Three Days Grace//Volbeat//Wage War @ Centre Vidéotron, Québec – 17 juin 2025

Voici le compte rendu de Jade Poliquin et les photos prises par Jimmy St-Pierre lors du spectacle de Three Days Grace et Volbeat présenté par Gestev au Centre Vidéotron de Québec le 17 juin 2025 et qui mettait également à l’affiche Wage War.
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Retour sur le spectacle
Mardi dernier, le Centre Vidéotron a connu une soirée haute en émotions et en décibels! Ce sont les groupes Three Days Grace et Volbeat accompagnés du groupe Wage War qui avaient pour mission de faire résonner leur musique entre les murs de cette place. Laissez-moi vous faire revivre cette soirée mémorable à l’aide de ces photos et de ce compte rendu. Ainsi, j’ai eu l’immense honneur de pouvoir couvrir ce magnifique spectacle qui a su rassembler plusieurs milliers de spectateurs.
Wage War
La formation floridienne de metalcore avait comme mission d’assurer la première partie de ce spectacle dans un Centre Vidéotron qui était déjà plutôt bien rempli, preuve ultime que le rock/metal n’est pas mort dans la belle province! Avec des riffs puissants, des screams impressionnants et un jeu de lumière percutant, Wage War exécute leurs chansons d’une perfection impressionnante ! Par moments, on pouvait même se demander si ce n’était pas juste un album qui jouait en arrière-plan, mais non, ce n’est qu’une excellente exécution de leur part. C’est un groupe que je connaissais peu, mais qui a su me marquer dans leur façon de jouer, qui est très claire et précise. Malheureusement, ils furent très statiques tout le long de leur prestation, ce qui est un peu moins plaisant pour certains à voir chez un band qui performe. Malgré ce petit aspect un peu plus négatif, le band interagit bien avec la foule qui répond présente à leur performance en sautant, criant et en faisant du headbang. On a même pu assister à quelques mini-moshpits dans la section du parterre.
L’un des moments forts de leur prestation fut le drapeau du Québec avec un inscription au sharpie noir disant Wage War que le chanteur brandit fièrement après l’avoir reçu d’un des fans présent dans la foule. Le groupe entier le signe une fois le show terminé pour, par la suite, le remettre à son propriétaire.
Setlist:
- NAIL5
- Godspeed
- Low
- Stitch
- Circle The Drain
- BLUR
- TOMBSTONE
- HAPPY HUNTING
- MAGNETIC
- Manic
Volbeat
Le deuxième groupe à entrer sur scène était nul autre que le groupe danois Volbeat, et à peine quelques notes après le début de leur première chanson, la foule se leva afin d’exprimer sa joie pour le groupe. Naviguant entre rockabilly et métal, ils nous offrent une très grande diversité dans leur setlist qui rassemble autant les vieux classiques du groupe que leurs plus récentes sorties. Au niveau de la sonorité, je n’ai rien à dire, on entend bien tous les instruments présents et les solos de guitare résonnent entre les murs du centre. Le chanteur n’hésite pas une seconde à communiquer entre les chansons tout au long de la soirée avec la foule qui est très attentive.
Au milieu de la performance, juste avant la chanson Sad Man’s Tongue, Michael Poulsen nous interprète une partie de la chanson Ring of Fire de Johnny Cash, démontrant l’aisance du chanteur à incorporer du country à leur large éventail musical. Ce fut un des moments riche en émotions que le groupe avait à nous offrir durant son passage sur scène.
Pour la dernière chanson du set, nous avons eu droit à la fameuse chanson Still Counting, ce qui ravit plusieurs. Le chanteur du groupe propose alors à la foule de danser, sauter et même de faire des mosh pits, ce qui fonctionne à merveille. Il invite par la même occasion les enfants à se joindre au groupe sur scène et, quelques secondes plus tard, deux enfants font leur apparition sur scène pour vivre ce moment magique.
Setlist:
- A Warrior’s Call/ Pool of Booze, Booze, Booza
- Lola Montez
- At the End of the Sirens
- The Devil’s Bleeding Crown
- Sad Man’s Tongue (“ Ring of Fire” intro)
- Demonic Depression
- Fallen
- Shotgun Blues
- In the Barn of the Goat Giving Birth to Satan’s Spawn in a Dying World of Doom
- By a Monster’s Hand
- Black Rose
- Seal the Deal
- For Evigt
- Still Counting
Three Days Grace
C’est maintenant au tour du groupe tant attendu de la soirée, et je nomme Three Days Grace. La formation rock de l’Ontario n’était pas à son premier rodéo en sol québécois et était plus que prête à donner une prestation incroyable. La foule, qui attendait avec impatience ce moment-là, n’hésita pas une seconde à se lever de leurs sièges aux premières notes de la fameuse chanson Animal I Have Become. Ils avaient une configuration à deux chanteurs pour la soirée, ce qui a mené à un résultat d’une synergie exceptionnelle. Je parle bien évidemment du duo de Matt Walst et Adam Gontier qui, depuis 2024, a décidé de mettre en commun leur force.
La formation a joué plusieurs de leurs hits de l’album One-X et aussi quelques sorties plus récentes du groupe comme la chanson Mayday qui démontre une fois de plus la complicité qui réside entre les membres et surtout entre les deux chanteurs. Il y a eu plusieurs moments forts durant leurs prestations, l’un d’entre eux fut le cover de la chanson Rooster d’Alice in Chains interprété par Adam Gontier au chant et à la guitare. Ce moment chargé en émotions nous rappela tous les incroyables talents dont il est doté.
Pour la dernière chanson du set, Matt Walst rejoint la foule pour chanter quelques notes de manière plus intime avec les fans, et tous en chœur une fois de plus, la foule chante et crie les paroles de la chanson Riot ce qui conclut merveilleusement cette soirée
Setlist:
- Animal I Have Become
- So Called Life
- Break
- Home
- The Mountain
- Pain
- Time of Dying
- Apologies
- I Hate Everything About You
- I Am Machine
- Mayday
- Rooster ( Alice in Chains cover)
- Just Like You
- The Good Life
- Painkiller
- Never Too Late
- Riot
Ce fut une soirée chargée en émotions! Que ce soit par les anciens classiques de ces groupes qui nous replongent dans la nostalgie de l’adolescence ou par les chansons qui nous poussent à sortir nos téléphones pour recréer un ciel étoilé, chacun d’entre nous a su être combler.
-Journaliste: Jade Poliquin
Photographe: Jimmy St-Pierre Gariépy