Entrevue avec Chadhel par Sébastien Blais

Entrevue avec Chadhel

Chadhel est un groupe de Grindcore créé en 2004 au Saguenay. Il est composé de Yan (chant), GT (Guitare, Chant), Fredo (Batterie), JR (Basse, chant). Le 18 mai 2024 Chadhel a fait paraître un Split avec la formation Hongroise de Grindcore/Crust Punk Jack et la formation ont fait une tournée Ottawa/Québec à la fin avril, début mai.

 

Leur discographie:

Démo:

  • The FirstDemo(2014)
  • The SecondStone(2015)
  • Occult Daily Grind(2016)
  • Compilation de Demo(2021)

Microalbum:

  • Welcome to your Doom(2021)

Albums complets:

  • Controversial Echoes Of Nihilism(2019)
  • Failure / / Downfall(2021)

Splits:

  • 1222 vol.1 avec défaillanceet Deadcold(2016)
  • Avec In Exile(2017)
  • The Daily Grind Avec KickxAssxViolence
  • Avec Fâché(2023
  • Avec Jack(2024)

 

Récemment, j’ai eu le plaisir de m’entretenir avec le guitariste, chanteur et compositeur de la formation, soit GT. Voici l’entrevue.

Seb: Salut GT, pour commencer, pourrais-tu nous faire une petite description de qu’est qui est  Chadhel ? Les débuts, votre nom, etc.)

GT: Comme certains le savent déjà, Chadhel a commencé comme simple projet studio. Au départ, nous n’étions que JP et moi. En 2016, suite à la sortie du 3-way split cd avec Défaillance et Deadcold, nous avons décidé d’essayer de trouver des musiciens afin de faire un spectacle pour le lancement du CD avec les autres groupes. C’est de cette façon que nous avons trouvé Fredo et Jr qui ont par la suite décidé de rester et de continuer l’aventure. À partir de ce moment, le projet a pris une toute autre ampleur et les choses se sont enchainées très rapidement. En ce jour de 2024, Chadhel est composé de Yan, Fredo, Jr et de moi-même. C’est donc l’histoire d’un simple projet studio qui c’est transformé en groupe et qui est devenu beaucoup plus actif que ce qui était prévu au départ. Rien de ce qui est arrivé par la suite ou de ce qui nous arrive en ce moment n’était prévu ou encore désiré au-delà de faire quelques spectacles et un ou deux démos à temps perdu pour le simple plaisir. Ce qui rend le tout encore plus stimulant.

 

Seb: Comment vous fonctionnez pour la composition ?

GT: En général, j’envoie à Fredo des vidéos de trucs que j’ai travaillés à la maison. Des montages d’idées basiques sans structure qui me semble bien allez ensemble. Par la suite, il me fait part de son opinion en me disant ce qui est bon ou mauvais selon lui.  Ensuite, une fois au local on prend ce qui reste des idées de base et nous commençons à monter le tout en une ébauche de chanson. C’est souvent à ce moment que Jr entre dans le processus afin de déconstruire la structure et d’y introduire des transitions et des modifications rythmique afin de complexifier l’architecture et la dynamique de la chanson. Pour ce qui est des paroles, Yan et moi écrivons des paroles chacun de notre côté. Ensuite, nous nous rencontrons afin de placer les textes appropriés sur les bonnes chansons. Par contre, je m’implique de moins en moins dans cet aspect de la création. Yan a un talent hors norme pour écrire des textes percutants, ce qui m’a permis de prendre du recul et de me concentrer beaucoup plus sur la musique. Au final, nous travaillons la musique de façon très organique et démocratique. Peu importe qui apporte les idées de base, rien n’est coulé dans le béton, rien n’est immuable jusqu’à ce que nous l’ayons décidé tous ensemble et que le morceau plaise à tous. Même chose pour les textes et les titres des chansons. En somme, aucune idée travaillée n’est une finalité tant qu’elle n’est pas enregistrée. 

 

Seb: Quel  sont-les groupes qui vous ont inspiré musicalement pour Chadhel?

GT: Nous sommes tous des gros consommateurs de musique dans le groupe. Que celle-ci soit Métal ou non. Ce qui fait que nos influences personnelles sont terriblement variées. Ce qui transparait inévitablement dans le produit final. Mais bon, n’en reste pas moins que quand nous pensons en terme de Chadhel, nous pensons tous plus à des groupes comme Nasum, Discordance axis, Human remains, Napalm death, The Kill, Kill the client, Gridlink, Antigamma, Phobia et autres groupes de ce genre. Mais tout cela reste très ancré dans le subconscient. Ce sont des noms à lesquels nous pouvons penser face à la résultante, mais ce n’est point un élément primordial du processus créatif qui est plus dans un mode «Est-ce que l’on aime ce que l’on entend? Est-ce que l’on a du plaisir à le jouer?» Si la réponse à ces deux questions est oui, toutes autres considérations de genre ou d’influence prennent automatiquement le chemin de la poubelle. Nous n’avons pas de temps à perdre avec les règles ou avec une nomenclature préétablies par des gens fermés d’esprit. Le Grindcore c’est la vitesse et le chaos et la vitesse plus le chaos égal liberté. C’est aussi simple que ça pour nous.

 

Seb: Vous venez tout juste de terminer une tournée en sol québécois avec le groupe Français Massive Charge, comment le projet c’est réalisé?

GT: En parlant, en échangeant, en partageant des idées. Lentement mais surement l’idée a pris forme et l’idée est ensuite devenue un projet qui s’est finalement concrétisé. Ce n’est pas plus compliqué que ça. Il suffit de trouver les bonnes personnes, d’y croire et de tenir bon jusqu’au bout. Ensuite et à partir de cela, plus rien n’est impossible.

 

Seb:. Comment c’est passé la tournée?

GT: La tournée a été un franc succès sur toute la ligne. De façon inattendue, tout a fonctionné a merveille. C’était un gros pari que nous avons fait. Premièrement, deux groupes de Grindcore, ensuite Massive Charge en était à leur première visite en sol québécois, donc rien n’était gagné d’avance il faut se le dire. Nous parlons ici d’une tournée où il y avait beaucoup de kilomètres à couvrir et où les coûts étaient quand même élevés. Mais malgré tout, le résultat final reste plus que positif, une réussite totale sur tous les fronts. En plus, l’ambiance entre les groupes était géniale. Après seulement 2 jours sur la route, c’est comme si nous avions été amis depuis dix ans. Une chimie assez inattendue, voire inespérée a pris entre nous (même mentalité, même sens de l’humour, même énergie, même valeurs, etc.) ce qui a grandement facilité l’expérience. Nous avions déjà fait beaucoup de spectacles partout au Québec avant, mais toujours à coup de fin semaine, jamais sur une si longue durée sans pause. Nous avons donc commencé ce périple sans aucune attente ni espoir particulier. Nous avons fini l’aventure avec la tête remplie de souvenirs magnifiques, une boite de marchandise presque vide et beaucoup de nouveaux amis, voire des frères. De dire que nous sommes heureux du résultat serait un euphémisme. Maintenant prochaine étape pour 2025/2026, l’Europe.

 

 

Seb: Vous avez sorti récemment un album Split avec le groupe hongrois Jack, comment en êtes-vous venu à cette collaboration ?

GT: Encore une fois même stratégie. On parle avec les gens, on échange des idées et on prend la peine de demander au lieu de seulement rester là, dubitatif devant son écran à perdre son temps à simplement y rêver. Jack, au départ, est un groupe que j’aime beaucoup, et ce, depuis un bon bout de temps déjà. Un groupe incroyablement efficace et productif. Il s’adonne aussi que le batteur du groupe était déjà très ‘’Fan’’ de Chadhel ce qui a facilité le processus. Donc, après nous être entendu avec Vatai, le chanteur du groupe, sur les détails et formalités, nous avons commencé à parler du projet avec les Labels avec lesquels nous avons l’habitude de travailler. Encore une fois, nous avons été très chanceux d’obtenir le soutien d’autant de gens dévoués et passionnés qui savent travailler de façon efficace et professionnel. Ce genre de projet peut facilement déraper et finir en cauchemar si vous n’êtes pas entourés de bonnes personnes. Nous avons appris cette leçon à la dure par le passé, croyez-moi.

 

Seb: Dans le futur avec quels autres groupes vous aimeriez sortir un Split ?

GT: Pour le moment nous sommes plus en mode écriture pour un album quoique nous ayons parlé de faire un split avec Massive Charge éventuellement. Donc ce qui risque d’arriver c’est que nous allons écrire plus de morceaux que nécessaire pour l’album et en prendre une partie pour sortir un split en plus. Nous sommes tous très hyperactifs quand vient le temps d’écrire et de composer, ce sera donc seulement plus amusant et revigorant de faire plus de nouvelles chansons.

 

Seb: Quels sont les avantages de sortir un split plutôt qu’un album conventionnel ? Est-ce que cela demande une plus grande charge de travail ?

GT:  En fait, cela revient un peu à sortir un Ep, exception faite que la production et la distribution se fait à deux, voire même parfois à trois et même à quatre. Si tu choisis bien ton allié dans le projet cela peut te permettre d’être distribué sur un autre continent sans avoir à promouvoir toi-même ta production. Il en va de même pour l’autre groupe avec qui vous partagez le Split. De cette façon, les deux parties sont représentées à part égale à deux endroits différents du monde par la simple force des choses. En même temps, ceci permet aux deux groupes de se faire connaitre et entendre par beaucoup de nouvelles personnes qui n’auraient peut-être pas été en contact avec leur musique autrement, ce qui rend service au deux parties sans que l’un comme l’autre n’ait eu à s’époumoner au delà du possible pour faire entendre sa musique sans aucun résultat probant. Le Split est une forme de partage à double sens au fond, qui permet non seulement de couper dans les coûts, mais aussi d’étendre la portée de ton message et de ta musique tout en partageant quelque chose de spécial et d’unique avec un autre groupe que tu apprécies et respectes.

 

Seb: Qu’est qui nous attend dans le futur avec Chadhel?

GT: En ce moment, nous écrivons de nouvelles chansons. Nous sommes déjà à cinq nouveaux morceaux de composés et encore une fois nous sommes partis ailleurs question dynamique avec de nouvelles formes de modulations et de logistique structural. C’est très motivant de voir qu’après autant de temps et de chansons produites que nous sommes encore capable d’évoluer et d’éviter le piège de devenir un ‘’cover band’’ de nous-même. Éviter de se répéter est un défi constant en musique et en création et ça pour tous ceux qui pratique cet art. Nous allons donc éventuellement sortir un nouvel album et comme je l’ai dit plus haut, probablement un split avec Massive Charge. Qui sait? Seul le futur nous le dira. Ensuite, un des plus gros projets sur la table et qui est en voie de réalisation est la tournée en Europe. Le plus difficile est de finir d’amasser les fonds suffisant pour le voyage, pour le reste, puisque la plupart des Labels qui nous supportent sont en Europe (Helldog records, Nihilocus records, Drinkin beer in bandana), cela a été plutôt facile à mettre en œuvre et à concrétiser. Ne reste maintenant qu’à finaliser quelques détails logistiques et nous allons être prêts à annoncer le tout. Nous avons encore, au moins, un autre spectacle à donner cette année. Un spectacle que nous attendons avec impatience, car ce sera au CEM de Chicoutimi au Saguenay avec Fuck the Facts. Cet événement marquera l’introduction d’Alex Gaudreault ( Twenty9Cult) dans  le line up de Chadhel en tant que membre du groupe sur scène. Celui-ci sera présent autant que possible lors de nos prochains spectacles. Ceci est la suite logique des choses, puisque celui-ci est déjà bien présent dans l’ombre, au niveau production et création, depuis un certain temps déjà. Donc, que du plaisir à l’horizon.

 

Seb: Si tu avais un seul  album à présenter à l’auditoire, quel serait cet album ?

GT: Question pratiquement impossible à répondre, car la réponse dépend de tellement de facteurs et de variables hors de mon contrôle comme, le temps, le moment, l’état d’esprit, l’humeur du moment, l’endroit voire même la température. Pour moi, la question revient à me demander comment réduire un univers de possibilité à une simple étoile monochrome? Je pourrais me perdre dans une décharge de Top 15 par genre et encore ce ne serait même pas encore assez, je crois que je trouverais le moyen de trouver qu’il en manque encore. La musique est une grosse molécule instable, changeante, qui mute et se permute en permanence selon vos goûts et vos besoins et ces goûts et ces besoins sont imputables à l’état d’esprit dans lequel vous êtes au moment concerné, qui lui est influencé encore par un nombre incalculable de facteurs extérieur à votre personne, donc……Je crois que ceci est une question sans réponse pour moi. Hahaha! Mais vous pouvez voir en ces mots dans quel genre de spiral incontrôlable mon cerveau se trouve en permanence.

Ce que je peux dire par contre est que, par les temps qui courent, j’écoute beaucoup le dernier album de Tomb Mold ‘’The enduring spirit’’, Dismember ‘’Like an everflowing stream’’, Fugazi peu importe l’album, Starcastle (Epic 70’s Prog), Minutemen ‘’The politics of time’’ et ‘’Dance tonight, revolution tomorrow’’ de Orchid. Possible que d’ici à ce que ces lignes soient diffusées, que cette liste soit complètement changée. Mais ça, c’est l’histoire de ma vie. 

 

 

Seb: Merci GT d’avoir pris du temps pour répondre à mes questions et bonne continuité avec ton beau projet.

GT: Merci beaucoup Seb. Merci à tous ceux qui nous supportent et croient en nous.

 

-Chroniqueur/Journaliste: Sébastien Blais

 

Voyage Métal: Destination Argentine

Voyage Métal : Destination Argentine

Introduction 

L’Argentine est un pays d’Amérique du sud qui a pour capitale Buenos Aires . Indépendant depuis 1816, le pays est classé au 8ème rang des plus grands pays par superficie. Comptant environ 43 millions d’habitants, le pays est aussi la deuxième puissance économique d’Amérique du Sud derrière le Brésil quant au PIB nominal. Avec une température variant de 8 degrés Celsius à 28 degrés Celsius, la crème solaire peut être de mise dans ce pays ! Allons maintenant découvrir tous ensemble, dans ce périlleux voyage Métallique, ce que nous réservent ces fameux argentins  !

 

Que faire à Buenos Aires entre les spectacles et les festivals ?

Pour un voyage Montréal-Buenos Aires, avec plus ou moins un budget de 2000 $, il y a plusieurs activités intéressantes à faire.  Il y a de bons restaurants avec de la nourriture typiquement Argentine, des musées sur le Tango(Danse Urugo-Argentine), la visite guidée du Théâtre Colòn et pour conclure en étant un metalleux qui aime les choses ténébreuses pourquoi pas se laisser tenter par la visite guidée du Cimetière Recoleta qui a vu le jour en 1822.  Il ne manque clairement pas de choix dans la capitale, pour une semaine bien remplie et divertissante.

Mais dans tout ça, on les trouve où les argentins métalleux ? 

Les attractions métal se passent principalement dans la capitale de Buenos Aires 

 Salles de spectacles de Buenos Aires

  • El Teatrito 
  • El teatro Flores
  • Estadio Obras Sanitarias
  • Uniclub
  • Moviestar arena
  • Club cultural bula
  • Groove 
  • Teatro Vorterix 
  • ZadarClub

Festivals de Buenos Aires

  • Xtreme Metal Fest (Octobre)
  • Cosquin Rock (Février)
  • Furia Metal Fest (Mars)
  • The Metal Fest (actif 1996 à 2003)

 

 

SKILTRON

Skiltron est un groupe de Power Métal/Folklore Celtique, formé en 2004 après avoir été sous le nom de Century de 1997 à 2001. Le groupe est originaire de Buenos Aires mais compte maintenant parmi ses membres un français, un Italien et un finlandais afin de compléter la formation. Ils ont sorti leur dernier album le premier décembre 2023 du nom de Bruadarach via TrollZorn Records(All.) Le groupe a de plus participé au Wacken en 2018. ( Plus grand festival métal en Allemagne.)

Membres:
Emilio Souto ( guitare , mandoline et bouzouki )
Ignacio Lòpez ( basse )
Pereg Ar Bagol(Fra.) ( cornemuse , flûte irlandaise )
Joonas Nislin(Fin.) ( batterie )
Paolo Ribaldini(Ita.) ( vocal )

Youtube performance Wacken 2018: 

 

Lien album 2023 bandcamp:
https://skiltron.bandcamp.com/album/bruadarach

Spotify:
https://open.spotify.com/artist/4ijzdQPQtKqKGXx762wQJN?si=ATjnrUjMRGWMIz99FtdFiA

 

 

VOLVER AL ORIGEN

Volver Al Origen est un groupe de Heavy Métal, formé en 2021. Ils ont sorti leur premier album, A Las Raices, via BVMusic(Arg.) le 15 septembre 2023.

Membres:
Sergio Stangaferro (Basse)
Leandro Lombardini (Batterie)
Lucas Garay Basualdo (Guitare)
Aaron Briglia (Vocal)
Tomas Miranda (Guitare)

Videoclip live sur Youtube:

 

Spotify:
https://open.spotify.com/artist/3XRRlcbStC0LStOojsuNcw?si=fJyadL0jSnSgrQbOe2Kf_A

 

 

 

ÚLHNAR

Orchestré par Matias Carrasco, Úlhnar, est un projet de Post-Black atmosphérique qui a vu le jour en 2023. Il fait partie de d’autres projets métal, mais à capter notre attention avec celui-ci. Le 12 janvier dernier, il a sorti son premier album complet, Sempiternal Sorrow, via Putrid Records(Arg.). Nous avons eu la chance de l’écouter et nous avons bien aimé.

Membres:
Mathias Carrasco (tout)

Liens

Bandcamp:
https://ulhnar.bandcamp.com/album/sempiternal-sorrow

Spotify:
https://open.spotify.com/artist/2aHmFh9oNsiGOUvfkXZTz2?si=bC3L-bOuQR-kePaJD2hJpQ

 

 

 

NVLO

Nvlo, est un groupe de Deathcore, formé en 2018, ils ont sorti leur quatrième album  Eclosión le 1er décembre 2023 Indépendant . Le groupe a participé au Wacken en 2023. (Plus grand festival métal en Allemagne)

Membres:
León E.Pardo (Vocal)
Maxi (Guitare)
Aaron (Guitare)
Ulises Øchova (Batterie)

Lien Youtube Wacken 2023

 

Spotify:
https://open.spotify.com/artist/7Gr3eqtmWKT8lF9eLDFU8k?si=gwkozh9cTKiaIM3GbJjNxw

 

 

MONJE

Monje, est un groupe de Stoner/Doom Expérimental, formé en 2016. Ils ont un son varié touchant à la fois des bases du métal jusqu’au son plus Reggae. Nous avons été très surpris par ce son. Ils ont sorti leur troisième album, Culto Al Fin De Los Tiempo, indépendamment le 10 juin 2023.

Membres:
Lucas Scardamaglia (Basse)
Diego Hernandez (Batterie)
Diego Pettulo (Guitare)
Matias Ibañez (Vocal) 

Voici leur liens
Bandcamp:
https://monje.bandcamp.com/

Spotify:
https://open.spotify.com/artist/6Harn1sQZmbarrMsB6HoxT?si=orxUKjPySjuSLwtbQBOsag

 

                           

AMAJHUR

Amajhur, est un groupe de Thrash/Groove Metal, formé en 2010. Ils ont sorti leur deuxième album, Ecuánime, indépendant le 1er mai 2024.

Pour les fans de Lamb Of God, le groupe nous rappelle un peu ce groupe grâce à leur riffs !

Membres:
Nicolás Ciallella (Basse)
Frederico Pérez Costa (Batterie)
Benjamín Bastiani (Guitare)
Alejandro Torres (Guitare)
Darío Ulboldi (Vocal,Guitare)

Spotify:
https://open.spotify.com/artist/7oXLa5posCWUyAvYdzgXsi?si=sGaVF65ZQFWQJUmZObOA4w

 

 

 

BOLO

Bolo est un groupe de Deathcore, formé en 2019. Le groupe émergeant d’Argentine ont sorti leur premier album , Criptobiosis, Indépendamment le 6 décembre 2023 

 Membres:
Rodrigo Plasencia (Vocal)
Emanuel Lara (Batterie)
Luciano Vega (Basse)
Alberto Cova (Guitare)

Lien Spotify:
https://open.spotify.com/artist/45nMYWwSTs0VWwON55lNbX?si=DkAc4ZJUQfubwSFfJmfPeg

Pour clore notre fameux périple métallique, l’Argentine est un pays plein de rebondissements dans le domaine du métal. Que ce soit avec les groupes, les festivals ou les salles de spectacles présentent là-bas , on peut dire que les métalleux y sont choyés ! Accrocher votre tuque avec de la broche, ceci n’est que le début de notre voyage métallique !

Chroniqueurs: Sébastien Blais et Jade Poliquin

The Lightbringer – Entrevue par Sébastien Blais

Entrevue

The Lightbringer est un groupe de Black Mélodique/Power Metal créé en 2010 à Québec/Rimouski. Le 22 mars 2024 The Lightbringer a fait paraître son troisième album complet Seven Thrones. Le groupe est composé de
Stanislav Stefanovski (Sol-Orcus) – Chant
Fanny Grenier (Celestheia) – Chant féminin
Olivier Vaillancourt-Girard (Archan) – Chant rude, guitare et basse
Simon Vaillancourt-Girard (Auraeon) – Guitare et batterie.

Les album précédents :
Quintessence of Dawn (2010)
Heptanity (2017)
From The Void To Existence (E.P.)(2020)

Récemment j’ai eu le plaisir de m’entretenir avec le guitariste, joueur de batterie et compositeur Simon Vaillancourt-Girard,  voici notre entrevue:

Seb: Salut Simon, pour commencer j’aimerais savoir comment t’est venue l’idée du nom The LightBringer

Simon: Le choix The Lightbringer s’est lentement imposé à mesure que le premier album prenait forme. Je commence toujours une chanson avec les riffs de guitares. Ce sont ces mélodies et atmosphères qui me font voyager et m’inspirent des environnements, des thèmes, des entités et c’est ainsi que se construit une histoire que je développe au fur et à mesure que l’album progresse. La nécessité d’incorporer plusieurs styles de voix s’est présentée très tôt dans le projet car l’histoire le demandait; ça été très naturel et évident pour nous d’aller dans cette direction. Je trouvais le choix ‘’The Lightbringer’’ très intéressant parce que la bible a rendu ce terme très populaire il y a de cela des centenaires, c’est donc un nom intemporel! Mais j’ai surtout choisi ce nom parce qu’il illustrait parfaitement les tensions qui existaient (et qui existent encore) dans notre musique; soit le combat éternel entre l’ombre et la lumière. The Lightbringer est en quelque sorte un pouvoir lumineux ancien qui refait surface dans un monde qui a été englouti dans l’obscurité. On pourrait dire que ce nom symbolise notre profonde influence Black metal mélodique, mais illuminé d’une perpétuelle lueur d’espoir!

 

Seb: Qui est le compositeur dans le groupe?

Simon: The Lightbringer est un projet qui est né de mon imagination, alors je compose la grande majorité de ce qui se passe sur chaque album. Mon frère, Olivier, rehausse et ajoute ses idées durant la composition des arrangements et des mélodies de voix. Son expertise est grandement appréciée et on peut même l’entendre à son apogée dans ‘’The Infinite Stars of Creation’’ où il compose entièrement toute la musique; une favorite de nos auditeurs d’ailleurs! Je considère avant tout The Lightbringer comme une oeuvre où j’incorpore toutes mes passions : composer de la musique, écrire des histoires qui s’en inspirent, illustrer ces visions. Je ne suis vraiment pas un expert dans aucune de ces disciplines, soit être guitariste, batteur, écrivain ou peintre! Mais comme me l’a si bien dit un de mes bons amis et collègue musicien Alexis Goulet-Bouchard : ‘’The Lightbringer, c’est une création’’. Je pense que cette phrase résume parfaitement cette entreprise. Mon seul et unique but est de créer une œuvre authentique qui m’est chère, d’exprimer ce qui m’anime profondément et de le partager au monde, peu importe qu’elle sera la réponse des gens. J’aime penser que The Lightbringer est unique et se démarque pour cette raison.

 

Seb: J’adore votre esthétique, d’où provient l’idée/l’inspiration et d’où proviennent vos pseudonyme pour le projet?

Simon: Content que notre esthétique te plaise! C’est quelque chose qu’on développe au fil du temps, en même temps que l’on se questionne sur l’image du groupe qu’on veut projeter. Une chose qui est devenu très claire pour nous assez rapidement, c’est qu’on ne voulait pas avoir l’air de vraies personnes comme toi et moi qui prennent leur instrument et commencent à jouer du Lightbringer. On préférait nettement l’idée d’incarner des personnages qui pouvaient créer le lien entre l’univers fantastique qui est raconté et la réalité dans laquelle le spectateur se trouve. On a donc commencé à faire des recherches sur la mythologie, le fantasy, les jeux vidéos etc.  En connectant tout ça à notre propre Lore, et ça donne le résultat que tu constates aujourd’hui! L’image du groupe est un aspect qu’on va continuer à peaufiner au fil du temps.

 

Seb: Quel sont-les groupes qui vous ont inspiré musicalement pour The Lightbringer?

Simon: En grande majorité, ce sont des groupes de la vague mélodique des années 90. Je parle donc des premiers albums de Dark Tranquillity et In Flames et la vague melodeath (A Canorous Quintet, Ablaze My Sorrow, Gates Of Ishtar, Night In Gales…), les premiers albums de Dimmu Borgir et Cradle Of Filth et la vague Black mélodique (Lord Belial, Dawn, Vinterland, Sacrementum…), les premiers albums de Septic Flesh et d’autres groupes comme Therion, Theatre Of Tragedy, Tristania, Cemetary, sans compter les nombreux bands de power de cette époque qu’on écoutait! C’est évident qu’on ne retrouve pas excatement tout ça dans The Lightbringer, mais ce sont sans aucun doute les sources qui ont donné vie au projet.

 

Seb: Parlons de votre nouvel opus Seven thrones. Comment s’est déroulé la composition et l’enregistrement qui a été fait à votre studio?

Simon: Le processus de composition est une entreprise assez solitaire. Je m’enferme dans ma bulle pendant des heures et des heures jusqu’à ce que j’arrive à une structure de chanson qui me plaît, puis un album! Je commence toujours par la musique et ensuite j’ajoute les paroles et l’histoire. Je trouve beaucoup plus facile d’écrire un récit en me laissant transporter par la musique; les idées se manifestent beaucoup plus naturellement. Quand mon histoire est relativement bien en place, je commence à travailler les illustrations et cette étape là peut prendre du temps! À ce moment habituellement, on commence à enregistrer les guitares définitives pour l’album ainsi que les arrangements de base comme la programmation des pianos, synthétiseurs, violons etc. On enregistre ensuite le drum, la basse et finalement on ajoute les voix. Le processus d’enregistrement peut s’échelonner sur 2 ou même 3 ans (pour Heptanity ça été très long!), mais on peut se le permettre parce que le studio est dans mon garage, donc les coûts de production sont très abordables! On est très reconnaissant d’avoir ce studio; ça nous permet d’avoir du recul sur notre album, d’expérimenter divers avenues, et de prendre tout le temps nécessaire pour que le produit final soit exactement comme on le souhaite.

 

Seb: Est-ce que tu peux nous faire un résumé de qu’est que c’est le Seven Thrones?

Simon: Le concept donne suite à l’histoire entamée dans From The Void To Existence pour rejoindre Heptanity dans la ligne de temps narrative. Dans FTVTE nous avions voyagé de la dimension du Néant, à celle de la Conscience pour finalement contempler la naissance de la dimension de l’Existence. Le récit de Seven Thrones commence à ce point précis où l’Existence se matérialise; Les Dieux prennent enfin une forme corporelle et manifestent leur volonté propre en créant ce nouveau monde qu’est l’Existence. Sur chacun des 7 ‘’Worlds Beyond’’, les 7 Dieux érigèrent leur trône pour contempler et étendre leur empire avec la seule force de leur volonté. Comme Heptanity est plutôt un hommage composé de 7 hymnes célébrant les pouvoirs et la magnificence des 7 Dieux, Seven Thrones vient parfaitement lier le concept des derniers albums en un tout cohérent. Seven Thrones est donc un voyage explorant l’Existence des Mondes de l’Au-Delà jusqu’à la Couronne Astrale.

 

Seb: Vous avez fait affaire avec l’artiste indien Harshanand Singh pour le Artwork de l’album. Comment êtes-vous arrivés à ce choix?

Simon: Je suis tombé sur cet artiste un peu par hasard en faisant des recherches pour trouver de l’inspiration. En fouillant un peu plus loin j’ai reconnu les images qu’il avait fait pour Yoth Iria et j’aimais énormément les thèmes qu’il abordait dans ces œuvres. Habituellement j’aime bien m’occuper de l’artwork, mais je sentais que j’allais avoir beaucoup de difficulté à illustrer le concept que j’avais en tête qui était un peu trop complexe pour mes habiletés! Harsh m’apparaissait le candidat idéal pour ce genre de scène, je l’ai donc contacté et il nous a produit cette magnifique œuvre d’art! Super sympathique cet homme soit dit en en passant!

 

Seb: J’ai vu qu’il y avait une magnifique version box et du nom de Cosmogony Volume I & II incluant le nouvel album Seven thrones et le E.P. From The Void To Existence. Comment est venu ce projet de confection réalisé par toi?

Simon: Je pense que c’est important que la musique ait un support matériel en harmonie avec ce qu’elle communique. J’attache énormément de valeur au format de l’album et si la musique est son âme, son enveloppe corporelle doit en être le reflet. On met énormément de soin sur chaque aspect de The Lightbringer, que ce soit sur les compositions, le concept, l’histoire, les illustrations, la façon dont on le présente; c’est un univers. Je suis ébéniste dans mon travail quotidien alors l’option du coffret en bois m’a toujours travaillé l’esprit. Après plusieurs tests au fil des ans, je suis arrivé avec cette version et elle me plaît énormément. De mon point de vue, la version coffret en bois c’est l’ultime expérience The Lightbringer! Si tu n’aimes pas ce coffret, ça veut dire que The Lightbringer n’est pas du tout pour toi!

 

Seb : Qu’est-ce qui nous attend dans le futur avec The Lightbringer ?

Simon : J’aimerais vraiment qu’on release de la musique sur une base plus régulière, donc on est en train de se faire un plan d’action pour atteindre cet objectif. Je ne sais pas à quel point ça va augmenter notre efficacité, mais on travaille la-dessus! Un de nos défi à relever présentement est d’accroître notre audience et avoir plus de visibilité malgré le fait qu’on ne fait pas de show. La majorité de nos actions doit donc se faire sur le web. Un de mes objectifs les plus chers serait de retrouver l’argent qu’on investi dans le projet, notamment avec la vente de boîtiers, cds, t-shirts et autres marchandises… Ça serait toute une réussite de pouvoir réaliser cet exploit!

Merci à toi Sébastien pour cette opportunité d’entrevue! Hésitez pas à nous suivre sur nos pages, il y a plein de belles choses qui s’en viennent!

Seb: Super Merci beaucoup à toi Simon d’avoir pris de ton temps pour répondre à mes questions et bien sûr que je vais vous suivre. Bonne continuité dans votre magnifique projet.

-Entrevue réalisée par Sébastien Blais