Critique d’album: A Scar For The Wicked  »The Necrobutcher » EP

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A Scar For The Wicked

 »The Necrobutcher » EP

Self-release/Independent

2014

Pièces :
Silence Vile Temptress
Within The Rot
Surrounded By Giants
The Necrobutcher
The Blood Ritual

Membres du groupe :
Ryan Kenyeres – Voix
Eric Forget – Voix
Joe Kenyeres – Guitare
Adam Semler – Guitare
Max Moore – Basse
Nick Rodgers – Batterie

 

A Scar For The Wicked (ASFTW), groupe canadien originaire de la ville de Perth en Ontario, sort enfin son 1er EP, le 8 août dernier. Je vous explique mon enthousiaste. J’ai eu l’occasion d’assister à quelques prestations du groupe, à Ottawa et en Outaouais. Dès leur première pièce, ASFTW m’a captivé, tant par la qualité de leur matériel musical que par leur présence sur scène et leur connexion avec le public. Toutefois, à ce moment, la formation ne possédait aucun matériel possible de se procurer en spectacle. À mon grand bonheur, ils ont remédié rapidement à cette situation, quelques mois plus tard, avec leur EP « The Necrobutcher« , enregistré chez Silver Wings Studios à Montréal.

ASFTW nous présente ici un album de deathcore à la fois technique et mélodique. La formation, fondée en 2012, est composée de 6 membres, dont 2 chanteurs principaux, qui contribuent fortement à rendre le groupe si unique. Les vocaux de Ryan Kenyeres et Eric Forget, qui fusionnent une voix growl à une voix plus criarde et perçante, se complètent agilement. Les deux chanteurs sont très versatiles et en contrôle de leur organe vocal. La première pièce, « Silence Vile Temptress » nous peint déjà le portrait de l’album, qui débute avec un cri intense des 2 chanteurs pour poursuivre ensuite avec des riffs techniques autant au niveau des guitares, de la basse qui utilise un vocabulaire musical développé et de la batterie, nous permettant de constater immédiatement que le batteur maîtrise bien l’art du « double bass-drum », qu’il a de bonnes capacités techniques et qu’il est très « tight ». L’album se poursuit avec « Within The Rot« , une pièce qui groove et alterne entre des riffs techniques et d’autres riffs plus répétitifs. Ensuite, « Surrounded By Giants« , une pièce qui dégage une atmosphère assez lourde, particulièrement marquante par les cris profonds et intenses du début et le travail de guitare qui place autant des passes mélodiques et de sweep picking que des riffs « chug-chug » durant la pièce ainsi qu’un solo mélodique à la fin. J’apprécie particulièrement le fait que les musiciens ont un bon niveau technique mais qu’ils utilisent ce talent pour faire de la musique et non seulement pour battre un record de note à la minute. Plusieurs groupes négligent l’aspect musical au détriment de l’aspect technique et ce n’est pas le cas pour ASFTW qui arrive à trouver un équilibre efficace entre les deux. L’avant-dernière pièce « The Necrobutcher« , pièce titre de l’album, nous offre encore de l’intensité, utilisant blasts beats précis, breakdowns et solo mélodique. L’album se termine, beaucoup trop tôt, avec « The Blood Ritual » qui débute par une introduction ambiante, monte en intensité et se conclue par un picking « clean » à la guitare, où on peut entendre une basse très présente.

En plus d’offrir une production et une présentation très professionnelles, l’album « The Necrobutcher » ne tombe pas du tout dans des  »patterns » redondants ou ennuyants et ne donne aucun répit de brutalité à l’auditeur. Sans aucun doute, l’album en vaut vraiment l’écoute et si vous avez la chance d’assister à une de leurs prestations, je vous le recommande fortement. Malheureusement, l’album ne dure que 18 minutes et nous laisse l’eau à la bouche, mais, bonne nouvelle: le groupe est présentement en processus d’écriture pour un album complet qui devrait voir le jour en 2015.

\m/ C@w0o0o \m/

 

 

Critique d’Album – Super Massive Black Holes – « Calculations Of The Ancients »

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Super Massive Black Holes

« Calculations Of The Ancients« 

Minotauro Records

2014

Liste des pièces
1- (Sub-molecular) Transmogrification of the Oriphy
2- Dyatlov Pass Incident
3- ∞÷µ (interlude)
4- Distance to the Great Attractor
5- Holographic Principle
6- Mathematics of Emotion
7- Refracted Kaleidoscopic Photons
8- Ghosts of Bhopa
9- Lift the Veils

 

Fidèle à mon habitude, j’ai encore une fois choisi de critiquer un album assez extravagant. J’ai d’abord été attirée par le nom du groupe et les titres des pièces qui laissaient presque présager des lésions au cerveau durant l’écoute. Super Massive Black Holes est un groupe canadien, originaire de Calgary, qui nous sert une curieuse fusion entre blues, jazz-fusion, rock, death-métal et progressif qui aboutit en une musique un peu déroutante et imprévue. La formation qui porte le même nom qu’une pièce du groupe Muse, possède des influences excessivement variées passant autant du métal progressif de Between the Buried and Me, qu’au blues de Stevie Ray Vaughan ou encore au rock progressif de Gentle Giant. Contrairement à plusieurs groupes, Super Massive Black Holes est très ouvert d’esprit dans son processus d’écriture et ne vise pas à rester dans un cadre précis. Le groupe aime la musique complexe, technique et variée et les membres utilisent l’ensemble de leurs influences pour s’exprimer de sorte que leur musique est un « n’importe quoi » original et affranchi de barrière. Bien sûr, la formation vise clairement une clientèle aux goûts musicaux très variés et est susceptible de déplaire aux gens qui n’aiment que le métal.

Bref, jusque là ça va! L’image du groupe donne vraiment l’impression d’avoir un album innovateur entre les mains… mais l’expérience fut moins intense que je m’y attendais. Les paroles des pièces abordent le sujet des théories scientifiques, des conspirations, de la science-fiction et de l’expérience humaine. L’album « Calculations Of The Ancients« , paru le 29 Avril 2014 sous Minotauro Records, comprend un large amalgame d’éléments différents. Par exemple, on y retrouve plusieurs riffs techniques comme dans la toute première pièce « (Sub-molecular) Transmogrification of the Oriphy« .

Ailleurs, on entend des progressions d’accords typiquement jazz, des parties instrumentales se rapprochant un peu du groupe Plini, notamment dans la première partie de la pièce « Dyatlov Pass Incident » et des moments cleans instrumentales dont la pièce « Mathematics of Emotion« . Alors qu’on pense avoir tout vu, l’album se termine avec quelques licks blues/ambiant de guitare slide!

À mon avis, la faiblesse de l’album réside principalement dans la voix principale qui démontre un registre limité et peu attrayant. J’aurais franchement mieux apprécié l’album s’il en avait été un instrumental puisque les musiciens ont un très bon contrôle de leur instrument, certaines pièces s’apparentant parfois à un jam et démontrant bien leurs capacités techniques. Heureusement, l’instrumental prend plus d’espace que le vocal et ce tout au long de l’album.

L’album ne m’a finalement pas semblé très mémorable et innovateur. Amateurs de musique progressive et expérimentale, allez quand même y jeter un coup d’oeil pour vous faire votre propre idée de ce qui, dans mon cas, est apparu comme un amalgame intéressant des genres musicaux, techniquement intéressant, mais sans plus!

\m/ C@w0o0o \m/

Critique d’Album: Shatters – « L’abysse des Pensées »

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Shatters

 « L’abysse des pensées« 

(2014)

 

 

1- Planeshift
2- L’erreur Originelle
3-Les murs de ma folie
4- Seaside homicide
5- Open eyes (never lie)
6-Dim the lights
7-The hound
8- L’abysse des pensées

 

Shatters est une formation de Québec qui a fait face à plusieurs modifications de son line-up depuis l’ébauche du projet en 2005.   Le line-up actuel est composé de Martin Poirier (voix et guitares), François Boivin (basse), Marc-Antoine Guay (guitares et voix), Stéphane Moisan (batterie) et Mathieu Houde (claviers et piano). Cette formation de post-prog-métal de Québec mélange bien les moments ambiants, acoustiques et calmes à d’autres moments beaucoup plus intenses et lourds. Ils ont par ailleurs offert une prestation récemment dans le cadre de la finale du Challenge Parkinson Metal, s’étant déroulée à Québec.  Influencé par des groupes tels que Opeth, Porcupine Tree ou Anathema, le groupe enchaîne, dans une même pièce, des parties bien distinctes, nous faisant ainsi voyager dans des intensités et émotions différentes au sein d’une seule pièce. Shatters aborde le thème de la psychologie humaine, d’où le nom du groupe qui signifie «éclatement»… faisant ainsi référence à l’éclatement, en 1000 morceaux, de l’esprit humain, si fragile. Le groupe est plutôt versatile et pourrait autant jouer avec des groupes rock progressif qu’avec des groupes plus métal.

L’album débute en nous plongeant directement dans un univers intriguant, lourd et cafardeux avec la première pièce de l’album intitulée « Planeshift« , qui en est une instrumentale. Dès le début, on remarque que la basse occupe une place notable dans l’instrumental et qu’elle y est très présente, prenant parfois un rôle très mélodique en jouant dans les notes plus hautes. La seconde pièce, « L’erreur originelle« , débute avec un enchaînement d’accords de guitare acoustique et une voix clean plutôt chambranlante et fragile. L’instabilité de la voix est très appropriée aux propos des textes et à ce qu’on veut en faire ressortir comme émotion. La 3e pièce, « Les murs de ma folie« ,  est assez répétitive quoique efficace, avec un picking qui revient constamment à la guitare et des paroles empreintes d’angoisse. Pour les pièces « Seaside homicide » et « Open eyes (never lies) » l’intensité monte d’un cran et la guitare acoustique douce retrouvée en début d’album prend moins d’espace, au profit d’une guitare électrique plus imposante et d’une instrumentation moins paisible. L’album se poursuit avec la pièce « Dim the light » qui offre une très belle progression de l’intensité et ensuite « The hound » qui est une des pièces les plus chargées au niveau musical. Finalement, l’album se termine avec une 3e pièce française, soit « L’abysse des pensées« , pièce titre de l’album

Je dirais qu’une des forces de la formation est de bien gérer l’intensité de ses pièces. Débutant par des moments calmes et acoustiques et enchaînant avec des mouvements plus pesants qui donnent de la profondeur aux pièces… Ou encore, en terminant un riff sur un power chord plaqué, avec plein de distorsion, qui continue à sonner derrière le picking de guitare acoustique, apportant ainsi une transition subtile entre les différents mouvements. Bref, L’abysse des pensées est un album avec des riffs répétitifs et une ambiance plutôt dépressive comme l’impose généralement ce style musical. Ce n’est donc pas un album que tu écoutes en t’attendant à avoir des sensations fortes ou à baver en entendant une passe de guit impossible à repiquer mais plutôt un album qui pousse à la réflexion et à l’introspection via une musique ambiante très intrigante, attrayante et qui plongera ton esprit fragile dans un univers de vulnérabilité et de doute.

 

\m/ C@w0o0o \m/

Critique d’Album: Tunguska Mammoth – « Tunguska Mammoth »

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Tunguska Mammoth

« Tunguska Mammoth« 

2013

 

1- Degenesis
2-Dark Age
3- Mother Earth
4- In Due Time
5- Parabellum
6- The Plan
7- Jötunn
8- March of the Titan
9- Of Beasts and Men
10- From Ashes to Dust

 

Financé partiellement par une campagne Indiegogo, le 1er album complet de la formation était très attendu depuis leur démo, « First Chapter« , comportant les versions démo des 3 premières pièces de l’album. Ce dernier avait suscité des attentes plutôt élevées face à Tunguska Mammoth. Le groupe de Montréal composé de Maxime Bellerose à la voix et à la guitare, Mathieu Savage à la guitare, Paolo Di Stefano à la basse et Pierre-Hugues Rondeau à la batterie ne semble pas avoir déçu les amateurs de stoner/sludge en lançant leur album au concept très original. En effet, le nouvel album du groupe comporte 10 pièces tournant autour d’un thème global qui est l’anéantissement de l’humanité par des mammouths. Créant un univers lourd et quasi apocalyptique, leur musique est un amalgame entre plusieurs styles dont le rock, le stoner, le sludge, le hardcore et le progressif. Bien qu’on ne peut passer à côté de leur influence du groupe américain Mastodon, le groupe est loin de nous servir une recette déjà employée auparavant et font leur propre assortiment. Cet album au son professionnel a d’ailleurs été masterisé par Pierre Remillard au Wild Studio. Avec les guitares et la basse très imposantes, au gros tone, attaquées d’un jeu très franc, des mélodies rassembleuses et des backs vocals qui donnent quasi l’impression de faire partie intégrante de l’histoire de la pièce, des rythmes souvent lents et bien assis, qui groovent et imposent à ton corps de bouger et une voix qui déborde de cœur au ventre, Tunguska Mammoth a été clairement une de mes révélations de 2013.

Dès la première pièce, intitulée « Degenesis« , Tunguska Mammoth nous dévoile leur sonorité lourde et leurs mélodies rassembleuses qui indiquent bien les couleurs de l’album. La pièce débute avec un cri imposant qui captive instantanément notre attention. Il est tout simplement impossible de ne pas se faire aller la tête durant les pièces et de ne pas se laisser entraîner dans l’univers du groupe. L’album est composé de plusieurs parties très répétitives, contribuant pourtant à instaurer une atmosphère précise, mature et recherchée. J’ai particulièrement accroché sur la pièce « Mother Earth« , qui débute en laissant planer une ambiance de tragédie et de suspense. Mother! Earth! Ça groove, c’est entraînant, accrocheur et ça dégage une lourdeur très rock.  Je n’ai pas encore eu la chance de voir la formation en spectacle, mais vu la puissance unificatrice qui se dégage de leur pièce, c’est un show qui doit clairement démolir.

Un nom imposant, des riffs lourds et un concept d’album unique, Tunguska Mammoth prend le temps de donner à chaque note le pouvoir de raconter une histoire. Bref, ce premier opus est très convaincant et m’a donné envie d’en découvrir davantage sur ce style musical qui m’était assez peu familier auparavant. Longue vie aux Mammouths!

\m/ C@w0o0o \m/

Petit virée avant le début d’une tournée!

Jeudi dernier, c’est au Mavericks à Ottawa que les poilus,  »poilusses » se sont réunis pour un événement présenté par Blackwidow Promotions. Débutant leur tournée officielle avec Children Of Bodom à Québec le lendemain, Death Angel et Týr ont trouvé le temps de s’arrêter pour venir visiter leurs fans de Ottawa.  Un jeudi soir, une bière après l’autre à la main, plein de visages familiers et un show mémorable… la recette du bonheur quoi!!!

 

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La soirée débute avec Signs Of Chaos, groupe originaire de Ottawa, que j’avais eu la chance de voir très brièvement en ouverture du groupe Beyond Creation, en 2013.  Malheureusement, un imprévu m’avait retenu lors de cette soirée, de sorte que j’avais été forcée de manquer une majeure partie de la prestation du groupe.  Et bein, la vie me donne une deuxième chance!  Le groupe ayant été récemment sélectionné pour le concours En route vers le Heavy MTL, j’étais très curieuse d’assister à une de leur performance.  J’ai découvert une formation solide et bien rodée.  Le groupe a beaucoup d’aplomb et fait lever la foule.  Dès le début, la salle est déjà bien remplie et la foule lève les poings dans les airs en gueulant énergiquement les paroles avec le groupe.  Le moshpit s’active déjà.  Cette formation de metal mélodique est menée par le chanteur Nick Bedard qui a beaucoup de cœur au ventre, qu’il transmet par sa voix versatile et convaincante.  Leur metal est un amalgame de plusieurs influences qui résulte en un metal mélodique unique et varié, intégrant ingénieusement death, thrash, riffs groovy, blast beats et solos mélodiques bien exécutés.  La foule à l’avant crie des demandes spéciales au groupe qui semble avoir une très belle relation avec ses fans.  Ça entre au poste, c’est bien construit et efficace!

 

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Týr commence sa prestation avec un léger accrochage dès le départ et recommencera rapidement la pièce du début.  Ce groupe m’était plutôt inconnu outre les quelques pièces écoutées quelques jours avant ce spectacle.  Cette formation, originaire de Faroe Islands, avait une grande quantité d’adeptes dans la salle du Mavericks ce soir-là.  De nombreuses personnes semblaient excessivement souriantes et emballées par la performance du groupe.  Personnellement, je dois dire que j’ai trouvé que le son du groupe était plutôt faible comparé aux deux autres groupes de la soirée. Quelques petits accrochages ont eu lieu durant leur prestation et j’ai eu l’impression que le chanteur a eu besoin d’un moment d’adaptation pour que sa voix soit réchauffée et en plein contrôle.  Après le spectacle, j’ai écouté les albums du groupe afin d’avoir une opinion plus développée face à leur musique.  De mon point de vue, le groupe, en performance live, n’a pas réussi à transmettre l’ambiance fidèle à leur album.  Tout de même, la prestation du groupe fut agréable et semble avoir comblée beaucoup de gens dans cette salle!

 

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La foule est réchauffée au maximum et tout le monde à qui je m’adresse est très fébrile pour Death Angel qui se prépare à monter sur scène.  Le changement entre les deux groupes est très long et j’en profite pour me promener un peu entre les conversations.  En allant faire un tour aux tables des groupes, je constate que les t-shirts de Týr et de Death Angel sont 30$ chacun… pas donné!  Le long temps d’attente entre Týr et Death Angel me donne l’occasion d’avoir des discussions sensées avec plusieurs personnes que je croise toujours pendant les prestations des groupes, sans habituellement réussir à avoir une conversation sensée.

Généralement, ça donne des conversations du genre:

Personne sympathique : Caroo! Ça va bien!?
Moi : Saluuuuuttt!! Ça va!?
Personne sympathique : Je ne t’entends pas! Tu bois quoi?
Moi : Oui, très bon band, je les ai vu en show l’an passé et …..!
Personne sympathique: Euh… Oui. Tu les as déjà vu en show avant?
Moi: haha! Cheers! (Avec une face de: je n’ai rien compris)!

Bref, le temps d’attente est terminé et Death Angel sont maintenant prêts à nous servir une prestation enflammée.  Le groupe de thrash metal, originaire de Bay Area en Californie, est très en forme et livrera la marchandise avec une très grande générosité envers son public.  Il est impossible pour une foule de rester indifférente devant un frontman tel que Mark Osegueda.  Dès le début, il connecte avec son audience en discutant avec les gens et en les faisant crier.  Le moshpit est en action pendant la presque totalité du show.  Comme plusieurs le savent déjà, des speakers et des colonnes sont situés de chaque côté de la scène du Mavericks.  Il est donc assez difficile de voir la scène dans son ensemble et plusieurs personnes se retrouvent  complètement sur les côtés de la scène.  Les membres du groupe ont vraiment utilisé la scène entière en se promenant d’un côté et de l’autre, ne laissant aucun spectateur de côté.  Mark Osegueda a pris la peine, à plusieurs reprises, d’aller voir tous les gens qui étaient autour de la scène, en les regardant droit dans les yeux chacun leur tour… semblant dire à chacun:  »C’est pour toi ce show là ».  Pendant les changements, il discutait avec son public et faisait des blagues.  Tous les musiciens bougent beaucoup sur scène et donnent beaucoup.  Tout le long du show, les effets de lumières sont hallucinants, le son est très bon et les gars, en plus de transmettre beaucoup d’énergie à la foule, ont une excellente chimie de groupe.  Un des moments forts de la soirée fut définitivement lorsque Death Angel a joué Heaven and Hell, un cover de Black Sabbath…tout simplement exquis!

 

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Voici le setlist de Death Angel à Ottawa:
Left for Dead
Son of the Morning
Evil Priest
Claws In So Deep
Ralentless Revolution
Fallen
The Ultra-Violence (Intro Only)
Seemingly Endless Time
The Dream Calls for Blood
Caster of Shame
Sonic Beatdown
Succubus
Execution – Don’t Save Me
Bored/ Heaven and Hell

Rappel :
Thrown to the Wolves

Après le show, les membres de Death Angel prennent le temps de discuter et de prendre des photos avec les gens.  Ce qui est particulièrement agréable des événements qui se déroule au Mavericks est qu’on y accueille constamment des groupes très imposants, dans une place qui est très intime.  Les groupes sont donc mêlés à la foule et les musiciens plus faciles d’approche que dans les grandes salles.  Merci à Blackwidow Promotions pour l’accès au spectacle et à Matthew Clark pour les photos!

\m/ C@w0o0o \m/