Critique d’album: Zero State – Lethal Gateway (Août 2023)

Zero State
Lethal Gateway
23 août 2023

 

Liste des pièces

  1. Divine Carnage
  2. Zero State
  3. Reptilian Brain
  4. Lethal Gateway

Pour les fans de / For fans of death metal!


Lien pour achat / Link for purchase :
zerostatemtl.bandcamp.com/

 

 

Le 23 août dernier, Zero State, un band de Death Metal de la région Montréal nous ont servi leur premier EP de 4 chansons. Composé de Jimmy Ayotte à la basse, Evan Commerford au Drum, Jeffrey Millaire à la guitare, Olivier Vrana au chant et le petit nouveau, Francis Dallaire aussi à la guitare. L’album est enregistré entièrement par le band et sorti indépendamment. Le artwork est fait par Adam Burke. Le mix et master par Adam Tucker chez Signature Tone. Disponible sur les plateformes digitales comme Band camp, Spotify, You Tube et autres ainsi qu’en CD.

La première pièce Divine Carnage, qui aborde le sujet de comment les religions peuvent manipuler les gens, débute avec des guitares dissonantes et une petite saveur de Black Metal par endroit. Les vocales de Oli sont gras avec une ressemblance de Randy Blythe. Les trois solos de guitares sont grandioses et très bien exécutés.

La deuxième pièce, Zero State est sous le thème de la guerre au nom des religions. Un bon groove pesant et langoureux encore servi de plusieurs solos de guitares.

La troisième pièce Reptilian Brain nous démontre comment notre instinct de défense peux se manifester. Encore cette pièce nous sert des riffs assez lourds et groovy. Dans certains riffs, j’entends une certaine influence de Paul Mazurkiewicz et Alex Webster.

Dernière pièce, qui est la pièce titre de l’album, Lethal Gateway, est, comme les autres, d’une durée d’environ 5 minutes, donc on est encore bien servi. Changements de tempo et riffs pesants. Ils exploitent très bien les deux guitares qui effectuent souvent des riffs différents tout en se complémentant.

Un excellent album que je vous conseille fortement. La production est d’une qualité hors pair et qui réussi à nous présenter chaque instrument très clairement. Olivier Vrana maitrise très bien sa voix parfois très sombre et grasse, mais avec un parfait contrôle des basses et hautes tonalités. Les deux guitaristes et le bassiste sont solides avec une performance hors pair. Le drum est bien défini et supporte très bien les riffs.

Ceci est un album que j’ai déjà écouté à plusieurs reprises avec aisance. Un album qui nous donne le goût d’aller les voir en spectacle puisqu’ils en ont plusieurs d’annoncé sur leur page Facebook. L’intensité de leur musique est plus que présente quand on a la chance de les voir en spectacle. Suivez Zero State sur les médias sociaux et ne les manquez pas en spectacle lors de leur passage dans votre coin de pays.

L’album Lethal Gateway de Zero State est un excellent produit québécois qui attirera certainement l’attention des promoteurs hors du Québec. Bravo les gars!

Facebook – Zero State
Instagram – Zero State
Bandcamp –Zero State

-Paul Lanoue

 

Klash Of The Titans: Kreator | Sepultura | Death Angel | Spiritworld @ Olympia, Montréal – 9 juin 2023

Voici le compte rendu de Paul Lanoue les photos prises par Yohann Steinbrich lors de la tournée Klash Of The Titans présenté par Extensive Enterprise à L’Olympia de Montréal le 9 juin dernier et qui mettait à l’affiche Kreator, Sepultura, Death Angel et Spiritworld.

 

 

Critique

L’Olympia de Montréal a été pris d’assaut vendredi le 9 juin dernier par la tournée Nord-Américaine ‘Klash of the Titans’ qui mettait en vedette trois pionniers du thrash métal Old School pour qui en 1987 avait tous déjà un album à leur actif. Pour réchauffer la salle, le band Death/Thrash Spirit World, qui existe depuis seulement 2017, ont bien effectué leur travail.

 

SpiritWorld

Composé de Nick Brundy à la basse, Preston Harper aux drums, Randy Moore à la lead guitare, Matt Schrum à la rythme guitare, Justin Fornof au sampling et back vocales et finalement Stu Folsom à la voix. Originaire de Las Vegas et facile à comprendre pourquoi,  les membres s’installent sur la scène tous habillés de chemises de cowboy, chapeaux de cowboy et lunettes fumées. J’anticipais entendre du Guylaine Tanguay et Patrick Normand. Le show commence avec une pièce d’intro un peu old school country ce qui est différent de que l’on a l’habitude d’entendre.

La salle étant presque pleine, l’agression débute avec la pièce Comancheria, un extrait de leur premier album, Pagan Rhythms sorti en 2020. La foule est déjà dans le groove et le pit est ouvert. La foule a bien apprécié et semblait bien connaitre les paroles. Le band était très tight et avait un excellent rapport avec la foule. Randy exécutait les solos à la perfection. Stu, malgré son look prepie, livrait bien les growls et les screams au style Death Métal.

Setlist :
Comancheria
Lujuria Satanica
The Bringer of Light
Committee of Buzzards
Unholy Passages
ULCER
Relic of Damnation
Pagan Rhythms

 

 

Death Angel

Composé de deux membres originaux, Mark Cavestany à la guitare et Mark Oseguada à la voix, en plus de Ted Aguilar à la guitare, Damien Sisson à la basse et Will Carroll aux drums. Death Angel est originaire de San Francisco. On a droit à la pièce Balls to the Wall comme intro avant spectacle pour ensuite débuter le set avec la pièce Lord of Hate. La seule pièce qui ne faisait pas parti du setlist lors de leur passage au MTelus le 30 septembre dernier. Donc on a droit à une prestation un peu plus courte.

La foule a bien apprécié Death Angel qui nous ont offert un setlist de bon Old School Thrash à leur façon. Le bassiste, Damien était continuellement en interaction avec la foule et se permettait de donner des high five à tous ceux qui arrivait en avant en body surf. Les guitaristes Ted et Mark se promenait d’un côté à l’autre de la scène pour interagir avec la foule. L’Olympia est doté d’une immense scène et les musiciens en ontprofité pour ne pas rester en place. C’était la soirée circle pit puisque le pit était toujours en mouvement, même entre les pièces. On a même eu droit à deux Wall of Death initié par la foule elle-même.

Setlist :
Lord of Hate
Voracious Souls
The Dream Calls for Blood
The Moth
Humanicide
The Ultra-Violence/Thrown to the Wolves

 

 

Sepultura

Composé de Andreas Kisser à la guitare, Derick Green à la voix, Paulo Jr. à la basse et Eloy Casagrande aux drums. Un band de Sao Paulo, Brésil qui roule depuis 1984. Le public les attendait avec impatience malgré qu’ils étaient de passage à Montréal en mars 2022. Comme pièce d’intro on a eu droit à Policia interprété par Titos en sample. Dès les premières notes de la pièces Isolation, Derick était en feu et maintenait un parfait contrôle de la foule. La salle était complètement pleine jusqu’au balcon à l’étage. Sepultura nous a servi un mélange de Old School ainsi que des pièces plus récentes. Un 45 minutes qui a passé vraiement trop rapidement.

Setlist :
Isolation
Territory
Means to an End
Kairos
Propaganda
Guardians of Earth
Ali
Agony of Defeat
Refuse/Resist

 

 

Kreator

Composé de Ventor aux drums, Sami Yli-Sirnio à la guitare, Frédéric Leclerq à la basse et Mille Petrozza à la voix. Une tournée en support de leur 14ième album Hate Uber Alles. En observant la quantité importante de chandails de Kreator que le public portait c’était clair que la majorité des gens présent était là pour voir Kreator. Avec presque 40 ans d’expérience, le groupe a réussi à se faire des fans venant de la Génération X, les Milléniaux et de la génération Z.

Kreator nous ont présenté leur dernier album Hate Uber Alles en entier. Les fans du Old School Kreator qui s’attendaient à entendre Endless Pain ou Pleasure to Kill ont peut-être été déçu. Afin de donner une atmosphère spécifique, l’éclairage était simple et venait de derrière les musiciens qui faisait en sorte qu’il était difficile de bien voir l’expression des musiciens. Bien que la foule applaudît fortement à la suite de chacune des pièces, Mille en demandait toujours un peu plus. Chacune des pièces étaient bien présentées ce qui créait un bon rapport avec la foule. On a eu droit au fameu Wall of Death à la demande du band. La foule était en mode agression tout au long du spectacle et le pit la bien démontré.

Setlist :
Hate Uber Alles
People of the Lies
Awakening of the Gods (Intro seulement)
Enemy of God
Betrayer
Satan is Real
Hordes of Chaos
666-World Divided
Flag of Hate
The Patriarch (En sample)
Violent Revolution
Pleasure to Kill

Texte: Paul Lanoue
Photos: Yohann Steinbrich

Massacre Weekends Part 1 @ Turbo Haüs, Montreal – 24 février 2023

Voici le compte rendu de Paul Lanoue et les photos prises par Yohann Steinbrich lors du spectacle du Massacre Weekend Part 1 présenté par Pouilleux Of Destruction au Turbo Haüs de Montréal le 24 février 2023 et qui mettait à l’affiche RGRSS, Chadhel, Cruel Fate et Dissimulator.

Dissimulator

Vendredi le 26 février au Turbo Haüs se tenais la soirée Massacre Weekend part 1 avec Dissimulator band Death/Thrash de Montréal, Cruel Fate band Old School Death Metal de Gatineau, Chadhel band Grindcore de Saguenay et RGRSS band Death métal de Montréal.

Malgré le froid glacial à l’extérieur, la salle était pleine, et ce à compter du premier band. Dissimulator a débuté avec un assaut brutal comme on les aiment. Dans leur setlist, était inclus la pièce Warped, extrait de leur démo sortie en octobre 2021 qui est disponible sur leur bandcamp. De plus, ils nous ont présenté trois nouvelles pièces qui apparaitront sur leur premier album qui est présentement en préparation. Excellente prestation avec l’énergie à son plus haut niveau que la foule a grandement apprécié. Pour leur premier concert à vie, ils ont bien relevé le défi.

 

 

Cruel Fate

Au tour de Cruel Fate de nous agresser avec du bon Old School Death Metal du style à la Bolt Thrower. Ils ont débuté avec la pièce A Quaternay of Decrepit Might Mares, extrait de l’album du même titre sortie en décembre 2019. Excellent choix puisque la foule a immédiatement réagi positivement. Suivi par Decimation, Skinning of Life, Through the Grindstone et Ossuaric Dust and Pallid Stains. Cruel Fate dégage une belle énergie sur scène et semble avoir une belle complicité. La foule du Turbo Haüs semblait aussi très bien apprécier le spectacle. Terminant avec les 2 pièces Mugitus et Abyss Inverted extrait de l’album split avec Expunged, Cruel Fate ont su captiver la foule montréalaise. Un band à voir absolument en spectacle.

 

Chadhel

Venue du Saguenay pour nous présenter un setlist de feu, Chadhel n’a pas déçu la crowd de Montréal. Pour les amateurs de Grindcore brutal, nous avons été bien servi. Le show commence comme un coup de masse dans face avec la pièce Wasteland Overload. Première pièce de leur nouvel album Failure//Downfall sorti au mois de janvier 2023. On a été bien servi avec un setlist de 19 chansons extrait de leurs deux derniers albums. Parmi les 19 pièces on a eu droit à 3 nouvelles tracks. Chadhel donne un excellent spectacle avec pas de blabla entre les pièces pour permettre d’en jouer le plus possible. Les gens avaient que de bons commentaires et souhaitent tous avoir la chance de les revoir à Montréal cet été.

 

RGRSS

RGRSS ont ouvert leur set avec la pièce Wifebeater extrait de leur EP sortie en 2016. La foule les attendaient puisque dès les premiers screams le pit a commencé à s’agiter. Enchainant avec Thanatophobia, Innocence et Social Consideration le moment quand le pit a finalement éclaté. Suivi de Egodeath, Wrong Wire et Fear of Silence tous extrait de l’album A world of Concern sorti en 2022. En plus on a eu le privilège d’entendre la nouvelle pièce, Everyday Psychopath qui devrait apparaitre sur le prochain album.

En résumé, 15$ pour voir quatre excellents bands est une bonne façon de passer son vendredi soir. Si un de ces band passe dans votre région, profitez-en pour aller les voir.

– Paul Lanoue
Photos: Yohann Steinbrich

Critique d’album: Obituary – Dying Of Everything (Janvier 2023)

Obituary
Dying Of Everything
Relapse Records
13 janvier 2023

 

Liste des pièces

  1. Barely Alive
  2. The Wrong Time
  3. Without a Conscience
  4. War
  5. Dying Of Everything
  6. My Will To Live
  7. By The Dawn
  8. Weaponize The Hate
  9. Torn Apart
  10. Be Warned

 

Lien pour achat / Link for purchase :
https://www.obituary.cc/
https://store.relapse.com/
https://obituary.bandcamp.com/

****See below for english version.

Fondé en 1988, Obituary est un band Death Metal légendaire de la région de Tampa en Floride. Ville reconnue pour nous avoir donné des groupes comme Deicide, Death et Morbid Angel parmi tant d’autres. John Tardy est toujours à la voix ainsi que son frère Donald à la batterie, tous deux membres fondateurs depuis 1984 avec le groupe Xecutioner. Trevor Peres, aussi membre fondateur et compositeur principale s’occupe des rythmes guitares tandis que Kenny Andrews est au lead guitare depuis 2014. Terry Butler occupe le poste de bassiste depuis 2010, il avait d’ailleurs joué la basse sur l’album Spiritual Healing du groupe Death en 1990.

Dying of Everything est un album hautement anticipé pour les amateurs de la scène Old School Death Metal de Tampa, FL. Les fans ne seront pas déçus puisque c’est un album qui nous ramène au son qu’on a connu sur les incontournables Slowly We Rot (1989) et Cause of Death (1990) mais avec un son moderne.

Produit pas Joe Singada et enregistré dans leur propre studio qu’ils ont construit en 2007 pour l’enregistrement de Xecutioners Return. L’artiste qui a contribué à la pochette de l’album, Mariusz Lewandowski, est un Polonais qui a travaillé avec plusieurs dizaines d’autres artistes dans le genre de metal extrême. Il est d’ailleurs décédé le 20 juillet 2022. Ça vaut la peine d’aller voir ces œuvres.

Dying of Everything est leur 11ième album studio distribué par Relapse Records. Ils ont aussi cinq albums live et un album split en 1992 sur Roadrunner Records.

La première piste, Barely Alive nous emmène immédiatement dans le monde d’Obituary des années 80s. Pas d’intro et pas de fla fla, l’album commence comme un coup de masse. La piste la plus courte, mais avec un tempo accéléré et brutal jumelé avec la voix familière et incontournable d’Obituary. Servi de deux solos à la Ken Andrews avec des dive bombs et whammy bar inclus.

The Wrong Time est le premier single de l’album qui est d’ailleurs accompagné d’un vidéoclip officiel. Composé principalement par Ken Andrews, il nous présente un rythme mid tempo. Le solo de guitare est composé de multiples dive bombs classiques qui vont très bien avec l’ambiance de la piste.

Without a Conscience me fait penser a du Celtic Frost avec un beat plus lent et pesant. Vers les 2 minutes dans la piste on a le droit à un breakdown syncopé de chug accrocheur. War commence avec un sample de scène de guerre pour nous mettre en contexte et tranquillement les guitares, la basse et le drum entrent pour nous donner un groove d’attaque. Un crescendo qui cumule pour nous donner une atmosphère effrayante qui est la guerre.

Dying of Everthing est le deuxième single de l’album qui est accompagné d’un vidéoclip audio nous annonçant la sortie de l’album le 13 janvier. Un tempo rapide d’attaque composé principalement par Ken Andrews. On a droit à deux solos de guitares mélodieux.

Accompagné d’un lyric vidéo, My Will to Live est le troisième single de l’album. Quand même 5:17 minutes avec un ton plus pesant et lent, mais tout au plus agressif. Pour cette track, pas de solo compliqué, seulement une petite passe de wah wah. Une track remplie de chug qui donne une atmosphère puissante et solide pour satisfaire le headbanger en vous.

By The Dawn débute doucement suivi de guitare galopant ensuite la voix de John embarque pour nous donner l’atmosphère diabolique de la piste. Les riffs simples, les harmonies et les breakdowns sont tous solides. Solo de guitare simple placé plutôt au début de la piste qui emmène un air différent.

Weaponize the Hate ouvre avec un growl plus sombre. La track est composé principalement de deux bons riffs solides avec de petites variantes. L’énergie est haute et les breakdowns sont multipliés dans cette piste.

Torn Apart est plus sombre avec des chugs gallopants. La structure est simple mais très efficace pour nous donner la sensation de perdre la tête, qui est le thème de cette piste. Be Warned est la piste parfaite pour clore l’album avec son tempo lent et diabolique. Très doom comme atmosphère à la Autopsy. La plus longue piste de l’album.

Ceci est un album de dix pistes pour un total de 44 minutes qui s’écoute comme on écoute un vinyle, du début à la fin sans sauter de pistes. Toutes les pistes sont bonnes ayant chacune sa saveur particulière.

Très bien produit et mixé. Les instruments sont bien définis dans le mix, mais toujours avec l’atmosphère sale et sloppy qu’est Obituary. L’album est disponible sur les plateformes digitales, en CD et treize différents types de vinyles dont plusieurs sont déjà sold out. N’oublions pas, aussi en format cassette, pour les collectionneurs. Obituary sont présentement en tournée en Allemagne pour terminer en février au Royaume-Uni. On attend toujours des dates pour la tournée Nord-Américaine.

-Paul Lanoue

English 

Founded in 1988, Obituary is a legendary Death Metal band from the Tampa, Florida area. City known for giving us bands like Deicide, Death and Morbid Angel among many others. John Tardy is still on vocals as well as his brother Donald on drums, both founding members since 1984 with the group Xecutioner. Trevor Peres, also a founding member and main composer, takes care of the guitar rhythms while Kenny Andrews has been on lead guitar since 2014. Terry Butler has been the bassist since 2010, he had also played bass on the album Spiritual Healing of the group Death in 1990.

Dying of Everything is a highly anticipated album for fans of Tampa, FL’s Old School Death Metal scene. Fans will not be disappointed since it is an album that brings us back to the sound we knew on the essential Slowly We Rot (1989) and Cause of Death (1990) but with a modern sound.

Produced by Joe Singada and recorded in their own studio which they built in 2007 for the recording of Xecutioners Return. The artist who contributed the album cover, Mariusz Lewandowski, is a Pole who has worked with several dozen other artists in the extreme metal genre. He also died on July 20, 2022. It is worth going to see these works.

Dying of Everything is their 11th studio album distributed by Relapse Records. They also have five live albums and a split album in 1992 on Roadrunner Records.

The first track, Barely Alive immediately takes us into the 80s world of Obituary. No intro and no fla fla, the album begins as a blow of mass. The shortest track, but with an accelerated and brutal tempo paired with the familiar and unmistakable voice of Obituary. Served with two solos like Ken Andrews with dive bombs and whammy bar included.

The Wrong Time is the first single from the album, which is accompanied by an official music video. Composed mainly by Ken Andrews, it presents us with a mid-tempo rhythm. The guitar solo is made up of multiple classic dive bombs that go really well with the vibe of the track.

Without a Conscience reminds me of Celtic Frost with a slower and heavier beat. Around 2 minutes into the track we have the right to a syncopated breakdown of catchy chug. War starts with a sample of a war scene to put us in context and quietly the guitars, bass and drums come in to give us an attack groove. A crescendo that accumulates to give us a frightening atmosphere that is war.

Dying of Everthing is the second single from the album which is accompanied by an audio clip announcing the release of the album on January 13th. A fast tempo attack composed mainly by Ken Andrews. We are entitled to two melodious guitar solos.

Accompanied by a video lyric, My Will to Live is the third single from the album. Still 5:17 minutes with a heavier and slower tone, but at most aggressive. For this track, no complicated solo, only a little wah wah pass. A track filled with chug that gives a powerful and solid atmosphere to satisfy the headbanger in you.

By The Dawn begins softly followed by galloping guitar then the voice of John embarks to give us the devilish atmosphere of the track. The simple riffs, harmonies and breakdowns are all solid. Simple guitar solo placed rather at the beginning of the track which brings a different air.

Weaponize the Hate opens with a darker growl. The track is mainly composed of two good solid riffs with small variations. The energy is high and the breakdowns are multiplied in this track.

Torn Apart is darker with galloping chugs. The structure is simple but very effective in giving us the feeling of losing our minds, which is the theme of this track. Be Warned is the perfect track to close the album with its slow and devilish tempo. Very doom like atmosphere like Autopsy. The longest track on the album.

This is a ten-track album for a total of 44 minutes that can be listened to like listening to vinyl, from beginning to end without skipping tracks. All tracks are good, each with its own flavor.

Very well produced and mixed. The instruments are well defined in the mix, but still with the dirty and sloppy atmosphere that is Obituary. The album is available on digital platforms, on CD and thirteen different types of vinyl, many of which are already sold out. Let’s not forget, also in cassette format, for collectors. Obituary are currently on tour in Germany, finishing in February in the UK. We are still waiting for dates for the North American tour.

-Paul Lanoue