
Voici le compte rendu de Mayla Digard et les photos prises par Lizane Jean lors du spectacle de Theory Of A Deadman présenté par Heavy MTL et Greenland Productions au Théâtre Beanfield de Montréal le 14 mars et qui mettait également à l’affiche Jeff Martin de la formation The Tea Party.
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Retour sur le spectacle
En arrivant ce soir devant le Théâtre Beanfield, il y avait quelques personnes devant moi dans la file, mais j’ai pu entrer rapidement. Le doorman avait l’air très content de pouvoir être en chandail dehors grâce aux températures qui se sont adoucies. J’ai pu arriver tranquillement et prendre ma place. J’ai eu quelques temps pour jaser avec ma collègue. Pendant ce temps, les spectateurs arrivaient petit à petit dans un joyeux brouhaha jusqu’à ce que la lumière s’éteigne. Les gens ont aussitôt applaudi.
Jeff Martin
Nous avons eu le plaisir d’accueillir en première partie Jeff Martin, le leader de The Tea Party. Nous avons donc eu une programmation 100% canadienne !
En arrivant, il a un peu discuté avec le public, expliquant en particulier que les années de musique l’ont rendu un peu sourd et qu’il fallait donc le soutenir bruyamment. Était-ce une technique pour nous faire applaudir davantage ? Peut-être…
Il a commencé son set avec The Grand Bazaar. Après l’avoir vu changer de guitare une première fois, je me demandais si c’était la première d’une longue série. Effectivement, il a changé à chaque titre !
L’introduction du troisième titre était très envoûtante, elle donnait envie de voyager dans un grand paysage.
Nous avons ensuite eu une reprise de Somewhere Only WeKnow, petit moment suspendu au-dessus du temps. À chaque fin de titre, il faisait une pause, donc le public applaudissait en pensant que le titre était fini alors qu’en fait il restait encore un bout, c’était drôle de le voir se fâcher. Il nous a ensuite proposé d’être son chœur, ce que nous avons fait avec joie. Pour le titre suivant, nous avons eu droit à une belle reprise d‘imagine. Son dernier titre a été Sister Awake.
La pause entre les deux prestations m’a permi de m’assoir un peu et d’observer le ballet des techniciens.
Theory Of A Deadman
Le retrait des différents tissus noirs a permis de découvrir le décor. Nous avons donc l’occasion d’observer l’imitation d’un basement avec une décoration style années 70, dans les tons de jaunes et de bois sombres, probablement le lieu de leurs premières répétitions.
Le band est arrivé sur Sweet Caroline, l’occasion pour le public de s’époumonner dès le début du show, histoire de se mettre en condition. Le chanteur a une coiffure parfaitement gominée, possiblement inspiré par Elvis. Le groupe se compose de deux guitaristes, un chanteur, un drummer (qui chante aussi) et un pianiste.
Avant de commencer, le chanteur a commencé à parler, en français. Le set a débuté par une reprise de Tust the Two of Us (Stuck), le pianiste y a joué du saxophone. Subitement, une grand-mère est apparue pour faire la poussière. Lors de l’interprétation d’Angel, le chanteur a indiqué que c’était une chanson écrite pour son ex-femme.
Par la suite, nous avons pu apprécier un petit medley. Le pianiste a commencé a joué A Thousand Miles et là, le chanteur a fait semblant que Vanessa Carlton allait arriver. Puis là, il a dit qu’en fait elle n’a jamais répondu à son dm pour la faire venir, puis une petite reprise de Rush, Limelight et enfin une autre de Jump de Van Halen. Pour reprendre leur set en force, nous avons eu The bitch Came Back puis Santa Monica. Le pianiste jouait avec un son de xylophone qui me faisait sourire.
Pour le rappel, nous avons commencé par Rx (Medicate).Tout le public a alors repris en chœur. Le rappel a été accompagné d’une petite partie de Paradise City des Guns. Puis un autre de Song 2 de Blur pour finir en beauté avec Bad Girlfriend sur laquelle le pianiste est venu jouer de la guitare.
En venant à un show unplugged, je m’attendais à un show très calme, mais j’ai été très agréablement surprise. Je recommande pleinement, même aux personnes qui aiment moins les guitares acoustiques.
-Journaliste: Mayla Digard
Photographe: Lizane Jean