by Mr Crowley | Mar 17, 2017 | Critiques, Critiques de Shows
Petit Campus, Montréal (Québec) le 10 mars 2017
Jaune Prodz présente: Confined To Oblivion, Graveyard Strippers, Archetype et Smirking Revenge.

Qui dit mois de mars dit arrivée du printemps…
Enfin, techniquement parlant car en ce vendredi soir 10 Mars, Mère Nature avait décidé de faire des caprices et de nous imposer sa froideur hivernale. Qu’importe, c’était vendredi, il y avait des shows dans la métropole et je n’avais certes pas l’intention de manquer ça, merci à Lex et Ondes Chocs d’ainsi me permettre d’assister à de tels shows! Comparable au chef Gordon Ramsey, Benoit Trottier de Jaune Prodz avait su concocter un menu bien chaud, plein de saveurs et haut en couleurs, sans oublier un lancement d’album en bonus! Damn! Tout y était pour un festin en l’honneur de Mars, Dieu de la guerre!
Mon illustre collègue trifluvien, Joé Lacerte, s’était déplacé avec deux amis pour l’événement, ne manquait plus que ma chère MNA pour compléter la triade infernale du «Evil Team», bref, après les salutations habituelles à Ben, Jacynthe, Ariane et les membres des différents bands, un rapide tour aux tables de merchs et l’approvisionnement en bière, j’étais fin prêt à m’attaquer à ce repas musical.

Question de bien ouvrir le bal, un band que j’avais la chance de voir pour la troisième fois en quelques mois. Ceux qui ne connaissent pas Confined to Oblivion pourraient aisément croire en les voyant débarquer sur le stage qu’ils sortent tout droit d’un cours de philo au Cégep! Mais détrompez-vous! Ils ne sont pas là pour extrapoler sur Socrate et Platon! Jeff et sa bande de joyeux lurons se moquent littéralement de la température extérieure, ils sont carrément en feu! Un bon 30 minutes intense, une nouvelle toune et un «925» qui fait toujours son effet! Une chose est sûre, ils sont mûrs pour monter de niveau, cesser d’ouvrir les shows comme premier band de la soirée et penser plus grand, une coche de plus! Ils le méritent amplement! En plus d’être très efficaces sur stage, ils ont une attitude «hors-stage» exemplaire! Sympathiques à souhait et des gars vraiment cool! Un bel avenir les boys! En passant, ils ont un très bon cd intitulé «The Cycle » et Lex les a interviewés. Allez écouter cette entrevue en cliquant ce lien.

Un départ-canon et la soirée ne faisait que commencer!!! Attendez de connaître la suite! Imaginez un party où se croisent: Misfits, Rob Zombie et Marilyn Manson! À ça, ajoutez une bonne dose d’épices de Montréal et 4 gars cool! Au total, la parfaite recette pour définir le prochain groupe… Graveyard Strippers»! La beauté de la chose est que ça ne sonne pas comme du réchauffé! Ils ont leur propre identité et ne tentent d’imiter quiconque! De toute façon, l’eau chaude n’a pas été inventée aux USA anyway! Un club de danseuses en plein milieu d’un cimetière dans le monde de Mad Max! Ça en dit long! Ça sonne, ça brûle, ça ne laisse personne indifférent! Holy Decay, le frontman du band est d’une énergie débordante et ses sbires ne sont pas moins énergiques. C’est palpable et contagieux. Nous avons même droit à 2 séduisantes «living dead girls» qui se trémoussent sur le stage devant une foule déjà conquise! «Sweet Sweet Nightmare»! Le côté visuel est parfaitement à l’image de leur musique! Rien ne manque! Excellente prestation! Un incontournable! Surveillez bien ce band, je ne serais pas surpris un jour de voir leur nom dans le soundtrack» d’un film! Bref, une belle réussite et d’agréables moments! N’hésitez pas à aller visiter leur site officiel et vous procurez leur excellent album «Burn The Monsters». Hell yeah mes petits démons!

Wow! Deux bands de passés et la foule (déjà nombreuse) est «dedans» comme on dit! Le party est pogné dans la place!
Nous voici rendu à la demi-finale avec rien de moins que les excellents Archetype! N’ayant pas été déçu la première fois, j’avais hâte de voir le résultat avec un tout nouveau guitariste. Dès les premières notes, on sent très aisément qu’il est vraiment à sa place au sein de cette formation! Du talent vous en voulez? En v’là!!! C’est pesant, ça rentre et on en a pour notre argent! Un bel hybride entre le Thrash et un Death Progressif, doublé d’un vocal bien campé. D’ailleurs, ce dernier est même prof de chant et bien impliqué dans différentes formes de chant (autres que Metal) dans la métropole. Je n’en suis aucunement surpris à en juger la qualité que j’entends! Ce band, c’est de la dynamite! Un train d’enfer qui fonce sans escale et sans arrêt! On sent toute la puissance d’une colère qui se déchaîne! Que du Wow!!! Mûrs pour intéresser le public européen selon moi! En terminant, petite suggestion, leur CD «Mission» est un must à se procurer! Don’t be cheap, don’t be shy! Get it!!! En plus, ils sont de méchants bons dudes, allez jaser avec eux après un show, ça vaut le détour!

Voici le plat de résistance et du même coup le dessert! Un lancement d’album! Et tout un! Celui des succubes infernales, celui de Smirking Revenge! Ce quatuor féminin avec la grâce de celles qui t’attendent dans le détour avec une machette à la main et un large rictus dans leur «warpaints»! Ceci dit, la foule présente, déjà bien réchauffée, attendait avec hâte et impatience ce moment fort de la soirée! Le soir de grande première du nouvel album au titre fort évocateur en «Disastearth»! Dès lors, une intro d’enfer avec la pièce titre, une mise en scène superbe qui a su mettre l’ambiance sans attendre! J’adorrrrrrrre! Et c’est peu dire! Les filles m’avaient impressionné la première fois à Drummond à l’hiver 2015 mais là, je suis forcé d’admettre qu’elles ont pris assurance et maturité. La suite n’allait certes point me déplaire! L’intégrale du nouveau CD dans toute sa splendeur! Du bonbon! Wow et re-wow!!! Ne croyez pas ces femmes toutes délicates lorsque ça sonne presque autant agressif que Slayer! Elles s’en donnent à coeur-joie sans le moindre répit à chaque toune et de bons «speech» entre chaque! Le genre à te décapiter avec un sourire béant fendu jusqu’aux oreilles et la sensualité d’une lame de rasoir! De toute beauté!!! Un rare élu masculin, et non n’importe lequel…..un indice? Disons qu’il a….la voix! Et oui! Comme quoi ce soir, il n’y avait personne pour le «juger» mais l’apprécier à sa juste valeur! Merci Louis-Paul pour cette belle prestation! Hell yeah buddy! Que dire de plus? Opération Lancement réussie à 666%! Bravo!!! N’oubliez pas de vous procurer ce CD au plus vite! Ces diablesses envoûtent littéralement!


Toute une soirée dans son ensemble! Quelques belles retrouvailles, de belles discussions et surtout une belle brochette pleine saveur qui a su conquérir ceux pour qui c’était leur baptême et séduire encore plus fort les habitués! Un autre rendez-vous mensuel signé Jaune Prodz parfaitement servi! Je n’ai vu personne en ressortir déçu de sa soirée, bien au contraire! Bien peu de restaurants offrent un tel menu à un prix vraiment abordable! Bravo à l’organisation, bravo aux artistes présents à cette soirée! Tout un hit! Merci au staff du Petit Campus, aux fans, à Lex Ivian et Ondes Chocs de m’avoir permis d’y assister, merci à vous tous de me lire à chaque fois ainsi que le travail acharné de mes collègues sur le site! N’hésitez pas à consulter les photos, chroniques et critiques d’albums de ces derniers! C’est tout pour moi pour aujourd’hui! Ne manquez pas le prochain show offert le 14 avril prochain par Jaune Prodz, mettant en vedettes: Burning The Opressor, Decadawn & Dark Century!
Sur ce, je vous dis:
À bientôt! Soyez dangereux! Stay Heavy!
Diaboliquement votre,
Mr. Crowley (Rédaction)
Lex Ivian (Correction et Édition)
by Mr Crowley | Fév 13, 2017 | Critiques, Critiques de Shows
Vendredi 10 février 2017 – Petit Campus, Montréal (Québec)
Jaune Prodz Présente : Dizzygoth, Wild Call, Easy Aces & D.O.H.

Depuis plus d’un an j’ai la chance, grâce à Lex & Ondes Chocs, de pouvoir assister aux cartes mensuelles offertes par Jaune Prodz. J’ai eu droit jusqu’à maintenant à de la diversité tant du genre Hard Rock qu’aux différents genres et déclinaisons du Metal, de belles découvertes et certains groupes que j’ai pu revoir à maintes reprises.
Vendredi dernier ne faisait pas exception à la règle. Malgré le temps froid habituel que l’on connaît en février, rien n’allait m’empêcher de me déplacer jusqu’au Petit Campus pour couvrir ce show. Je pouvais enfin voir ce side-project des frères Souto d’Anonymus, revoir Wild Call (pour une troisième fois) et découvrir les deux têtes d’affiche de la soirée. Disons que ça s’annonçait très bien dès le départ.
Dès mon entrée j’en profite pour saluer Jacynthe (Jaune Prodz) sans son Ben (Étant à un autre show en Abitibi), Vince (Karkaos) et plusieurs autres. Ne me reste que le temps de me trouver un bon spot avec ma petite froide et je suis fin prêt pour ce show. Hell yeah!
20h12
La soirée débute sur les chapeaux de roues avec le trio Dizzygoth, composé (entre autres) des 2 frères Souto (Daniel et Oscar) et de Demon. Ça part straight pipe avec la tune «Pull The Trigger» et ça ne lâche pas, de bonnes compos pendant 30 minutes! Nous avons même droit à une reprise de Kiss avec «Deuce» où les boys s’amusent au point de reprendre les mêmes moves fétiches du groupe américain. Épique! Méchant bon cover!!! Tout ça pour terminer avec un titre évocateur en «Bring The Hammer Down». Oh! En passant…. un deuxième CD est prévu pour très très bientôt!!! Soyez à l’affût!
20h56
Vient le tour des cinq membres de Wild Call d’entrer en scène. Comme je le disais précédemment, j’en étais à ma troisième fois de les voir live. Comme le bon vin, ce groupe mûrit bien, Oscar en est la preuve! Même dans la quarantaine, il torche des jeunes de quinze ans tant il est un véritable dynamo. Les membres ont tellement de jus que si jamais j’invente un Energy drink, vous pouvez être assurés qu’il portera le nom du groupe. Pour eux, chaque occasion devient un party tant ils s’amusent. Toutefois, malgré leur mood festif, leur attitude professionnelle dénote tout leur sérieux pour nous livrer un produit de qualité. Ariane reprend avec vivacité et talent le chemin tracé par des femmes comme Marjo pour nous donner une voix qui rock à fond! Bref, ils nous en donnent plus qu’on en demande! Ça s’écoute très bien et ça garde au chaud lors des temps froids! Une vraie trame sonore de road trip sur la légendaire Route 66. Rock on!!!
21h54
«Back in time» est cette expression anglaise qui me vient en tête lorsque je repense au prochain groupe de la soirée. Je vois tellement de parallèles entre les membres colorés de Easy Aces et une certaine époque, comme un clin d’œil trippant et bien vivant. Un guitariste aux allures de Nikki Sixx (Mötley Crüe), un frontman qui me fait penser à Ian Astbury (The Cult) et James Morrison, le leader des Pistolets Roses à la basse qui porte allègrement un chapeau de cowboy bien adapté et un batteur qui n’est pas là pour une fête d’enfants avec clowns et ballons. Ils sont de véritables naturels avec l’aisance de poissons dans l’eau tropicale, des bêtes de scène habituées de rouler leur bosse comme on dit, très fin ’80 et mi ’90. En me fermant les yeux, j’ai la sensation de voguer dans un univers influencé par des Guns ‘N Roses, Faster Pussycat et même L.A.Guns tout en flirtant un brin avec un son punk! Tant par leur apparence que par leur son, surtout en entendant leur hymne «Backstreet Rose». Ces Bad Boys du Hard Rock québécois ne désirent pas laisser leur place à quiconque et savent très bien s’imposer. Seul bémol, au début du set, le son de la basse enterre un tantinet trop le solo du guitariste qui s’annonçait très solide dans ce genre. Dommage, j’aurai aimé entendre cette portion. Bref, de bons dudes qui savent très bien mettre le party là où ils passent!
22h52
Nous voici rendus à la finale fort attendue, le retour sur scène après trois longues années d’absence des colorés D.O.H. qui scandent haut et fort leur nom en tout début de leur prestation tel un cri de ralliement! Le moindre que l’on puisse dire est que le frontman n’est pas petit! Viarge! Une vraie shape de lutteur! Une chop et tu t’en souviens longtemps! Bref, personne ne passe inaperçu dans cette formation. C’est le temps des flasbacks dans cette soirée faut croire, car j’ai la sensation d’assister à un show de M.O.D. à les voir en action. Avec un son très Overkill et Motôrhead, ils savent me conquérir solide! «El Hurlor» sait s’imposer avec brio en compagnie de ses sbires loufoques! La chimie est palpable, la foule est charmée sans l’ombre d’un doute! Concours de calâge de bières inspiré par …entends-tu? Non mais entends-tu? Quoi donc? Entends-tu…..le «souffle de dieu», j’adore! Vincent (Karkaos) se prête au jeu au grand plaisir des fans présents! Et comme finale, une séquence digne du vidéo «Indians» du groupe Anthrax d’où le guitariste est bien embarqué sur les épaules du chanteur pour continuer son solo, et ce, même dans la foule! Vous en vouliez de la couleur dans une ambiance de Tailgate party, en v’la!!! Je peux vous assurer que D.O.H. demeure un incontournable et une expérience à vivre, les Manowar du Québec! Rien de moins! Choix judicieux de mettre ces joyeux lurons, fêtant leur 10ème anniversaire, en grande finale!
En résumé, ce fut une très belle soirée qui nous a fait oublier cet hiver froid et les déboires de notre club de hockey (pour ne pas le nommer) en ce début février. Même sans le besoin de gros moshpits et de wall of death que l’on retrouve dans une ambiance de défonce, ce fut un show à sa juste valeur. J’ai eu droit à quatre bons groupes, de belles découvertes et une autre réussite de l’équipe de Jaune Prodz. Je tiens d’ailleurs à les remercier de m’y avoir invité, merci au staff du Petit Campus (qui fête son 50ème anniversaire cette année) qui est toujours aussi aimable. Merci aux artistes présents pour vos prestations de qualité. Merci à vous chers lecteurs de m’avoir lu et également d’être fidèle envers Ondes Chocs à chaque occasion. N’hésitez pas à consulter le reste de notre site et notre page Facebook pour consulter le travail acharné de mes collègues.
En terminant, ne manquez pas le prochain rendez-vous de Jaune Prodz qui se tiendra au même endroit le 10 mars prochain et mettra en vedettes: Confined to Oblivion, Graveyard Strippers, Archetype et les filles de Smirking Revenge qui lanceront leur nouvel album!!!
Stay heavy & horns up!
Diaboliquement votre,
Mr.Crowley

by Mr Crowley | Jan 16, 2017 | Critiques, Critiques de Shows
Vendredi 13 janvier 2017 – Petit Campus, Montréal (Québec)
Jaune Prodz présente: «Le Grand Procès des Vilain» avec Vilain Pingouin, T-Bone + artistes surprise.

S’il y a une date sur le calendrier (à part Halloween) que j’adore, c’est certainement lorsque ça tombe un vendredi 13. J’ignore pourquoi mais ça donne un mood différent à la journée. Certaines personnes s’imaginent que les pires fléaux seront au rendez-vous mais je n’y vois que superstitions, surtout que 99.99% des gens ignorent l’origine du fameux «vendredi 13», mis à part la fameuse séquence de films. Bref, je ne suis pas ici pour parler ni d’Histoire ni de films, rassurez-vous.
Vendredi dernier avait lieu, sous l’étendard de Jaune Prodz, ce show fort attendu par beaucoup! Un «Grand Procès» menant en fait au couronnement d’une longue carrière de ce groupe québécois qui allait passer à l’histoire en étant intronisé au «Panthéon du rock ‘n roll québécois»! Rien de moins! Allais-je manquer ça? Hell nope!!! Merci à mon bon chum et grand chef, Lex d’avoir eu la gentillesse de penser à moi en me laissant couvrir l’événement. Geste fort apprécié et symbolique à mes yeux.
Dès notre arrivée (accompagné de ma blonde), je suis bien entouré de mes deux collègues fétiches en Marie-Noëlle Anctil (et son chum Mathieu) et Joé (troisième membre du « Evil Team ») pour ensuite aller piquer une brin de jasette à Rudy et Michel (Vilain Pingouin) ainsi qu’aux membres de T-Bone. Un petit tour à la table des merchs comme d’habitude, une bonne froide à la main, fin prêt à dévorer ce festin absolu.
Les «Rois de la viande», T-Bone, entrent sur scène et nous laissent planer une odeur enivrante de bon bacon cuisant sur le grill (à droite de la scène) alors qu’ils nous offrent une prestation digne de leur réputation. Une véritable ambiance de «souper-chantant» mais en version Metal. Le rêve! Ils ont du fun et le partage généreusement avec la foule fort nombreuse déjà. Un bon Hard Rock Franco plein d’énergie et de saveurs! Si vous ne le saviez pas, ils ont d’ailleurs un excellent CD intitulé «Médium Saignant» disponible à la vente, n’hésitez pas à vous le procurer. Hell yeah!!! La foule était déjà bien réchauffée en cette froide soirée de janvier, mais T-Bone a su faire monter le thermostat au max en nous offrant une très bonne prestation! Au grand plaisir de vous revoir éventuellement une 3ème fois!


Moment fort de la soirée…
Le Musée du Rock n’ roll québécois était fier de remettre la distinction majeure, celle d’introniser Vilain Pingouin au «Panthéon du Rock n’ Roll Québécois». Un speech inspiré relatant les 30 années de carrière de nos oiseaux rares, au travers leurs origines et la réalité dans laquelle ils devaient composer pour se rendre jusqu’à aujourd’hui en passant par les 8 Félix remportés à l’ADISQ. J’ai grandement apprécié ce survol plein de respect et d’éloges fort méritées. On pouvait sentir une certaine émotion et une très grande fierté dans les yeux de Rudy, Michel et Claude (Trois fondateurs du groupes encore actifs) ainsi que chez les membres s’étant greffés au fil des années. Magnifique!!! Je vous mets le discours mis en ligne par Jaune Prodz.


Voici le moment tant attendu, la cour est ouverte pour ce «Grand procès». Sans avocats, juges ou procureurs, seulement des fans et amis gonflés à bloc. Rudy nous précise que ce soir il n’y aura pas de tounes smooth («Sous la pluie» ou «Les belles années») mais uniquement des œuvres dites sociales. Et croyez-moi, ce n’est pas ce qui manque dans le répertoire de ce groupe. D’entrée de jeu, nous avons droit à la visite d’Oscar (Anonymus/Wild Call) sur «La faim du monde». Après quoi les invités se succèdent: Ariane (Wild Call), François (Fidel Fiasco), Hugo (The Sainte Catherines), 2 membres des Trimpes sans oublier l’humoriste Fred Dubé et une intro fort intense de JF Dubé (Noir Silence) sur «Salut Salaud» en plus d’avoir des saxophonistes (membres des Happycuriens) sur scène pour quelques œuvres. En résumé, on parle de 17 tounes sélectionnées avec soin (dont «Délinquance», «Témoin», «Le droit de chialer» et «Marche seul» pour ne nommer que ceux-là) et livrées avec passion. Pas étonnant qu’ils soient tant aimés et puissent se vanter d’avoir plus de trois décennies de carrière. Des moments forts à la pelletée! Même un Oscar Souto en mode «body surfing»! C’est pas peu dire!




En résumé, une soirée inoubliable fort différente des soirées Metal que j’ai habitude de couvrir pour Ondes Chocs. Des tonnes de souvenirs au fil des chansons, des bonnes discussions avec plusieurs personnes, de la bonne bière et une ambiance survoltée. Quoi demander de mieux en ce vendredi 13 frisquet? Un autre succès pour Benoit et Jacynthe de Jaune Prodz, une autre belle soirée avec mes collègues. Je ne m’attendais à rien de moins et j’en ressors grandement satisfait avec une note de 11/10!!!
Merci à tous de vous être déplacés pour cet événement, merci au staff du Petit Campus, aux artistes présents et à vous d’être fidèles à nos chroniques. N’hésitez pas à aller visiter notre site officiel ainsi que notre page Facebook pour d’autres couvertures, critiques d’albums et photos. D’ailleurs, il vous est possible d’en consulter de ma grande amie et collègue Marie-Noëlle Anctil dont j’ai utilisé quelques photos pour illustrer mon propos. Voici le lien pour voir toutes ses photos de la soirée.
Bonne année 2017 à vous tous, pleine de santé, de bons shows et de bonne musique d’ici ou d’ailleurs.
Le prochain rendez-vous de Jaune Prodz se tiendra le 10 février prochain, toujours au Petit Campus.
Sur ce,
Stay Heavy!
Diaboliquement votre,
Mr. Crowley
by Mr Crowley | Déc 12, 2016 | Critiques, Critiques de Shows
Vendredi 9 décembre 2016, Petit Campus, Montréal – Jaune Prodz présentent: «X-Mas Thrash Party » avec Coups d’pied dans face, JeanFeu, Mass Murder Messiah & Reanimator.

Je sais que décembre est synonyme de froid (pas l’choix c’est ainsi!) et de Nowel (fête ridicule selon moi) mais ça ne justifie pas de rester à la maison pour se taper les meilleures recettes du temps des fêtes en Irak par le chef australien Tzing Tchao sur le câble! Il faut sortir un peu, oublier que Subban n’est plus à Montréal (who cares?!!) et faire le party en mode thrash Version Jaune 3.0!
Bref…
Après avoir affronté le trafic montréalais (pire que celui de New York!!!), je devais aller rejoindre en vitesse mon chum et grand manitou d’Ondes Chocs en Lex aux légendaires Foufounes Électriques. Un brin de jasette, un cadeau génial de sa part et vite vite en direction du Petit Campus! Pas le temps de niaiser et manquer le début! J’arrive juste à temps pour les salutations habituelles aux habitués, un tour rapide aux merchs, une bonne froide «Jaune» et hop, prêt pour le party! Hell yeah!
Pour la deuxième fois en moins d’un an, j’ai la chance de revoir ce band montréalais qui ne fait pas dans la demi-mesure. Sincèrement, ils portent avec justesse leur nom. Sans plus tarder…. Coups d’pied dans face!!! Qui a dit qu’être stiff dans ses propos et musique était pas mal plus cool dans la langue de Shakespeare? Eux savent très bien prouver le contraire avec des textes qui n’ont rien d’une ballade en campagne au printemps! C’est sans détour, sans dentelle, sans retenue! Une fois le message passé, next! C’est ainsi jusqu’à la fin de leur présence sur scène. La soirée se fait tôt, la foule grandit graduellement, certains écoutent, d’autres (rares) jasent (comme souvent dans les premières parties de shows) ou sont sur leur cell……du moins…jusqu’à la toune «Tu lâche-tu ton osti d’cell?!»… le message passe! Hahahaha! Pour les autres titres? Fallait être au show et vous en délecter avec nous, mes coquins! En résumé, une prestation intense, un CD à se procurer impérativement (Lien pour lire la revue de Lex en écoutant l’album) et surveillez leurs prochains shows! Vous en serez convaincu de la pertinence de leur nom fort évocateur! Fait à noter, Guillaume Lauzon prend en charge les percussions en l’absence du batteur original, malheureusement blessé. J’en profite pour lui souhaiter, en mon nom et celui de mes collègues d’Ondes Chocs un prompt rétablissement. Toujours est-il que M. Lauzon a dû apprendre le répertoire en environ 2-3 semaines!!! Fuck! Il a une méchante drive!!! Damn wow!!! En attendant, vous pouvez toujours consulter leur page Facebook et/ou leur site officiel. Merci les boys pour ce 30 minutes de défoulement! Maintenant… «On part sua go?! » 🙂
Fidèle à son habitude, le fort dynamique et unique Charlie Boy Cayouette était aux commandes à l’animation de la soirée. Il a le tour, c’est indéniable, et lorsqu’il donne des cadeaux Jägermeister, les gens deviennent fous! Hé hé!
Qu’avons-nous comme deuxième partie? Un lancement! Oh que oui! Quelle belle découverte en plus! Damn! L’ancien frontman de Burning the Oppressor, Mister JeanFeu himself avec sa troupe de guerriers dont le band porte simplement le nom JeanFeu! À quoi vous attendre? Hmmmmmm…. Biohazard en version plus violente, moins Brooklyn et plus Montréal! En un mot? J’adore!!! 30 minutes de jouissance auditive! Ce n’est pas du stock pour les matantes! Ils sont à l’aise, sur le party et livrent à fond! Lancement réussi à 666%!!! Encore une fois, de la vraie bonne défonce en franco et ce, drette en partant avec les 2 premiers bands! Le gros luxe sale!!! Hey! Tu es écoeuré des albums de «Ce soir, on danse» de ton mononc Fernand? Tu veux un bon CD pour ton party du temps des fêtes? Ne cherche pas plus loin! «Nous contre eux!» c’est ça que ça te prend!!! Monte le son! Start le moshpit et viva la révolution!!! Je suis en feu (jeu de mots)!!! J’en veux encore encore!!! Hell yeah buddies!!!
Ouffff……Deux gros scores en deux et il en reste deux autres… rien de très relaxant qui s’annonce pour la double finale!!! Êtes-vous prêts???
Noël est la fête d’un messie… ça, tous le savent. Les centres d’achats font (à quelques endroits) des crèches, mais c’est surtout près des églises et petits villages que c’est plus fréquents. Sauf qu’ici, la crèche de Jaune Prodz nous propose un autre genre de messie… disons plutôt 4 (jadis 5) apôtres de la violence! Hell yeah! Je vous parle bien sûr de… Mass Murder Messiah avec le retour de leur frontman initial en Jean-Michel Vallières suite au départ d’Alex (et Vince) en août dernier. Tout en son honneur, Jean-Michel a même eu de très bons mots concernant Alex. Geste fort apprécié et nullement son intention de faire de comparaisons ici, je partage pleinement cette idée! Une chose est sûre et certaine, MMM ne sont pas là pour chanter des cantiques religieux! De la brutalité pure et dure alimentant de bons moshpits! Et que dire du «voiceover» de GW.Bush (Rise of Evil) qui est toujours plaisant et approprié lorsque associé à de l’extrême! Si vous ne connaissez pas le band, c’est sûrement que vous étiez soit sur Neptune ces dernières années ou que vous êtes trop accro aux télé-réalités! C’mon! De la si bonne défonce ne peut passer inaperçu! Allez sur leur site officiel et/ou sur youtube, ou peut-être aussi lire la revue de Lex de leur plus récent album et vous comprendrez facilement! Sur ce, merci les boys! Un bon retour! Damn right!
Vous êtes morts ou sur le bord de l’être? En panne de gaz ou panne sèche de bière? Chanceux… si le dernier band est près de vous! En effet… et dans ma continuation de jeux de mots douteux (hahaha) voici donc les Moshpits Masters ayant une technique particulière pour réanimer à grands coups de tounes puissantes et convertir les trippeux de «SoWhat-FM». Au fait, à ce qu’il paraît et selon mes sources, leur chandail aurait été vu à NY! Ça va bien leurs affaires! Que le party commence! Reanimator sont là pour une bonne ride!!! Pour la panne de gaz…euh….vous allez devoir vous contenter d’un refill de bière à la place! Hahaha! Un qui ne manque pas d’énergie est Fred (Bizier) qui vient d’assurer comme un dément ses fonctions de bassman pour MMM en plus! Deux prestations dans la même soirée!! Damn!!! Parlez-moi de ça!!! Comment bien tout résumer ça rapidement? Hmmmm…la pédale dans l’fond!!! Ça brasse, ça thrash, ça génère des bons moshpits crasseux, c’est la balade des gens heureux et Charlie Boy sert même le précieux houblon à même le «canister»! Un solide clin d’oeil à un grand disparu il y a presque un an en interprétant avec brio «Ace of Spades»! Priceless! Et comme finale toute une surprise…. «Killing in the Name of» de RATM!!! Le toit du Petit Campus a carrément levé! Plusieurs membres des bands précédents montent sur scène pour ce véritable hymne! C’est la plus belle chorale de Nowell!!! wow wow wow!!! L’ambiance est carrément survoltée et les nombreux fans présents sont en extase, moi compris!!!
Bravo à vous tous! Superbe lancement dans une soirée qui le fut tout autant! Quatre bonnes prestations par quatre bons bands! J’appelle ça un succès tant qu’à moi! Ce soir le Père Noël a troqué son habit rouge et blanc pour du jaune! Garanti! Merci à Ondes Chocs et Jaune Prodz de m’avoir permis d’y assister afin que je puisse vous adresser ce compte-rendu. Merci aux artistes pour vos prestations à la hauteur de votre réputation, merci aux fans de s’être déplacés nombreux malgré le froid et surtout, merci à vous de continuer à me lire depuis 1 an! C’est fort apprécié! N’hésitez pas à encourager nos bands du Québec, nous possédons une richesse inestimable! Allez les voir en show, achetez CD et merchs! N’hésitez pas à consulter également le travail acharné de mes illustres collègues d’Ondes Chocs, ils méritent largement vos «likes» et partages et vous pourriez découvrir d’autres petits bijoux qu’ils tentent de vous faire connaître.
Sur ce, je vous dis «À bientôt», passez un bon temps des fêtes, mangez à profusion, thrasher, et buvez bien sauf si vous devez prendre le volant. Nez Rouge! Ok?
Ciao mes petit démons!
Hell yeah!
Diaboliquement vôtre,
Mr. Crowley
by Mr Crowley | Nov 14, 2016 | Critiques, Critiques de Shows
Vendredi 11 novembre 2016, Petit Campus, Montréal
Jaune Prodz présentent : Slaves on Dope – Never More Than Less – Demise of the Crown – Confined to Oblivion

En ce vendredi relativement très frisquet de novembre, Benoit Trottier et sa bande de Jaune Prodz proposait une soirée pour nous garder au chaud avec un menu assez épicé dont un lancement d’album, pas n’importe lequel, celui de Slaves on Dope! Après un passage à la célèbre station de radio CHOM-FM, les boys étaient tout feu tout flamme dans la métropole. Mandaté par mon chef et ami Lex, j’avais la chance d’y être pour vous décrire cette soirée, je n’allais certainement pas manquer ça. Le défi de la soirée était fort intéressant, considérant qu’il fallait composer avec la visite de Ghosts au Métropolis. Le temps allait nous fournira réponse à ceci.
Dès mon arrivée, salutations usuelles et visite à la table de merchs, brin de jasette avec les boys des différents bands, une bonne draft froide «Jaune» à la main. J’étais fin prêt, regardant la salle qui accueillait de plus en plus de gens, c’était bon signe.
20h10
Charlie Boy Cayouette (The Naked High) monte sur scène pour assurer l’animation de la soirée. Fidèle à son habitude et d’une aisance qu’on lui connaît bien, ce n’est certes pas lui que le froid arrêtera, pas plus qu’il n’arrêtera le premier groupe à ouvrir le bal! Sans plus tarder…. Confined to Oblivion débute avec une intro sous un éclairage bleuté…ne pas s’y méprendre, car si soft puisse-t-il paraître, ne vous fiez pas à ce que ça soit ainsi tout le long. Hell no! Ça rentre au poste comme une véritable slug de 12 avec un son Metalcore aux tendances mélodiques! Bang! Comment les décrire? Cinq dudes qui te rincent solide avec le sourire aux lèvres tout en se bidonnant comme une amusante brutalité. Leur toune «9 to 5» fonctionne à merveille, la foule présente embarque sans surprise. Un peu moins de 30 minutes qui passe à la vitesse de l’éclair, un véritable blitzkrieg! Belle job! Toujours un plaisir!
Après une pause de quelques minutes, le temps d’une clope et se procurer une autre dose de houblon, il est temps de faire la place au deuxième band. Rien de moins que Demise of the Crown! Ils ont l’attitude, le talent et un son Melodic Power Death qui est loin de passer inaperçu. J’avais été conquis la première fois que je les avais vus sur scène quelques mois auparavant et ce soir ne fait pas exception. Une voix riche avec un son qui l’est tout autant! Un bon 40 minutes de matériel tiré de leur tout premier CD (album éponyme) sorti en mars dernier. Keep rockin’!
Pour la troisième partie, on se fait gâter solide avec une formation qui arrive tout droit d’une séquence de quelques shows en Suède! Et oui, vous avez bien lu! Chez nos frères scandinaves! La formation de Québec, Never More Than Less prouve hors de tout doute pourquoi elle a un tel succès. Du heavy sur la coche avec un frontman (fort chic type) dont la prestance dégageait une assurance convaincante! Le résultat est là! Ils livrent la marchandise en toute conviction avec un son Nu Hardcore hybride de plusieurs influences. Très intéressant dois-je avouer! Allant même jusqu’à nous proposer un cover très bien adapté de «Fight For Your Right» des Beastie Boys. L’ambiance y est! Excellent!!! En résumé, c’est un groupe à voir et revoir! Quand Never More Than Less » rime d’avantage avec «Nothing less than above stardard». Coup de cœur de la soirée! 40 minutes dont j’aurais ajouté aisément un bon 15-20 de plus!
Nous voici donc avec la finale de la soirée, nous présentant leur tout nouveau CD «HORSE» tant attendu. Devant une foule nombreuse, Slaves on Dope débute en force tel un impardonnable whiplash en pleine face! Ils ne sont pas là pour une session de yoga mais pour déferler comme une horde de chevaux sauvages! Le Petit Campus vibre sous un lot de headbangs mais la foule reste timide à se crinquer dans de bons gros moshpits sales! Hello! Il fait peut-être froid dehors et non en dedans! Mais bon! Ça n’empêche en rien au fun, une photo de groupe avec les fans en arrière-plan et on repart vers de la puissance garantie! Avec des riffs bien fignolés par des musiciens aguerris et un vocal d’expérience (Jason Rockman) doté d’un edge et d’une aisance à communiquer, ce n’est certes pas le verbe qui manque du tout. Slaves? Nope! Ils sont maîtres de leur art! Cette belle chimie qu’ils ont entre eux témoignent de façon éloquente de la clé de leur succès. Une mention rapide de leur passage à CHOM, de leur nouvel album, des prestations avec des chums invités sur certaines œuvres, un chant d’anniversaire à un fan en français en plus (considérant qu’ils sont anglophones). Tout se déroule sous un charme, nous offrant d’ailleurs un très bon cover du groupe Loverboy avec la pièce «Everybody’s Working For The Week-End» avant de passer aux rappels de trois dernières tounes. Mission accomplie avec brio! Great!!!
En conclusion, malgré la présence fantomatique qui planait dans le centre-ville, ce fut une autre belle soirée couronnée de succès d’un bout à l’autre avec un Petit Campus assez bien rempli! Quatre autres bons bands ont su assurer plusieurs heures de bonne musique avec des artistes passionnés! Merci à ces derniers pour ces bons bons moments, au staff du Petit Campus, à Jaune Prodz, aux fans présents, à Ondes Chocs de me permettre d’en être un témoin privilégié et surtout à vous, de me lire avec intérêt! N’hésitez pas à consulter notre page officielle pour les nombreuses chroniques, critiques et couvertures-photos de mes collèges.
La prochaine soirée de Jaune Prodz se tiendra le 9 décembre prochain au même endroit. Visitez leur page sur FB pour de plus amples détails.
D’ici là je vous dis «À la prochaine»! Stay heavy!
Diaboliquement votre,
Mr. Crowley
Cette chronique est dédiée à un grand qui vient de nous quitter. R.I.P. Leonard Cohen 1934-2016