Entrevue Ondes Chocs – Michael Godin de KanvasKreation

Entrevue Michael Godin

Street art (graffiti)

Il y a quelques semaines, j’ai eu la chance de parler avec l’artiste de KanvasKreation, il fait des toiles ainsi que des covers d’album. Pour vous le faire connaitre d’avantage, j’ai pu lui poser quelques questions au sujet de son art.

Q : Pour commencer j’aimerais que tu me décrives ton art, c’est quoi ton style et avec quoi?

R : Je dirais que je commence à avoir mon style qui est plus Cartoon/street art. J’essaye de mettre le plus de méthodes possible. Principalement, j’utilise de l’acrylique, spray can, feutre et le collage.

Q : Comment as-tu commencé? Qu’est-ce qui a été ton déclic?

R : Je faisais déjà de l’art visuel (voir ici infographie) depuis ma jeunesse et avec mon déménagement à Montréal, avec tous les murs remplis d’art, le street art m’a directement frappé. J’ai commencé à en faire et j’ai rapidement pris goût, alors j’ai lâché mon crayon de plomb et je me suis mis aux pinceaux.

 Q : C’est quand même une bonne suite de projet. Combien de temps environ ça prend pour faire une toile versus un cover d’album?

R : Tout dépend du projet, pour un cover je dirais entre 24hrs à une semaine. Pour une toile, c’est de 2 à 3 semaines.

Q : Tout doit dépendre de la grosseur de la toile?

R : Oui, tout dépend de la grosseur et du projet, des fois je plonge dans le travail et ça va très rapidement, on dirait que je suis dans un autre état d’âme et ce n’est pas moi qui le fais.

Q : Fais-tu plus ça comme temps libre ou c’est ton métier?

R : Si je regroupe toute l’art que je fais on peut dire que c’est mon métier, je vis de ça!

Q : Aimes-tu mieux faire des toiles ou de l’infographie/cover d’album?

R : Tout dépend du moment, il y a des semaines où je suis super actif sur la peinture, comme d’autre semaines c’est plus la conception de cover.

Q : Oh! Tu es vraiment occupé dans tes semaines. Quelles sont tes inspirations?

R : J’adore tout ce que fais Banksy, la musique que j’écoute m’inspire, mais ce sont plus mes enfants et ce qu’ils me font vivre qui joue beaucoup sur mon inspiration.

Q : De quelle musique tu t’inspires le plus?

R : Je te dirais; Richard Desjardins, mais surtout Dédé, part sa musique, mais aussi part sa démarche. Parfois, je peux rester accrocher à une chanson et rester pogner dessus sur repeat.

Q : As-tu des styles de musique que tu préfères pour tes covers?

R : Le hip-hop est la principale scène que je vise, mais je suis ouvert à tout autre style!

Q : Dans le fond, peu importe le style de musique, tu es partant si je comprends bien?

R : Oui ! J’écoute de la musique 15hrs par jours, ça passe de Dinos à Claude Dubois, à Zaz, etc.

Q : Merci de ton temps et d’avoir répondu a mes quelques questions. Aurais-tu des conseils pour ceux qui voudrait commencer dans le même domaine que tu fais?

R : C’est super simple, je leur dirais de ne jamais lâcher. Surtout quand personne ne croit en ton art ou ta vision, aucun artiste de grand nom ou personnage marquant était compris ou pareille que les autres. Ça va être dur, mais tu dois te forcer.

Q : Pour finir, quel est le nom de ta compagnie?

R : KanvasKreation et voici mon lien pour mon site internet

www.imakeartnotcrime.com

Entrevue réalisée par Sophie Larose

Entrevue avec Decerebration par JF Anglehart

Decerebration

Un band de Death Metal de Québec nous a fait dernièrement la grande annonce d’un nouvel album : Follow the Scars dont la date de sortie est prévue pour le 3 décembre 2021. Decerebration a été formé en 1992 et dissou en 1998, pour être réformé en 2009. Le groupe a sorti deux démos, Pure Hatred en 1994 et My Inner Impurity en 1995, ainsi qu’un album éponyme format CDr en 1995 et Respawned en 2013 , et Decerebration – Decerebration en 2015.

Formation
Fudz- Voix
Julien – Guitare
Nic – Guitare
Matthieu – Bass
Olivier – Drum et voix

Voici une entrevue réalisée le 4 novembre 2021 dernier avec Fudz Hubert, vocaliste de Decerebration, dans le cadre de la sortie de leur nouvel album Follow the Scars.

1. Comment l’envie de refaire un album t’es revenu? C’est arrivé quand et comment ?

Fudz: on a commencé par rejammer pour le fun en 2010 et ensuite on a ouvert une page Facebook pour le fun. La réaction a été telle qu’on a eu le goût de regarder les possibilités. On a donc décidé de choisir des tounes qu’on aurait aimé qu’elles sonnent plus que dans le temps et on a décidé d’auto-produire un album de vieux classiques réenregistrés. Le reste a juste suivi naturellement lorsqu’on a fait un show sold-out avec nos chums d’Amnesia qui faisait, eux aussi, un retour à l’Agitée à Québec.

2. Comment avez-vous procédé pour la composition des chansons?

Fudz: Pour le nouveau, c’est en majorité Julien qui est arrivé avec des compos, ce qui nous a tous donné le goût de faire du nouveau stock et de poursuivre l’aventure encore un peu plus loin.

3. Qui vous a produit?

Fudz: Depuis notre retour en 2010, on s’est toujours auto-produit, Mat, notre bassman, s’y connaît pas pire en son et se débrouille avec Cubase entre autre. De plus, notre chum Thierry est aussi très bon avec ça, donc les guitaristes ont appris à s’en servir pour pouvoir enregistrer leurs tracks de la maison. Par contre, on a demandé à Franky blast beat (ancien drummer de plusieurs bands dont notamment Deviant Process) de mixer le son et masteriser les deux albums précédent et de prendre en charge l’album au complet.

4. Qui a dessiné la pochette?

Fudz: J’ai fait affaire avec un indonésien qui se nomme Rudi, de Gorginsuicide art et il fait des trucs pour pas mal de monde dont entre autre Spirit of Rebellion.

5. Que raconte cet album? Sur quoi vous êtes-vous basé pour écrire les paroles?

Fudz: Le thème général de l’album c’est l’émancipation personnel, se sortir de boutte tough en affrontant ses démons pour un avenir meilleur. J’ai aussi composé une pièce par rapport à la pandémie: The Factless Prophecy, sur le fait que beaucoup de gens, peu importe leur allégeance, croit fondamentalement à des principes de vie en se basant que sur les gros titres, sur des posts Facebook etc, plutôt que de se baser sur des faits et de lire les articles au complet pour se forger une opinion. D’ailleurs c’est ce que la pochette représente: le dude escalade sa conscience (cerveau) afin de s’échapper des cicatrices de son passé trouble (fumée et crânes).

6. Est-ce que vous avez gardé l’essence des démos ou vous vouliez du renouvellement pour peut-être partir dans une autre direction?

Fudz: Quand on était jeune, le tape à l’oeil brutal était important. Maintenant, le sujet profond l’est plus lol! Avec les années, la métaphore de DN s’est élaborée et concrétisée: la décérébration c’est la volonté des élites mondiales à nous endormir en nous amenant à ne plus avoir besoin de réfléchir et à nous servir la vie complètement prémâchée afin de garder un contrôle sur les individus. On encourage les gens à s’instruire, réfléchir et se construire des valeurs propres à eux, et non dictée par une élite bien pensante qui décide à notre place. Donc, ça tourne souvent autour de ce grand principe depuis 2013. Sous plusieurs autres thèmes bien évidemment, comme de ne pas avoir peur de se déstabiliser et de garder le contrôle pour atteindre le bonheur plutôt que de rester au statu quo en ayant peur du changement.

7. Sous quel format peut on s’attendre à voir sortir votre nouvel album? Cd? Vinyle? Ou peut-être en cassette?

Fudz: Oui! CD, Vinyle peut-être, Bandcamp, et un peu plus tard sur toutes les plateformes de streaming. Un t-shirt pour le moment.

8. C’est sûr que c’est temps-ci ce n’est pas évident avec la situation sanitaire, mais pensez-vous avoir l’occasion de faire quelques spectacles prochainement?

Fudz: Oui, une mini tournée de lancement. À date, Montréal est en discussion, mais sans plus. Je suis allé voir les gars d’Observants en fin de semaine. Ça recommence doucement à revenir en formule debout pour les double-dosés (vaccinés) mais c’est certain qu’on va faire des shows!

Mot de la fin. J’apprécie beaucoup que tu ais pris le temp de répondre à mes questions. J’ai très hâte d’entendre votre album! Merci!

Fudz: Merci toi aussi et tu sais, on est rien s’il n’y a personne qui s’intéresse à notre band. Donc, je trouve ça important de prendre le temps, cheers.

-JF Anglehart

Entrevue avec Vortex par JF Anglehart

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Vortex

La formation mélodeath lancera prochainement son septième album studio : Downfall. Je me suis entretenu avec Dany Lévesque, fondateur et guitariste du groupe de Rimouski.

Bonjour Dany, avant d’entrer dans le vif du sujet, pourrais-tu nous présenter le groupe et nous parler de comment tout a commencé?

Dany: Depuis 2003 qu’on fait de la composition. Avant ça nous étions un groupe de covers avec un autre line up. Le but du groupe n’était pas de faire de la composition, mais des covers. Un moment donné on s’est tanné de faire ça, il y a eu des départs et quand le band s’est presque dissous, je me suis mis à chercher un chanteur. J’ai contacté Nicolas Tremblay, chanteur de Mental Disorder, il est venu nous voir au local, il a écouté mes compositions et m’a dit qu’il embarquait à condition qu’on fasse seulement de la composition.

À cette époque, Nicolas était un des gars les plus importants dans la musique à Rimouski, car son band était un de ceux qui avait le plus sortie de la région. Il a aidé Vortex à se tourner vers la composition, à faire du réseautage dans le milieu underground métal et à cet instant Vortex s’est mis à jouer un peu partout. Par la suite David Canuel a embarqué au drum et Simon Dubé s’est greffé au groupe avec sa bass. Voila que le line up original était né. On a fait la démo en 2003 et l’album Imminence of Death en 2005. De plus, Pierre-Luc Demers s’est joint à nous pour cet album avant de démarrer son studio.

Finalement on a travaillé fort, on a fait beaucoup de spectacles pour se faire connaitre. On pouvait faire de trente à trente-cinq shows par année. La vie du groupe se divise en trois époques, soit avec notre premier line up où on a créé Imminence of death en 2005 et In Movement en 2008. Il y a eu la deuxième époque avec Enemies en 2010 et Le Poids du vide en 2012 incluant dans le line up Francis Marmen et JF Côté de Spirit of Rebellion. Pour conclure avec la troisième époque qui dure depuis plus de 8 ans avec les membres actuel (Asylum, Lighthouse et le tout nouveau Downfall).

1.  Ou a été enregistré ce nouvel album et comment se sont déroulés les sessions?

Dany : Dans le studio Ondechoc à Pierre-Luc Demers. À la base, on a fait des clic tracks pour suivre le rythme de l’orchestrale. La première étape de conception est d’enregistrer les pistes de drum, car c’est le cœur de la musique. Par la suite, on fait les guitares et la bass pendant deux semaines et on termine par les solos et le vocal. Pour le vocal on a pris plus de temps qu’à l’habitude, car il y a plus de textures et différents types de voix. C’est définitivement notre plus gros album à la voix.

2. Pourquoi avoir choisi Downfall comme titre?

Dany : Downfall c’est le titre qui a été mis sur le concept et l’histoire. L’histoire raconte un cataclysme qui amène la chute de la société actuelle, mais il y a un individu qui a persuadé des gens que ça allait arriver, il a bâtit une micro-société autonome qui est capable de survivre a un évènement majeur. Grâce à lui, quelques individus survivent, mais à la fin c’est la guerre entre les pauvres survivants du cataclysme et ceux qui s’en tirent bien puisqu’ils sont préparés et organisés.

3. De quoi traite les textes et s’agit-il d’un concept album similaire à Lighthouse?

Dany : C’est un concept différent de Lighthouse qui lui est une dramaturge fictive, mais dans un contexte historique. Comme ce dernier, nous avons collé la musique à se qui se passe dans l’histoire, mais celle-ci est moins élaborée, car tout comme la musique, on voulait quelque chose de plus court et concis. Il y a huit pièces et chacune d’elles traite d’un chapitre de l’histoire. C’est une réflexion sur où va le monde, l’écologie, la technologie. C’est quoi la place de l’homme dans l’univers. Une histoire moins dramatique, avec plus d’action et de punch.

4. Dans la composition des morceaux, les autres membres jouent-ils un rôle ou il n’y a que toi?

Dany : Tous les membres participent à la création des chansons et de l’orchestrale. Chaque pièce a été travaillée à la base par un membre du groupe, mais la suite est créée par l’équipe. Tous les membres de Vortex sont capables et intéressés à participer à l’ensemble du processus de création. Par contre, la dernière étape est faite par Alex et moi, on travaille sur les voix. On adapte les types de voix, les dynamiques et les textes à ce qui se passe dans l’histoire et la musique. Pour Downfall on a travaillé très fort là-dessus, dès le départ notre objectif était de faire un gros album de vocal.

5. On peut s’attendre à quoi pour Downfall?

Dany : Il y a trois choses sur lesquelles nous étions focus. Premièrement, de faire un album plus conci et plus agressif. Deuxièmement, on voulait pousser plus loin le côté orchestral malgré les compositions plus rapides et agressives. Troisièmement, on voulait un album de fou au vocal.

6. Que voulez-vous dire par un album plus vocal?

Dany : C’est de loin notre plus gros album aux voix, ce côté-là est plus travaillé et mieux produit. Alex a beaucoup évolué techniquement depuis Lighthouse et l’objectif de cet album était de mettre Alex en valeur. Les voix sont beaucoup plus variées en terme d’expression, il est influencé par plusieurs styles allant du black jusqu’au gros death guttural. On a travaillé fort pour aller chercher toutes ces saveurs phoniques réunies. Ce dernier aura des pistes très variées, il y a des passages death, death modern ou encore du black métal.

7. Parles-nous de ton approche en tant que guitariste?

Dany: Il n’y a pas seulement une approche de guitare, car si je compose un riff, je prends en compte les autres éléments qui vont se coller à ce dernier. On va souvent approcher le riff et le drum en fonction de ce qui se passe dans l’histoire. Si la chanson est désastreuse, on va créer l’orchestrale dans ce sens. S’il y a de l’action, on va avoir un riff plus agressif. On a une approche de composition qui se colle à l’histoire. On se donne des lignes directrices pour que chaque pièce ait son feeling. Prenons exemple sur la bataille, la musique sera plus death métal et le vocal rythmé et percutant. Dans d’autres chanson on laissera plus la place à l’orchestre pour entendre des pistes plus symphoniques et mélodiques. On se donne une direction et un feel recherché avant de commencer la composition d’une chanson.

8. Pour quand est prévue cet album?

Dany: Il n’y a pas de date, car le label PRC n’existe plus et on voulait avoir l’album entre les mains avant d’en chercher un autre. Les prochains mois vont être de voir si quelqu’un est intéressé à sortir notre album et ce sont les labels qui décident des dates de sortie. Si on en trouve un bon, ça nous donne une chance de se faire connaître ailleurs. Un des buts que nous avons est de faire de la tournée ailleurs que dans l’Est du Canada et un bon label avec des contacts, peut nous aider à y arriver. On veut être distribué en dehors de notre milieu d’origine et faire des tournées intéressantes. Si au final on décide de le sortir nous même on va se faire un échéancier pour faire de la promotion avant la sortie. La sortie ne se fera malheureusement pas demain. ​

9. La tendance est au vinyle, avez-vous l’intention d’en produire?

Dany : Oui c’est sur que dans nos plans le prochain sera sorti en vinyle, mais on cherche un label et la question est : Qu’est-ce que le label va vouloir faire. Par contre, notre intention est de sortir le prochain album en vinyle et aussi une réédition de Lighthouse également.

10. Pour terminer, que nous réserve Vortex dans les prochains mois?

Dany: Samedi le 20 novembre, on a fait une générale de nos nouvelles chansons, pour les roder devant publique. Par la suite, on commence à préparer les éléments promotionnels pour Downfall et on va faire du booking dans l’Est du Canada, histoire d’exploiter encore un peu Lighthouse. La pandémie nous a empêché de faire la promotion de cet album correctement. Nous avons déjà un autre projet studio en tête, on sait déjà ce qu’on va faire la prochaine fois et c’est possible que nous retournions très vite en studio, surtout si Downfall met beaucoup de temps à sortir.

Merci Dany pour cette entrevue!

J-F Anglehart

Entrevue avec Capable par Dave

Entrevue avec Capable

Cette semaine, nous vous présentons une entrevue avec le groupe punk francophone Capable. Notre chroniqueur Dave a rencontré le groupe via la plateforme Zoom pour discuter du groupe et de ce qui s’en vient pour eux. Bonne écoute!

Facebook : https://www.facebook.com/capableband
https://fanlink.to/brulebrulebrule

Voici l’entrevue complète :

Entrevue réalisée par David Cesare
Montage vidéo par Joé Lacerte

Entrevue avec Félix Plante de Malignant Curiosity par Joé

Entrevue avec Félix Plante de Malignant Curiosity

Cette semaine, nous vous présentons une entrevue vidéo avec l’homme derrière le projet Malignant Curiosity. Le 3 octobre dernier, Félix Plante a sorti son premier album solo qu’il a réalisé avec de nombreuses collaborations. L’album est excellent, si vous ne l’avez pas encore écouté, je vous invite à le faire dès maintenant. Bonne écoute!

Formation
Félix Plante : Composition, narration, chant clean et clavier
Collaborateurs
Marc-Antoine Lizotte : guitare solo
David Potter : chant hurlé
Antoine Fleurent : guitare
Lucas Biron : drum
Antoine St-Onge : bass

Facebook : https://www.facebook.com/Malignant-Curiosity-107779151052043

Voici l’entrevue complète :

-Joé

Entrevue avec Deadman’s Prophecy par Max

Entrevue avec Deadman’s Prophecy

Cette semaine, nous vous présentons une entrevue avec le groupe Deadman’s Prophecy. Le 20 septembre, notre chroniqueur, Max a rencontré le groupe lors d’un spectacle à La Source de la Martinière, avant que les salles de spectacle referment une secondes fois. Bonne écoute!

Formation
Carl Rodrigue – Vocal/Bass
Tommy Larivière – Guitare
Dave Lambert Pagé – Guitare
Francis De Carufel – Drum

Facebook : https://www.facebook.com/DeadMans-Prophecy-839997279446944

Voici l’entrevue complète :

Entrevue réalisée par Maxime Regimbald-Bouffard
Montage vidéo par Joé Lacerte