1794671_735344036484767_16466728_n

 

Samedi le 15 mars dernier, vous aviez rendez-vous à une soirée de débauche et de vice en compagnie de Citizen Vicious, mais y étiez-vous? Peu importe, nous y étions! Pendant que le vice était en gestation en début de soirée, les gens arrivaient en grand nombre avant même le début de la fête. Tous étaient présents pour le lancement officiel du premier album de la formation « Thrash’N’Roll » Citizen Vicious. Dès le début de la soirée, nous nous attendions à une soirée forte en rebondissement.

Tout d’abord, la formation trifluvienne Sunday Bastards entra en scène avec leur son teinté de rock Garage, de punk et influencé en partie par un univers Metal. Ce groupe enflammé a immédiatement foutu le feu dans la salle avec leurs excellentes mélodies entraînantes. Une énergie vivifiante additionnée d’un engouement palpable à foutre un grand « F » majuscule à cette fête. Un quatuor bien efficace qui a su mettre les fans présents dans le bon contexte. En fait, ces gars-là ont rapidement démontrer qu’ils étaient maître dans l’art de faire la fête. Ils ont offert un set de la mort avec une prestation endiablée tout en conservant l’intensité voulue à faire lever droit les cheveux sur nos têtes. Excellent début de soirée puisque dès le commencement, plus de 100 personnes étaient présentes.

Ensuite, mon ministère politique, Lessons of Fate, est entré en jeu avec ses idées farfelues de conquête mondiale, après avoir offert une bonne poignée de main aux citoyens présents dans la salle. Avec toute la fougue que l’on attribue à cette équipe, nous sommes grimpés sur scène en vue de proposer nos cinq premiers projets de lois. Comme nous avons de coutumes, nous avons élaboré sur l’importance de trouver des moyens efficaces de manipuler la société et avons souligné l’importance de l’utilisation de l’argent pour y arriver. Puisqu’avec l’argent, nous arrivons à assurer la réussite de nos desseins politiques scabreux. De plus, nous avons jasé sur l’importance de la transparence en vue d’assurer un rendement efficace à la croissance de nos paradis fiscaux. Ah oui, on a aussi joué de la musique et malgré quelques anicroches, notre train a fait preuve de sa puissance vapeur en passant sur scène tel un coup de vent.

Pour faire suivre la palpitation qui était toujours en gestation dans la salle, le trio brutal de Branded By Pain entra en action. Principalement reconnu pour foutre un peu d’intensité à cette soirée, ils ont rapidement fait comprendre que pour eux, c’était un honneur de jouer avec leurs confrères de Citizen Vicious. Ce trio infernal s’est laissé entraîner en partageant avec nous, leur thrashcore bien assemblé. Question de promouvoir leur album, ils nous ont offert leur répertoire issu de leur album « Among The Mad« . Une équipe parfaite qui livre la marchandise avec un sourire. Branded By Pain fait sa marque dans la soirée grâce à son esprit positif et grâce à sa pièce musicale qu’il annonce avec sarcasme comme étant la ballade du groupe. Beau travail les gars, c’était parfait!

Puis, en finale de cette soirée bordélique, les citoyens débonnaires de Citizen Vicious ont prit d’assaut la scène avec l’éclat de la fierté dans le regard. Pour eux, il s’agissait d’un tout premier lancement d’album. « Loud, Mean, Fast, Dirty » voyait enfin le jour après un an de travail et de raffinement, et ce grâce au travail de deux chefs de situation: JF Roy et JeanFeu Végas de la formation Burning The Oppressor, et ils nous ont offert une performance qui atteignit rapidement les hauts niveaux du vice. Nous avons même eu droit à un striptease de la part de Pierre-Yves (Guitariste) qui joua une pièce entière nu sous sa guitare, après avoir obéi au simple commandement de Olivier (chanteur) qui lui dit simplement: « Pete, à poil ! ». Les gens s’étaient tous assemblés devant la scène pour se laisser imprégner par l’énergie fiévreuse qui envahissait la salle de billard. Nous avons eu droit entre autres, pendant un thrash, à des sévices sur une poupée gonflable abusée, molestée et démembrée par les fans totalement déchaînés qui se sont rués sur elle comme des prédateurs. Citizen Vicious nous a offert sa reprise de Steppenwolf de la pièce « Born To Wild« , et bien que moins thrash, ça ne les a aucunement empêché de conserver la même fougue jusqu’à la fin du spectacle. « Loud, Mean, Fast, Dirty » est sorti officiellement et vous pouvez l’écouter via leur page Reverbnation et l’acheter sur leur site, lors de leurs shows ou encore via Hellstorm Recordz.

En conclusion, ce fut une soirée forte en rebondissement et les gars de Citizen Vicious nous ont parfaitement démontré que ce sont eux qui possèdent l’esprit débonnaire de la fête en eux.

Daimon Hellstorm