Vendredi 10 février 2017 – Petit Campus, Montréal (Québec)
Jaune Prodz Présente : Dizzygoth, Wild Call, Easy Aces & D.O.H.

 

10 Fevrier 2017 - Montreal - DOH

Depuis plus d’un an j’ai la chance, grâce à Lex & Ondes Chocs, de pouvoir assister aux cartes mensuelles offertes par Jaune Prodz. J’ai eu droit jusqu’à maintenant à de la diversité tant du genre Hard Rock qu’aux différents genres et déclinaisons du Metal, de belles découvertes et certains groupes que j’ai pu revoir à maintes reprises.

Vendredi dernier ne faisait pas exception à la règle. Malgré le temps froid habituel que l’on connaît en février, rien n’allait m’empêcher de me déplacer jusqu’au Petit Campus pour couvrir ce show. Je pouvais enfin voir ce side-project des frères Souto d’Anonymus, revoir Wild Call (pour une troisième fois) et découvrir les deux têtes d’affiche de la soirée. Disons que ça s’annonçait très bien dès le départ.

Dès mon entrée j’en profite pour saluer Jacynthe (Jaune Prodz) sans son Ben (Étant à un autre show en Abitibi), Vince (Karkaos) et plusieurs autres. Ne me reste que le temps de me trouver un bon spot avec ma petite froide et je suis fin prêt pour ce show. Hell yeah!

20h12
La soirée débute sur les chapeaux de roues avec le trio Dizzygoth, composé (entre autres) des 2 frères Souto (Daniel et Oscar) et de Demon. Ça part straight pipe avec la tune «Pull The Trigger» et ça ne lâche pas, de bonnes compos pendant 30 minutes! Nous avons même droit à une reprise de Kiss avec «Deuce» où les boys s’amusent au point de reprendre les mêmes moves fétiches du groupe américain. Épique! Méchant bon cover!!! Tout ça pour terminer avec un titre évocateur en «Bring The Hammer Down». Oh! En passant…. un deuxième CD est prévu pour très très bientôt!!! Soyez à l’affût!

20h56
Vient le tour des cinq membres de Wild Call d’entrer en scène. Comme je le disais précédemment, j’en étais à ma troisième fois de les voir live. Comme le bon vin, ce groupe mûrit bien, Oscar en est la preuve! Même dans la quarantaine, il torche des jeunes de quinze ans tant il est un véritable dynamo. Les membres ont tellement de jus que si jamais j’invente un Energy drink, vous pouvez être assurés qu’il portera le nom du groupe. Pour eux, chaque occasion devient un party tant ils s’amusent. Toutefois, malgré leur mood festif, leur attitude professionnelle dénote tout leur sérieux pour nous livrer un produit de qualité. Ariane reprend avec vivacité et talent le chemin tracé par des femmes comme Marjo pour nous donner une voix qui rock à fond! Bref, ils nous en donnent plus qu’on en demande! Ça s’écoute très bien et ça garde au chaud lors des temps froids! Une vraie trame sonore de road trip sur la légendaire Route 66. Rock on!!!

21h54
«Back in time» est cette expression anglaise qui me vient en tête lorsque je repense au prochain groupe de la soirée. Je vois tellement de parallèles entre les membres colorés de Easy Aces et une certaine époque, comme un clin d’œil trippant et bien vivant. Un guitariste aux allures de Nikki Sixx (Mötley Crüe), un frontman qui me fait penser à Ian Astbury (The Cult) et James Morrison, le leader des Pistolets Roses à la basse qui porte allègrement un chapeau de cowboy bien adapté et un batteur qui n’est pas là pour une fête d’enfants avec clowns et ballons. Ils sont de véritables naturels avec l’aisance de poissons dans l’eau tropicale, des bêtes de scène habituées de rouler leur bosse comme on dit, très fin ’80 et mi ’90. En me fermant les yeux, j’ai la sensation de voguer dans un univers influencé par des Guns ‘N Roses, Faster Pussycat et même L.A.Guns tout en flirtant un brin avec un son punk! Tant par leur apparence que par leur son, surtout en entendant leur hymne «Backstreet Rose». Ces Bad Boys du Hard Rock québécois ne désirent pas laisser leur place à quiconque et savent très bien s’imposer. Seul bémol, au début du set, le son de la basse enterre un tantinet trop le solo du guitariste qui s’annonçait très solide dans ce genre. Dommage, j’aurai aimé entendre cette portion. Bref, de bons dudes qui savent très bien mettre le party là où ils passent!

22h52
Nous voici rendus à la finale fort attendue, le retour sur scène après trois longues années d’absence des colorés D.O.H. qui scandent haut et fort leur nom en tout début de leur prestation tel un cri de ralliement! Le moindre que l’on puisse dire est que le frontman n’est pas petit! Viarge! Une vraie shape de lutteur! Une chop et tu t’en souviens longtemps! Bref, personne ne passe inaperçu dans cette formation. C’est le temps des flasbacks dans cette soirée faut croire, car j’ai la sensation d’assister à un show de M.O.D. à les voir en action. Avec un son très Overkill et Motôrhead, ils savent me conquérir solide! «El Hurlor» sait s’imposer avec brio en compagnie de ses sbires loufoques! La chimie est palpable, la foule est charmée sans l’ombre d’un doute! Concours de calâge de bières inspiré par …entends-tu? Non mais entends-tu? Quoi donc? Entends-tu…..le «souffle de dieu», j’adore! Vincent (Karkaos) se prête au jeu au grand plaisir des fans présents! Et comme finale, une séquence digne du vidéo «Indians» du groupe Anthrax d’où le guitariste est bien embarqué sur les épaules du chanteur pour continuer son solo, et ce, même dans la foule! Vous en vouliez de la couleur dans une ambiance de Tailgate party, en v’la!!! Je peux vous assurer que D.O.H. demeure un incontournable et une expérience à vivre, les Manowar du Québec! Rien de moins! Choix judicieux de mettre ces joyeux lurons, fêtant leur 10ème anniversaire, en grande finale!

En résumé, ce fut une très belle soirée qui nous a fait oublier cet hiver froid et les déboires de notre club de hockey (pour ne pas le nommer) en ce début février. Même sans le besoin de gros moshpits et de wall of death que l’on retrouve dans une ambiance de défonce, ce fut un show à sa juste valeur. J’ai eu droit à quatre bons groupes, de belles découvertes et une autre réussite de l’équipe de Jaune Prodz. Je tiens d’ailleurs à les remercier de m’y avoir invité, merci au staff du Petit Campus (qui fête son 50ème anniversaire cette année) qui est toujours aussi aimable. Merci aux artistes présents pour vos prestations de qualité. Merci à vous chers lecteurs de m’avoir lu et également d’être fidèle envers Ondes Chocs à chaque occasion. N’hésitez pas à consulter le reste de notre site et notre page Facebook pour consulter le travail acharné de mes collègues.

En terminant, ne manquez pas le prochain rendez-vous de Jaune Prodz qui se tiendra au même endroit le 10 mars prochain et mettra en vedettes: Confined to Oblivion, Graveyard Strippers, Archetype et les filles de Smirking Revenge qui lanceront leur nouvel album!!!

Stay heavy & horns up!

Diaboliquement votre,

Mr.Crowley

 

10 Mars 2017 - Montreal - Smirking Revenge