
LIEWEAVER
The Origin
Lethal Scissor Records
17 septembre 2021
Liste des pièces
- Revelation
- Paradox Of Creation
- Void
- Mourning Father
- Obsessed With Purity
Pour les fans de / For fans of death metal & deathcore
Lien pour achat / Link for purchase :
https://lieweaver.bandcamp.com/releases
***See below for english version. Translation done by Axel Dastous.
Lieweaver :
Vasiliy Kutsenko: Vocal
Alex Chupov: Guitares
Alex Reshtnuk: Guitares
Bodgan Khoroshilov: Basse
Bodgan Fesenko: Batterie
Rustan Kovtun: Synthétiseur
Lieweaver faisait déjà tourné les têtes depuis un certain temps. Le 10 février 2020, le publiait un vidéoclip sur la fameuse plate-forme Slam Worldwide le single:”Paradox of Creation”, qui a eu un bon retour avec presque 10 000 visionnements depuis sa parution. Le résultat de ces efforts est que le band a signé son premier contrat avec le label Lethal Scissor Record le 8 juillet cette année.
Nous voici donc en présence d’un groupe qui mélange deux styles, soi le death metal et le deathcore. De base, Lieweaver a une recette qui plaira à ceux qui n’ont pas peur d’explorer de nouvelles façons de composer. N’en déplaise aux puristes, j’avais pour ma part déjà hâte d’écouter leur tout premier EP: “The Origin”
Dès le départ, nous sommes transportés par une mélodie très sombre qui fait comprendre à l’auditeur qu’il ne s’embarque pas dans une comptine de passe-partout. Quand on ferme les yeux, on voit un univers post-apocalyptique avec des monstres tapis dans tous les coins prêts à nous bouffer tout rond. Si on observe bien cette photo prise sur scène, on peut s’amuser à s’imaginer que le chanteur revient d’outre-tombe pour nous raconter ce qu’il à vu de l’autre côté.

Difficile d’être plus métal
Trêve de ce petit intermède dans mes élucubrations psychédéliques, revenons en aux faits: C’est grave, lourd et puissant. Les cinq chansons vont super bien ensembles, alliant des mélodies lugubres concoctées par le pianiste, un vocal bien appuyé travaillant dans les low growls, des riffs techniques et l’utilisation de breakdowns en fin de chanson.
Mes points forts:
La chanson Void est celle qui se démarque le plus pour moi. Le riff d’entrée me fait immédiatement balancer la tête vers devant et les blast beats ne font qu’empirer mon mal de cou. On détecte une volonté singulière de mélanger le death metal et le deathcore à chaque fin de mesure. Pour terminer cette pièce: un immense breakdown, quoi de mieux pour une finale explosive à souhait. Le single Paradox of Creation en est une autre qui nous donne une envie irrépressible de se jeter dans le mur. Le concept des lyrics fait penser à la théorie du ying et du yang: pour toute chose qui est créée, une autre doit être détruite. J’ai trouvé l’approfondissement de ce concept assez intéressant.
Mes points faibles:
Le mix pose problème dans certaines chansons, où on perd la voix du chanteur, surtout dans Paradox of Creation. On a aussi de la difficulté à entendre la basse dans toutes les chansons, car le basedrum est réglé super fort et ça l’enterre. Ça fesse fort dans les amplis, soite, mais ça fait en sorte qu’on a du mal à distinguer ces deux derniers. Je comprend les raisons de ces arrangements (je perçois une volonté subtile de vouloir nous en mettre plein les tympans), mais ça pourrait se peaufiner selon moi.
J’aimerais réentendre des créations de ce band avec plus de vitesse! L’atmosphère est lugubre à souhaits avec l’utilisation des passages lents, mais les musiciens sont assez talentueux qu’ils pourraient s’éclater d’avantage. Je dis ça, je dis rien, ce n’est que l’opinion d’un chroniqueur qui est déjà bien chanceux de pouvoir publier ses analyses de l’univers de ces machines de musique.
Bref, The Origin vaut la peine d’être écouté, je perçois cet EP comme une bonne introduction de l’univers tordu sortant de la tête de ces musiciens qui ont beaucoup de potentiel. Pour une première parution, ce n’est pas parfait, mais ils peuvent se targuer d’être probablement responsables de quelques visites chez le chiropraticien.
En gros: mission accomplie!
Note: 7.5/10
–Axel Dastous
English
Lieweaver was already making heads turn for a while now. It is February the 10th 2020 when they published through the famous platform Slam Worldwide the single “Paradox of creation”, who did pretty good with almost 10k views. Another positive result of those efforts is the band signed with Lethal Scissor Record July the 8th this year.
So, what we have here is a musical effort blending two styles, which are deathcore and death metal. That will please the ones not afraid to explore unorthodox ways to compose. Apart a bunch of elitists, a lot of people, including me, looked forward for their first EP: ”The Origin”.
As it starts, we are carried into a very dark melody which makes us understand that we’re not about to go on a Paw Patrol ride. When we close our eyes, we see a kind of post-apocalyptical universe with monsters in every corners ready to eat our flesh. And, if we observe this on-scene picture, it is quite relevant to imagine that the singer is a walking dead coming back from the other side to tell us horror stories.

Pretty bad ass isn’t it?
A little break from my psychedelic thoughts and let’s come back to the facts: it’s heavy, dark and powerful. The songs blend super well together, going from dark melodies put on by the pianist, a tornado lof low growls on vocals, technical riffs and breakdowns at the end of the songs.
Axel’s thumbs up:
The song Void is the one standing out for me. The opening riff makes me headbang immediately and then the upcoming blast beats just finishes the job of giving me neck pain. It then switches back and forth from deathcore to death metal style in a matter of seconds. To finish, an immense breakdown, nothing better for an explosive ending. Second, the song Paradox of Creation is another one giving us the immediate will to throw ourselves onto the nearest wall. The lyrical concept make me think of the Ying Yang theory: for everything created, something has to be destroyed. I found the use of this concept pretty well thought.
Axel’s thumbs down:
The mix for me causes some problems enjoying the EP. In one of my favorite songs Paradox of Creation, we lose a lot of the screamer’s voice. In every songs I can hardly hear the bass as well, mostly because of the super loud base-drum. I totally understand the intention to add power to it all, but I think it could have been a little more polished.
Enough said, The Origin is worth a listen, or two (3,4,5), I see this EP as a pretty good introduction of the crazy universe going in the head of these musicians. I smell a lot of potential there. As a first act, this is not perfect, but they sure can be held responsible for some chiropractic appointments.
Note: 7.5/10
-Axel Dastous