Three Days Grace//Volbeat//Wage War @ Centre Vidéotron, Québec – 17 juin 2025

Voici le compte rendu de Jade Poliquin et les photos prises par Jimmy St-Pierre lors du spectacle de Three Days Grace et Volbeat présenté par Gestev au Centre Vidéotron de Québec le 17 juin 2025 et qui mettait également à l’affiche Wage War.

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Retour sur le spectacle

Mardi dernier, le Centre Vidéotron a connu une soirée haute en émotions et en décibels! Ce sont les groupes Three Days Grace et Volbeat accompagnés du groupe Wage War qui avaient pour mission de faire résonner leur musique entre les murs de cette place. Laissez-moi vous faire revivre cette soirée mémorable à l’aide de ces photos et de ce compte rendu. Ainsi, j’ai eu l’immense honneur de pouvoir couvrir ce magnifique spectacle qui a su rassembler plusieurs milliers de spectateurs.

 

Wage War

La formation floridienne de metalcore avait comme mission d’assurer la première partie de ce spectacle dans un Centre Vidéotron qui était déjà plutôt bien rempli, preuve ultime que le rock/metal n’est pas mort dans la belle province! Avec des riffs puissants, des screams impressionnants et un jeu de lumière percutant, Wage War exécute leurs chansons d’une perfection impressionnante ! Par moments, on pouvait même se demander si ce n’était pas juste un album qui jouait en arrière-plan, mais non, ce n’est qu’une excellente exécution de leur part. C’est un groupe que je connaissais peu, mais qui a su me marquer dans leur façon de jouer, qui est très claire et précise. Malheureusement, ils furent très statiques tout le long de leur prestation, ce qui est un peu moins plaisant pour certains à voir chez un band qui performe. Malgré ce petit aspect un peu plus négatif, le band interagit bien avec la foule qui répond présente à leur performance en sautant, criant et en faisant du headbang. On a même pu assister à quelques mini-moshpits dans la section du parterre.

L’un des moments forts de leur prestation fut le drapeau du Québec avec un inscription au sharpie noir disant Wage War que le chanteur brandit fièrement après l’avoir reçu d’un des fans présent dans la foule. Le groupe entier le signe une fois le show terminé pour, par la suite, le remettre à son propriétaire.

Setlist:

  1. NAIL5
  2. Godspeed
  3. Low
  4. Stitch
  5. Circle The Drain
  6. BLUR
  7. TOMBSTONE
  8. HAPPY HUNTING
  9. MAGNETIC
  10. Manic

 

 

Volbeat

Le deuxième groupe à entrer sur scène était nul autre que le groupe danois Volbeat, et à peine quelques notes après le début de leur première chanson, la foule se leva afin d’exprimer sa joie pour le groupe. Naviguant entre rockabilly et métal, ils nous offrent une très grande diversité dans leur setlist qui rassemble autant les vieux classiques du groupe que leurs plus récentes sorties. Au niveau de la sonorité, je n’ai rien à dire, on entend bien tous les instruments présents et les solos de guitare résonnent entre les murs du centre. Le chanteur n’hésite pas une seconde à communiquer entre les chansons tout au long de la soirée avec la foule qui est très attentive. 

Au milieu de la performance, juste avant la chanson Sad Man’s Tongue, Michael Poulsen nous interprète une partie de la chanson Ring of Fire de Johnny Cash, démontrant l’aisance du chanteur à incorporer du country à leur large éventail musical.  Ce fut un des moments riche en émotions que le groupe avait à nous offrir durant son passage sur scène.

Pour la dernière chanson du set, nous avons eu droit à la fameuse chanson Still Counting, ce qui ravit plusieurs. Le chanteur du groupe propose alors à la foule de danser, sauter et même de faire des mosh pits, ce qui fonctionne à merveille.  Il invite par la même occasion les enfants à se joindre au groupe sur scène et, quelques secondes plus tard, deux enfants font leur apparition sur scène pour vivre ce moment magique. 

Setlist:

  1. A Warrior’s Call/ Pool of Booze, Booze, Booza
  2. Lola Montez
  3. At the End of the Sirens
  4. The Devil’s Bleeding Crown
  5. Sad Man’s Tongue (“ Ring of Fire” intro)
  6. Demonic Depression
  7. Fallen
  8. Shotgun Blues
  9. In the Barn of the Goat Giving Birth to Satan’s Spawn in a Dying World of Doom
  10. By a Monster’s Hand
  11. Black Rose
  12. Seal the Deal
  13. For Evigt
  14. Still Counting

 

 

Three Days Grace

C’est maintenant au tour du groupe tant attendu de la soirée, et je nomme Three Days Grace. La formation rock de l’Ontario n’était pas à son premier rodéo en sol québécois et était plus que prête à donner une prestation incroyable. La foule, qui attendait avec impatience ce moment-là, n’hésita pas une seconde à se lever de leurs sièges aux premières notes de la fameuse chanson Animal I Have Become. Ils avaient une configuration à deux chanteurs pour la soirée, ce qui a mené à un résultat d’une synergie exceptionnelle. Je parle bien évidemment du duo de Matt Walst et Adam Gontier qui, depuis 2024, a décidé de mettre en commun leur force. 

La formation a joué plusieurs de leurs hits de l’album One-X et aussi quelques sorties plus récentes du groupe comme la chanson Mayday qui démontre une fois de plus la complicité qui réside entre les membres et surtout entre les deux chanteurs. Il y a eu plusieurs moments forts durant leurs prestations, l’un d’entre eux fut le cover de la chanson Rooster d’Alice in Chains interprété par Adam Gontier au chant et à la guitare. Ce moment chargé en émotions nous rappela tous les incroyables talents dont il est doté.

Pour la dernière chanson du set, Matt Walst rejoint la foule pour chanter quelques notes de manière plus intime avec les fans,  et tous en chœur une fois de plus, la foule chante et crie les paroles de la chanson Riot ce qui conclut merveilleusement cette soirée

Setlist:

  1. Animal I Have Become
  2. So Called Life
  3. Break
  4. Home
  5. The Mountain
  6. Pain
  7. Time of Dying
  8. Apologies
  9. I Hate Everything About You
  10. I Am Machine
  11. Mayday
  12. Rooster ( Alice in Chains cover)
  13. Just Like You
  14. The Good Life
  15. Painkiller
  16. Never Too Late
  17. Riot

Ce fut une soirée chargée en émotions! Que ce soit par les anciens classiques de ces groupes qui nous replongent dans la nostalgie de l’adolescence ou par les chansons qui nous poussent à sortir nos téléphones pour recréer un ciel étoilé, chacun d’entre nous a su être combler. 

-Journaliste: Jade Poliquin
Photographe: Jimmy St-Pierre Gariépy

Critique d’album: Dream Theater – Parasomnia (7 février 2025)

Dream Theater
Parasomnia
Label: Inside Out
Producteur: John Petrucci
7 février 2025

Liste des pièces

  1. In the Arms of Morpheus
  2. Night Terror
  3. A Broken Man
  4. Dead Asleep
  5. Midnight Messiah
  6. Are We Dreaming ?
  7. Bend the clock
  8. The Shadow Man Incident

 

 

Lien pour achat / Link for purchase :
https://dreamtheater.net/

 

***See below for english version.

Critique album

Le 25 octobre 2024 était le grand jour ! Le retour aux sources de ce groupe, devrais-je dire ! Cette date marque le retour de Mike Portnoy en tant que drummer pour le groupe progressif Dream Theater, qui est actif depuis 1985. Le groupe est constitué du chanteur James Labrie, du guitariste John Petrucci, du claviériste Jordan Rudess, du bassiste John Myung et du drummer Mike Portnoy. Mike Mangini, semblant partir vers une carrière solo, avait alors assuré la place de drummer au sein du groupe pendant les 13 dernières années. N’ayant pas travaillé sur un album ensemble depuis la sortie de Black Clouds & Silver Lining sortie en 2009, les voici de retour en force, telle une grande famille, avec leur 16e album studio intitulé Parasomnia qui est sorti le 7 février sur le label Allemand InsideOut Music

Le titre de l’album, Parasomnia, est le nom d’une catégorie reliée aux troubles du sommeil se caractérisant par des mouvements, des émotions, des comportements et des paroles anormaux durant le sommeil. On retrouve, entre autres, dans cette catégorie les terreurs nocturnes ainsi que le somnambulisme. Il est donc simple de comprendre que le thème principal de l’album sera le sommeil et ses troubles. Pour ce qui est de la pochette, elle a su générer une légère polémique sur les réseaux sociaux ces dernières semaines, car elle a été générée en partie par une intelligence artificielle. Elle reflète à mon avis très bien l’idée générale de l’album et nous donne un incroyable repère visuel avant l’écoute de celui-ci.

L’album contient 12 chansons et la première, In the Arms of Morpheus, est une chanson entièrement instrumentale. Elle comporte plusieurs petites choses très intéressantes et originales, comme le bruit d’une sonnerie ou des chuchotements. La pièce est parfaite pour nous mettre dans l’esprit même de l’album, nous faire vivre l’album. Il faut voir cet album comme un film dans lequel on se retrouve à être le personnage principal . Un film avec une complexité incompréhensible dépassant les structures musicales modernes. Il faut cependant compter une bonne dizaine de minutes dans cet album avant que nous puissions entendre la voix de James Labrie.

Night Terror, la deuxième chanson, nous plonge directement dans une vibe plus horrifique et anxieuse grâce à tous les changements de signature rythmique et à l’incroyable performance du claviériste Jordan Rudess. Elle fut la première à sortir sur Spotify par rapport à cet album, ce qui donna un magnifique avant-goût aux fans du groupe. C’est le genre de chanson qu’on écoute la bouche grande ouverte tellement nous sommes épatés de ce qui se passe à l’intérieur de celle-ci. Elle contient d’incroyables solos de guitare de la part de John Petrucci qui n’hésite en aucun cas à nous démontrer son aisance à performer ces parties très complexes.

Un peu plus loin dans l’album, nous retrouvons la chanson A Broken Man qui, selon moi, est la chanson mettant le plus Mike Portnoy en valeur. Avec de nombreuses fills intéressantes à la batterie et avec un incroyable double kick au début de la pièce, notre cher drummer a bien su nous rappeler son potentiel exceptionnel.

La dernière chanson se nomme The Shadow Man Incident et atteint presque la barre des 20 minutes. Je la considère et la vois comme un genre de récapitulatif de cet album, ou devrais-je dire, cette nuit de cauchemar que Dream Theater nous a fait vivre. La chanson nous met à la place d’une personne qui vit une paralysie du sommeil et que nous vivons une certaine confrontation contre un être imaginaire qu’on voit durant cette dite paralysie. Avec un snare roll de style militaire et plusieurs séquences très captivantes de la part de ces musiciens, elle est simple d’écoute et ne paraît pas trop longue. Elle fait partie de mes pièces préférées de Parasomnia, car j’ai toujours aimé analyser les chansons qui durent plus de 10 minutes. C’est avec fascination que j’ai écouté ce morceau en sirotant mon café ce matin.

Cette nouvelle sortie de Dream Theater est le résultat d’une chimie exceptionnelle. Nous n’avons jamais l’impression que quelqu’un en fait trop et enterre un autre musicien. Ils se complètent tous à merveille dans leur unique technicité musicale. L’album a une production très claire qui n’est ni trop lourde, ni trop simple d’écoute. Comme nous le savons tous, après l’écoute de certains albums, nous ne ressentons plus le goût de l’écouter en entièreté de nouveau, mais avec Parasomnia, ce n’est pas le cas. Nous avons l’envie de le refaire jouer de nouveau afin d’essayer de comprendre tous les éléments possibles qu’on aurait pu manquer lors de la première écoute. C’est un album que j’ai vraiment apprécié et que je qualifie d’important dans chacune de ses chansons. Je lui attribue alors la note de 9,5/10 et le recommande à chacun d’entre vous.

Liste des pièces

In the Arms of Morpheus
Night Terror
A Broken Man
Dead Asleep
Midnight Messiah
Are We Dreaming ?
Bend the clock
The Shadow Man Incident

Durée: 72 minutes

Jade Poliquin

 

English 

Dream Theater – Parasomnia

October 25, 2024 was the big day! The band’s return to its roots, I should say! This date marks the return of Mike Portnoy as drummer for the progressive band Dream Theater, active since 1985. The band consists of singer James Labrie, guitarist John Petrucci, keyboardist Jordan Rudess, bassist John Myung and drummer Mike Portnoy. Mike Mangini, seemingly heading for a solo career, had been drummer with the band for the past 13 years. Having not worked on an album together since 2009’s Black Clouds & Silver Lining, they are back in full force, like one big family, with their 16th studio album, Parasomnia, due for public release on February 7 on thd German label InsideOut Music.

The album’s title, Parasomnia, is the name of a category of sleep disorders characterized by abnormal movements, emotions, behaviors and speech during sleep. These include night terrors and sleepwalking. It’s easy to understand that the main theme of the album will be sleep and its disorders. As for the cover art, it has generated a little controversy on social networks in recent weeks, as it was generated by artificial intelligence. In my opinion, it reflects the general idea of the album very well, and gives us an incredible visual cue before listening to it.

 

The album contains 12 songs, the first of which, In the Arms of Morpheus, is entirely instrumental. It features several very interesting and original little things, such as the sound of a ringing bell or whispers. The piece is perfect for getting us into the very spirit of the album, letting us experience the album. You have to see this album as a film in which you find yourself the main character. A film with an incomprehensible complexity beyond modern musical structures. However it takes a good ten minutes in this album before we hear James Labrie’s voice.

 

Night Terror, the second song, plunges us straight into a more horrific and anxious vibe, thanks to all the rhythmic signature changes and the incredible performance of keyboardist Jordan Rudess. It was the first to be released on Spotify in relation to this album, giving the band’s fans a wonderful foretaste. It’s the kind of song you listen to with your mouth wide open because you’re so amazed at what’s going on inside it. It features some incredible guitar solos from John Petrucci, who has no hesitation in demonstrating his ease in performing these highly complex parts.

 

A little further down the album, we find the song A Broken Man, which, in my opinion, is the song that most showcases Mike Portnoy. With many interesting drum fills and an incredible double kick at the beginning of the piece, our dear drummer reminds us of his exceptional potential.

 

The last song on the album is called The Shadow Man Incident and clocks in at almost 20 minutes. I see it as a kind of recap of this album, or should I say, this nightmare night that Dream Theater put us through. The song puts us in the shoes of a person experiencing sleep paralysis, and we experience a certain confrontation against an imaginary being we see during said paralysis. With a military-style snare roll and several very captivating sequences from these musicians, it’s easy to listen to and doesn’t feel too long. It’s one of my favorite pieces from Parasomnia, as I’ve always enjoyed analyzing songs that last longer than 10 minutes. It was with fascination that I listened to this piece while sipping my coffee this morning.

 

This new Dream Theater release is the result of exceptional chemistry. We never get the impression that someone is trying too hard and burying another musician. They all complement each other wonderfully in their unique musical technicality. The album has a very clear production that is neither too heavy nor too easy to listen to. As we all know, after listening to some albums, we don’t feel the urge to listen to the whole thing again, but with Parasomnia, that’s not the case. We want to play it again to try and understand all the possible elements we might have missed on the first listen. It’s an album I’ve really enjoyed, and which I’d describe as important in every one of its songs. So I give it a 9.5/10 and recommend it to everyone.

Mononc’Serge & Anonymus//Tagada Jones @ Impérial Bell, Québec – 30 décembre 2024

Voici le compte rendu de Jade Poliquin et les photos prises par Jimmy St-Pierre Gariépy lors du spectacle de Mononc’Serge & Anonymus présenté par BleuFleu à L’Impérial Bell de Québec le 30 décembre 2024 et qui mettait également à l’affiche Tagada Jones.

 

Retour sur le spectacle

Lundi dernier, c’était un show Sold Out que nous avions à l’Impérial Bell! J’ai eu la chance d’aller couvrir ce spectacle qui a su rassembler plus de 600 passionnés en ce 30 décembre 2024.

 

Tagada Jones

La formation française de punk rock aux influences hardcore et thrash est chargée d’assurer la première partie du spectacle de ce soir. Ils jouaient pour la 23e fois sur les scènes du Québec au plaisir de plusieurs personnes dans la salle. Avec une belle énergie, les membres du groupe nous démontrent facilement leur aisance et leur expérience de la scène. Par contre, attention à vous chers gens de la première rangée, les pieds du bassiste sont plus souvent dans les airs que sur terre. Une énergie que plusieurs apprécient voir et qui fait vraiment une différence sur un spectacle à mon avis!

Ils nous ont joué des chansons telles que Nous avons la rage, Zéro de conduite et plusieurs autres classiques qui ont su bien réchauffer la foule! Cette dite foule n’a aucunement hésité à créer des mosh pits et un Wall of death que le bassiste du groupe avait demandé vers la fin de la prestation. Le son fut excellent et il était simple de distinguer chacun des instruments présents. Ce fut une prestation très tight de la part de ces musiciens. Malgré les interactions minimes du chanteur avec la foule, les choses les plus importantes ont été dite et la foule en fut ravie. La chaleur était présente et la foule fut très bien réchauffée… Au point que même l’alarme d’incendie démarra quelques minutes après la prestation enflammée de Tagada Jones. Baguettes et pics lancés, nous pouvons dire que c’est mission réussie pour ces français qui laissent maintenant place à Mononc’ Serge et Anonymus!

SETLIST

Intro
Le dernier baril
Je suis démocratie
Nous avons la rage
Zéro de conduite
Elle ne voulait pas
Combien de temps
Vendredi 13
Manipule
Nation to nation
Le feu aux poudres
Mort au cons 

 

 

Mononc’Serge & Anonymus

Il est maintenant temps à Mononc’ Serge et ses acolytes québécois de prendre place sur la scène. Avec un incroyable décor qui nous plonge directement dans un autre univers et des musiciens plus que prêts à donner une prestation digne des plus grands. Mononc’ Serge débarque sur scène de façon assuré et prêt à nous faire rire pour le reste de la soirée. Comment mieux démarrer cette soirée qu’avec des blagues sur les Nordiques et les Canadiens. Après tout, que serait Mononc’ Serge sans le côté humoristique?

Nous offrant un excellent mélange de classiques et de nouveautés du dernier album, le groupe a su garder leur sourire tout au long de la soirée. J’ai pu constater que sur les deux premières chansons le son était beaucoup moins fort que pendant le set de Tagada Jones, mais le tout a été réglé par la suite et le son était au point. Malgré un léger problème de son au niveau de la basse pendant le set, qui a été réglé rapidement, les musiciens étaient hyper tight tout le long et je n’ai rien à dire concernant leur performance.

Il était facile de voir l’incroyable chimie de tous les membres sur la scène, ce qui est, à mon avis, très important. On voit qu’ils ont du plaisir à faire cela et ça ne fait que rendre la foule encore plus heureuse. L’humour est vraiment leur point fort et Mononc’ Serge nous le démontre très bien en adressant la parole à la foule à de nombreuses reprises. Avec plusieurs éléments visuels tels que des mascottes déguisées en patates pour la chanson Les patates et des canons à “ poud “ pour la chanson “ Moé mais en mieux “, la foule ne pouvait rien demander de mieux pour l’aspect visuel de ce spectacle. Cette dite foule, qui encore une fois, n’hésitait pas une minute à participer à des moments de mosh pits, circle pit, body surfing etc. Bien avancée dans la soirée, il est maintenant l’heure de la fameuse chanson l’Âge de bière et sa fameuse pêche aux morons! Après un choix difficile, vu le nombre impressionnant de gens qui voulaient y participer, nous chantons tous en chœur ce fameux passage en regardant le moron caler la bière qu’on venait de lui offrir. 

Afin de conclure cette magnifique soirée à tendance humoristique, le groupe nous joue les chansons Musique barbare et Ogunquit au plaisir de plusieurs présents dans la salle. Ce fut une soirée magnifique qu’a connu l’Impérial. Quelle belle façon de terminer 2024!

SETLIST
Halte-là! Les Canadiens sont là
Métal canadien-français
Les fêtes en enfer
Sébastien Benoit
La bataille du Vendredi Saint
Woodstock en Beauce
Hommage aux hommages
Shitty accent
Un clown pour grand-papa
La ligue du vieux pouèl
Moé mais en mieux
Marijuana
J’pue pas, j’sens l’punk
S’a coche
L’âge de bière
Les patates
Bonne année

ENCORE
Musique barbare
Ogunquit

-Journaliste: Jade Poliquin
Photographe: Jimmy St-Pierre Gariépy

W.A.S.P. // Armored Saint @ Théâtre du Capitole, Québec – 14 novembre 2024

Voici le compte rendu de Jade Poliquin et les photos prises par Jimmy St-Pierre Gariépy lors du spectacle de W.A.S.P. présenté par District 7 Production au Théâtre Capitole de Québec le 14 novembre 2024 et qui mettait également à l’affiche Armored Saint.

 

Retour sur le spectacle

Jeudi soir le 14 novembre 2024, le Théâtre Capitole a connu toute une soirée avec nul autre que la formation américaine W.A.S.P.! Les jeunes et moins jeunes présents dans la salle, tout le monde était prêt à voir ce groupe mythique rejouer en intégralité, pour la première fois en 40 ans, leur premier album. Armored Saint, provenant eux aussi des États-Unis, était chargé d’assurer la première partie du show. La dernière apparition de ce groupe à Québec remontait alors en 1985, aux côtés des groupes W.A.S.P. et Metallica.

 

Armored Saint

Huit heures sonna et la formation se fit entendre dans tous les coins de la salle. Les premières notes de la chanson End of the Attention Span persécute les spectateurs et l’énergie du groupe se fit ressentir immédiatement. Armored Saint m’était alors inconnu, mais clairement il fera partie de mes playlists dans le futur. Les gens de la formation nous ont donné tout un show ! Les solos de guitare furent captivants et tous les musiciens avaient une énergie décadente. Un peu plus tard, durant leur prestation, le chanteur John Bush, est allé dans un des balcons sur le côté de la salle afin de réaliser une partie de leur chanson. La foule se prêtait à des moments de headbangs et semblait apprécier les pièces que le groupe avait à nous offrir. Ils font d’autant plus participer activement les spectateurs et interagissent fréquemment avec eux.

Pour clore leur prestation, le groupe nous joue la chanson Reign of Fire avec la même intensité que depuis le début. La foule est maintenant bien réchauffée pour le groupe tant attendu de la soirée et je cite, W.A.S.P. !

Setlist:

  1. End of the Attention Span
  2. Raising Fear
  3. Long Before I Die
  4. Last Train Home
  5. March of the Saint
  6. Left Hook From Right Feild
  7. Standing on the Shoulders of Giants
  8. Win Hands Down
  9. Can U Deliver
  10.  Reign of Fire

 

 

W.A.S.P.

Il était maintenant temps de laisser le band tant attendu de la soirée entrer sur scène. 9h30 marque l’heure que le band commence sa performance. La salle est plongée dans le noir avec en fond la chanson The End par le groupe The Doors. Les spectateurs crient et ont hâte de voir le groupe commencer le spectacle.

La formation américaine performera tout le long de la soirée leur chanson dans le même ordre qu’elles paraissaient sur l’album. Plusieurs personnes connaissaient les paroles des chansons et s’en donnaient à coeur joie en les chantant. Headbangs par-ci, headbangs par-là, il est clair que la foule apprécie le moment. Les musiciens nous livrent toute une performance avec une très belle énergie. Rien à dire côté son et performance, le groupe est resté authentique dans leur son. Les solos de guitare étaient encore une fois très bien réalisés, les vocales au point. Bref, très belle performance de leur côté.  Le chanteur adressa à quelques reprises la parole aux gens de la foule, nous expliquant qu’au début, avant de partir en tournée, il n’aimait pas l’idée de jouer l’album dans le même ordre qu’il a paru. Finalement, il a accepté de le faire et je crois bien que plusieurs sont très heureux par cela. On assiste à un magnifique changement de décors pour les chansons faites durant le rappel. Dans un beau décor de cirque, le groupe nous présente cinq autres chansons et sur Blind in Texas, les gens se livrent à un mosh pit ce qui démontre aisément la joie que la foule avait à ce moment-là.

En conclusion, les gens de Québec ont pu assister à une incroyable soirée avec une très belle performance des deux groupes. Ayant respecté la demande de W.A.S.P. par rapport au body surfing, tout le monde a su profiter et s’amuser en ce merveilleux jeudi soir.

Setlist:

  1. I Wanna Be Somebody
  2. L.O.V.E Machine
  3. The flame
  4. B.A.D
  5. School Daze
  6. Hellion
  7. Sleeping (in the Fire)
  8. On Your Knees
  9. Tormentor
  10. The Torture Never Stops

Encore:

  1. Inside the Electric Circus / I Don’t Need No Doctor / Scream Until You Like It
  2. The Real Me
  3. Forever Free / The Headless Children
  4. Wild Child
  5. Blind in Texas

 

-Journaliste: Jade Poliquin
Photographe: Jimmy St-Pierre

Critique d’album: Asylum Purgatory – Rise of the Dread King

Asylum Purgatory

Rise of the Dread King

Tout droit sortie de Val D’Or, la formation Asylum Purgatory qui existe depuis 2019, nous arrive en force avec leur premier album, Rise of the Dread King. Paru le 29 septembre dernier, l’album aborde principalement les thèmes de l’infestation, de la mort, de la folie et de la désolation. Il a été masterisé et mixé par J-F Dagenais au JFD Studio et enregistré par Emmanuel Audet au Black Amp Studio. Le artwork a été réalisé par Dimas Aditya. Les membres de la formation sont Vincent Raymond au chant, Alex Marquis à la guitare principale, Kevin Marquis à la basse et Yannick Roy à la guitare rythmique. Ceux-ci nous amènent avec leur death metal à tendance progressive dans un incroyable voyage à travers la ville maudite de Talahan.

Liste des pièces

  • Welcome to the Asylum
  • Fail Redemption
  • Dread King
  • Fallen
  • Plague of Talahan
  • Infested
  • Bless the Dead
  • Rise

Durée totale de l’album : 41 min 37 sec

Rise of the Dread King est un album rassemblant des vocaux gras et brutaux, de magnifiques séquences de blast beats et des riffs aussi rapides que puissants. Dès les premières secondes de la pièce d’ouverture, Welcome to the Asylum, nous sommes directement plongés dans leur univers de démence. J’ai été assez surprise par ce groupe qui m’était alors inconnu. La production de l’album est bonne, mais j’aurais tendance à dire que les vocaux sont beaucoup plus mis en avant que les autres instruments. Cela dit, il est clair que le groupe a vraiment pris le temps de travailler sur cet album et qu’ils sont d’incroyables musiciens qui n’en sont pas à leur dernier mot.

La pièce Plague of Talahan est, pour moi, un coup de cœur. Elle incorpore une guitare acoustique et des vocaux clean, ce qui est, à mon avis, un grand plus de cette nouvelle sortie. On peut réellement ressentir les émotions qu’ils essaient de nous transmettre, tout en ayant l’impression qu’ils nous racontent une histoire tout droit sortie du Moyen Âge. Infested, quant à elle, m’a vraiment surprise par la guitare. La rapidité et la technicité du solo prouvent une fois de plus le talent du groupe et de leurs musiciens.

Bref, ce premier album est pour moi un incroyable début pour le groupe. Bien qu’il ne sera pas mon préféré de l’année, il démontre un bel espoir pour les années futures du groupe.

Verdict : 7/10

L’album est disponible sur Bandcamp et Spotify, ou en version physique

 

Liens Bandcamp : https://asylumpurgatory.bandcamp.com/…/rise-of-the…

Liens Spotify : https://open.spotify.com/intl-fr/album/2HS918iFVxK73EPFechc7L?si=njFcWTDnTQiEPIkC_Y44_w

Jade Poliquin