by Alison | Août 16, 2015 | Critiques, Critiques de Shows
Alors que la majorité d’entre vous étiez au «Heavy Montréal», je m’exécutais à composer le compte rendu du spectacle qui, pour moi, valait à lui seul le déplacement Gaspésie-Montréal. L’événement 100% québécois en question s’est déroulé aux Katacombes et a été orchestré par Evenko/Greenland Production ainsi que Grimposium, que je remercie de m’avoir gracieusement accueillie.

Au moment où Hybreed Chaos ont pris possession de la scène, les Katacombes étaient déjà pleines à craquer. À mon arrivée, la prestation du groupe avait débuté et bien des adeptes de l’un des trois bands à l’affiche avaient dû rebrousser chemin, penauds, sans même avoir pu pénétrer l’endroit. Il faut dire que c’était plus que prévisible; la salle ne peut accueillir qu’un nombre restreint de personnes et avec la soirée que l’on nous promettait pour la modique somme de 10$, il était évident que les billets disparaîtraient en un clin d’œil.
Néanmoins, ceux qui ont répondu à l’appel ont eu droit à une excellente prestation à la sauce old school comportant toutefois une touche qui se veut progressive et expérimentale de la part de la formation montréalaise dans laquelle nous pouvons retrouver Franck Camus (batterie), Francois Dextradeur (guitare), Sébastien Côté (basse) et le très énergique François Toutée (vocal). Ils nous ont écrasé avec leurs morceaux, majoritairement tirés de leur album «Dying Dogma», à l’exception d’une toute nouvelle composition dont le titre m’échappe. Quoi qu’il en soit, je n’ai reçu que de bons commentaires quant à la performance délivrée par cette formation qui a su donner le coup d’envoi à cette soirée riche en brutalité et en grassure!
Teramobil ont suivi et nous ont donné toute une leçon avec leur musique mathcore/expérimentale. Le band est composé de Mathieu Bérubé (guitare), d’Alexandre Dupras (batterie) et de nul autre que Dominic «Forest» Lapointe (basse), que j’ai eu l’occasion d’observer sur scène avec plusieurs autres de ses bands, nous a donné une sacré raclée musicale sur sa 5 cordes fretless. Le tout était d’une rapidité ahurissante et le fait que le groupe soit instrumental marquait à mon avis une belle transition entre la musique de Hybreed Chaos et celle de Gorguts qui est très technique, mais qui laisse place à un vocal des plus prodigieux. La seule chose déplorable à s’être produite durant la performance de Teramobil est à mon avis le pit; le fait qu’ils aient su en déclencher un est bien loin d’être un problème en soi, mais il y avait longtemps que je n’avais pas pu observer des gens thrasher de manière aussi désarticulée et grotesque. À chacun son opinion, mais nombreux sont ceux avec qui j’ai discuté qui n’ont eu aucun plaisir à se faire brasser la cage ce soir-là.
Vingt-trois heures tapant, l’apothéotique formation Gorguts fait son apparition sur scène. Assistant à l’un de leurs spectacles pour une quatrième fois depuis la sortie de «Colored Sands», je savais que j’allais me régaler. Les sincères remerciements de Luc Lemay (ai-je vraiment besoin de le présenter?) tout au long de leur set étaient particulièrement émouvants. On sentait qu’il était fier de jouer à Montréal, «par che’ nous», comme il dirait, et son désir de nous livrer la marchandise était palpable. Nous avons eu droit aux quatre premières pièces de «Colored Sands», ainsi qu’à des pièces de «Obscura», la chanson titre de «From Wisdom to Hate» et la cerise sur le sundae… «ORPHANS OF SICKNESS»! À ce moment précis, j’en suis venue à me demander si la petite scène des Katacombes n’allait pas crouler sous la lourdeur de leurs assauts (riffs, pour les intimes). Un peu après minuit, ils quittaient la scène. Après avoir reçu un rappel chaleureux, Luc Lemay est venu sur scène pour nous expliquer qu’il était impossible pour eux de nous en donner davantage, leur répertoire ayant été entièrement présenté. Ce n’était pas de mauvaise foi, il faut comprendre que le groupe n’a pas l’occasion de pratiquer régulièrement, Kevin Hufnagel (guitare) et Colin Marston (basse) vivant à plusieurs kilomètres de notre belle province. Néanmoins, leur public en a eu pour son argent et ce n’est pas peu dire. Ceux qui ont manqué cette prestation (ou celle qui suivait le lendemain au «Heavy Montréal») peuvent s’en mordre les doigts puisque la formation ne réchauffera les planches d’aucune scène avant 2016. Travaillant présentement sur l’écriture d’un nouveau chef-d’œuvre (qui en doute?), nous pouvons tout de même espérer les revoir le plus tôt possible avec du nouveau matériel à offrir en échange de notre patience face à cette attente qui me semble déjà interminable (moins que les douze années dont nous avons jadis soufferts par contre). Ah, Gorguts! Ce jeudi soir, encore une fois, vous nous avez prouvé que vous savez encore faire vibrer l’âme de bien des Québécois et ce, en dépit de tous les changements survenus au sein de votre formation au fil des années!
Alison Rioux
by Alison | Mai 27, 2015 | Critiques, Critiques d'Albums

Gruesome
«Savage Land»
Relapse Records
2015
Liste des pièces
«Savage Land»
«Trapped In Hell»
«Demonized»
«Hideous»
«Gangrene»
«Closed Casket»
«Psychic Twin»
«Gruesome»
Formé par le guitariste/vocaliste Matt Harvey (Exhumed) et le drummeur Gus Rios (Malevolent Creation) suite à leur participation au «Death To All tour», Gruesome n’existe que pour rendre hommage à la première période du groupe légendaire Death. Complété par Robin Mazen de Derketa à la basse et Daniel Gonzalez de Possessed à la guitare, les quatre musiciens se sont réunis pour créer un son non seulement old school, mais aussi fortement inspiré d’un grand classique du genre death metal, classique étant nul autre que «Leprosy» du groupe Death. L’album «Savage Land» de Gruesome a vu le jour le 21 avril dernier sous la bannière de Relapse Records.
Comme «Leprosy», «Savage Land» possède 8 morceaux. Réunis pour garder l’âme du groupe éponyme Death bien vivante, malgré le fait que Chuck Schuldiner et tous les membres qui furent de passage dans le groupe aient su composer des œuvres qui orneront à jamais l’entête des palmarès de musique death metal avec une discographie ne comportant aucun album de mauvais goût, ils ont désiré rendre hommage à ceux-ci en faisant renaître l’entité Death de ses cendres.
Si depuis le moment de la sortie de «Savage Land» vous avez entendu des gens le comparer à «Leprosy», ils ont su cerner l’essence même de l’album. Le son de celui-ci contient des éléments de taille surtout reliés aux deux premiers opus du groupe Death, «Scream Bloody Gore» et «Leprosy», plus principalement. Lorsque nous débutons l’écoute de «Savage Land», nous sommes automatiquement transférés en 1988, en plein cœur du studio dans lequel Chuck se préparait à enregistrer son nouveau matériel. Même si je tentais tant bien que mal de jeter une oreille davantage critique à ce tout premier opus de Gruesome, les éléments négatifs se sont révélés… inexistants. Tout est d’une parfaite droiture, de la production des morceaux au résultat final des pièces elles-mêmes. Les guitares grondent de manière identique à celles de Death par le passé et nous avons presque le sentiment que l’homme derrière le kit de drum est nul autre qu’Andrews. Cela a beaucoup à voir avec la qualité du son de l’instrument, mais certainement beaucoup aussi avec le fait que nous avons ici affaire à l’ex-Malevolent Creation, Gus Rios.
En plus des riffs, du drum, de l’atmosphère et de la production, les vocaux de Matt Harvey sont à couper le souffle: Chuck est revenu d’entre les morts. Je crois qu’il n’y avait pas meilleur homme que le vocaliste/guitariste d’Exhumed, dont les compétences rendent hommage au metal depuis 1990, pour prêter sa voix à un hommage à Schuldiner. Sans toutefois ne devenir qu’une pale copie du amèrement regretté Chuck, Harvey a su remplir son devoir qui était de s’en approcher le plus possible, en y ajoutant néanmoins sa teinte. Je crois sincèrement que quelqu’un qui ne connaît pas Death (cela se peut malheureusement) et qui écouterait un album du groupe et qui par la suite jetterait une oreille à «Savage Land» ne saurait réellement faire la différence entre les deux produits finaux. Il ne doit pas être tâche simple de recréer une ambiance aussi puissante et aussi importante dans la musique metal que celle de Death, mais ils y parviennent en faisant sonner le tout de manière plutôt fraîche et originale en dépit du vieux son qu’ils tentent de dépeindre. C’est à mon avis un hommage d’une envergure exemplaire !
Gruesome aurait déclaré qu’avec cet album, nous n’étions tenus qu’à entendre leur amour et leur dévotion envers le groupe Death et que le son qu’ils désiraient recréer n’est que celui dudit band avant qu’il ne devienne un peu plus progressif. Je ne crois pas que Gruesome aurait cru possible que leur album, qui s’avérait au départ n’être qu’une sorte d’hommage à «Leprosy», deviendrait plutôt un égal à celui-ci du point de vue des adeptes. Je suis convaincue que Chuck serait sans mot à l’écoute de cet œuvre.
Tout est là. Les idées, les riffs, les chants, l’expérience et la maturité qu’un groupe se doit de posséder pour lier tous les éléments que je viens de vous énumérer. À mon avis, la pièce «Gruesome», en plus d’offrir le meilleur solo de l’album entier, débute en quelque sorte de la même manière que la pièce «The Philosopher» de l’album «Individual Thought Patterns». Aucune fioriture, aucune déviation de la formule de base, on ne tourne pas autour du pot. Malheureusement, d’une certaine manière, «Savage Land» vivra toujours dans l’ombre de l’ère 1987-1988 du groupe Death. Avez-vous constaté que j’ai mentionné dans cette revue le nom du groupe Death aussi souvent sinon plus que le nom du band ayant composé l’album dont je fais la critique, Gruesome? Cela est bien loin d’être péjoratif et met surtout en valeur la passion que le groupe éprouve pour le genre et celui qui en est le grand et défunt auteur, Chuck Schuldiner.
«Savage Land» est, à mon avis d’adepte d’old school death, un album que vous vous devez absolument de posséder au sein de votre discographie. Il agit directement comme une machine à retourner dans le temps!
9/10
Alison
by Alison | Avr 29, 2015 | Critiques, Critiques de Shows

Le 18 avril dernier était une date importante pour le groupe rimouskois Vortex qui, après s’être éclipsé durant une longue année, était de retour sur la scène du Cactus avec un tout nouveau line-up. En effet, après que les anciens vocaliste du groupe (Jean-François Côté), bassiste (David Vaillancourt) et drummer (Francis Marmen) aient quitté la formation à peu près tous au même moment après une série de spectacles donnés en première partie d’Anonymus partout au Bas-St-Laurent et au Saguenay, Dany Levesque et Mat Duguay ont cru bon de ne pas abandonner le navire à leur tour et de regarnir leur équipage de manière à faire perdurer la formation. C’est donc au courant de l’automne passé que le groupe a renfloué ses rangs en embrigadant Simon Desjardins (basse) et Justin L’italien Dubé (drums), en plus de Gilles-Christian Berger (Le Médium) comme frontman du groupe. Ce grand retour étant clairement le pilier de ce spectacle de samedi dernier, laissez-moi vous raconter ma soirée dans son entièreté.

Comme pour en ce qui a trait à la majorité des spectacles dispensés au Cactus Show Bar, l’ouverture des portes s’opérait à 22hrs30. L’heure tardive à laquelle l’événement débutait peut certainement excuser (en partie seulement hélas) la présence d’étranges hurluberlus pour lesquels la soirée s’annonçait certainement très longue. Vous savez, ces «out of nowhere» qui en ont probablement pour deux-trois surlendemains de veille à s’en remettre? Bref, on avait là un public de qualité (vous pouvez insérer une légère touche de sarcasme ici, à votre bonne discrétion).
Le premier groupe à être monté sur scène, Born in Atrophy, death metal matanais, nous a offert une solide performance pour débuter la soirée. Tous très vigoureux, la scène du Cactus n’était décidément pas assez généreuse en termes d’étendue pour les membres de cette formation gaspésienne. Malheureusement, la foule n’était pas encore suffisamment dégourdie et c’est devant une troupe de cadavres sur pattes qu’ils ont donné leur prestation. Néanmoins, malgré ce détail, le son était à couper le souffle (et ce tout au long de la soirée d’ailleurs). Pour cela, nous pouvons remercier l’incomparable Pierre-Luc Demers! Je vous mets une vidéo studio pour vous permettre de découvrir Born in Atrophy.
C’était pour une deuxième fois en moins de deux mois que j’avais l’occasion de voir Ordoxe de Trois-Rivières live aprèes les avoir vu au Trois-Rivières Metalfest, et pour sa part, le groupe n’a pas pris possession que de la scène mais bien du bar en entier! Jusqu’à ce moment encore, la foule rimouskoise semblait être sous sédatifs, n’ayant que faiblement réagit auparavant en dépit de l’excellente prestation de Born in Atrophy, tel que mentionné un peu plus haut. C’est Steve (vocal) d’Ordoxe qui a su rassembler les troupes en exigeant des gens présents qu’ils se rapprochent mais encore là, il occupait à lui seul plus d’espace que tous les spectateurs. Sincèrement, de bons groupes de black metal dans leur genre est sans aucun doute ce qui manque comme scène à Rimouski. Du hardcore au death metal, il est bien rare d’avoir la chance de voir performer un groupe de ce genre et de cette trempe-là dans le Bas du Fleuve. Les gars m’ont confirmé avoir bien apprécié leur passage dans le coin (leur show de la veille à Matane ayant apparemment été un succès!). Voici leur vidéo pour la pièce «God doesn’t care».
Nous sentions la fébrilité quant au retour de Vortex. Voyons voir comment celui-ci s’est déroulé…

Après une certaine attente, les musiciens seulement sont montés sur scène pour débuter leur pièce qui, au départ, n’était que strictement instrumentale. D’après les nombreux posts publiés sur leur page Facebook quelques temps avant l’annonce de leur tournée qui, d’ailleurs, s’étendra jusqu’en mai, nous avions tous l’impression que le groupe avait pris un nouveau tournant, un qui soit davantage théâtral. Hors, à ce moment de la soirée, nous pouvions constater qu’aucun membre ne semblait jouer un rôle particulier (aucun costume, aucune mise en scène particulière) et aucun élément scénique ne laissait présager une telle chose. C’est donc après un certain temps que Le Médium est monté sur scène, vêtu différemment des autres membres du groupe: costume noir très chic et, à la main, une canne. Les quelques liens qu’il a su établir tout au long de leur performance entre les pièces jouées avec de courtes phrases bien sombres m’a semblé très intéressant. Il n’y a pas à dire, je ne croyais pas avoir l’occasion de les entendre à nouveau et de me dire que l’ensemble de leur contenu est similaire à l’ancien mais en effet, les nouveaux membres ont su se fondre et prendre les couleurs de Vortex avec brio, en prenant bien soin d’ajouter les leurs. Ceci étant dit, nous pouvions voir à leur aise sur scène qu’ils se sentaient bel et bien à leur place. Le vocal, quoi que différent à bien des égards de l’ancien, collait parfaitement à l’ambiance. À mon avis, le seul hic est bien que la majorité d’entre nous nous attendions à une orchestration toute autre et à une mise en scène plus rocambolesques, ce qui ne fut pas le cas. Est-ce que le personnage du médium est encore à peaufiner? C’est l’impression que j’ai eue, ou peut-être est-ce le fait d’avoir vu Vortex performer une vingtaine de fois par le passé qui me fait avoir cette impression… Mis à part cela, à voir la frénésie de la foule durant toute la durée de leur set, on constatait aisément que Vortex n’a pas perdu de plumes et que son public rimouskois est toujours bel et bien vivant!
Je tiens à remercier en terminant Vortex qui m’ont gracieusement accueillie pour ce dévoilement ainsi qu’Eric Truchon, photographe de Rimouski, d’avoir accordé ses captures de la promo du nouveau line up de Vortex! Allez jeter un coup d’œil à ses différents shootings et encouragez-le!
Alison Rioux

by Alison | Mar 31, 2015 | Critiques, Critiques de Shows

PREMIER SOIR
Vendredi le 25 mars 2015 s’amorçait la 14e édition du Trois-Rivières Metalfest. Plusieurs adeptes des sous-genres les plus agressifs de la musique metal se sont réunis durant ces deux journées consécutives de fébriles réjouissances pour venir encourager les différents groupes qui étaient à l’affiche durant cette décapante fin de semaine. Le premier soir, l’organisation du Metalfest nous laissait entre les mains d’Outlying, Obliterate, Killitorous, Soothsayer, Augury, Cryptopsy, Terrorizer et God Dethroned.
C’est donc avec une impétuosité sans pareil que j’échappais au froid mordant de Rimouski, vendredi, tôt en matinée, pour me rendre à ma toute première édition du Trois-Rivières Metalfest. Après un cumulatif d’un peu plus de quatre heures de route, j’ai été particulièrement bien reçue par l’équipe du fest à mon arrivée sur place, tout juste avant la montée sur scène du premier groupe de la soirée. Durant ce temps, j’ai eu l’occasion de faire un bref tour d’horizon de la salle et j’ai été fascinée par les nombreux kiosques de merch sur place; non seulement il était possible d’observer les tables déjà montées présentant la merch des groupes présents ce soir-là, mais parmi eux se trouvaient divers autres commerçants de fournitures metal diverses (CDs, DVDs, vinyles, patches, etc.) vendues à de modiques sommes. La Heineken fraîche m’a été servie avec une incroyable politesse et un sourire à couper le souffle; la scène était haute et vaste, les murs de la bâtisse semblaient suffisamment solides pour accueillir la horde de poils qui commençaient à débarquer… We were all in for a special treat!
Outlying se sont présentés sur scène à 6 heures tapant et ont attaqué leur set qui totalisait une vingtaine de minutes; bon nombre de ceux qui étaient déjà présents scandaient les paroles des différentes pièces, chose que j’ai trouvée particulièrement touchante; le groupe trifluvien a été acclamé et on sentait une certaine complicité entre la foule et les musiciens, ce qui m’a rappelé les spectacles que nous avons l’occasion de voir dans nos petites régions du Bas du Fleuve.
Obliterate, un groupe de deathcore de Québec, ont ensuite pris place sur scène avec leur énergie plutôt singulière! J’ai découvert ce groupe d’un bout à l’autre et je dois leur donner ce point: ils ont certainement été le groupe le plus original du Metalfest! Ils ont su amener la foule à se déchainer directement en début de soirée et ont donné le pas pour le groupe suivant.
Je crois que nous devrions témoigner de l’estime deux fois plutôt qu’une à Killitorous de nous avoir livré une telle performance en dépit de l’événement qui s’est produit lors de leur dernier passage à Montréal. Pour ceux qui n’ont pas eu vent de cette histoire, le van du groupe a été vandalisé le 24 janvier dernier lors du Kings of Chaos Tour et les gars ont malheureusement perdu beaucoup. Les membres du groupe essaient de s’en remettre tant bien que mal et ils ont tout mon respect d’être venus nous brasser la cage comme ça à peine deux mois seulement après ce cauchemar. Bref, j’imagine que c’est ce que l’on appelle être capable de «se r’virer sur un dix cent»! Quand Killitorous ont joué leurs premières notes, j’ai eu l’impression qu’on venait de mettre du bois dans la fournaise: la foule s’est finalement approchée tandis que ceux à l’écart, malgré leur réticence, commençaient déjà à se faire brasser la carcasse par ceux qui tentaient de déclencher un pit. J’avais souvent entendu parler de ce groupe avec Youri au micro, mais c’était ma première expérience. Je n’ai aucune étiquette négative à accoler à leur performance et nous avons même eu droit à un Youri en «tenue légère» qui disait un peu plus tard déjà sur internet: «clothes are overrated!».
OK. Les choses étaient déjà particulièrement sérieuses mais là, on tombait pas mal dans mes cordes: j’aime les vieux, j’aime le poil, j’ai été gâtée. Soothsayer de Québec se sont pointés et j’ai dû accepter le fait que ma bière, encore pleine à ras-bord, en souffrirait. Unique groupe thrash à la sauce old school de la soirée, on avait ici un apéritif de choix en vue du passage de groupes tels que Genetic Error et Razor attendus pour le lendemain soir. Armés de leurs ceintures de balles portées à la Sarcófago (thrash du Brésil) et de leurs jambières «paddées» de clous rouillés, ils nous ont balancé leur set avec une ardeur effarante! Le dernier spectacle du groupe avait été dispensé en novembre dernier aux Katacombes de Montréal avec le groupe DBC.
Augury savent faire planer une ambiance complètement unique avec leur death metal progressif montréalais. Je pouvais voir Dominic Forest Lapointe à l’œuvre pour la énième fois ce soir-là et mon constat fut le même qu’à l’habitude: quelle adresse! Tout au long du spectacle, je me suis un peu sentie comme «un cordonnier mal chaussé» en ce sens où j’ai vu bien des spectacles jusqu’à ce jour, mais je n’avais encore jamais pu apprécier cet excellent groupe québécois aux musiciens dotés d’une exorbitante virtuosité performer sur scène. J’ai néanmoins remédié à cette situation grâce au Trois-Rivières Metalfest et je conseille vivement à tous de ne pas attendre aussi longtemps que moi avant de passer aux choses sérieuses!
On ne pourra pas dire que, côté death metal technique, le Québec n’aura pas fait sa part. Cryptopsy prend possession de la scène et je crois avoir cessé d’exister un court moment. Mon enveloppe corporelle est devenue une sorte de masse de chair quelconque à se faire «barouetter» dans tous les sens dans un pit de force G. Qui n’a pas déjà vu Cryptopsy live? Je ne crois pas qu’ils aient besoin d’une présentation et d’une description bien étendue de leur performance… On plaçait décidément la barre bien haute tout juste avant Terrorizer…
Je ne sais pas si j’étais l’unique metalhead Québécoise à m’être résignée par le passé à ne jamais voir Terrorizer live, mais après avoir rencontré le Commando en chair et en os un peu plus tôt en début de soirée, ma hâte de les voir sur scène n’avait d’égal que la lourdeur de leur musique une fois sur scène. Leur deathgrind franc et bestial a tout ravagé et m’a donné l’impression d’être écrasée sous une masse de briques. Ça aura sincèrement valu l’attente d’une éternité et je ne crois pas être la seule à espérer qu’ils reviennent nous visiter sans tarder!
God Dethroned, formation death metal des Pays-Bas, étaient de passage pour le Trois-Rivières Metalfest et on doit dire que leur détour n’aura pas été inutile. Alors qu’on nous annonçait durant la soirée que la formation italienne Fleshgod Apocalypse ne pourrait être des nôtres le lendemain pour des raisons complètement hors de contrôle autant pour eux que pour les organisateurs du fest, on apprenait que les Néerlandais, qui prévoyaient déjà rester pour se délecter des shows du samedi soir, avaient offert aux organisateurs de nous donner un 30 minutes de set gratuit pour compenser le manque que créerait l’absence de la tête d’affiche tant attendue du samedi soir. Sincèrement, si ça ce n’est pas avoir cerné l’essence même de l’esprit metal! Ils ont tout ravagé le premier soir et je crois que la foule ne comptait que très peu de mécontents quant au fait de les voir performer à nouveau le samedi.
Mon moment fort du premier soir du festival? Sans aucun doute ma rencontre, aussi brève fut elle, avec mister Pete Sandoval!
Il était maintenant temps d’aller se refaire des forces avec une bonne poutine au Stratos avant d’aller dormir en attendant impatiemment la seconde partie du Metalfest…
DEUXIÈME SOIR
Malgré le froid mordant et en dépit du fait que Fleshgod Apocalypse, la tête d’affiche de la seconde partie du Trois-Rivières Metalfest, ait dû canceller leur performance par rapport à la grève des contrôleurs aériens qui se déroule présentement en Italie, nombreux sont les vrais mordus de métal à s’être déplacé pour venir encourager les organisateurs et pour venir se délecter des diverses prestations d’une foule d’autres groupes tous meilleurs les uns que les autres.
Bookakee ont entamé la soirée tout en couleurs (et je crois que c’est plutôt le cas de le dire) devant une foule déjà réunie à l’avant de la scène malgré l’heure prématurée de leur set. Je n’avais jamais encore eu l’occasion de les voir attaquer leurs pièces, mais je crois que l’on peut dire que Phil (vocals) feint très bien d’être aliéné; de la découpe faciale à l’avortement pour le moins particulier, nous avons eu droit à bien des surprises de sa part, surtout visuellement parlant. Une créature qui a du coffre, c’est bien le cas de le dire! Malgré le sentiment d’avoir croulé sous la masse d’événements se produisant sur scène (j’ai eu l’impression qu’ils voulaient tout passer durant le court laps de temps qui leur était alloué), ce fut une prestation distrayante qui donnait bien le pas pour le bal!
Unique groupe de la fin de semaine à nous proposer une musique aux racines davantage forgées dans le black metal, Ordoxe nous ont livré une performance particulièrement riche! Le morceau interprété avec Marie-Claude Gosselin de My Fatality (Sherbrooke) n’a fait que rendre le set encore plus intéressant! Leur présence sur scène et la complicité qui unissait les deux chanteurs à ce moment-là étaient à couper le souffle! Sincèrement, l’enthousiasme contagieux des membres du groupe est à souligner et c’était un plaisir pour les yeux (et pour les oreilles, bien évidemment) de les voir tout donner pour leur public.
Je dois l’admettre, je n’ai jamais été une grande admiratrice des groupes dans lesquels on peut retrouver une femme, peu importe l’instrument ou la position qu’elle occupe dans ledit groupe (mis à part Jo Bench, ouais… Merde que j’adore Jo Bench!)… Mais il faut avouer que mademoiselle Boyer de Karkaos a de l’énergie à revendre sur scène! Il fallait bien en laisser un peu pour la gent masculine puisque nous, les filles, avons été particulièrement gâtées tout au long du weekend! Viky et ses musiciens ont donné une remarquable prestation et je crois que nous pouvons nous vanter, comme Québécois, de posséder un lot de belles femmes au vocal éraillé!
Genetic Error, qui donnaient leur premier spectacle après 20 ans d’absence sur les planches, ont su agiter la foule, des plus vieux (et fins connaisseurs de la formation), aux plus jeunes (qui accompagnaient parfois leurs vieux pères qui se disaient «ne plus être jeunes jeunes» à la vue du groupe sur scène), en passant par les simples adeptes du sous-genre metal qui découvraient tout simplement le groupe. Thrash/crossover trifluvien, ce fut pour moi une découverte particulièrement plaisante!
Pour plusieurs, Benighted a été le moment fort de la fin de semaine. Pour tous ceux qui étaient dans le pit, c’était forcément vrai! La formation française de brutal death/grind complétait sa tournée canadienne de 23 dates avec Bookakee lors de la seconde soirée du Trois-Rivières Metalfest. Je n’avais pas eu l’occasion d’assister à leur show le 27 février dernier au Cactus de Rimouski et je suis enchantée d’avoir pu les voir lors du fest. Officiellement, le plus gros pit de la fin de semaine s’est produit lors de leur set et mes vertèbres endolories les en remercient!
Au grand plaisir de certains spectateurs absents la veille, God Dethroned ont joué un second set pour un deuxième soir consécutif. Décidément, leur bonté n’a d’égal que leur talent! Les membres du groupe, qui projetaient déjà de rester à Trois-Rivières pour assister aux prestations du samedi soir, se sont proposés pour offrir GRATUITEMENT cette seconde performance d’une demi heure avec un set complètement différent de celui de la veille (je me répète, mais misère!!!). Nul besoin de vous décrire le type d’accueil qu’ils ont reçu des fans qui semblaient tous avoir été terriblement touchés par ce geste. Nous disons souvent que le metal est une grande famille, mais pour la première fois… je le vivais.
Les Ontariens de Razor, plus vieille formation à avoir performé au cours de la fin de semaine, ont fait bien des heureux en se pointant sur scène. Il fallait être aux premières loges pour observer les sourires qu’arboraient les vieux de la vieille tout au long de leur performance rock/metal thrash. Même si leur présence sur scène était remarquable, j’étais mentalement totalement absente et ne pensais qu’à la venue de Gorguts sur scène qui approchait à grands pas. Le pit toujours aussi explosif et les sourires des vieux thrasheux ne laissent de toute manière aucun doute sur le fait que ce fut une réussite, c’est certain!
Le plat de résistance du Metalfest, en ce qui me concerne, et j’ai nommé… GORGUTS! Je sais que bien des gens étaient déçus du fait que Fleshgod Apocalypse ne pouvaient être présents pour jouer leur rôle de tête d’affiche et pour boucler la boucle du festival, mais Gorguts ont su prendre les rênes avec la vivacité, l’efficacité et la profondeur d’âme nécessaires pour le faire oublier à la majorité d’entre nous (moi la première qui ne pouvais espérer mieux que Gorguts en tête d’affiche, en toute franchise). Je venais les voir performer pour une Xème fois et la seule chose qui m’ait un peu déçue, venant probablement de l’attente et de l’espoir que je nourrissais ardemment depuis l’annonce du festival, est de ne pas avoir eu une setlist composée de pièces qui datent davantage (quelques morceaux de «Considered Dead» peut-être?) Je crois qu’il est compréhensible, étant donné la distance qui sépare les membres du groupe, que ceux-ci ne puissent pas nous livrer des pièces différentes à chaque spectacle (je leur pardonnerais à peu près tout… je sais). C’est donc après une élogieuse présentation du groupe faite par un organisateur que les quatre membres de la formation québécoise se sont présentés sur scène pour nous livrer une performance metal d’une minutie sans faille (flawless, comme on dit en bon «frança»!) et ont quitté celle-ci en laissant les spectateurs complètement en transe. Ayant débuté leur spectacle avec les quatre premiers morceaux de leur dernier opus «Colored Sands» (composé de pièces qui permettent aux musiciens d’enchaîner leurs ballades tibétaines les unes après les autres sans devoir créer un vide entre celles-ci puisque les mélodies se rejoignent, s’entrecroisent et persistent), ils nous ont aussi présenté la pièce titre de «From Wisdom to Hate» (2001) et ont poursuivi leur prestation avec trois morceaux de «Obscura» puis sont revenus, à la demande générale, détruire ce qu’il restait de notre esprit avec «Orphans of Sickness», leur éternel plat de résistance. Chaque fois que Luc Lemay quitte la scène, je repars chez moi toujours un peu plus fière d’être une metalhead du Québec! Son talent, sa dévotion et sa modestie en font non seulement un excellent lead, mais aussi un humain qu’il fait bon d’avoir parmi nos rangs, ici, au Québec! Bref… A mindblowing performance, vous l’aurez deviné!
J’ai beau chercher des puces au festival et à son organisation, je n’y arrive pas. Outre l’annulation de Fleshgod Apocalypse qui ne fut pas de leur ressort, tout était nickel. Je crois que ça vaut la peine de mentionner le fait qu’ils aient préparé des rencontres gratuites d’une durée d’environ 20 min. avec les têtes d’affiche de manière à ce que les spectateurs puissent les rencontrer et faire signer des affiches du festival mises à la dispositions de tous ou encore leurs effets personnels. Les organisateurs étaient un peu partout et toujours à notre disposition pour répondre à toute interrogation, quelle qu’elle soit. Les gars au vestiaire et leur mémoire méritent aussi une mention spéciale – fuck le p’tit papier que tout le monde perd anyway, ils savaient très bien qui portait quoi apparemment! Je pourrais continuer à énumérer les éléments positifs de mon weekend comme ça bien longtemps… Même à propos des toilettes qui étaient propres et le vendredi, et le samedi!
Je comprends que certaines personnes n’ont pu être présentes pour des raisons forcément valables, mais je tiens à dire, en mon nom et probablement au nom de bien des personnes qui ont un penchant pour la musique extrême, que tous ceux et celles qui n’était pas là lors de ce festival ont manqué tout un événement! C’est infernal le nombre de commentaires que l’on voit passer tous les jours depuis l’annonce des groupes qui joueront au Heavy Montréal et au Amnesia Rockfest, de personnes qui se plaignent que ce n’est pas assez «lourd», pas assez «death» et trop «punk» comme set up… Eh bien avec le Trois-Rivières Metalfest, vous aviez le set up parfait pour venir souffrir dans un pit «pas pour les doux» sur la musique d’excellents groupes d’ici et d’ailleurs et croyez-moi, aucun d’entre eux n’était weak. J’aimerais avoir la possibilité d’enlever le droit de chiâler sur les autres fests à ceux qui n’ont pas été foutus de se déplacer pour venir encourager le festival le plus GRAS et le plus BRUTAL au Québec!
Remerciements:
Je tiens à remercier personnellement les organisateurs du Metalfest pour l’accueil des plus favorables qu’ils ont réservé à Ondes Chocs dans le cadre de leur évènement en m’offrant un accès libre à celui-ci. De plus, notre équipe tient à féliciter toute l’organisation qui fut une irréprochable réussite; sincères félicitations à toute l’équipe!
Alison Rioux
by Alison | Oct 31, 2014 | Critiques, Critiques de Shows

Samedi soir dernier, les Rimouskois étaient conviés à la Coopérative de solidarité Paradis pour le retour de B.A.R.F. au Bas-St-Laurent avec pour apéritif Spirit of Rebellion et Dekorum, deux bands de la région. Il y a belle lurette qu’un tel évènement n’avait pas eu lieu à Rimouski et nous sommes de ce fait nombreux à avoir répondu à l’appel.
La salle était pleine de fans de tous âges lorsque je suis arrivée sur place. Dekorum était sur scène et l’ambiance était déjà des plus exaltantes. À l’avant de la scène, on pouvait voir de nouveaux visages, soient ceux des mineurs qui ne peuvent généralement pas assister aux shows dispensés en ville, la majorité de ceux-ci étant généralement produits dans les bars de la place. Tout sourire, leur soirée était déjà destinée à être une réussite. De l’autre côté de l’assistance, nous avions les vieux de la vieille venus encourager leurs bands locaux, ou encore des adeptes incontestables des B.A.R.F. qui faisaient leur retour dans le bas du fleuve après plusieurs années d’absence.
Dekorum nous a donc expédié son thrash à la sauce old school en pleines dents pendant que nombre de spectateurs continuaient de faire leur entrée, tandis que d’autres, tout en s’abreuvant, se réjouissaient de faire certaines retrouvailles ou encore de nouvelles rencontres. Tous ceux qui étaient sur place avec qui j’ai pu discuter se sont accordés pour dire que la performance de Dekorum était irréprochable, comme à leur habitude. Je vous encourage d’ailleurs fortement à aller jeter un œil sur la page Facebook du band (Dekorum BAND), Dekorum étant le seul band à composer ce type précis de metal dans notre belle localité.




Les Spiritueux sont ensuite montés sur scène et nous avons pu voir naître chez la foule un puissant torrent de haine et une incroyable bourrasque de brutalité, ceux-ci ayant forcément été fomentés par leur longue année d’absence. À peine les premières notes entamées, les crignères, sans plus attendre, fendaient déjà l’air alors que les plus audacieux s’évertuaient instantanément à se précipiter les uns sur les autres. Le quintette de death metal old school rimouskois dans lequel figure désormais un nouveau membre, Nicolas Auclair à la guitare, faisait sa toute première prestation depuis le départ de Pierre Beneteau. Celui-ci, présent dans la salle, m’a confirmé que son successeur opérait au sein du groupe un travail admirable. À sa bonne vieille habitude, Sylvain Morency (voix) s’est chargé d’ameuter dans la salle deux formations de bêtes gonflées à bloc – l’une à la gauche du stage, l’une à la droite de celui-ci – lorsqu’est venu le moment d’interpréter la pièce « Immersed in Poison« qui se retrouve sur leur dernier opus. Leur violente cérémonie aura sans aucun doute été une véritable abréaction. Prenez note que Spirit of Rebellion travaille présentement sur un nouvel album qui devrait voir le jour dès les premières lueurs de 2015.







La formation montréalaise chérie des Québécois, après une attente quasi palpable chez certains spectateurs, s’est finalement pointée sur scène. B.A.R.F. (Blasting All Rotten Fuckers) a vu le jour en 1986 et leur album « Brûle Consume Torture« , in extenso en français, marque le retour tant espéré du band de crossover/metal grind/hardcore. Incluant nouvellement le virtuose Dominique Forest Lapointe à la basse (Beyond Creation, Augury, Teramobil, ex- Quo Vadis, etc.) et l’ahurissant Carlos Araya aux percussions (Anonymus, Marco Calliari, SpellDown, etc.), B.A.R.F. nous a administré une gifle musicale faisant honneur à la réputation qui les précède. Très près de son public, Marc Vaillancourt (voix) a fait de nombreux commentaires tout au long de leur prestation quant au fait que Rimouski ait jadis été la « Capitale du Metal » et a eu certaines interactions avec les plus jeunes, leur mentionnant que ceux-ci se délectaient encore certainement du lait maternel de leur génitrice lors de leur dernier passage dans le bas du fleuve. B.A.R.F. a donné une prestation des plus notables et a quitté la scène en laissant étinceler dans les yeux de leurs fans une pâle lueur d’espoir que ceci n’était qu’un «Au Revoir».



N.B. À tous ceux qui étaient présents lors de l’évènement, sur présentation de votre billet au concert de Tagada Jones le 22 novembre prochain au Petit Pavillon Agricole de Rimouski, vous vous verrez offrir une consommation fraîche gratuite!
Remerciements :
Je tiens à remercier personnellement Carl Desrosiers pour l’accueil des plus favorables qu’il a réservé à Ondes Chocs dans le cadre de son évènement en m’offrant un accès libre à celui-ci. Toute l’organisation fut une irréprochable réussite; félicitations à toute l’équipe!
De plus, je tiens encore une fois à remercier tout particulièrement Eric Truchon (Eric Truchon Photo), photographe néophyte de Rimouski, d’avoir accordé ses captures de l’événement à Ondes Chocs. Allez jeter un coup d’œil à ses différents shootings sur sa page Facebook et encouragez-le!
Avorton