Critique d’album: Seventy Minus One – Bad Voodoo (Août 2025)

Seventy Minus One
Bad Voodoo
Août 2025

 

Liste des pièces

  1. Hang Up
  2. Fuck Me
  3. Party Girl
  4. Hell Hotel
  5. Bad Voodoo
  6. I Came Back
  7. Cursed
  8. Remember Me
  9. Baby it’s the End

 

Seventy Minus One et l’album Bad Voodoo

Un Sortilège Punk Rock 

Bad Voodoo, ce titre d’album me ramène 25 ans plus tôt, un soir où je suis assis avec un Africain et un Haïtien. Ma curiosité sur le monde de la spiritualité, de la religion et de la culture s’empare de moi. J’amorce une discussion sur le Voodoo, n’en connaissant que vaguement sur le sujet. Que de belles découvertes sur les différences, les croyances et aussi sur l’emprise de cette religion, même sur des personnes qui se disent de fervents chrétiens. Bien sûr, je ne veux en rien démoniser cette religion, mais ce qui allumait totalement ma curiosité était tout ce monde des mauvais charmes, de malédictions et l’emprunte toujours si vive dans l’esprit de mes deux interlocuteurs. Alors, Bad Voodoo, pourquoi un groupe de punk rock risquerait-il d’attirer les foudres des esprits de la nuit? Tout est devenu clair pour moi, lors du spectacle au Trou du Diable, au moment Big Sexy Nelly nous exclame ceci: ‘’ Nous sommes la prescription pour votre dépression’’. Parfait, j’ai saisi, comme je comprends que, si je vais à la pharmacie et que je vois herpès ou grippe sur une boîte…j’imagine que ce n’est pas pour me la donner. Alors, pour faire court… voici ma prescription contre le Bad Voodoo: 8 mg de Seventy Minus One à tous les jours. La prescription est renouvelable à tous les spectacles! Maintenant, regardons de plus près quelques composantes de cet album. 

Hang Up 

Ce fameux moment où, si tu as la chance d’avoir un bon chum qui va te faire un ‘’reality check’’ en te disant qu’il est temps pour toi aussi de décrocher, parce que, de l’autre côté, ça ne répondra plus. On laisse place à la basse d’Hugo Remacle, ce qui donne du corps à ce titre. Parfois, une introduction d’un autre style permet d’aller chercher l’attention, ce qui est le cas, très court, mais avec 4 phrases simples, nous permet de déterminer d’où l’on part au début de l’album. L’émotion de tristesse, de revenir de loin, avec une voix féminine et guitare… me voilà attentif. Baby It’s the End, le dilemme, le choix qui n’en est pas un, surtout dans nos premiers amours où nos prises de position ne sont pas claires, on donne peu, on veut tout. On aime passionnément, mais pas assez. Pour ceux qui ne connaissent pas Seventy Minus One, on l’entend dès la première chanson, c’est un punk rock, avec une tendance assez pop, qui va chercher un échantillonnage de style… va-t-on s’y perdre ou sera-t-il la plus grande qualité de l’album? En spectacle, on s’y retrouve très bien, je vous le jure. 

 

 

Party Girl 

Si je ne vous ai pas intrigué à découvrir l’album, il me reste quelques cornichons surets dans mon frigidaire pour vérifier que vous n’êtes pas complètement mort en dedans. Cette dernière pièce acoustique, on nous transporte à la fin d’une journée à la plage avec des amis, près d’un feu où notre guitariste chansonnier sort son instrument et en fait une version allongée pour que tous finissent par bien connaître par cœur le refrain. Ils auront pensé à tous ces 70-1! Belle finition d’un album qui s’écoute comme un charme et qui me fait patienter comme un enfant qui est sur le bord de la crise de centre d’achat. Je veux mon Bad Voodoo maintenant!!! Voici un album qui exprime parfois le mal-être, mais qui est conçu pour qu’on le chante ensemble, pour qu’on se comprenne et qu’on surmonte ensemble ces épreuves. 

Bad Voodoo 

La pièce-titre de l’album, celle qu’on ne doit pas manquer du fait qu’elle représente celui-ci. Ce titre représente très bien le groupe dans tout son rythme, ses intentions et son texte. Très bon choix de rythme, a clairement la présence et la prestance de ce qu’on désire d’une pièce qui se veut être un hymne à Seventy Minus One. Une bourrée de ‘’fun’’ rafraîchissant et me donnant le goût de répéter en spectacle le titre de celle-ci en sautant partout, jusqu’à ce que mes années me rattrapent et me demandent de retourner me rasseoir. 

Cursed et Hell Hotel 

On les voit circuler depuis un bout, les deux en vidéo, superbe choix, car pour moi, ce sont des chansons qui ont ce feeling de hit d’Été, plus pop, mais avec un twist, comme un Bloodhound Gang avec The Bad Touch, qui sort de nulle part et va toucher la grosse corde sensible qui sert à juste danser, chanter et se vider l’esprit. J’y ressens à nouveau cette impression de party. Pourquoi ? Justement, arrêtez de vous poser trop de questions et dansez, sautez et éloignez-vous du trop-plein de l’intellect qui rumine du noir. Pour ma part, le fait que Hell Hotel n’est pas déjà sur les palmarès et les radios autres qu’alternative, me démontre encore une fois la pauvreté des décisions des grandes industries entourant la musique au Québec. Mais trêve de politique… on met ça dans son balado, on le demande aux DJs, dans les bars et dans notre auto… Si Rej Laplanche, icône de 1-2-3 Punk (Musique Plus), dit que cette chanson est son no 1 de 2025, je ne dois pas être loin de la vérité, sans vouloir la posséder! 

 

Enfin, ce vendredi 29 Juillet, cet album est sorti avec une nouvelle vidéo. Au départ, il était prévu pour Mai et ensuite Juillet. Mais la troupe a préféré retravailler encore et encore sur le peaufinage de l’album. Pour avoir écouté la première version et le résultat final: on a bien fait d’attendre et d’y travailler…tout est dans les détails! D’ailleurs on remercie grandement Sébastien Tremblay, guitariste principal de Citron et les chiens tête qui a mixé et ‘’masterisé’’ la plupart des titres de l’album: une touche finale qui paraît dans le résultat. 

-Christian Lamothe, Chroniqueur de L’Underground

Pour découvrir l’album:
https://open.spotify.com/intl-fr/album/59c81q8iDeFDXQ3PghsSVD
https://music.apple.com/ca/album/bad-voodoo/1835499776

 

BLANK et LE JOUR – Sortie d’album

BLANK et LE JOUR 

Drummondville, au centre de l’intérêt de l’underground musical au Québec! 

Nous revoilà dans cette ville du Centre-du-Québec, avec la réputation d’avoir créé votre mets préféré (la poutine) et d’avoir une quantité impressionnante de formations et de talents musicaux proportionnellement parlant (habitants vs power house bands). Deux très bonnes nouvelles nous arrivent en juin, soit la sortie du premier album de Blank, groupe hardcore qui a volé la vedette lors de ma première rencontre avec eux en spectacle. En outre, le groupe de la Mauricie Le Jour sortira officiellement son album au Pub La Sainte-Paix de Drummondville. Donc, voici une autre double Chronique sur deux albums à écouter et, par la suite, voir en performance dans nos bars et salles du Québec. 

 

Blank, l’album The Descent 

Hiro-Maël Tuahine Meunier: batterie
Maxandre Laplante: basse
Louis-Félix Béland: voix
Maël charbonneau: guitare 

Warborn 

Un album qui promet de faire état de bulldozer de guerre dans vos oreilles, en débutant avec cette pièce qui amène la première vidéo de l’album paru un vendredi 13 du mois de juin. Encore une fois, Blank démontre déjà son inspiration de devenir une notoriété dans le genre, comme Get the Shot, Norwalk et d’autres formations bien établies. Impulsivité, brutalité, ambiance sauvage, mais loin d’être désorganisé: on cherche l’impacte et c’est un bullzeye pour cette pièce… quel début d’album! 

Un exercice que je fais pour certains styles de musique est ce que j’appelle le Marathon 20; 20 secondes du début de chaque pièce, une après l’autre. La raison est simple, dans certain style l’originalité n’est pas une mesure d’accomplissement, ce que je trouve dérangeant en soit et si par exemple, j’entends un album de douze chansons et que la moitié de celle-ci commence avec un même type de riff, je vous pris de croire, que si j’étais un critique et non un chroniqueur, je serais en mode ‘’destroy’’ comme le disait si bien Claude Rajotte à l’époque que Musique Plus avait un intérêt pour la musique de l’Underground du Québec. Bon, je m’égare, Blank démontre une solide diversité, et pour une nouvelle formation, c’est dans un mode créatif qui mérite toute mon attention, et la vôtre. En poussant maintenant plus loin, ça, oui, j’écoutais les chansons au complet, niveau ambiance dans sa globalité:

voilà un groupe qui balance avec précision, le côté folie de la créativité avec sérieux dans sa structure. L’échantillonnage est bien réparti ; on y trouve des tempos changeants, du plus rapide au plus lent, ainsi qu’une variété instrumentale et vocale. On ne se gêne pas d’ ajouter parfois des styles qui ne font qu’enrichir l’album. Par exemple, I Did it for: Myself, beaucoup, inspiré du Rapcore. The World, plus Thrash metal, surtout dans l’application des mélodies à la guitare. Tout cela sans décrochage, on est bien dans le monde du Hardcore 101. 

Je ne vous décrirai pas tous les textes ni tous les titres laissant cette chronique double, légère comme vache emportée dans une tornade, mais j’avais des questions à poser aux boys, qui sont tellement plus intéressants que moi. 

Ondes Chocs: Quelle est la chanson du nouvel album qui te satisfait le plus et que tu as le plus hâte de faire découvrir aux admirateurs en spectacle? 

Louis-Félix Béland: ‘’The Descent est celle que j’ai envie de faire découvrir au public c’est le point final de l’album, l’amalgame total de la composition et le rappel de thèmes, musicaux, et ‘’lyrical’’, qui clôture cette création ! C’est aussi où, personnellement (vocalement) j’utilise pas mal tout mon « range » de techniques différentes. Cette chanson a été composée avec aucune limite préalable et est une des meilleures expressions créatives de l’album (selon moi) !’’ 

J’écoute l’album, mais je cherche en vain Coco Bongo. Vous savez, Coco Bongo, Tabarnak ! Je fais une plainte en bonne et due forme à Maël Charbonneau, je garde ma copie rose et je m’informe de la situation. Voici ce qui en est pour COCO BONGO!!!! 

Ondes Chocs: Cette pièce récente et qui a aussi son vidéo n’apparaît pas sur l’album The Descent. Parle-moi de la décision de la soustraire de l’album? 

Maël Charbonneau: ‘’Yes Coco Bongo en fait c’est un call que Bilou avait fait en live et que je n’avais jamais entendu jusqu’à tant que je voie une vidéo et j’ai trouvé le call excellent ! C’était pendant une vidéo de Warpath je crois ! J’ai dit aux boys qu’on devrait clairement faire une chanson sur ça ! On a fait la tune la plus raisin pas possible, on est allé l’enregistrer chez Antoine Boily à Québec, moi et Bilou et il nous a aidé à rajouter plein d’idées funky . On était déjà en pleine promotion de l’album qui s’en venait, mais on s’est dit sais tu quoi, on s’en ‘’colisse’’, on drop la tune directe là malgré tout, car ça fait du sens avec la mentalité de Blank . Y’a pas de règle, c’est à ce moment-là que le momentum était et qu’on sentait le feel donc on l’a lâché aussi simplement ! Et elle n’a aucun lien avec l’album c’est une chanson ‘’standalone’’ complètement.’’ 

Pour ce qui en est de voir Blank en spectacle, deux dates me viennent en tête, car j’y serai… comme par hasard, pour votre bénéfice cher lecteurs et lectrices. Ils feront partie du monstrueux line up du 25 juillet au Festival de Capital Punishment qui s’étend sur trois jours, à Ottawa. Il partageront, entre autres, la scène avec Get the ShotDead Velvet et Soulthief. Un retour par la suite à Drummondville, ils seront la tête d’affiche le 30 août au Pub La Sainte-Paix, accompagné de Basterds, Soulthief et Dead Velvet. C’est un rendez-vous pour tous les amateurs de soirée brasse-camarade et de musique en mode séisme incalculable sur l’échelle de Richter. Tu ne me crois pas… viens voir! 

 

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LE JOUR, l’Album Pas Né pour Devenir Squelette 

Érick C. Doucet : voix, paroles. guitares, basse, effets, toaster, feed-back, synthétiseurs, arrangements.
Nicolas Gauthier : batterie.
Martin Lemay : basse, voix (back)
Jennifer L. Martin : voix, Voix (back).
Étienne Turgeon : djembe, piano et cordes
Brigitte Gobeil : synthétiseur et voix 

Le Jour nous arrive avec un bel album de rock francophone, qui, dans les années 90, aurait été rapidement sur le palmarès des radios commerciales cet été, cela avant la grande purge et le contrôle sectaire des décideurs de l’industrie musicale québécoise. Des textes légers, colorés sous une intonation au chant qui est dans le style Jean Leloup: un chant parlé pop (c’est le mieux que j’ai comme définition). Avec les choristes (voix féminines), on ajoute une touche taquine, parfois plus mielleuse. Ce qui me fait me poser une question que je les ai vus en spectacle, mais sans aucun soutien (back vocals). Ce qui donnait un son plus brut, rock garage stoner. Quelle est la décision du groupe face à cela ? 

Ondes Chocs: Ce qui m’a frappé lors de l’écoute de l’album est l’implication des choristes féminins (back vocals), qui, pour moi, change beaucoup la dynamique de plusieurs titres, ce que l’on a pas eu lors du spectacle. À quoi devons-nous nous attendre lors du dévoilement de l’album et des prochains spectacles? 

Philippe Ethier (à la distribution): ‘’Pour la choriste, malheureusement, on a de la difficulté à trouver quelqu’une prête à nous accompagner. J’essaie des fois de chanter soprano, mais ça laisse à désirer.’’ 

Erick Douce: ‘’En fait, on a pris une tournure plus rock, presque stoner psyched avec mes nouvelles compos et je crois qu’avoir une choriste, ce serait excellent, mais ce serait encore plus génial une musicienne qui joue aussi d’un instrument. 

La nouvelle mouture de Le Jour est très différente de celle sur l’album et c’est parfait comme ça. Chacun des nouveaux musiciens a apporté avec lui son bagage d’influence et de créativité, ce qui a bouleversé pour le mieux le band.’’

De plus, maintenant, un autre changement important est fait avec l’arrivée de Sébastien Auger, comme frontman au micro, un nouveau chanteur. Nous voilà déjà, avec de multiples changements. L’album a son son, la formation est en forme avec une nouvelle aura sans dénaturer le produit initial. La grande force du son Le Jour, pour moi, est dans la guitare d’Érick C. Doucet. On y reconnaît une influence massive du rock canadien et il ne s’en cache pas, il est fan. Le corps des chansons tourne toujours ou presque autour de la présence d’un riff entraînant. Si j’avais à parler de mon top 3 de l’album. Fantôme Gratuit, une chanson dont je vois tout de suite le potentiel de jouer la super vedette à la Mick Jagger sur le plancher de la scène, en plus d’un texte qui est en ‘’TU’’, qui permet de viser la salle et de jouer avec les participants… une chanson de spectacle, qui ne doit pas être jouée figée… avec la mise en scène adéquate, c’est une chanson qui rend facile d’aller chercher l’audience.

Je Suis d’Ailleurs, cette courte chanson acoustique vous donnera envie d’impressionner vos camarades de camping lors de votre prochaine sortie. Elle vous donnera également envie d’écrire des couplets supplémentaires. Vous pourrez la partager avec vos amis autour du feu. Entre le rock à la Tragically hips du titre Le Pouvoirs aux chats ou le rock & Roll humour de Miss Bush, j’hésite. En fait non, je REWIND… Il Paraît, petite chanson, douce, tendre, voilà ça nous arrive tous de vouloir changer de vitesse et avoir une chanson qui donne espoir, qui réconforte… et bien voilà, c’est tout ça. 

Pour le reste des titres, vous savez où aller : à Drummondville le 27 juin. Aller écouter des titres qui font bouger, avoir du bon temps, avec une terrasse accueillante et admirer un nouvel album qui va voir ‘’Le Jour’’. 

-Christian Lamothe, Chroniqueur de l’Underground 

Plus bas, bien sûr, je laisse les liens pour découvrir et encourager ces artistes. Encourageons les créateurs de l’underground. 

Blank, l’album The Descent:
https://open.spotify.com/album/6WCHL8s4l71murAglS8jBv

Le Jour, l’Album Pas Né pour Devenir Squelette:
https://lejourgroupe.bandcamp.com/album/pas-n-pour-devenir-squelette

Critique d’album: Eternal Bastard – Moshpit (2025)

Eternal Bastard
Mosphpit
Independant
2025

 

Liste des pièces

  1. Headbang
  2. Teenage Years
  3. Brothers Forever
  4. Paradise Through Hell
  5. Moshpit
  6. The Bastard’s Opera

 

 

Liens des réseaux sociaux, pour écouter et acheter l’album :
Site officiel : https://eternalbastard.b12sites.com/
Linktree vers réseaux sociaux : https://linktr.ee/eternalbastard
Bandcamp : https://eternalbastard.bandcamp.com/album/moshpit

 

Eternal Bastard – Moshpit

Eternal Bastard est :

Chanteur/bassiste : Émile Doray
Guitariste : Arthur Lapointe
Guitariste : Malik Couture
Batteur : Olivier Beaumont

Le groupe québécois de punk/metal Eternal Batard a sorti leur premier EP intitulé « Moshpit ». Directement de la ville de Montmagny, ce jeune groupe nous apporte un style nous rappelant les bonnes vieilles années du punk des années 90 alors que la jeunesse était en pleine rébellion. Le but premier de ce jeune groupe est simple, nous faire revivre les bonnes vieilles années du metal tout en ayant le plus de fun possible !

Moshpit se voit être un album prometteur pour un groupe ayant le rock dans le sang. Ces jeunes-là sont bourrés de talents, je vous le dis ! Dès la première note, j’ai vu le potentiel possible de ces jeunes musiciens. Chaque membre assure à perfection leur part et la qualité sonore est tout simplement impeccable. Des riffs accrocheurs, un vocal à point et un drum avec du mordant !

En écoutant cet album, j’ai eu le goût de me partir un mini moshpit chez moi! Bon, un peu difficile tout seul, mais vous comprenez… Pour ça, vous devez aller voir Eternal Bastard en spectacle! Après avoir visionné quelques vidéos de leurs différentes prestations, ils ont vraiment la flamme dans les yeux et ça paraît !

Le nom le dit directement… cet album veut nous faire mosher! Eternal Bastard est un groupe auquel je vais porter attention et j’espère avoir la chance de les croiser prochainement! Ce premier EP d’environ 20 minutes se voit être un excellent clin d’oeil à la scène punk et metal tout en ayant un son propre à eux.

Bonne chance les boys !

Note : 9/10

-Phil Grondin

Premier EP pour ONEDAYNEVER (Dany Leblanc)

ONEDAYNEVER
Equation Of Chaos
14 mai 2025

Liste des pièces

  1. Ouverture (Intro) – Instrumental (0:22)
  2. I Think, Therefore I Divide (4:32)
  3. Equation Of Chaos (5:47)
  4. Beyond Celerity (4:45)
  5. Eternal Now Nexus (4:00)

Pour les fans de: Judas Priest, Kreator, Sepultura, In Flames, etc…

 

Lien pour écoute et achat:
https://linktr.ee/onedaynever
https://www.melogy.ca/odn
Contact info: onedayneverofficial@gmail.com

 

Premier EP pour ONEDAYNEVER (Dany Leblanc)

Pour commencer, que dire de ce projet solo composé en simplement 10 jours. Je crois que c’est peu dire, mais ce EP retiendra certainement l’attention de beaucoup de fans de thrash metal moderne. Dany Leblanc, (EX-Atheretic) s’est plongé dans la composition complète et indépendante de ce projet en enregistrant toutes les guitares, la basse et les pistes de drum de base dans son studio maison en 10 jours. Il signe aussi l’écriture de toutes les paroles ainsi que la voix dernier ce nouveau projet!

Il a complété ce EP avec la collaboration de Mikael Desnoyers du Studio Empire Recording. Mikael a permis de concrétiser Equation Of Chaos par l’enregistrement officiel du drum ainsi que le mixage et le mastering. Du côté de l’illustration, réalisé par Joël Marinier, on peut apprendre que Dany désirait dépeindre la lourdeur de la conscience humaine sur le monde (chaos, égo, lutte intérieure, santé mentale, etc) et on peut le voir facilement avec les visages entourant cette Terre stérile.

Avec une courte intro instrumentale de 22 secondes on se plonge rapidement vers le chaos mental avec le coup d’envoi de la première pièce du EP,  I Thing, Therefore I Divide. La composition de cette pièce en fait ma préférée, car dès la première écoute, elle reste en tête! Par la suite, vient la chanson Equation Of Chaos, qui est un succès sur toute sa durée pour se diriger vers la pièce Beyond Celerity. L’album se termine avec la pièce Eternal Now Nexus, plus simple, mais clairement efficace avec une touche plus oldschool que les précédentes. C’est, selon moi un bon choix pour la fin de ce EP.

On ressent bien toute la créativité de Dany tout au long de l’écoute. Il a bien réussi à marier l’aggressivité du style avec des rythmes parfois simples et parfois complexes sans oublier un excellent vocal bien thrash. Un second album de ONEDAYNEVER est déjà en cours de composition, les fans n’auront donc pas à patienter bien longtemps avant de découvrir du nouveau matériel de ce musicien chevronné et bien connu de la scène métal au Québec.

Equation Of Chaos est certainement un album à découvrir, écouter et réécouter pour tous les fans de thrash metal moderne!

Vicky Fillion
Admin, journaliste et photographe

Nouvel EP: Jerkswitch – 100% Wholesome Pants Party

Jerkswitch 

Nouvel EP: 100% Wholesome Pants Party 

EJ Lang: Lyrics, Vocals, Guitar
Will De Francesco: Guitar, Back Vocals 
Pat Savate: Bass, Back Vocals 
Gabriel Lalancette-Allard: Drums 

Cette formation de Rimouski nous revient avec un tout nouvel EP où il se met presque à nu de façon humoristique (en image). Encore une fois, ils nous prouvent que, même si nous pouvons les voir sous les étiquettes punk ou hardcore, sans aucun doute, il en reste que Jerkswitch dépasse ces petites cases musicales pour toujours aller chercher de façon intelligente, un mixage de style, de l’audace dans leur ouverture, mais aussi une création efficace qui, malgré ces multiples facettes, nous garde dans leur monde d’intrigue et de découverte.

Pushin’ Daisies est une pièce punk-hardcore rapide et old school qui nous réveille. On poursuit Code Red, dans un hardcore avec une touche de ska et un ajout de  »back vocals » qui apporte des moments plus légers et festifs. Un changement de ton plus rock (punk) termine sur une ambiance de reggae bohème. Tout ça, pour le prix d’une seule chanson, et avec un tonus formidable, sans donner l’impression d’une « structure décousue ». C’est un art en soi. Avec Fight a Table, on ajoute des touches funk psychédéliques et autres… Rx, elle aussi, cache en elle ce petit « je ne sais quoi » de style qui s’ajoute. Pour une touche finale, on ajoute la pièce Lidocaine de l’album éponyme Jerkswitch, mais cette fois-ci, en mode acoustique et qui lui redonne un nouveau souffle pour l’été.

Les textes sont écrits au ‘’Je’’, ce qui donne l’envie de dire qu’on veut nous accompagner dans une exploration personnelle en plus de musicale. Je vous laisse le loisir de lire les paroles (voir le lien Bandcamp) et oui c’est un album que je vais mettre dans ma liste d’achat, dès que j’en ai fini avec la dernière fraude de ma carte de crédit. 100% Wholesome Pants Party, cinq chansons à écouter en continu. 

Ondes Chocs: Que ce soit, du ska, reggae, funk et autre, comment arrivez-vous à nous emmener dans des univers musicaux variés, tout en maintenant une identité musicale cohérente, grâce au son unique de Jerkswitch ? 

Jerkswitch: ‘’Très bonne question. Honnêtement, je pense que c’est dû au fait que chaque membre du band apporte des influences différentes! Nous avons tous un background différent et une approche différente envers la musique, alors lorsqu’on se retrouve les quatre ensemble, c’est ce qui crée le son Jerkswitch.’’ 

Voici le lien pour découvrir le EP: 
https://jerkswitch.bandcamp.com/album/100-wholesome-pants-party 

Il y a aussi une autre possibilité qui s’offre à vous pour les découvrir ou les revoir, car ils feront partie du Pouzza 2025 à Montréal. Ce festival qui compte une brochette incroyable d’artistes qui est prévu pour cette fin de semaine, du 16 au 18 Mai. Pour ce qui en est, plus spécifiquement à la présence de Jerkswitch, vous pourrez les entendre vendredi au Turbo Haus à 19:50 (2040 Rue Saint-Denis Mtl) 

-Christian lamothe, chroniqueur de l’Underground

Critique d’album: BOT 41 -The Future Is Ours (28 avril 2025)

BOT 41
The Future Is Ours
Independant (Pete Lavoie – Death Note Silence)
28 avril 2025

Liste des pièces

  1. WTF
  2. Recess
  3. Failure
  4. Rated M
  5. Independent
  6. T&A
  7. Planned Obsolescence
  8. Linoleum
  9. Early Birds
  10. The Fall

 

Liens des réseaux sociaux, pour écouter l’album
FB : https://www.facebook.com/BOT41
IG : https://www.instagram.com/bot41project
Spotify : https://open.spotify.com/intl-fr/artist/4WI9St4UDgfcbmol7lO49V?si=QAkVE_R-T-Cw5yONlcFbpw

BOT 41 – The Future Is Ours

Bienvenue dans un monde virtuel entre le réel et la fiction! C’est ce que nous présente BOT 41 avec son album « The Future Is Ours », sorti le 28 avril dernier en tant qu’indépendant. Réalisé par le guitariste Pete Lavoie de la formation Death Note Silence, BOT 41 se voit être le mix par excellence entre le metal moderne et le metal industriel des années 90. Dès la première écoute et la première pièce jouée, nous voyons le sérieux que Pete souhaite faire vivre à toute personne écoutant son album. 

La production est excellente alors que nous pouvons reconnaître les influences industrielles tout le long, alors que l’électro se fond à perfection avec le drum et la guitare. On dirait presque que nous sommes en train d’être dans l’univers du jeu Cyberpunk accompagné d’une voix gutturale prête à nous défoncer les tympans! Alors que notre société est présentement en train de vivre des moments historiques à chaque jour, BOT 41 nous plonge dans son univers post-apocalyptique sur les enjeux de la société et de sa vision de celle-ci dans son monde futuriste. Pete n’hésite pas à jongler entre les différents thèmes d’actualité tout en apportant sa petite touche personnelle.

« The Future Is Ours » est un excellent album pour tout fan de Death Note Silence qui désire connaître davantage une autre facette de leur cher guitariste en formule « one man band »! Le côté électro/industriel est vraiment ce qui m’a accroché le plus alors que le mix est fait naturellement nous rappellant les bonnes années de ce style. 

Une soirée de lancement est prévue au Dés Truqués de Shawinigan ce vendredi 9 mai à 19h. Nul autre que Pete sera présent afin d’être le DJ invité pour mettre le party dans la place! Il sera accompagné des gars de Death Note Silence et du groupe Change My Brain With Cakes

Lien : https://www.facebook.com/events/695648652891439/

Note : 8,5/10 

Phil Grondin