remontait aux Foufounes Électriques en 1995 et que Montréal était en quelque sorte leur maison de l’autre côté de l’océan. Ceci explique peut-être pourquoi nous sommes en exclusivité pour cette mini-tournée de trois dates.

La qualité sonore était au rendez-vous et les musiciens semblaient vraiment apprécier de jouer. L’énergie de la foule était contagieuse et ceci explique pourquoi les gars avaient un plaisir fou de jouer. Il est même venu un moment que le drummeur à comparé Grutle avec Guy Laliberté (fondateur du Cirque du Soleil) puisqu’il était en quelque sorte le maître du cirque ce soir.

En tout, c’est pendant plus d’une heure et demi qu’Enslaved nous a partagé leur musique viking norvégienne avant de prendre la route pour aller vers New-York et Milwaukee, les deux autres dates de leur seul arrêt en Amérique du Nord en 2025.

Avoir Enslaved en exclusivité nord-américaine avec cette mini-tournée est plus que satisfaisant et intéressant. Merci à Extensive Enterprise et Heavy MTL pour cette soirée !

 

Setlist :

  1. Ethica Odini
  2. Homebound
  3. Kingdom
  4. Ruun
  5. Forest Dweller
  6. Jotunblod
  7. The Dead Stare
  8. Havenless
  9. Fenris
  10. Heimdal

Rappel
11. Allfǫðr Oðinn
12. Isa

-Journaliste: Phil Grondin
Photographe: Corinne Ainscow

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ENGLISH VERSION

Do you know how to start a great week ?By attending an excellent performance this Monday evening, featuring the legendary Enslaved alongside one of the most promising band on the international black metal scene, Montreal’s own Spectral Wound, at the Beanfield Theatre.
Montreal marks the first stop on Enslaved’s short North American tour, which includes only three dates (New York and Milwaukee being the other two). 

Spectral Wound

With only two bands performing tonight, it’s understandable that the show starts a bit later at 8PM. Given a 45-minute set, the band mainly played tracks from their latest album, « Songs of Blood and Mire », released in 2024. As usual, the intensity was crazy both on stage and in the crowd, with a mosh pit starting from the very first notes. Opening for the legendary Enslaved is undoubtedly a moment the Montrealers will remember forever. 

Enslaved

Enslaved came to teach us a lesson in progressive Viking black metal (well, you get it, they have a style that’s unique, having evolved quite a bit since their beginnings) around 9:15 p.m., fifteen minutes ahead of their originally scheduled 9:30 p.m. start. It’s worth noting that Ivar Bjørnson was present for this tour, after being absent during their last visit in 2023. This brought an entirely different dynamic, considering that Enslaved is essentially Ivar and his other bandmate Grutle Kjellson, the band’s vocalist. As usual, Grutle didn’t hesitate to throw in a few jokes throughout the evening. The standout moment was without a doubt his obsession with Michel Pagliaro, the Québécois singer who must have left quite an impression on Grutle, he wouldn’t stop talking about him! A truly charismatic frontman!

Musically, the setlist alternated between classic and more modern Enslaved material (the latter having a more progressive sound). They didn’t forget their older stuff, playing two songs off their album « Frost », the band’s second release. They even shared that their first North American show took place at Foufounes Électriques in 1995, and that Montréal feels like their home on this side of the ocean. That might explain why we got an exclusive concert of this three-date mini-tour.

The sound quality was excellent, and the band clearly enjoyed themselves on stage. The crowd’s energy was crazy, which no doubt contributed to how much fun the guys were having. At one point, the drummer even compared Grutle to Guy Laliberté (founder of Cirque du Soleil), saying he was like the leader of the circus of that concert.

Enslaved delivered over an hour and a half of Norwegian Viking metal before heading off to New York and Milwaukee, the only two other stops on their 2025 North American tour.

Having Enslaved in an exclusive North American mini-tour was more than satisfying, it was truly special. Thanks to Extensive Enterprise and Heavy MTL for making the night happen!

-Journalist: Phil Grondin
Photograph: Corinne Ainscow

Chaos & Carnage 2025 @ L’Olympia, Montréal – 6 mai 2025

Voici le compte rendu de Phil Grondin et les photos prises par Corinne Ainscow lors de la tournée Chaos & Carnage présenté par Extensive Enterprise et Heavy MTL à L’Olympia de Montréal le 6 mai 2025 et qui mettait à l’affiche Dying Fetus, Cradle Of Filth, Fleshgod Apocalypse, Ne Obliviscaris, Undeath, Vomit Forth et Corpse Pile.

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CHAOS & CARNAGE 2025

C’est un mardi soir occupé dans les salles de spectacle à Montréal alors que la tournée Chaos & Carnage s’arrêta à l’Olympia et Steel Panther se chargeait de réchauffer le MTelus. Mon choix s’arrêta alors sur la super tournée Chaos & Carnage mettant en vedette les excellents groupes Dying Fetus, Cradle of Filth, pour n’en nommer que quelques-uns. En tout, ce sont plus de 7 groupes qui ont pris d’assaut la salle pendant plus de 6 heures! Rendu là, ce n’est pas une tournée, c’est un mini festival qui fait une tournée !

Par souci de logistique, il nous a été impossible d’assister aux prestations des trois premiers groupes de la soirée. Ce n’est que partie remise pour Corpse Pile, Vomit Forth et Undeath! Selon ce que j’ai entendu entre les branches, les trois groupes ont été d’excellentes découvertes pour plusieurs personnes et leurs prestations étaient à la hauteur des attentes !

 

 

NE OBLIVISCARIS

Les Australiens de Ne Obliviscaris se présentent sur scène vers 18h30 afin de nous présenter leur metal symphonique progressif. Il est important de préciser que ceci est le premier spectacle que je vois sans leur chanteur Xen qui a quitté le groupe en janvier 2025 et qui a été remplacé par James Dorton, anciennement de Black Crown Initiate.

Pendant plus de 40 minutes, Ne Obliviscaris nous a démontré la hauteur de leur talent alors que le violon de Tim Charles se mixe à perfection avec les autres instruments et le growl de James. Alors que le groupe est reconnu pour avoir de longues chansons, ce sont seulement 4 pièces qui ont été jouées. Avec l’excellente « Ang Plague Flowers the Kaleidoscope », leur mini prestation se termine alors que le moshpit n’a pas arrêté une seule seconde.

 

 

FLESHGOD APOCALYPSE

Seulement 15 minutes sépare les deux groupes, assez rare que l’on voit ça ! Pas de niaisage comme on dit ! Les Italiens de Fleshgod Apocalypse viennent nous donner une leçon de metal symphonique extrême avec une mini tendance opéra ! Habillé de veston comme si nous sommes dans une pièce de théâtre ou à l’opéra, le groupe n’hésite pas de plonger dans leur discographie afin de nous présenter des classiques tels que « The Violation », « Minotaur » pour n’en nommer que quelques-uns. La qualité sonore est au rendez-vous alors que nous entendons à perfection le piano joué mélangé entre l’opera chanté par la chanteuse Veronica Boracchini.

Tout comme le groupe précédent, Fleshgod Apocalypse possède 40 minutes afin de nous charmer avec leur son plus que violent. Nous avons l’impression d’avoir un tank devant nous tellement le groupe est rapide ! Le mot d’ordre de leur prestation est rapidité et intensité ! Le groupe est reconnu pour ne pas arrêter une seconde et nous garocher des coups de pelles dans la face (façon polie pour dire que ÇA RENTRE!)

Avant de quitter et de laisser la place au légendaire groupe Cradle of Filth, une mini introduction de la célèbre pièce Blue (Da Ba Dee) est jouée au piano. Moment de confusion, je me dis que ca ne se peut pas ?! Mais oui ! Un cover d’Eiffel 65 ! Beau petit moment comique! Toujours plaisant de revoir ce groupe qui a passé dans la métropole il y a seulement 8 mois dans la même salle. Il a été apporté que la setlist était similaire à leur dernier passage en septembre 2024. Il faut croire que l’on ne change pas une formule gagnante !

 

 

CRADLE OF FILTH

Qui ne connaît pas ou n’a jamais entendu le nom de Cradle of Filth ? La troupe de Dani Filth est venue nous servir une excellente démonstration de son énorme talent au chant. Même s’il est maintenant âgé de 51 ans, il n’a pas perdu une seule touche de son énorme charisme d’antan et de sa voix unique.

Les classiques « The Principal of Evil Made Flesh », « Cruelty Brought Thee Orchids » et « Her Ghost in the Fog » sont venus bercer nos oreilles tout en mettant en évidence leur dernier album « The Screaming of the Valkyries » sorti le 21 mars dernier. Au niveau sonore, tous les instruments sont parfaitement balancés et les membres démontrent encore une dynamique ce qui apporte une toute autre atmosphère au spectacle.

Du côté de la foule, Cradle of Filth semblait être la tête d’affiche que plusieurs personnes semblaient attendre (avec Dying Fetus bien sûr) ! La foule est en feu ! Le moshpit, cercle pit ou peu importe le nom que vous voulez donner, ça bougeait ! Et fort est intéressant de remarquer que Dani Filth et sa bande n’ont aucunement perdu leur touche magique. Un bon petit coup de nostalgie et un spectacle en tête d’affiche prochainement serait fortement apprécié ! Leur dernière tournée de la sorte remonte en 2022 ! Nous sommes plus que dus !

 

 

DYING FETUS

Le trio américain de Dying Fetus est le dernier groupe de la soirée à venir nous défoncer les tympans avec leur brutal death metal plus que technique. Fidèle à leur habitude, le groupe est largement statique tout le long de leur prestation avec John Gallagher (guitare/chant) à la droite, Sean Beasley (bass/chant) à la gauche et Trey Williams (drums) au milieu.

Dès la première note de la très célèbre « Praise the Lord (Opium of the Masses) », le parterre se transforme en énorme zone de combat. La brutalité à l’état pur de Dying Fetus jumelée avec une technique comme j’ai rarement vu nous est jouée avec précision.

Pendant plus de 50 minutes, ce sont des classiques tels que : « One Shot, One Kill », « Your Treachery Will Die With You » et « Killing on Adrenaline » qui nous sont joués. Ils ont également joué quelques pièces de leur dernier album « Make Them Beg for Death », sorti en 2023. Ayant passé dans la province l’an dernier avec des spectacles à Montréal et Québec, c’est avec une setlist beaucoup plus courte que le groupe s’est produit mais l’intensité y était tout autant.

 

MOT DE LA FIN

Cette soirée se voit être une réussite sur toute la ligne. Il est rare de voir des groupes de cette ampleur sur une même tournée. La promotion « 2 pour 1 » se voit être un franc succès pour plusieurs personnes qui hésitaient d’aller au spectacle. Par contre, 7 groupes me semblent être un peu exagérés. Quoique cette formule semble plus être un mini-festival qui fait une tournée, il est intéressant de remarquer que plusieurs personnes ont pu se déplacer pour voir les premiers groupes pour éviter une salle vide.

Merci à Extensive Enterprise et Heavy MTL pour l’excellente soirée !

-Journaliste: Phil Grondin
Photographe: Corinne Ainscow

 

 

ENGLISH VERSION

It was a packed Tuesday night for Montreal’s concert scene, as the Chaos & Carnage tour rolled into L’Olympia while Steel Panther energized the MTelus. Faced with a tough choice, we opted for the Chaos & Carnage tour, which featured an intense lineup including genre heavyweights Dying Fetus and Cradle of Filth, among others. In total, more than seven bands performed over a six-hour stretch, turning the evening into what felt more like a traveling mini-festival than a conventional tour.

Due to logistical constraints, we were unable to attend the performances by the evening’s first three acts: Corpse Pile, Vomit Forth, and Undeath. However, according to feedback from early attendees, all three bands delivered strong sets that resonated well with the crowd and left a lasting impression—promising names to watch on the extreme metal scene.

 

NE OBLIVISCARIS

Taking the stage at around 6:30 p.m., Australian progressive symphonic metal act Ne Obliviscaris delivered a solid performance. Notably, this was the band’s first appearance in Montreal since the departure of longtime harsh vocalist Xen in January 2025. His role has since been filled by James Dorton, formerly of the band Black Crown Initiate, marking a new era for the group.

Over the course of a tight 40-minute set, the band showcased both their technical mastery and unique sonic identity. Tim Charles’s violin, central to the band’s signature sound, blended seamlessly with the intricate guitar work and Dorton’s powerful growls, establishing a compelling dynamic between melody and aggression. Known for their long songs, the band performed only four tracks, closing with the epic « And Plague Flowers the Kaleidoscope ». The crowd remained fully active during all the set, with a moshpit that barely paused.

 

FLESHGOD APOCALYPSE

A mere 15-minute turnover separated the two sets, an impressive logistical feat rarely seen at shows of this scale. No time wasted. The stage was quickly taken over by Italy’s Fleshgod Apocalypse, masters of symphonic death metal with a distinctive opera sound. Dressed in formal jackets, as if stepping out of a grand theater production, the band delivered a dramatic and high-powered performance that blended brutal instrumentation with classical sound.

Drawing from their vast discography, the group performed classics such as « The Violation » and « Minotaur », offering a good showcase of the powerful opera vocals of Veronica Bordacchini. The sound mix was remarkably clear, allowing the piano melodies and vocal harmonies to cut through the chaos with precision.

Much like the band before them, Fleshgod Apocalypse had 40 minutes to play. Their performance felt like a relentless assault, fast, aggressive, and tightly executed. Speed and ferocity were the cornerstones of their set, a hallmark of the band’s reputation for never letting up. It was, in every sense, a symphonic blitzkrieg.

Before making way for the evening’s next major act, Cradle of Filth, the band offered a surprise comedic twist: a brief piano introduction of the late-’90s hit « Blue (Da Ba Dee) » by Eiffel 65. What started as confusion quickly turned into laughter and applause as the crowd recognized the cover—an unexpected but entertaining break from the intensity. It was a fitting send-off from a band that last played this very venue just eight months ago. Despite a largely similar setlist to their September 2024 show, the energy and theatricality proved once again that when a formula works, there’s little reason to change it.

 

CRADLE OF FILTH

Who hasn’t heard the name Cradle of Filth? Dani Filth and his notorious band delivered a powerful reminder of their huge talent, offering a thrilling performance that showcased the frontman’s impressive vocal range. Now 51, Dani has lost none of his charisma or signature vocal that made him a legend in the metal scene.

Classics like « The Principle of Evil Made Flesh »,  « Cruelty Brought Thee Orchids » and « Her Ghost in the Fog » resonated through the venue, seamlessly blending nostalgia with newer material from their latest album, « The Screaming of the Valkyries », released on March 21. The sound mix was spot-on, with every instrument perfectly balanced, and the band’s chemistry on stage injected fresh energy into the performance, elevating the entire experience for everyone.

From the crowd’s reaction, it was clear that Cradle of Filth was one of the most anticipated band of the night, alongside Dying Fetus, of course. The atmosphere was electric. The mosh pit was alive and raging.

It’s safe to say Dani and his band haven’t lost their magic touch. The performance brought a welcome wave of nostalgia, leaving fans hungry for a proper headlining tour. The last one was way back in 2022. Clearly, we’re long overdue.

 

DYING FETUS

The American trio Dying Fetus was the last band of the night to blow out our eardrums with their brutal technical death metal. True to their usual style, the band remained largely static throughout their performance, with John Gallagher (guitar/vocals) on the right, Sean Beasley (bass/vocals) on the left, and Trey Williams (drums) in the middle.

From the very first note of the iconic « Praise the Lord (Opium of the Masses) », the floor turned into a massive war zone. Dying Fetus delivered pure brutality combined with a level of technicality I’ve rarely seen, executed with precision.

For over 50 minutes, we were treated to classics such as : « One Shot, One Kill », « Your Treachery Will Die With You » and « Killing on Adrenaline ». They also played a few tracks from their latest album, « Make Them Beg for Death », released in 2023. Having passed through the province last year with shows in Montreal and Quebec City, the band returned with a much shorter setlist this time around but the intensity was just as powerful as last year.

 

LAST WORDS

This evening turned out to be a complete success. It’s rare to see bands of this caliber on the same tour. The “2-for-1” promotion proved to be a big hit for many people who were hesitant about attending the show. However, seven bands feels a bit excessive. While the format felt more like a touring mini-festival, it was interesting to see that many people showed up early to catch the opening acts, helping to avoid an empty venue.

Special thanks to Extensive Enterprise and Heavy MTL for an outstanding evening.

-Journalist: Phil Grondin
Photographer: Corinne Ainscow

Critique d’album: BOT 41 -The Future Is Ours (28 avril 2025)

BOT 41
The Future Is Ours
Independant (Pete Lavoie – Death Note Silence)
28 avril 2025

Liste des pièces

  1. WTF
  2. Recess
  3. Failure
  4. Rated M
  5. Independent
  6. T&A
  7. Planned Obsolescence
  8. Linoleum
  9. Early Birds
  10. The Fall

 

Liens des réseaux sociaux, pour écouter l’album
FB : https://www.facebook.com/BOT41
IG : https://www.instagram.com/bot41project
Spotify : https://open.spotify.com/intl-fr/artist/4WI9St4UDgfcbmol7lO49V?si=QAkVE_R-T-Cw5yONlcFbpw

BOT 41 – The Future Is Ours

Bienvenue dans un monde virtuel entre le réel et la fiction! C’est ce que nous présente BOT 41 avec son album « The Future Is Ours », sorti le 28 avril dernier en tant qu’indépendant. Réalisé par le guitariste Pete Lavoie de la formation Death Note Silence, BOT 41 se voit être le mix par excellence entre le metal moderne et le metal industriel des années 90. Dès la première écoute et la première pièce jouée, nous voyons le sérieux que Pete souhaite faire vivre à toute personne écoutant son album. 

La production est excellente alors que nous pouvons reconnaître les influences industrielles tout le long, alors que l’électro se fond à perfection avec le drum et la guitare. On dirait presque que nous sommes en train d’être dans l’univers du jeu Cyberpunk accompagné d’une voix gutturale prête à nous défoncer les tympans! Alors que notre société est présentement en train de vivre des moments historiques à chaque jour, BOT 41 nous plonge dans son univers post-apocalyptique sur les enjeux de la société et de sa vision de celle-ci dans son monde futuriste. Pete n’hésite pas à jongler entre les différents thèmes d’actualité tout en apportant sa petite touche personnelle.

« The Future Is Ours » est un excellent album pour tout fan de Death Note Silence qui désire connaître davantage une autre facette de leur cher guitariste en formule « one man band »! Le côté électro/industriel est vraiment ce qui m’a accroché le plus alors que le mix est fait naturellement nous rappellant les bonnes années de ce style. 

Une soirée de lancement est prévue au Dés Truqués de Shawinigan ce vendredi 9 mai à 19h. Nul autre que Pete sera présent afin d’être le DJ invité pour mettre le party dans la place! Il sera accompagné des gars de Death Note Silence et du groupe Change My Brain With Cakes

Lien : https://www.facebook.com/events/695648652891439/

Note : 8,5/10 

Phil Grondin

Belphegor//Arkona//Vale of Pnath @ Salle Montaigne, Québec – 12 avril 2025

Voici le compte rendu de Phil Grondin et les photos prises par Corinne Ainscow lors du spectacle de Belphegor présenté par District 7 Production à la Salle Montaigne de Québec le 12 avril 2025 et qui mettait également à l’affiche Arkona et Vale Of Pnath.

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Retour sur le spectacle

La tournée « The Devils North American Tour 2025 » s’arrêta à la Salle Montaigne du Cegep Limoilou de Québec mettant en vedette les formations Belphegor, Arkona et Vale of Pnath. Originalement prévu d’avoir la formation polonaire Hate dans cette tournée, ils ont du annuler par soucis de visa. Présenté par District 7 Productions, le spectacle de ce soir présente un mix intéressant mélangeant le folk/pagan metal d’Arkona et le blackened death metal de Belphegor.

 

Vale Of Pnath

La soirée commence avec Vale of Pnath à 19h. Ne connaissant aucunement le groupe, il provient des États-Unis, plus précisément de Denver dans le Colorado. Oeuvrant dans un death metal technique mélangeant le black metal, je dirais que ce groupe a été une découverte intéressante au niveau du style présenté. Ayant un son assez unique, j’ai eu l’impression d’entendre des sonorités similaires au groupe « The Black Dahlia Murder ». La foule, majoritairement statique au moment que le groupe jouait, semblait découvrir également ce groupe. Vale of Pnath a fait une excellente première impression et leur sonorité a été un point positif de leur courte prestation de 30 minutes.

 

 

Arkona

Les Russes d’Arkona prennent d’assaut la salle avec leur pagan metal à tendance folk et black metal.
Masha « Scream », chanteuse du groupe, arrive sous les acclamations de la foule afin de nous présenter son énorme potentiel. Venu présenter leur dernier album « Kob’ » paru en 2023, la majorité des pièces présentées sont de cet album à l’exception du classique « Goi, Rode, Goi ! » et de la pièce « Zimushka ». L’approche de la prestation semblait plus axée vers leur nouveau son plus black metal que l’ancien Arkona qui était plus folk de party.

Lors de l’arrivée sur scène, j’ai remarqué un détail important. Vladimir « Volk », membre d’Arkona faisant la flute, cornemuse, etc, n’était pas présent. Un spectacle d’Arkona sans sa présence est vraiment un élément clé manquant. Soucis de santé ? Problème de Visa ? Ceci explique peut-être pourquoi le groupe a opté pour des pièces sans la présence de ces instruments.

Arkona a livré une excellente leçon de pagan black metal mais il manquait un élément clé, l’aspect folk metal de party. La pièce « Yarilo » qui est un incontournable n’a même pas été jouée, elle qui est selon moi LA pièce qu’Arkona doit toujours jouer ainsi que la pièce du wall of death, « Stenka Na Stenku ». En général, j’ai adoré ce qui a été présenté mais je n’avais pas l’impression d’être à un spectacle d’Arkona à 100%. C’est là que je remarque qu’un vrai spectacle d’Arkona est préférable dans une plus petite salle, un spectacle plus intime. Pour ceux qui étaient présents au spectacle à l’Anti en 2019 vont se rappeler comment c’était la folie furieuse à ce spectacle.

 

 

Belphegor

Les vétérans Belphegor viennent clore la soirée. Avant de commencer leur prestation, de la sauge est brûlée sur scène. Leur blackened death metal vient nous rentrer comme une tonne de briques et un tank. En support de leur dernier album, « The Devils », sorti en 2022, l’énergie a monté d’un cran alors que le moshpit est parti pour de bon pour la soirée. Après plus de 6 ans d’absence, Belphegor revient enfin dans la belle province. L’attente en a valu la peine puisque l’énergie était explosive et chaque note sonnait comme une bombe. Le choix des pièces était bien balancé naviguant dans leur large discographie avec les classiques tels que : « Belphegor – Hell’s Ambassador », « Lucifer Incestus » et j’en passe. Helmuth, chanteur et pièce maîtresse du groupe, nous encorcelle avec sa voix diabolique entre les blast beast du drum et les riffs endiablés des guitaristes.

Crânes, croix inversées et allure morbide sur scène, c’est une messe satanique qui se conclut au Cegep Limoilou qui aura été converti en autel satanique par ce rituel signé Belphegor. Espérons les revoir prochainement et non seulement dans 6 ans !

Setlist :

  1. The Procession
  2. Baphomet
  3. The Devil’s Son
  4. Sanctus Diaboli Confidimus
  5. Belphegor – Hell’s Ambassador
  6. Stigma Diabolicum
  7. Lucifer Incestus
  8. Virtus Asinaria – Prayer
  9. The Devils
  10. Der Lichtbringer
  11. Totentanz – Dance Macabre

Rappel :
Gasmask Terror

-Journaliste: Phil Grondin
Photographe: Corinne Ainscow

 

English Version

The ‘The Devils North American Tour 2025’ stopped at the Salle Montaigne at Cegep Limoilou in Quebec City, featuring the bands Belphegor, Arkona, and Vale of Pnath. Originally, the Polish band Hate was scheduled to join the tour, but they had to cancel due to visa issues. Presented by District 7 Productions, tonight’s show offers an interesting mix, blending Arkona’s folk/pagan metal with Belphegor’s blackened death metal.

 

Vale Of Pnath

The evening kicks off at 7 PM with Vale of Pnath. Completely unfamiliar with the band beforehand, I learned they’re from the United States—specifically Denver, Colorado. Blending technical death metal with elements of black metal, I’d say this group was an interesting discovery in terms of the style they brought to the table. Their sound is quite unique; at times, I felt like I was hearing influences reminiscent of « The Black Dahlia Murder ». The crowd remained mostly still while they played, which suggests that many were also discovering the band for the first time. Vale of Pnath made a solid first impression, and their sonic identity stood out as a major highlight of their short 30-minute set.

 

 

Arkona

Next up, the Russians of Arkona storm the stage with their signature mix of pagan metal, folk influences, and black metal undertones. Masha « Scream », the band’s vocalist, arrived to roaring applause, quickly showcasing her immense power and presence. They came to present their latest album « Kob’ », released in 2023, and the majority of the songs performed were from this album—aside from the classic « Goi, Rode, Goi ! » and « Zimushka ». The set had a noticeably darker tone, leaning more into black metal than the “party folk” vibes of early Arkona.

When the band first appeared on stage, I noticed something significant—Vladimir “Volk,” the member responsible for flute, bagpipes, and other traditional instruments, was absent. An Arkona show without him feels like something’s missing. Health issue? Visa trouble? Whatever the reason, it likely explains why the setlist leaned toward songs that didn’t include those instruments.

Arkona delivered a powerful lesson in pagan black metal, but the festive folk metal element was clearly missing. « Yarilo », which to me is THE Arkona song that should always be played, wasn’t even on the setlist. Nor was « Stenka Na Stenku », their usual wall of death anthem. Overall, I really enjoyed what they presented, but it didn’t quite feel like a full Arkona show. That’s when I realized—a true Arkona concert is best experienced in a smaller, more intimate venue. Anyone who was at their 2019 show at L’Anti will remember just how wild it got that night.

 

 

Belphegor

Closing the evening were the veterans of Belphegor. Before their set even began, sage was burned onstage, setting the ritualistic tone. Their brand of blackened death metal hit like a ton of bricks—and a tank. Supporting their latest album « The Devils » (2022), the energy instantly surged as the moshpit officially erupted for the rest of the night. After more than six years of absence, Belphegor finally made their return to la belle province. It was well worth the wait—every note exploded like a bomb, and the energy was absolutely electric. The setlist struck a great balance across their discography, with classics like « Belpegor – Hell’s Ambassador », « Lucifer Incestus », and more.

With skulls, inverted crosses, and a morbid aesthetic, it felt like a full-on satanic mass had taken over the Cegep Limoilou. Belphegor transformed the venue into a dark altar for their ritual. Let’s hope they don’t wait another six years to return!

-Journaliste: Phil Grondin
Photographe: Corinne Ainscow