hour of defiance

 

Avec déjà un album en poche, il était plus que temps d’avoir du nouveau stock de Hour of Defiance, le band de Hardcore/Métal de Québec qui va être le 10 mai au Bar Orsainville.  Avant ça, voici un aperçu de ce qui vous attend avec le premier extrait qui est aussi la pièce titre de cette sortie.

En plus de cette track, vous retrouverez plus bas une entrevue écrite avec Miguel Bélanger, le chanteur de la formation.  On vous invite à partager afin de mieux faire connaître le band et j’aimerais prendre le temps de les remercier pour leur confiance avec cette sortie en primeur.

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Premièrement, Hour of Defiance est votre nom, quelle est la signification et la façon que vous l’avez trouvé?

C’est à l’automne 2010 que le nom apparait et devient officiel. Un vent de « Hour of Decision »  à flotter pendant une certaine période, et ce, pour en résulter à Hour of Defiance. La signification précise à l’époque était plus ou moins définie, je crois qu’on aimait beaucoup ce que le nom pouvait évoquer chez les gens. Au fil de l’aventure, ce nom prend un sens, on crie après et on dénonce un monde en rupture et qui oppresse nos vies. (pas besoin d’écrire après tout…)

 

Vous jouez une musique qui est sur les limites du métal et hardcore, comment vous présentez-vous?

Il est clair qu’Hour of Defiance mélange volontairement les deux. Nous avons tous grandi au sein d’un milieu métal et hardcore, certains d’entre nous ont été plus marqués par le métal et ces multiples branches alors que d’autres ont été plus marqués par le hardcore ou d’autres styles. Les 5 membres du groupe sont influencés principalement par le hardcore fait à la fin 90 et début 2000, mais ça ne veut pas dire que l’on rejette les influences plus récentes. Ce qui est « cool » dans HOD, c’est que malgré l’éventail démographique représenté dans le band (les gars ont entres 24 et 33 ans, et proviennent tous de régions ou pays différents, 3 gars de la Gaspésie, un gars de St-Perpétue, et un expatrié de la Belgique) c’est que nous avons beaucoup d’influence commune. Au début du projet (2010) le groupe trouvait qu’il y avait une sur-utilistion du terme Metalcore qui était souvent appliqué à des groupes qui n’ont carrément rien à voir avec le Hardcore et ses valeurs. Sans nous catégoriser de « Old School Metalcore », nous faisons un metalcore qui ce rapproche beaucoup plus de celui des années 90 et début 2000 que du son « moderne » d’aujourd’hui. Cette facette se ressent autant dans l’éthique du band que dans sa sonorité.

 

Est-ce que des amateurs des deux styles vous le font remarquer des fois? (entre métal et hardcore)

Oui, c’est arrivé plus d’une fois, et c’est curieux de voir les comparaisons avec d’autres bands parfois.

 

Comment a été formé le band?  Étiez-vous tous des chums ou des musiciens se sont greffés?

Pendant l’été 2010, Jn, Alex et Mig se retrouvent sans drummeur et bassiste suite à la dissolution d’un ancien projet « Too Late For Reason (rip) ». Mig et Diet se connaissent bien et pratiquent déjà ensemble dans une formation appelée « Truth Concealed (rip) ». Diet essaye le poste de drummeur pour quelque temps et devient finalement drummeur permanent. Plus tard en janvier 2011, Nel ancien compagnon de JN dans « Bloodthrist (rip) » apprend qu’on cherche un bassman et rejoint la formation. L’arrivée du robuste Gaspésien vient concrétiser le son du groupe ainsi que les projets à venir de l’époque.

 

Vous êtes une force à battre en show, vous considérez-vous comme un ‘live band’?

Pour connaitre la vibe et l’ambiance du groupe, c’est en show que tout prend son sens. Je ne vois pas le groupe passer 1 an en studio, je crois qu’on grafignerait, nous aimons faire des shows, ce commentaire revient de plus en plus, alors je dirai que oui.

 

Quelle a été votre approche avec ces nouvelles compositions, car je comprends que vous avez arrêté de jouer les tracks du premier effort en show, c’est ça?

Complètement non, il est impossible de ne pas jouer 1 ou 2 veilles de temps à autre héhé. La totalité de « Horrible Process » n’a pas été composée dans la même période, ce qui fait que chaque track possède une « vibe » distincte, son bagage d’expérience et la sauce HOD. Le premier effort contient un aspect très instinctif et avec un brin de naïveté, il n’est pas composé sur le clicktrack et n’est pas produit avec un clicktrack non plus, donc nous avons ici 2 exécutions différentes, 2 albums différents. « Horrible Process »  rassemble encore les éléments mélancolique, hargneux et venimeux du précédent effort, mais puissance 10, les fans et nos proches retrouveront encore le même groupe, mais sous une forme plus confiante et assumée.

 

Est-ce que le titre “Horrible Process” en est un lié à la réalisation de cet album ou est-ce une attaque envers Antoine Baril et sa mauvaise humeur reconnue?

À vrai dire, nous avons réalisé qu’Antoine réagit très bien au Prozac que nous dissimulions dans son café (lol). Sans niaiser, étant donné que « Horrible Process » est une track importante de l’album, ce titre officiel est apparu dernièrement, nous avons eu un peu de misère à trouver quelque chose qui rassemblait les 6 tracks et qui plaisait concrètement à tous. Nous avons focalisé au départ sur d’autres titres pour orienter l’artiste qui a travaillé sur notre pochette (Jean-Gabriel Nadeau Fortin). Par la suite, ce même artwork a fait jaillir d’autres idées et Horrible Process fut après reconsidération, le titre qui collait le mieux. Pour ce qui est du processus avec Antoine Baril, on peut vous assurer qu’il n’y a rien d’horrible, tout au contraire.

 

Vous avez encore une fois travaillé avec Antoine, pourquoi avoir choisi ce producteur et jusqu’à quel point il s’est impliqué dans la production/composition (s’il y a lieu)?

Dans le passé Antoine, a travaillé sur la partie mix/mastering de « Countdown », donc la curiosité de travailler avec lui sur un projet complet avait germé concrètement au sein du band. Quand la pré-prod fut bien avancée, nous avons eu 2-3 rencontres avec Antoine et quelque chose nous disait que les objectifs du groupe étaient réalisables avec lui, le « blend » correspondait ainsi que le « timing » en début 2014.

Toute la partie composition a été faite en local et en pré-prod, plusieurs des chansons ont déjà été jouées en rodage dans des shows précédents. Nous sommes arrivés en studio avec un gros travail d’architecture de fait, comme me mentionnait Antoine. Une pré-prod qui nous a demandé un peu de travail, mais qui nous a été bénéfique sur le plan production par la suite. Antoine supervise tout le volet de la production et de l’enregistrement, et les lignes directrices sont établies en début de projet avec le groupe. Il cherche également toujours le meilleur du musicien devant lui, peu importe ses « skills » ou son style, et il ne se gênera pas pour intervenir si il voit que ça ne convient pas. Il demeure toujours objectif et travail toujours pour la santé de l’album, c’est rassurant pour un groupe.

 

De quoi traite les paroles de HOD?  Quel message souhaitez-vous répandre?

Sans écrire un livre pour répondre à cette question, étant conscients qu’on n’habite pas le meilleur des mondes, nous pointons cette évidence et cherchons à la combattre malgré son poids et ses chaines. Dans « Horrible Process » nous retrouvons un plan lyrique plus sombre et plus pessimiste que dans « Countdown », parfois aussi un peu plus personnel à l’auteur. Dans « Countdown » il y avait une espèce de vouloir décrire quelque chose dans lequel tout le monde allait ce retrouver, et c’est parfois là qu’un auteur peut ce perdre. « Horrible Process » traite de notre sombre ignorance, la société bien programmée que nous sommes devenus, le poids des religions sur l’homme et le monde actuel, notre succès à échouer dans notre « pseudoprogression » . Une chanson (In Clear Sight) traite de notre appartenance face à notre scène.

« Horrible Process » exprime un énorme refus et malaise vis-à-vis certaines valeurs et l’état du monde moderne, cet album invite donc tous ceux qui se reconnaissent moindrement dans ce malaise, à le partager, le vivre et surtout le reconnaitre.

 

La scène underground québécoise est talentueuse et très remplie par des centaines de bands, quelle est votre approche pour vous démarquer et vous faire remarquer?

Pour avoir partagé le stage avec plusieurs bands talentueux de cette scène underground, il est vrai que nous sommes nombreux, et il devient difficile de faire sa place. Pour notre part, on ne se casse pas beaucoup la tête avec cette partie. Nous tâchons principalement de toujours livrer un matériel de qualité, nous n’aimons pas trop le travail fait à moitié, en fait, on est 5 gars qui poussent dans le sens avec un objectif commun; faire en sorte que le monde qui viennent nous voir en show ressortent de là… vidés… soulagés… RASSASIÉS!!!. Pour ce qui est de se démarquer, je crois que quand une formation est en santé et qu’elle connait autant ses forces que ses faiblesses et qui définit des objectifs clairs, elle est déjà en mesure de faire de grand pas et de ce démarquer. Nous ne cherchons pas à prouver quoi ce soit à personne, nous faisons cette musique, car nous sommes incapables de faire autrement, c’est une passion sincère qui nous habite au risque quelle soit contagieuse, rien de plus.

 

Quels sont les projets immédiats (dates importantes) et où est-ce que le monde peuvent vous suivre pour les news et acheter vos albums?

Tous nos efforts de l’automne dernier et cet hiver vont dans la direction des dates suivantes et la sortie de cet album.

 

26 Avril @ TRH-BAR Montréal avec Get The Shot et Harriers

10 Mai @ Bar Orsainville Québec avec Behind The Revolver

20 Mai @ L’agitée, Québec avec Sworn Enemy

24 Mai @ Club Aramis St-Georges avec A Perfect Murder et All Day

7 Juin @ Bar Cluster Lévis Get The Shot, Carey et All Day

 

Le booking de l’été est à venir et celui d’automne remplit de porte ouverte pour plein de possibilités!

Page Bandcamp

Pour les points de vente, pour le moment la première distribution va se faire dans les shows principalement et auprès des membres du groupe. Des nouvelles à ce sujet vont suivre.