Notre photographe était présent lors de la journée Punk Franco du Droog Fest, voici son retour en image de cette journée! Malheureusement, pour des raisons de logistique et de transport, il n’a pu resté pour le dernier groupe, ce sera partie remise!
Après un dimanche très coloré et festif avec le concert d’adieu de NOFX, deux jours plus tard j’allais profiter d’une soirée tout autre avec deux géants du rock soit Deep Purple et Yes.
Autant la foule était relativement jeune et d’âge moyen ce dimanche dernier, ce soir c’était relativement le contraire. Des amateurs de rock classique et de rock progressif se donnaient rendez-vous au Centre Bell. Je ne me souviens pas de mon dernier concert de Yes qui était en fait mon premier, mais cela fait très longtemps. Tant qu’à Deep Purple, c’était lors de leur dernière venue avec Judas Priest.
J’étais très fébrile à l’idée de revoir Yes même si je n’entendrais pas la voix de Jon Anderson.
En effet depuis 2012 un autre Jon (Davison) tenait le rôle de vocaliste de la formation après le départ de Benoit David, J’ai bien aimé sa prestation tant à la guitare qu’à la voix. Steve Howe a vraiment tout mon respect pour être toujours si habile à la guitare à son âge. C’est tout à fait remarquable! Les visuels étaient statiques mais très beaux et représentatifs des époques du groupe. À titre de photographe, l’éclairage était sublime et terriblement agréable. Nous étions choyés d’avoir tant de talent sur scène. Il aura fallu attendre pour enfin goûter à leur fameux succès incontournable Roundabout, pièce que tout bassiste en soi raffole!
Qui dit musicalité technique, dit habituellement moins de mouvements sur scène et une orientation plus statique, ce qui en soit n’est pas grave du tout lorsque la musique parle d’elle-même avec tant de vivacité. Yes est vraiment un des groupes qui me touche le plus sur le plan personnel et qui arrive à m’émouvoir réellement. Une musique intelligente empreinte d’une grande sensibilité. J’ai adoré une fois de plus mon expérience et ce n’était guère la fin car Monsieur Gillan et sa bande allaient nous brasser par la suite.
Puis vint le tour de Deep Purple de nous balancer en pleine figure leur rock nourri aux claviers puissants.
Le tout débute avec rien de moins qu’Highway Star! Avec des visuels de routes et de voitures musclées. Ça commence sur les chapeaux de roue et c’est le cas de le dire! Ian semble un peu essoufflé par moments, mais la mise en scène prend compte de cet aspect et donne de l’espace à Ian afin de bien récupérer et de ne pas forcer la machine à outrance, et cela sans que cela paraisse ou n’affecte le rythme.
Des solos un peu plus longs. Des intro plus élaborées, on ira aussi jusqu’à modifier quelques peu certains passages avec des arrangements quelques peu différents. Chose qui ne m’a pas du tout dérangée.
Je me dois de souligner le travail exceptionnel de Simon Mcbride, nouvelle acquisition du groupe depuis le départ de Steve Morse, dû aux problèmes de santé de sa conjointe. Simon apporte de la fraîcheur avec son look un peu punk rebelle et son audace durant son jeu.
Et que dire de Don Airey! Un Monstre du clavier! Il nous a gratifié de plusieurs solos de son cru, allant même jusqu’à nous jouer un ‘Gens du pays’ qui a su faire le bonheur de beaucoup d’entre nous.
Un énorme clin d’œil à la culture québécoise. Il jouait comme un enfant devant ses jouets, avec une joie et un intérêt palpable et terriblement contagieux. Quel musicien! Ce que je retiens aussi est le sourire de Roger Glover. Un bon vivant à la basse qui semble toujours être heureux de jouer et d’être à sa place.
Un vrai gentleman. Ce serais un sacrilège de ne pas parler d’Ian Paice, dont une récente rumeur sur les réseaux sociaux proclamait son décès en voiture…. Eh bien non! Canular! Monsieur Paice m’a grandement épaté par son jeu et sa dextérité chirurgicale. Ce sont de grands hommes et de fameux musiciens. Nous avons eu droit à Hush, quelques pièces du dernier album =1 dont Lazysod, Portable Door, ma plus grande déception étant qu’ils n’ont pas interprété Child In Time, un succès phénoménal du groupe et habituellement un incontournable.
Somme toute ce fut une soirée magique et magistrale emplie d’émotion, de talent, de savoir-faire et surtout d’expérience. ROCK ON!
Voici les photos prises par Aryanne Marineau et Martin Desbois lors du Final Tour de NOFX présenté par 77′ MTL et Greenland Productionsau Parc Olympique de Montréal les 24 et 25 août 2024.
Samedi 24 août 2024
Speed Massacre
Malheureusement, nous ne sommes pas arrivés à temps pour le premier groupe! Ce n’est que parti remise!
Dimanche matin je me prépare pour cet événement avec un optimiste et une positivité infaillible. Je me sentais à nouveau adolescent, libre comme l’air, armé de ma caméra de mon sourire intense.
Je m’y rends au Parc Olympique en toute hâte, je suis vraiment limite pour arriver à temps pour voir les Taxi Girls, qui malheureusement je ne verrai que pour leur dernière pièce et étant trop loin encore et à peine rendu à la section VIP, je dû déclarer forfait. J’ai tout de même aimé ce que j’ai pu entendre. C’était la seule formation avec un apport féminin à la journée. Je me reprendrai pour les écouter en ligne.
Je peux donc me diriger vers les installations médias situées derrière la scène. Je me familiarise avec les lieux et croise quelques collègues, certains n’ayant pas croisé mon chemin depuis un bon moment. C’est toujours plaisant de croiser des visages familiers! Une belle famille en soi.
Ensuite, je me dirige vers ce qui sera mon premier vrai groupe de la journée, Get Dead. Formation inconnue pour ma part. Disons que mes connaissances punk et hardcore sont davantage dans les plus vieilles que la nouvelle vague (pour moi). Ils sont tout de même dans la scène depuis 2007.
J’ai aimé leur style assez diversifié allant parfois vers le power reggae, le ska, le punk. Une belle découverte de l’écurie Fat Wreck Chords. Un fan a lancé sur scène un joint que Sam King a bien reçu et pris le temps de le remercier! Des choses qui arrivent dans les concerts Rock!
Petite pause ensuite, pour aller à l’hydratation, il ne faut surtout pas dénigrer l’hydratation sous ce soleil quasi de plomb et de l’humidité dérangeante du moment. Le vieux a appris des erreurs de jeunesse hahaha.
The Flatliners seront les prochains à fouler les planches de la scène du Parc Olympique,
Formation ontarienne, donc canadienne signée elle aussi sur l’étiquette de Fatmike leader de la formation NOFX. Formation ayant déjà 22 ans de carrière, ce qui n’est pas rien.
J’aime beaucoup le vocal de ce groupe. Passant d’harmonies vocales bien exécutées au chant solo rugueux de Chris Cresswell que vous connaissez peut-être pour son apport au sein de la formation Hot Water Music, ils ont un style un peu plus léger moins rapide que la troupe de Fatmike.
The Sainte Catherines
On continue avec une formation québécoise qui elle aussi est une des protégées de Mike, Les Sainte Catherines, seul groupe du Québec signé sur Fat Wreck Chords. Hugo arrive sur scène avec son shirt de Wrestlemania ainsi que sa ceinture de champion en titre. Les Sainte Catherines ont joué un set vraiment bien et c’était plaisant de les revoir sur scène après leur dernier concert qui avait eu lieu en 2012 si ma mémoire est bonne. Les gars étaient en forme, ont bien subi les années et la foule scandait les hymnes à unisson, c’était grandiose!
Il n’y pas que les États-Unis et surtout leur côte ouest qui savent se démarquer en matière de punk. Les Vulgaires Machins aussi originaires du Québec ont fait le plaisir de plusieurs dont moi le premier.
C’était bon de les revoir. Ils sont encore beaucoup actifs, ils avaient d’ailleurs plusieurs dates au moment même du concert. S’exprimant dans la langue de Molière, ils étaient parmi mes coups de cœur.
J’ai pu entendre leur succès Puits sans fond, la pièce que mes filles connaissent le plus de la formation!
D’ailleurs il faut mentionner cet aspect tellement apprécié et agréable des concerts ‘all-ages’ : La présence d’enfants avec leurs parents! Une relève en devenir! Cela fait chaud au cœur de croiser ces petits dotés de casques de protection afin de protéger leur ouïe déambuler ou sur les épaules de papa ou maman pour mieux scruter l’horizon empli de décibels!
À partir de maintenant on se dirigeait vers les canons de la soirée, l’artillerie lourde. De bons souvenirs ont refait surface avec GOOD RIDDANCE, une formation que j’écoutais religieusement dans les années 90.
Russ (le chanteur) avait vieilli (tout comme moi). J’ai adoré recroiser le bassiste Chuck Platt avec sa bouille de gros bébé grincheux qui me fait bien rire. Un moment bien senti empli de souvenirs.
J’avais vraiment hâte de revoir la troupe de Milo (Descendents) cela faisait belle lurette que je les avais vus en concert. On parle d’un groupe qui existe depuis le début des années 80, ce qui est très rare de nos jours, une telle longévité.
Milo m’a épaté, il était en forme! Les années de collège sont loin derrière lui (petit clin d’œil pour les fans).
Les premières parties avaient beau être solides dans leur ensemble, le plat principal du jour était NOFX.
Mike et El se sont amusés en entrant, El vêtu d’un chandail du Canadiens de Montréal. Mike dansant et blaguant en saluant la foule excitée. Ils ont revisité plusieurs de leurs 12 albums! Dont Punk in Drublic qui fut un franc succès commercial. Deux heures de musique punk de haut niveau. Mike blaguant à plusieurs reprises sur la complexité de certains morceaux à jouer. Il ne faut pas se leurrer : Mike est un très bon bassiste! À mesure que le soleil diminuait ses ardeurs, l’intensité de la foule s’accroissait et le Stade Olympique offrait un spectacle grandiose avec son éclairage nocturne.
Merci à Evenko pour cette belle opportunité, et au management de Nofx de nous avoir permis de vivre ses agréables moments inoubliables en bonne compagnie!