Zero 9:36 band de metalcore/rap ouvre là soirée à 19:00. Je ne connaissais pas énormément ce groupe et au final, ce fut une découverte et je n’ai pas été déçu. Malgré un set relativement court d’une trentaine de minutes seulement, Le chanteur, avec une présence scénique naturelle et une énergie contagieuse, prenait le temps d’échanger avec le public entre les morceaux, créant une ambiance chaleureuse et engageante. Les musiciens, quant à eux, ont livré une prestation impeccable : riffs percutants, rythmiques solides et une cohésion qui donnait à chaque chanson une intensité remarquable.
Unearth
Place maintenant à Unearth, pilier de la scène metalcore/hardcore. Dès leur arrivée sur scène, on sent immédiatement la différence d’intensité : le groupe impose sa présence avec une assurance impressionnante. Leur chanteur est exceptionnel, il bouge et occupe chaque recoin du stage et il n’hésite même pas à descendre du stage et grimper sur la barrière pour chanteur directement devant nous.Une proximité rare qui amplifie encore plus l’impact de leur performance. Honnêtement, c’est probablement l’un des meilleurs chanteurs hardcore que j’ai eu la chance de voir en action.
Musicalement, Unearth a livré un set vraiment solide. Les riffs tranchants, la batterie explosive et l’alchimie parfaite entre les membres ont immédiatement déclenché un pit aussi intense que violent — à l’image de leur réputation. Le public a été servi : en plus de leurs morceaux récents, ils nous ont offert plusieurs titres plus anciens, un vrai cadeau pour les fans de longue date.
Unearth a prouvé une fois de plus pourquoi ils restent une référence incontournable du genre.
Atreyu
Le moment que j’attendais le plus de là soirée est Atreyu. C’est probablement un des bands que j’écoutais le plus durant mon adolescence. Le spectacle célébrait les 21 ans de l’album mythique The Curse, qu’ils ont joué au complet. Et comme si ce n’était pas assez, le rappel s’est conclu avec un classique absolu : Ex’s and Oh’s, ma chanson préférée du groupe, un moment fort qui a littéralement soulevé la salle.
Je n’avais jamais vu Atreyu dans le passé, donc j’avoue j’aurai bien aimer ça les voir avec Alex, mais son remplaçant qui fait un excellent travail. Son énergie, sa voix et sa présence scénique rendent justice à l’héritage du groupe. Les musiciens étaient vraiment très talentueux et Atreyu entre clairement dans mon top 5 des meilleurs shows que j’ai vu en 2025.
-Journaliste: David Cesare Photographe: Guillaume Gélinas
Voici le compte rendu de Phil Grondin et les photos prises par Martin Desbois lors du spectacle de Death To All présenté par Extensive Enterprise &Heavy Montréal auMTelus de Montréal le 12 novembre 2025 et qui mettait également à l’affiche Gorguts et Phobophilic.
——————————————————————–
Retour sur le spectacle
La tournée « Symbolic Healing » du groupe Death to All s’arrêta à Montréal au MTelus afin d’y célébrer le 35ème anniversaire de l’album « Spiritual Healing » et le 30ème anniversaire de « Symbolic », deux albums du défunt groupe Death fondé par la légende du death metal, Chuck Schuldiner. Avec eux, les légendes du death metal québécois Gorguts et les américains de Phobophilic venaient assurés la première partie. Présenté par Extensive Enterprise et Heavy MTL, c’est une soirée de nostalgie qui allait s’emparer du MTelus qui, soit disant, se refait une beauté. Plusieurs travaux ont lieu dans la salle et un mini labyrinthe nous mène au vestiaire. Bref !
Phobophilic
Dès mon arrivée dans la mythique salle du MTelus, après avoir bravé la tempête de neige et les automobiles qui sont encore sur les pneus d’été suite à la neige plutôt précoce cette année, Phobophilic vient nous présenter un death metal d’une lourdeur qui pourrait être comparée à du Incantation. Par moment, la voix est brutale et rauque et le tout est jumelé avec un drum assez rapide et de riffs qui nous donnent des coups de pelle directement dans la face. Malgré le petit 30 minutes qui nous a été offert, le groupe a su faire bonne impression avec un parterre qui commence déjà à se remplir de plusieurs t-shirts à l’effigie de Gorguts et Death. Dès la 3ème pièce, le parterre, plutôt timide sur les 2 premières pièces, s’active et le moshpit part pour de bon. Venu nous présenter des pièces de leur seul album en carrière « Enveloping Absurdity », sorti en 2022, Phobophilic ne réinvente pas la roue mais se voit être un groupe ayant un énorme potentiel. Les 5 pièces qui ont été présentées m’ont agréablement surpris et elles ont su se faire de nouveaux fans. Avoir la chance de faire une tournée avec des légendes comme Gorguts et les membres originaux de Death, je trouve que c’est déjà un excellent départ pour un nouveau groupe et un gros événement qui vaudrait la peine de mentionner sur un Curriculum Vitae (CV) version metal. On s’entend, faire une tournée avec les gars de Gorguts et les légendes Steve DiGiorgio et Gene Hoglan, je pense qu’il n’y a rien de plus badass à dire à des chums metalleux. C’est une excellente réussite pour un groupe jeune comme eux !
Gorguts
Les petits chouchoux de la place débarquent enfin sur scène alors que la bande de Luc Lemay vient nous offrir une leçon de death metal technique comme seulement eux sont capables de faire. Originaire de Sherbrooke, Gorguts n’a aucunement besoin de présentation sur la scène metal québécoise alors que le groupe est actif depuis 1989. Ayant eu la chance de voir le groupe en 2023 avec Mayhem et Cannibal Corpse en formule co-headline à l’Olympia, Gorguts a misé sur une formule assez variée alors que le groupe est présentement dans la composition d’un nouvel album. Venu nous présenter deux nouvelles pièces, notre cher Luc national n’a pas hésité de piger dans son répertoire de classiques des albums « Considered Dead » et « The Erosion of Sanity » que je considère étant des albums marquants dans le metal québécois. « Considered Dead » est facilement un album dans mon top 3 des meilleurs albums produit au Québec avec « None So Vile » de Cryptopsy et « Killing Technology » de Voivod.
La formule et la logique ont été respectées alors que des pièces ayant un aspect plus death metal old school ont été jouées, alors que le Gorguts plus récent a été joué avec son côté plus technique. Luc n’a pas hésité de nous parler en français entre chaque pièce disant qu’il est bien heureux de jouer « à la maison ». Encore une fois, nous pouvons remarquer que Gorguts veut se réinventer et nous sort toujours un lapin de leur chapeau avec des nouvelles passes techniques qui nous fait sortir un gros « Quessé ca ?! » tellement on est émerveillé. Gorguts, c’est complexe, c’est technique, c’est violent, PIS ON AIME ÇA ! Chapeau à Luc et sa bande qui ne cessent de nous impressionner année après année. Un nouvel album de Gorguts est plus que dû alors que « Colored Sands » est sorti en 2013, il y a bientôt 12 ans. Blague à part, il est presque rendu dans sa crise d’ado ! Je souhaite développer sur deux points que je considère importants avant de passer à Death to All. Commençons par le positif : La qualité sonore de Gorguts était tout simplement phénoménale. Je n’ai jamais entendu un groupe sonner aussi bien que cela dans le MTelus. Je ne sais pas si c’est à cause des rénovations en cours ou le technicien de son de Gorguts est une machine, mais c’est facilement le meilleur son que j’ai entendu de ma vie tout style de musique confondu dans cette salle. Ça sonnait « clean » du début à la fin, wow. Chapeau pour le son.
Point negatif : La fameuse file de la merch. Je suis mitigé 50/50. C’était un bordel tout simplement. Autant que c’est le fun à voir que le monde était prêt à débourser pour Death to All et Gorguts qu’autant je me demande pourquoi l’attente était longue de même. En tout, il a fallu un bon 45 minutes – 1 heure avant de me procurer ce que je voulais. Soi-disant, MERCI ! Le long-sleeve de « Considered Dead » de Gorguts à 40 $, meilleur achat que j’ai fait depuis longtemps. Il est MA-GNI-FI-QUE. Enfin des groupes qui ne chargent pas des prix de fou au point de devoir manger des ramens pendant 2 semaines. Comme je dis, je comprends qu’il faut que le monde encourage les groupes, mais est-ce un problème de configuration du MTelus avec tout le monde qui essayait de se faufiler dans la file de merch ou c’est tout simplement le fait que beaucoup trop de monde voulait de la merch? Bref, pas grave. J’ai mon long-sleeve, j’ai écouté Gorguts dans la file d’attente au loin et j’ai aimé ce que j’ai entendu. Mais attendre 45 minutes – 1 heure pour de la merch me semble totalement absurde. C’est ça être victime de son succès.
Setlist :
Considered Dead
Sublte Body
Earthly Love
Nouvelle pièce sans titre
An Ocean of Wisdom
Nouvelle pièce sans titre
Condemned to Obscurity
Bodily Corrupted
Death To All
Petite devinette assez simple : Qu’arrives-t-il quand Steve DiGiorgio, Gene Hoglan, Bobby Koelble et Max Phelps décident de se partir un groupe hommage à Death ? Le meilleur groupe hommage que j’ai vu de toute ma vie soit Death to All. Ce groupe composé de trois membres originaux, à l’exception de Max Phelps qui est presque la réincarnation de Chuck, vient nous jouer pendant plus de deux heures des morceaux de la large discographie de Death afin de célébrer l’héritage du père fondateur du genre, soit Chuck Schuldiner.
Dès les premières notes de « Living Monstrosity », nous voyons déjà le potentiel et l’expérience sur scène. Alternant les différents classiques du groupe et en naviguant dans les sept albums studio tels que : « Lack of Comprehension », « The Philosopher » et « Spiritual Healing », Max Phelps n’hésite pas d’alterner son vocal passant du death metal guttural à un vocal plus aigu. Tout au long de la carrière de Death, Chuck n’hésitait pas à changer le style de Death en passant du death metal old school sur les premiers albums vers une touche plus technique/progressive sur les derniers albums. Le tout est respecté alors que les quatre musiciens sur scène démontrent être en mesure d’ajuster leur technique. Max Phelps, chanteur et guitariste ayant la lourde tâche de chanter les parties de Chuck, nous démontre son énorme talent. On dirait vraiment sa réincarnation, c’est hallucinant comment il est talentueux. Steve DiGiorgio, charismatique bassiste de Death de l’époque et actuel bassiste du groupe thrash Testament, s’improvise comme frontman du groupe afin de parler à la foule. Quel charisme il possède ! De même, pour revenir à la qualité sonore, celle-ci est encore impeccable pour Death to All. Nous ressentons chaque coup de bass et de drums presque dans nos pieds comme si ça nous traversait le corps, wow! La foule n’hésite pas à faire du moshpit et bodysurfing question de tenir les agents de sécurité occupés en avant !
Pendant plus de 2 heures, Death to All a été généreux et nous a joué plus de 19 pièces. Nous avons eu la chance d’entendre l’album « Symbolic » du début à la fin avec plusieurs pièces de « Spiritual Healing » et tous les classiques de Death. C’est avec la très célèbre « Pull the Plug » que la soirée se termine sous les acclamations de la foule. Si vous n’avez jamais eu la chance d’aller voir un spectacle de Death to All, vous manquez de quoi. C’est l’ultime hommage et le plus proche que nous pouvons avoir de vivre l’expérience Death. Après plus de 24 ans après le décès de Chuck, nous voyons que son impact et son héritage est encore présente puisque le MTelus était plein à craquer. Chuck forever !
Setlist :
Living Monstrosity
Defensive Personalities
Lack of Comprehension
Altering the Future
Zombie Ritual
Within the Mind
The Philosopher
Spiritual Healing
Symbolic :
Symbolic
Zero Tolerance
Empty Words
Sacred Serenity
1,000 Eyes
Without Judgement
Crystal Mountain
Misanthrope
Perennial Quest
Rappel :
Spirit Crusher 19. Pull the Plug
-Journaliste: Phil Grondin
Photographe: Martin Desbois
Le 8 novembre dernier à la Forge à Bérubé de Trois-Pistoles avait lieu ce show metal/hardcore. Avec cinq bands au menu, la soirée débuta très tôt vers les 18h30 pour ainsi s’enchaînée à un rythme de feu!
Ce band de metal rimouskois a su réchauffer la scène avec les nouveautés de leur premier album sortie en septembre dernier : After the shot. Ils sont la preuve que le metal peut se jouer en trio : bass, guit et drum. Ils ont aussi une toune simplement guit et drum accompagné du vocal : Seven Injuries. C’était leur dernier show pour 2025, ils seront en mode composition pour cet hiver.
Ce band hardcore de Québec a brulé les planches à la Forge pour leur tout premier show. Un baptême de feu! Des riffs pesants à souhait et une énergie explosive sur scène. Le guitariste de Wartime fait partie de cette nouvelle formation.
Autre band hardcore de Québec, avec des membres de Rise in honor, Face the Judge, Blind Truth et The Sleep. Ils ont sortie un nouveau single il y a deux semaines, intitulé One Lung. Leur prochain album, Echoes of Chaos, sortira cet hiver, surveillez ça! Ils seront en prestation à la Taverne Royale de Trois-Rivières le 22 novembre prochain.
Originaire de Granby et existant depuis 2022, ce band melodic punk hardcore est très actif dans la scène underground. J’espérais les voir un jour en prestation dans le bas du fleuve. Malheureusement, je n’ai pas pu prendre de photos explosives représentant l’énergie sur scène. Vous pouvez aller écouter et voir le vidéo clip pour leur nouveau single intitulé Hidden Truth.
Ce band de deathcore montréalais a livré la marchandise avec puissance. Un thumbs up aux techniciens de son qui ont fait un excellent travail durant la soirée. Il y a eu l’ajout de boucane donnant un tout autre effet visuel, mais à certain moment, on ne voyait plus le drummer. Ce fût leur dernier show pour l’année 2025. Vous pouvez aller entendre leur nouveau single sortie en octobre : Tales Of Massacre. Leur prochain EP, Rituals of a dying light, sortira en janvier prochain et une tournée en Europe est prévue pour avril 2026. Il seront de retour dans le bas du fleuve pour le Gaspesian Metal Fest en juin 2026.
Voici le compte rendu de Jade Poliquin et les photos prises par Jimmy St-Pierre Gariépy lors du spectacle de Trivium présenté par Gestev et Live Nationau Centre Vidéotron de Québec le 6 novembre et qui mettait également à l’affiche Jinjer et Heriot.
————————————————————————–
Retour sur le spectacle
J’ai eu la chance de couvrir le spectacle de Trivium au Centre Vidéotron le 6 novembre dernier, dans le cadre de leur tournée Ascend Above The Ashes. Voici mon compte rendu ainsi que les clichés de notre photographe Jimmy St-Pierre Gariepy.
Heriot
Dans l’ambiance plutôt intime qu’était celle du Centre Vidéotron ce soir-là, c’est le groupe Heriot qui a ouvert le bal de cette soirée à saveur metalcore. Originaires du Royaume-Uni, ils nous proposent, avec une agréable énergie, un metalcore bien propre à eux. Des touches de black, de post-metal ou encore de sludge se font facilement remarquer dans leurs compositions.
C’était pour moi la première fois que j’entendais parler de ce groupe, et clairement, ils nous ont livré une prestation très solide. Bien que la foule fût timide face au groupe, Debbie Gough, chanteuse de la formation, n’hésite à aucun moment à interagir avec celle-ci. Quelques légers circle pits se font apercevoir, bon signe d’une foule prête à mettre ses genoux à l’épreuve face aux groupes suivants.
Jinjer
Nous continuons la soirée avec le groupe ukrainien Jinjer. La foule était plus que prête à voir retentir la bête qu’est Tatiana Shmayluk sur scène. C’est sous la forme de cris que les gens présents expriment leur joie de voir cette formation. C’était la première fois que j’avais la chance de les voir en live, moi qui étais bien déçue de les avoir manqués au Capitole en 2023. J’en suis complètement stupéfaite : la justesse de l’exécution est fabuleuse, et ils nous offrent une incroyable présence scénique. La formation nous propose en grande majorité des chansons de leur dernier album Duél, sorti au début de l’année, sans toutefois délaisser leurs plus grands hits tels que Teacher, Teacher! ou Pisces.
Tatiana dédie de plus la pièce Someone’s Daughter aux femmes présentes ce soir, ce qui me touche énormément, étant moi-même une femme naviguant souvent dans des concerts où les hommes sont majoritaires. Elle possède littéralement la scène, mélangeant soigneusement délicatesse et brutalité quand elle chante; elle est sans aucun doute la reine de la scène.
Trivium
Voilà maintenant le groupe tant attendu de la soirée : Trivium! Ils arrivent d’un pas assuré, prêts à nous offrir une prestation des plus électrisantes, avec une belle variété de chansons tirées de leur vaste discographie. Leur dernier passage dans la belle province remontait à 2022 lors du Metal Tour of the Year, en compagnie de Megadeth et Lamb of God, une co-tête d’affiche dont j’avais beaucoup entendu parler. C’était une première pour le quatuor d’Orlando en tant que tête d’affiche dans notre cher Centre Vidéotron, qui, malheureusement, était en configuration « théâtre » vu la faible quantité de billets vendus, malgré l’envergure du groupe. Ceux-ci auraient aisément rempli une salle de plus petite taille. Ce fut assez surprenant, car c’était la toute première fois que j’assistais à un spectacle à capacité réduite dans une salle habituellement remplie. Mais clairement, l’ambiance intime et chaleureuse prouvait que c’était bel et bien la place où être ce soir-là.
Ils débutent leur performance avec In Waves, qui donne tout de suite le ton de la soirée, et laissez-moi vous dire que la foule n’a pas hésité une seconde à sauter de joie dès les premières notes. On peut dire que le groupe sait comment interagir avec son public et transmettre son énergie. Ma dernière expérience avec Trivium remonte à mai dernier lors de leur co-tête d’affiche avec le groupe metalcore Bullet For My Valentine à Montréal, et j’étais bien ravie de les revoir ce soir. Ancien membre du groupe deathcore américain Whitechapel, Alex Rüdinger, nouvellement batteur au sein de la formation, a, à mon avis, assuré à merveille derrière la batterie. Avec une justesse et une frappe solide, il m’a laissée sans mots.
De leur côté, Matt Heafy et Corey Beaulieu ont interprété avec assurance leurs solos de guitare, incitant la foule à se livrer à de vigoureux headbangs. Plusieurs crowdsurfers se sont fait voir depuis ma place dans les estrades, ainsi que de multiples moshpits lors des moments plus lourds. Ils terminent le tout en beauté avec The Heart From Your Hate, Down From the Sky et The Sin and the Sentence, ce qui fit chanter plus d’un ce soir-là.
Pour conclure, leur professionnalisme et leur assurance ont été bien mis de l’avant durant cette soirée, qui, bien que moins affluente qu’on aurait pu l’imaginer, a su ravir tout le monde présent. Clairement, toutes et tous étaient heureux d’assister à ce moment, et personne ne s’est gêné pour le démontrer!
-Journaliste: Jade Poliquin Photographe: Jimmy St-Pierre Gariépy
C’est toujours génial de commencer le week-end avec un concert à guichets fermés. C’était le cas le vendredi 24 octobre, lorsque les fans ont fait la queue tôt pour obtenir les meilleures places au Cabaret Lion d’Or à Montréal. Le duo acoustique The Grapes of Wrath est en tournée à travers le Canada pour célébrer les 40 ans de la sortie de leur premier album emblématique.
Originaire de Kelowna, en Colombie-Britannique, The Grapes of Wrath est connu pour son son pop/rock unique inspiré des années 60, qui met en valeur des harmonies vocales parfaites, des guitares mélodiques et des paroles intelligentes et émouvantes. Avec Tom Hooper au chant et à la guitare acoustique et Kevin Kane (un artiste Godin), également au chant et à la guitare électrique, les deux chanteurs ont captivé les 230 fans avec des versions épurées de leurs chansons les plus appréciées, couvrant quatre décennies.
Les deux amis d’enfance nous ont présenté des versions décontractées et sans fioritures de O Lucky Man, la chanson préférée des fans, de la poignante Backward Town, de l’entraînante Do You Want to Tell Me? et des classiques Peace of Mind et I am Here. What Was Going Through My Head a remporté un franc succès auprès du public, tout comme les plus de 15 chansons de l’impressionnante setlist. Les fans étaient enthousiastes et très réceptifs, chantant en chœur chaque chanson. Après tout, cela faisait 7 ans que le groupe n’était pas venu à Montréal ! Le public a même aidé M. Kane lorsqu’il a oublié les paroles d’une de ses propres chansons !
Une ambiance chaleureuse a régné tout au long de la soirée, le duo charismatique nous guidant vers chaque chanson avec des anecdotes intéressantes ou des histoires très drôles accumulées au fil des ans. Shane, le fils de Tom Hooper, nous a fait l’honneur de sa présence, de sa voix veloutée et de son jeu de guitare puissant lors d’une brève première partie qui a donné le ton à une soirée placée sous le signe de la nostalgie et du bonheur musical.
Voici le compte rendu et les photos prises par Cynthia Côté lors du Party d’Halloween présenté à la Taverne 666de Rimouski le 30 octoble 2025 et qui mettait à l’affiche Crystal Castle, Omnivide et Black Hole.
—————————————————————————-
Retour sur le spectacle
Jeudi 30 octobre avait lieu ce show métal d’Halloween à la Taverne 666 de Rimouski. Quelques spectateurs étaient déguisés dont certains musiciens pour l’occasion.
Ayant déjà partagé la scène avec Omnivide en février dernier, ce band métal de la relève rimouskoise est très présent dans la scène underground. Je les ai découvert à leur tout début et je les ai vu à plusieurs reprises ce qui m’a permis de les voir évoluer. Actif que depuis 2023, ils ont sorti un microalbum en 2024 et depuis septembre dernier, leur premier album intitulé After the Shot a vu le jour. Si vous désirez les revoir, ils seront en show le 8 novembre prochain à la Forge à Bérubé de Trois-Pistoles.
C’est la troisième fois cette année que je vois ce band de progressif death metal originaire de Moncton au New-Brunswick. Ils nous reviennent pour leur tournée du lancement de leur nouvel EP, Arise sortie le 10 octobre dernier. Durant leur prestation, ils ont joué Arise en entier sans interruption ainsi que certaines tounes de leur premier album et deux covers pour terminer. Allez jeter un coup d’oeil à leurs dates de tournée pour ne pas les manquer, car ils ont un mois de novembre bien remplis côté shows en Ontario et au Québec.
Visages bien connus de la scène underground rimouskoise, je les ai découvert à leur retour sur scène en 2024 et j’ai eu l’occassion de les revoir à quelques reprises. Ce band de heavy power metal a performé malgré l’absence d’un de leur guitariste pour cette soirée. Patrick Gaudet, membre des anciens bands The Truckers et de Brisance, a monté sur scène l’instant d’une toune pour prendre les back vocaux et accompagner ainsi Philippe. Le résultat d’un duo très explosif vocalement, ce fût un très beau moment musical. En septembre, ils ont sortie leur single ORA – The silent voice of insanity – Pt.3.