Voici le retour et les photos prises par Martin Desbois lors du spectacle de Gregorian présenté par Modo Live à L’Olympia de Montréal le 17 novembre 2024.

 

Retour sur le spectacle

En ce dimanche assez frisquet, les amateurs de chants Grégoriens étaient conviés à une première en sol canadien. En effet, la troupe Allemande Gregorian était de passage pour la toute première fois à Montréal et qui plus est en Amérique du Nord.

Fort de plus de vingt ans d’activité musicale, Gregorian s’est produit à plusieurs reprises, mais presque toujours en Europe. D’ailleurs, ils arrivaient d’Australie afin de promouvoir leur dernier album intitulé 25: 2025 et pour quelques dates au Canada. Nous faisions partie des chanceux!

Pour ceux qui ne sont pas familiers avec les chants Grégoriens, disons qu’en gros il s’agit de chants liturgiques Catholiques à priori. Le mot Grégorien provient du nom d’un pape ayant instauré ce chant afin de mieux diffuser les textes en latin de l’Église pour le peuple. Et le nom de ce pape était Grégoire.

Gregorian ne se limite pas à la forme classique liturgique du chant Grégorien : ils dérogent à la vocation en nous offrant des reprises de succès bien choisis et modernes. Nous avons eu droit à la magnifique pièce Tears in Heaven d’Eric Clapton, la prenante Sound of silence de Simon and Garfunkel, Sacrifice d’Elton John, de Heaven de Bryan Adams, Running up That Hill de Kate Bush qui fut très appréciée depuis son utilisation dans la série de science-fiction StrangerThings. Aussi, ils ont puisé dans leurs compositions nommées Pure Chants. Oh et j’allais oublier la fameuse Ô fortuna de Carl Orff, pas interprétée dans son intégralité, mais bien accueillie.

Ils ont aussi profité de l’occasion pour nous interpréter Sadness d’Enigma (les voix dans la chanson originale étaient celles de Gregorian!). Un très beau clin d’œil ajoutant une certaine sensualité à la prestation plus classique et austère.

Le tout s’est déroulé en deux parties avec une entracte de vingt minutes nous donnant le loisir de se dégourdir et de se procurer des rafraichissements car nous étions en formule assise pour cette soirée.

Il faut aussi noter le bon travail D’Amelia Brightman au chant et aux percussions qui vient ajouter une touche féminine au sein de cette cohorte de huit chanteurs mâles et de deux accompagnateurs musiciens masculins.

Une belle façon de terminer une fin de semaine remplie et de finir en beauté.

 

Gregorian

-Journaliste/Photographe: Martin Desbois