Voici le compte rendu de Louise Girard et les photos prises par Simon Meunier St-Pierre lors du spectacle de Sword & Anonymus présenté par Heavy MTL et Greenland Productions au Théâtre Beanfield de Montréal le 13 janvier 2024 et qui mettait également à l’affiche Vantablack Warship et Atomik Train.

 

Atomik Train

La soirée promettait d’être chaude malgré la tempête au Théâtre Beanfiled (rebaptisé Potato Field par Mononc’ Serge)!

Atomik Train ont ouvert avec leur rock à saveur AC/DC, Bon Jovi. Malgré que ce ne soit pas ma tasse de thé, nous ne pouvons pas enlever au quatuor sa justesse d’exécution et son bonheur d’être sur scène. Le chanteur, François Babin (ex- Star Académie), semble tout simplement tripper sur les compos de son groupe!

 

 

Vantablack Warship

Vantablack Warship mettent la table avec leur espèce de thrash hardcore aux spouçons stoner. Comprenant dans ses rangs des musiciens établis de la scène underground (Arseniq 33, Ghoulunatics, Buffalo Theory, Crypt Keepers, Leprocy, Les Ékorchés, Foreshadow, Eudoxis, Sarkasm), leur prestation efficace leur a permis, je crois, de se faire plusieurs nouveaux adeptes.

 

 

Anonymus

La locomotive de la veillée, Anonymus, a tout simplement pris la place d’assaut. En 35 ans de carrière, leur conviction sur scène n’a jamais perdu une once d’efficacité. Ils ont enchaîné leurs compos / classiques sans répit. Une machine rodée au quart de tour ! Les frères Souto étaient spécialement resplendissants pendant « La Vérité Choc » alors qu’Oscar entonnait « Nous sommes du même sang, Toi mon frère ». Avec Marco Calliari pour une attaque de trois guitares et Monon’c Serge pour une finale de sueur sirupeuse, Anonymus occupe, avec raison, une place de choix dans le coeur de la scène metal québécoise.

 

 

Sword

Monter sur scène après une performance aussi féroce n’était pas tâche facile. Le climat s’est légèrement rafraîchi pendant les premières pièces de Sword qui paraissaient presque douces mais, ces rockers de renom sont de vrais professionnels et n’ont laissé aucune place pour les remarques négatives. Ils étaient totalement « In Kommand » et nous ont permis d’entonner leurs hymnes épiques à gorge déployée! Les quatre musiciens originaux de 1980 étaient en pleine communion avec la foule pour une démonstration sans faille. Mike Plant, notre Zakk Wylde national, était en feu pour l’anniversaire de Rick Hughes qui, pour ses 61 ans, a été tout simplement magistral pendant « Life on the Sharp Edge« .

Critique de crowd : Je voudrais, non pas lever mon verre mais, plutôt, lancer mon verre aux quelques thrashers malcommodes et mal élevés qui ont terni l’ambiance du pit.

 

-Texte: Louise Girard
L’évolution du Métal Québécois
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