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Vol. 4 – No.1 : Une réputation qui n’est plus à faire!

 

Bienvenue dans le volume numéro 4 des Échos d’Outre-Monde qui a profité de l’occasion pour renipper son en-tête afin de donner le coup d’envoi à cette nouvelle série de visites virtuelles à l’étranger. Comme lors du volume 2 le printemps dernier, un pays sera sélectionné à chaque semaine afin d’y découvrir quelques-uns des excellents groupes métal qui s’y trouvent. Et cette semaine nous commencerons en force avec la Suède!

Déjà très bien représenté dans la plupart des sous-genres, notamment pour le death et le black, la Suède peut facilement se vanter, avec ses voisins Finlandais, d’être la nation la plus «métallisée ». Car quiconque le moindrement à l’affût de la scène peut facilement nommer 10 groupes métal suédois sans trop y réfléchir! Allez-y, essayez!

Comme la Suède est un pays qui abonde en formations métal de grande qualité, je n’ai nullement besoin de préciser à quel point il fut difficile de ne sélectionner que 4 d’entre eux.

 

Guillotine

Chaque fois que je parle de la formation suédoise Guillotine et de leur album Blood Money sorti en 2008 comme étant l’un des meilleurs albums de thrash des dernières années, je m’étonne que celui-ci ne soit pas plus connu. Pour vous situer un peu dans le contexte, fondé en 1995, Guillotine est un projet de Frederik Mannberg et Nils Eriksson tous deux de la formation power metal Nocturnal Rites. Alors que le thrash était à son plus bas niveau au milieu des années 90, Guillotine avait pour but de rendre hommage aux belles années du genre et tout spécialement Kreator à leurs débuts. Leur premier album, Under the Guillotine, dont le titre est d’ailleurs tiré d’une pièce de l’album Pleasure to Kill de Kreator, mais plutôt inspiré musicalement par Endless Pain est désormais un objet de collection pour tous les amateurs du genre. Malheureusement à l’époque, le timing était très mauvais pour assurer la viabilité du groupe donnant dans un genre révolu. Toutefois, 10 ans plus tard, alors que la popularité du thrash vit une résurgence que Guillotine reprit du service pour nous offrir une récidive en recrutant cette fois-ci Efraim Juntunen et Daniel Sundbom, 2 membres d’une autre formation power metal que j’adore, Persuader. Disponible via le label Pulverised Records basé à Singapour, leur deuxième album intitulé Blood Money possède un son plus moderne et personnel quoique toujours en partie inspirée par Kreator, particulièrement au niveau de ses lyrics à teneur politique. Ce dernier, arbore une superbe pochette illustrée par nul autre que Ed Repka, représentant la corruption politique et portrayant plusieurs anciens dirigeants tels que Bush, Cheney, Berlusconi, Sarkozy, et quelques autres… Désormais, pratiquement absent du web et des réseaux sociaux, l’avenir de Guillotine semble encore une fois très nébuleux. En espérant ne pas avoir à attendre 10 ans avant un nouvel album. Quoique déjà 5 ans se sont écoulés depuis la sortie de Blood Money.

 

 

Witchgrave

Que diriez-vous d’un groupe inspiré tout droit du début des années 80 de la New Wave of British Heavy Metal, qui mélange les mélodies des premiers albums de Iron Maiden (ceux avec Paul D’ianno) à la hargne black ‘n roll de Venom, tout en incorporant l’ambiance mystique de Mercyful Fate? Eh bien, c’est exactement ce que Witchgrave vous propose avec son album éponyme. Alors que ce groupe formé en 2008, semble directement sortir de 1982. Enfin, tous ceux qui ont adoré le dernier opus de Darkthrone devraient également avoir le béguin pour celui-ci. Avec son côté sombre et très rétro, Witchgrave est une formation dont l’invitation serait fortement à considérer pour un futur événement du Wings of Metal.

 

 

Nuclear Torment

Nous demeurerons dans le rétro, si vous le voulez bien, avec une jeune formation née en 2010. Nuclear Torment qui ne possède que très peu de matériel jusqu’à présent, hormis quelques démos, a tout de même réussi à attirer mon attention grâce à la pochette illustrée par Andrei Bouzikov (Municipal Waste, Toxic Holocaust, Violator) de leur EP de 3 pièces intitulé 8-bit Death. Tout de même étonnant cette fascination pour les années 80 alors qu’aucun des membres n’a vécu dans cette décennie. Bien qu’il semble encore très immature, le groupe a fait certains efforts pour se faire remarquer et n’a pas eu peur d’investir quelques dollars dans la production de marchandises à leur image. Cependant, Nuclear Torment fait présentement face à un avenir plutôt incertain alors que le groupe annonça ce qui pourrait être son dernier spectacle cet été. Même si rien n’indique de façon claire la dissolution définitive du groupe d’ici peu, les espoirs de se voir produire un jour un album complet de Nuclear Torment semblent assez compromis, dommage!

 

 

Death Tyrant

Dès la première écoute, ce type de mélodie me semblait familier, on dirait du Lord Belial, non? Et bien évidemment, je n’avais pas tort! Mais contrairement à certains autres groupes fortement inspirés d’autrui, le cas de Death Tyrant est tout à fait légitime puisqu’il s’agit bel et bien d’un membre et d’un ex-membre de Lord Belial, soit Thomas «Dark» Backlin (guitare/vocal) et Anders «Bloodlord» Backlin (basse), qui sont à l’origine de celui-ci. Alors que Lord Belial semble plongé dans l’incertitude depuis quelque temps, nul doute que Opus de Tyranis comblera notre besoin de black métal mélodique comme seul les Suédois sont en mesure de le faire. Car selon moi, celui-ci constitue à ce jour une des excellentes sorties pour l’année 2013, provenant d’un genre qui tarde à se relever.

 

 

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