« Loud, Mean, Fast, Dirty«
Hellstorm Productions
2014
Citizen Vicous est un groupe de thrash’n roll de la Rive-Sud de Montréal, avec un côté punk hardcore évident. À ce qu’on en dit, et je n’ai pas de peine à le croire, ce sont de vrais bêtes de scène et cela transpire dans leur premier EP, « LOUD, MEAN, FAST, DIRTY« . Pesant, méchant, rapide et sale! Ouep, ça résume bien leur son et leurs paroles. Tout ça dans une bonne humeur contagieuse et une passion pour foutre le party. Leurs chansons sentent évidemment l’abus d’alcool et de sexe, avec une arrogance bien baveuse comme des voyous dans une ruelle tard le soir, aux abords des Foufounes Électriques de Montréal. Seul ceux qui sont avertis osent s’approcher, et finalement on se rend compte qu’ils ne sont pas méchants, seulement rebelles et chaotiques et qu’ils ne refusent pas la mauvaise compagnie des inconnus éméchés.
Maintenant pour ce qui est de leur 1er album, le groupe réussit son mandat avec sa musique directe et bigarrée, sertie de riffs hyper accrocheurs et efficaces et de solos bien rock n’ roll dignes de Chuck Berry. Il n’y a rien qui s’étire pour rien et c’est très bien ainsi. Que ce soit avec « Shit-Faced« , « Thunder-Cunt » ou encore « Welcome to Hell« , ou ma préférée de l’album, qui porte le même titre: « LOUD, MEAN, FAST, DIRTY« , on baigne dans le jus du speed/thrash metal graisseux et on se laisse mariner avec entrain. Attendez-vous à ne pas pouvoir vous empêcher de bouger à l’écoute de cet album qui donne une dose d’adrénaline joyeuse. Ça m’a gravé un sourire et ça m’a énergisé. Les compositions originales de l’album se termine avec « Evil Eyes« , qui est probablement la plus thrash des 8 titres, mais ils vous ont réservé une surprise pour la fin (qui d’ailleurs n’est pas visible sur leur bandcamp alors je vous garde la surprise), une reprise d’un hymne justement à cette mentalité libre un peu arrogante qui ne refuse aucune aventure encore moins un party. Quand l’album s’est terminé, après un petit total d’un peu moins de 28 minutes, j’ai appuyé sur « replay » même si je n’avais pas à le faire pour cette chronique.
Bref, Citizen Vicious ont sorti une belle petite bombe québécoise de thrash n’ roll; un 1er opus vigoureux et redoutable qui donne envie de vivre cette expérience en live. Voici d’ailleurs un compte-rendu de leur soirée de lancement.
Le but était de produire une carte de visite, ils ont réussi haut la main. Vivement un 2e méfait!
Max Blazing Owl