On Arrête Pas l'Prog!

On Arrête Pas L’Prog (#8)

Vagues noire, Chants funèbres, bulles mathématique, fusion quadrique, seviteurs égyptiens, dyslexie rhytmique et les Seigneurs de guerre du prog-métal Québécois

Ouf! Huitième dromadaire cette semaine, déjà deux mois que j’ai embarqué dans cette belle aventure mélodique, un gros merci à Dave Rouleau pour me donner cette tribune et un plus gros merci à vous tous de me lire. Cette semaine, je vous fais un gros spécial, huit groupes pour vous qui nous viennent de sous-genres Prog différents, mais qui devraient tous tittiller agréablement vos oreilles. Vous comprendrez donc que contrairement à mon habitude, je vais me restraindre dans mes diarrhés lexicales et laisser place à ce qui nous intérresse vraiment; la musique. Petite parenthèse: si vous êtes de Montréal et que vous n’êtes pas été voir le show de Between The Buried And Me, Russian Circles et Unexpect, tapez vous le front sur le mur, car vous avez manqué ce qui sera sans aucun doute le meilleur show à saveur prog-métal/ métal-extrême, de l’année en cours. Je suis extrêmement jaloux de tout ceux qui ont eu la chance d’y aller, 3 excellents bands et les quelques commentaires que j’en ai eu me rendent encore plus amère de pas avoir eu la chance de monter voir ça…

Premier band cette semaine, un groupe Indie d’Allemagne, des vague noires de son lourd, « down-tempo », psychedelique et tout à fait métal, le groupe Blackwaves ou BLCKWVS pour les intimes, mérite très bien les comparaisons que l’on fait avec Pelican ou Isis. Ceux de vous qui me suivent depuis le début auront compris que c’est un des styles musicale qui me touchent le plus.

BLCKWVS, composé de 4 membres ayant de l’expérience dans plusieurs bands (tel: KINETIC CRASH COOPERATION, JUNES TRAGIC DRIVE, LOVE SONG COMPANY, CHEER LEADERS OF THE APOCALYPSE, SKAPEGOAT ), nous ont offert depuis 2005, 5 CDs dont la pluspart sont malheureusement épuisé si l’on en croit leur site FB.  Vraiment dommage car ça sonne en diable! Reste à se rabattre sur le tube où moyenant de la persévérance, on peut trouver de bon vidéos.

2005 – I (001) self-released demo CD (sold out)
2007 – II (012) CD released on Forgotten Empire Records (sold out)
2009 – III (0130) some nice limited tour edition vinyl stuff!(sold out)
2010 – III (0130) REPRESS on PerKoroRecords (sold out)
2010 – IV (0131) split 10″ with Ghaust hail from Indonesia on Maniyax
Records
2011 – V (0140) Vinyl on Per Koro/TCM records (first press sold out) Repress in works

Restons dans la même vague et tendons les oreilles vers les chants funèbre de Dirge, band français de la ville lumière, Paris. Après avoir commencé dans la vague de métal industriel des années 1990, Dirge c’est tranquillement mais sûrement dirigé vers un style plus atmosphérique, plus prog. Ils me font vraiment penser à Isis, Cult of Luna ou encore Neurosis. Vous ne serez pas trop dépaysé avec le band d’avant (BLCKWVS), sauf que cette fois-ci on a des vocals en plus.

Originellement formé de Mike T. (guitar et programming) et de Laurent P. (voix et programming), et faisant dans un industriel tirant du «Godflesh» Laurent quite le groupe après 3 démos et arrive David K. à la basse et Franck T. à la guitare pour l’album « Down, Last Level » (1998). Alain B. et Christophe « Zomb » D. arrive en 1999, respectivement au drum et au « machines » (what the fuck is machines? Quelqu’un en comment s.v.p., c’est comme un clavier ou le gars rammasse des moines et des scies puis se take là dessus?), ils sortiront tous ensemble en 2000 « Blight And Vision Below A Faded Sun », sur leur propre label Blight Records. Parlez-moi de ça des bands pro-actifs! On remplace 2 membres en 2001, Christian M. arrive à la basse, tandisque que Stéphane L. remplace Franck T. Nous vient ensuite 3 albums : « And Shall The Sky Descend » (2004), « Wings Of Lead Over Dormant Seas » (2007), et le dernier « Elysian Magnetic Fields » (2011). Ils doivent être dû pour de quoi de neuf, ils ont joué à Paris en décembre 2012. En attendant, voici une pièce de leurs dernier, Enjoy!

Changeons de style complètement et célébrons l’ouverture des portes de l’esprit avec une ode au Ayahusca par un autre groupe de cousin, 4/3 de trio.  De l’éclectique Prog sans aucun doute, ils mélangent acoustique et électrique, et touche à plusieurs genre. Je leur trouve une touche nettement King Crimson.

Après un premier album en 1996 (« F4i3blesse »), ce groupe de Grenoble amasse pendant 3 ans assez de matériel pour sortir un 2eme album, mais se sépare avant sa sortie. Cependant, après que le drummer soit tué dans un accident de la route, les 3 membre restants se réunissent et sortent le deuxième album « Ersatz » en hommage à leur membre disparu.

Un vidéo surtout tourné lors de ce qui sera la dernière prestation de 4/3 de trio.

Restons dans les influences Crimsonesque et dirigeons nous vers le Minessota pour nous pété une bulles mathématique avec BubbleMath.

J’adore leur auto-biographie sur leur page FB, allez la lire. Leur musique est définitivement Prog, très Jazzy, même un peu pop sur certains riff.  Pour la construction de la voix, je ne qualifierais pas ça de « easy listening » pour autant. Si certains bout sont très KC, y’a des construction très Yes aussi, et quand le gars chante, y’as-tu juste moi qui entend Trent Reznor (NIN), comme à 4:15 environ de celle-là?

Ils sont à l’écriture de leur deuxième, j’ai bien hâte de voir ça. Une dernière de leur seul album pour l’instant « Such Fine Particles Of The Universe »

Vous me suivez toujours? On reste aux états mais on va voir des demi-cousins avec un band de Louisianne, soit Tetrafusion.

Le band commence en 2009 avec un album instrumental qui fut rapidement et chaudement apprécié sur la scène underground, « Absolute Zero », on parle alors d’eux en Allemagne et aussi sur Ultimate-Guitar.com qui les nommes album de l’année. Un an et demi plus tard, le groupe nous sors un autre album, avec vocal cette fois, « Altered State ».

Il n’est pas spécialement mauvais, mais disons que je suis encore en train d’apprivoiser son vocal. Je crois que je vais finir par l’apprécier, mais pour l’instant ça accroche… Enfin la musique fait par Brooks Tarkington (Guitares, Voix), Mark Michell (Basse), J.C. Bryant (batterie) et Gary Tubbs (Voix, Keyboard), vaux la peine d’être écouté. Juste pas encore convaincu que l’ajout de voix fût une amélioration. Ils ont dernièrement lancé un EP, « Horizons », que l’on peut écouter en entier et gratuitement ici. Voici un vidéo de ce dernier fait pour le tube :

Je sais pas ce qui me fait tripper dans le prochain type de musique, peut-être que parce que ça tire de ce qu’on appelle le raï et que de mon ascendance écossaise, je trippe sur le Scotch et que j’haïs pas me tapper un pti (et moins coûteux) Rye de temps en temps? Peu importe, les harmonics mineures ont toujours eu un effet certains sur moi et les vocals dans ce prochain band, très arabiques et parfois Tankianesque (à la SOAD) le fait très bien pour moi. On écoute BaK:

Mais d’où vient BaK? Sur leur site, on peut apprendre que le mot bak en ancien égyptien veux dire « servant » mais que c’était aussi le nom du sculpteur royal en chef sous le reigne de Akhenaten (1353 AC). D’où le nom de leur album début, « Sculpture ». L’on apprend aussi que Bak est le patronyme de Samuel Bak, peintre, auteur et survivant de l’holocaust et par extension le sytle métaphysique et figuratif qui décrit ses œuvres. Rien d’étonnant à ce que le titre de leur dernier EP soit « Painter ». On peut écouter la musique de ce band qui se décrit comme orchestre rock, directement sur leur site officiel ou les acheter sur Itunes.

Laissons derrière nous la vallée du nil et sa douce musique ondulante pour nous briser sur les écueils de l’océan déchainé de notes qu’est Dysrhytmia.  À noter qu’ils partagent leur nom sur le wiki avec deux très intéressantes afflictions, soit le Jet Lag (Circadian Dysrhythmia) et l’arrhytmie ou « cardiac disrhythmia », super plaisant. Mais faites-vous en pas, vous ferez pas de crise cardiaque en écoutant leur beat, mais peut-être que oui si vous seriez tenté de danser dessus!

Depuis 2000, Dysrhytmia nous a offert 8 albums et 3 splits, le vidéo précédent est tirée de leur début soit « Contradiction », et comprenait Jeff Eber (batterie), Kevin Hufnagel à la guitare et Clayton Ingerson qui signa la basse aussi sur les albums « No Interference » (2001), « Pretest », et live from the Relapse Contamination Festival. Il fût ensuite remplacé par Colin Marston en 2004 et suivirent les albums « Barriers » and « Passages » (2006), « Psychic Maps » (2009) et récemment « Test of Submission » (2012). Depuis 2004 sous Replapse Records, ils font une très bonne musique qui mélangent un jazz Crimsonesque à du métal Blotted, des passes de basse à la Led Zep qui se retrouvent punker, défait, virer de bord, très schizo comme musique, j’adore! …Ma blonde moins 😛

Enfin, pour clore cette huitième itération de mes délires musicales, je vous propose un band qui n’a plus besoin de présentation, un band qui est sans conteste le père du prog-métal dans notre belle province, un band qui vient de nous sortir son 16eme Opus et ce malgré la mort du catalyseur du band, un 16eme Opus qui rentre en estie à part de ça. Un band qui a survécu donc a plusieurs blessure qui aurait sonné le glas de bien d’autres band mais de celui qui mérite totalement son nom de Seigneur, générale d’armé du Métal, Vous aurez compris bien-sûr que je parle de Voivod!

Si jadis, en éternelle amateur de Pink Floyd que je suis, je fût agréablement surpris de leur reprise de astronomy domine

« Phobos », fût pour moi un de leur albums que j’ai le plus apprécié.

Ils ont dans leur 16 albums, touché à tellement de style, ils sont progressif non seulement dans leurs riffs, mais aussi dans leur composition d’albums. Surtout, ce qu’ils sont, c’est la plus grosse preuve de notre savoir faire musical ici-même au québec, que ce soit dans le prog, dans le métal, dans le rock… Il y a plein de bon groupes ici qui valent la peine d’être écouté, vu, partagé, et c’est pour ça qu’Ondes Chocs existe, c’est pour ça que j’écris ces chroniques et c’est pour ça que j’espère que je vous ai donné le goût de vous cultiver musicalement et surtout, d’aller voir des shows. Y’a pas de scène métal sans métalleux, à la semaine prochaine les trippeux! Oubliez, pas on arrête pas l’Prog!

 

PatOndesChocs@gmail.com

 

 

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On Arrête Pas l’Prog!

On Arrête Pas L’Prog (#8)

Vagues noire, Chants funèbres, bulles mathématique, fusion quadrique, seviteurs égyptiens, dyslexie rhytmique et les Seigneurs de guerre du prog-métal Québécois

Ouf! Huitième dromadaire cette semaine, déjà deux mois que j’ai embarqué dans cette belle aventure mélodique, un gros merci à Dave Rouleau pour me donner cette tribune et un plus gros merci à vous tous de me lire. Cette semaine, je vous fais un gros spécial, huit groupes pour vous qui nous viennent de sous-genres Prog différents, mais qui devraient tous tittiller agréablement vos oreilles. Vous comprendrez donc que contrairement à mon habitude, je vais me restraindre dans mes diarrhés lexicales et laisser place à ce qui nous intérresse vraiment; la musique. Petite parenthèse: si vous êtes de Montréal et que vous n’êtes pas été voir le show de Between The Buried And Me, Russian Circles et Unexpect, tapez vous le front sur le mur, car vous avez manqué ce qui sera sans aucun doute le meilleur show à saveur prog-métal/ métal-extrême, de l’année en cours. Je suis extrêmement jaloux de tout ceux qui ont eu la chance d’y aller, 3 excellents bands et les quelques commentaires que j’en ai eu me rendent encore plus amère de pas avoir eu la chance de monter voir ça…

Premier band cette semaine, un groupe Indie d’Allemagne, des vague noires de son lourd, « down-tempo », psychedelique et tout à fait métal, le groupe Blackwaves ou BLCKWVS pour les intimes, mérite très bien les comparaisons que l’on fait avec Pelican ou Isis. Ceux de vous qui me suivent depuis le début auront compris que c’est un des styles musicale qui me touchent le plus.

BLCKWVS, composé de 4 membres ayant de l’expérience dans plusieurs bands (tel: KINETIC CRASH COOPERATION, JUNES TRAGIC DRIVE, LOVE SONG COMPANY, CHEER LEADERS OF THE APOCALYPSE, SKAPEGOAT ), nous ont offert depuis 2005, 5 CDs dont la pluspart sont malheureusement épuisé si l’on en croit leur site FB.  Vraiment dommage car ça sonne en diable! Reste à se rabattre sur le tube où moyenant de la persévérance, on peut trouver de bon vidéos.

2005 – I (001) self-released demo CD (sold out)
2007 – II (012) CD released on Forgotten Empire Records (sold out)
2009 – III (0130) some nice limited tour edition vinyl stuff!(sold out)
2010 – III (0130) REPRESS on PerKoroRecords (sold out)
2010 – IV (0131) split 10″ with Ghaust hail from Indonesia on Maniyax
Records
2011 – V (0140) Vinyl on Per Koro/TCM records (first press sold out) Repress in works

Restons dans la même vague et tendons les oreilles vers les chants funèbre de Dirge, band français de la ville lumière, Paris. Après avoir commencé dans la vague de métal industriel des années 1990, Dirge c’est tranquillement mais sûrement dirigé vers un style plus atmosphérique, plus prog. Ils me font vraiment penser à Isis, Cult of Luna ou encore Neurosis. Vous ne serez pas trop dépaysé avec le band d’avant (BLCKWVS), sauf que cette fois-ci on a des vocals en plus.

Originellement formé de Mike T. (guitar et programming) et de Laurent P. (voix et programming), et faisant dans un industriel tirant du «Godflesh» Laurent quite le groupe après 3 démos et arrive David K. à la basse et Franck T. à la guitare pour l’album « Down, Last Level » (1998). Alain B. et Christophe « Zomb » D. arrive en 1999, respectivement au drum et au « machines » (what the fuck is machines? Quelqu’un en comment s.v.p., c’est comme un clavier ou le gars rammasse des moines et des scies puis se take là dessus?), ils sortiront tous ensemble en 2000 « Blight And Vision Below A Faded Sun », sur leur propre label Blight Records. Parlez-moi de ça des bands pro-actifs! On remplace 2 membres en 2001, Christian M. arrive à la basse, tandisque que Stéphane L. remplace Franck T. Nous vient ensuite 3 albums : « And Shall The Sky Descend » (2004), « Wings Of Lead Over Dormant Seas » (2007), et le dernier « Elysian Magnetic Fields » (2011). Ils doivent être dû pour de quoi de neuf, ils ont joué à Paris en décembre 2012. En attendant, voici une pièce de leurs dernier, Enjoy!

Changeons de style complètement et célébrons l’ouverture des portes de l’esprit avec une ode au Ayahusca par un autre groupe de cousin, 4/3 de trio.  De l’éclectique Prog sans aucun doute, ils mélangent acoustique et électrique, et touche à plusieurs genre. Je leur trouve une touche nettement King Crimson.

Après un premier album en 1996 (« F4i3blesse »), ce groupe de Grenoble amasse pendant 3 ans assez de matériel pour sortir un 2eme album, mais se sépare avant sa sortie. Cependant, après que le drummer soit tué dans un accident de la route, les 3 membre restants se réunissent et sortent le deuxième album « Ersatz » en hommage à leur membre disparu.

Un vidéo surtout tourné lors de ce qui sera la dernière prestation de 4/3 de trio.

Restons dans les influences Crimsonesque et dirigeons nous vers le Minessota pour nous pété une bulles mathématique avec BubbleMath.

J’adore leur auto-biographie sur leur page FB, allez la lire. Leur musique est définitivement Prog, très Jazzy, même un peu pop sur certains riff.  Pour la construction de la voix, je ne qualifierais pas ça de « easy listening » pour autant. Si certains bout sont très KC, y’a des construction très Yes aussi, et quand le gars chante, y’as-tu juste moi qui entend Trent Reznor (NIN), comme à 4:15 environ de celle-là?

Ils sont à l’écriture de leur deuxième, j’ai bien hâte de voir ça. Une dernière de leur seul album pour l’instant « Such Fine Particles Of The Universe »

Vous me suivez toujours? On reste aux états mais on va voir des demi-cousins avec un band de Louisianne, soit Tetrafusion.

Le band commence en 2009 avec un album instrumental qui fut rapidement et chaudement apprécié sur la scène underground, « Absolute Zero », on parle alors d’eux en Allemagne et aussi sur Ultimate-Guitar.com qui les nommes album de l’année. Un an et demi plus tard, le groupe nous sors un autre album, avec vocal cette fois, « Altered State ».

Il n’est pas spécialement mauvais, mais disons que je suis encore en train d’apprivoiser son vocal. Je crois que je vais finir par l’apprécier, mais pour l’instant ça accroche… Enfin la musique fait par Brooks Tarkington (Guitares, Voix), Mark Michell (Basse), J.C. Bryant (batterie) et Gary Tubbs (Voix, Keyboard), vaux la peine d’être écouté. Juste pas encore convaincu que l’ajout de voix fût une amélioration. Ils ont dernièrement lancé un EP, « Horizons », que l’on peut écouter en entier et gratuitement ici. Voici un vidéo de ce dernier fait pour le tube :

Je sais pas ce qui me fait tripper dans le prochain type de musique, peut-être que parce que ça tire de ce qu’on appelle le raï et que de mon ascendance écossaise, je trippe sur le Scotch et que j’haïs pas me tapper un pti (et moins coûteux) Rye de temps en temps? Peu importe, les harmonics mineures ont toujours eu un effet certains sur moi et les vocals dans ce prochain band, très arabiques et parfois Tankianesque (à la SOAD) le fait très bien pour moi. On écoute BaK:

Mais d’où vient BaK? Sur leur site, on peut apprendre que le mot bak en ancien égyptien veux dire « servant » mais que c’était aussi le nom du sculpteur royal en chef sous le reigne de Akhenaten (1353 AC). D’où le nom de leur album début, « Sculpture ». L’on apprend aussi que Bak est le patronyme de Samuel Bak, peintre, auteur et survivant de l’holocaust et par extension le sytle métaphysique et figuratif qui décrit ses œuvres. Rien d’étonnant à ce que le titre de leur dernier EP soit « Painter ». On peut écouter la musique de ce band qui se décrit comme orchestre rock, directement sur leur site officiel ou les acheter sur Itunes.

Laissons derrière nous la vallée du nil et sa douce musique ondulante pour nous briser sur les écueils de l’océan déchainé de notes qu’est Dysrhytmia.  À noter qu’ils partagent leur nom sur le wiki avec deux très intéressantes afflictions, soit le Jet Lag (Circadian Dysrhythmia) et l’arrhytmie ou « cardiac disrhythmia », super plaisant. Mais faites-vous en pas, vous ferez pas de crise cardiaque en écoutant leur beat, mais peut-être que oui si vous seriez tenté de danser dessus!

Depuis 2000, Dysrhytmia nous a offert 8 albums et 3 splits, le vidéo précédent est tirée de leur début soit « Contradiction », et comprenait Jeff Eber (batterie), Kevin Hufnagel à la guitare et Clayton Ingerson qui signa la basse aussi sur les albums « No Interference » (2001), « Pretest », et live from the Relapse Contamination Festival. Il fût ensuite remplacé par Colin Marston en 2004 et suivirent les albums « Barriers » and « Passages » (2006), « Psychic Maps » (2009) et récemment « Test of Submission » (2012). Depuis 2004 sous Replapse Records, ils font une très bonne musique qui mélangent un jazz Crimsonesque à du métal Blotted, des passes de basse à la Led Zep qui se retrouvent punker, défait, virer de bord, très schizo comme musique, j’adore! …Ma blonde moins 😛

Enfin, pour clore cette huitième itération de mes délires musicales, je vous propose un band qui n’a plus besoin de présentation, un band qui est sans conteste le père du prog-métal dans notre belle province, un band qui vient de nous sortir son 16eme Opus et ce malgré la mort du catalyseur du band, un 16eme Opus qui rentre en estie à part de ça. Un band qui a survécu donc a plusieurs blessure qui aurait sonné le glas de bien d’autres band mais de celui qui mérite totalement son nom de Seigneur, générale d’armé du Métal, Vous aurez compris bien-sûr que je parle de Voivod!

Si jadis, en éternelle amateur de Pink Floyd que je suis, je fût agréablement surpris de leur reprise de astronomy domine

« Phobos », fût pour moi un de leur albums que j’ai le plus apprécié.

Ils ont dans leur 16 albums, touché à tellement de style, ils sont progressif non seulement dans leurs riffs, mais aussi dans leur composition d’albums. Surtout, ce qu’ils sont, c’est la plus grosse preuve de notre savoir faire musical ici-même au québec, que ce soit dans le prog, dans le métal, dans le rock… Il y a plein de bon groupes ici qui valent la peine d’être écouté, vu, partagé, et c’est pour ça qu’Ondes Chocs existe, c’est pour ça que j’écris ces chroniques et c’est pour ça que j’espère que je vous ai donné le goût de vous cultiver musicalement et surtout, d’aller voir des shows. Y’a pas de scène métal sans métalleux, à la semaine prochaine les trippeux! Oubliez, pas on arrête pas l’Prog!

 

PatOndesChocs@gmail.com

 

 

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On Arrête Pas l'Prog!

Le 7 pas pentoute si chanceux que ça finalement…

J’avais préparé une chronique en début de semaine mais mon cerveau a cru bon de pèter une bulle et d’effacer cette dernière dans un clean-up de mon espace disque. Donc je vous en refais une neuve, avec un mal de block lancinant dû à une bonne consommation de bouésson hier au B.O. (allez voir la revue du show et mes photos sur notre page FB). Pis tant qu’à refaire un article je vous le refais en neuf et je parle donc de d’autres band que l’article original que vous n’avez même pas lu alors vous ne le sauriez même pas si je ne le vous avais pas dit (je me pratique à faire des phrases en utilisant toutes les lettres de l’alphabet mais c’est quand même tough, comme de faire jouer du xylophone à un kangourou).

Premier band que je vous présente cette semaine, une autre de mes trouvailles sur ProgArchives, à faire attention car ils ont le même nom qu’a eu un « boys band » britannique (heureusement mort en 2001) soit le nom 5ive. Le band 5ive dont je vous parle lui vient des US, de Boston pour être plus précis et leur Post-Doom Métal sonne comme suit :

 

 

J’ai peu à dire sur 5ive malheureusement. Sur leur myspace, on peut voir que Ben Carr est à la guitare, Charlie Harold est au drum et que accessoirement Mark Thompson vient du Vermont et Juan Perez est…Juan Perez. Ok! En fait, ce qu’il faut comprendre c’est que 5ive est un duo (Carr et Harold), qu’ils aiment bien s’amuser et qu’ils collaborent parfois et ponctuellement avec d’autres musiciens, comme Jeff Caxide de Isis qui a fait la base sur leur album début en 2001 (éponyme), ils en ont d’ailleurs sortit un deuxième cette même année « The Telestic Difracture » avec 2 pièces vocales, gracieuseté de Jonah Jenkins de Milligram.

 

 

Ils changent de nom en 2003 pour 5ive Continuum Research Project, et sortent « The Hemophiliac Dream » avec un retour de Caxide à la basse.

 

 

Ils reviennent à 5ive en 2006, sortent un EP « Versus » puis un troisième full album en 2008 « Hesperus »

 

 

Le deuxième band cette semaine, Lunatic Soul, est vite devenu un de mes préférés lorsque j’ai connu ça il y a environ une semaine grâce à un autre mélomaniaque qui sévit notamment dans le groupe FB Juste Du Prog!, Philippe Vallin de Clair & Obscur . Lunatic Soul est le projet du bassiste et chanteur du très bon band prog Riverside, Mariusz Duda.  À noter que s’il se fait parfois accompagner d’autres excellents musiciens, Duda fait pas mal tout le boulot seul comme on peut voir sur le site officiel de Lunatic Soul.  Leur premier album est celui qui m’a fait complètement flipper, de grosse influences Opeth mais aussi des bouts qui font vraiment A perfect Circle, très Maynard.

 

 

Un brin Oldfield, une grosse part d’Opeth encore, la toune titre du premier album (éponyme) me fait absoument tripper.

 

 

Là j’en suis à découvrir ses 2 autres albums : « Lunatic Soul II » et « Impressions ». Le dernier, beaucoup plus soft encore, je vous laisse faire vos impressions là-dessus 😉

 

 

Troisième band cette semaine, une autre belle découverte fait dans Juste Du Prog!, encore de mon ami Philippe Vallin qui nous partage d’ailleurs une critique paru sur Clair&Obscur de leur tout denier album (The Rise And Fall of Edel Veiss) Et comme c’est mon habitude, un band d’ici, de Montréal pour être exact, Edelveiss. Le band qui se décrit comme du Post-Prog Cinématique, fait du sacré bon beat, atmosphérique à souhait!

 

 

Fondé en 2005, ils comptent 6 membres réguliers et un septième sur l’album éponyme qui passera totalement inaperçu, sorti 2007. Comme je disais plus haut, ils ont auto-produit un album en 2012 qui est tout à fait délectable, comme le dit bien Bertrand Poucheron (qui signe la critique d’Edelveiss sur Clair&Obscur), «  la formation semble être tombée dans un chaudron de désespoir lunaire lors de sa tendre enfance ». En voici une autre de cet album et je vous donne les noms de ces excellent musiciens:

Martin Fergusson, Frédéric Lavigne, Bernard Lafontaine, Pierre-Luc Simon, Patrice Ferguson, Mathieu Asselin et Benoit Panneton (sur l’album éponyme). Je ne peux croire que leur page ne compte que 66 Likes, s.v.p. Amis lecteurs, allez corriger cet injustice!!!

 

 

En bonus cette semaine…Un gros bonus! First thing first, Diane m’a fait connaître ce très bon band Prog-Métal, Sound Asleep, de Montréal encore, un trio composé de Bruno Bouchard à la basse et au vocal, David Bérubé au drum et Patrick Ellyson à la guitare. Je vous partage un vidéo tube de leur chanson « Stegosaure tirée de leur album « Phéromones » et je vous enjoins d’aller liker leur page sur la face de bouc et surtout d’aller profiter du fait que vous pouvez écouter leur album au complet sur leur site officiel ici.

 

 

Ok, deuxième partie du bonus, deux bands, deux styles, une date, une place : Inner Odyssey et Piezo au Dagobert samedi le 2 mars prochain et complètement gratuit! Je vais revenir plus en profondeur sur ces deux bands mais pour l’instant, allez les découvrir dans les vidéos suivant et sur leurs page FB respective ici Inner Odyssey

 

 

et là Piezo

 

 

Merci beaucoup et à la semaine prochaine. D’ici là, n’oubliez pas, On Arrête Pas L’Prog!

 

Pat[OC]G

PatOndesChocs@gmail.com

 

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On Arrête Pas l’Prog!

Le 7 pas pentoute si chanceux que ça finalement…

J’avais préparé une chronique en début de semaine mais mon cerveau a cru bon de pèter une bulle et d’effacer cette dernière dans un clean-up de mon espace disque. Donc je vous en refais une neuve, avec un mal de block lancinant dû à une bonne consommation de bouésson hier au B.O. (allez voir la revue du show et mes photos sur notre page FB). Pis tant qu’à refaire un article je vous le refais en neuf et je parle donc de d’autres band que l’article original que vous n’avez même pas lu alors vous ne le sauriez même pas si je ne le vous avais pas dit (je me pratique à faire des phrases en utilisant toutes les lettres de l’alphabet mais c’est quand même tough, comme de faire jouer du xylophone à un kangourou).

Premier band que je vous présente cette semaine, une autre de mes trouvailles sur ProgArchives, à faire attention car ils ont le même nom qu’a eu un « boys band » britannique (heureusement mort en 2001) soit le nom 5ive. Le band 5ive dont je vous parle lui vient des US, de Boston pour être plus précis et leur Post-Doom Métal sonne comme suit :

 

 

J’ai peu à dire sur 5ive malheureusement. Sur leur myspace, on peut voir que Ben Carr est à la guitare, Charlie Harold est au drum et que accessoirement Mark Thompson vient du Vermont et Juan Perez est…Juan Perez. Ok! En fait, ce qu’il faut comprendre c’est que 5ive est un duo (Carr et Harold), qu’ils aiment bien s’amuser et qu’ils collaborent parfois et ponctuellement avec d’autres musiciens, comme Jeff Caxide de Isis qui a fait la base sur leur album début en 2001 (éponyme), ils en ont d’ailleurs sortit un deuxième cette même année « The Telestic Difracture » avec 2 pièces vocales, gracieuseté de Jonah Jenkins de Milligram.

 

 

Ils changent de nom en 2003 pour 5ive Continuum Research Project, et sortent « The Hemophiliac Dream » avec un retour de Caxide à la basse.

 

 

Ils reviennent à 5ive en 2006, sortent un EP « Versus » puis un troisième full album en 2008 « Hesperus »

 

 

Le deuxième band cette semaine, Lunatic Soul, est vite devenu un de mes préférés lorsque j’ai connu ça il y a environ une semaine grâce à un autre mélomaniaque qui sévit notamment dans le groupe FB Juste Du Prog!, Philippe Vallin de Clair & Obscur . Lunatic Soul est le projet du bassiste et chanteur du très bon band prog Riverside, Mariusz Duda.  À noter que s’il se fait parfois accompagner d’autres excellents musiciens, Duda fait pas mal tout le boulot seul comme on peut voir sur le site officiel de Lunatic Soul.  Leur premier album est celui qui m’a fait complètement flipper, de grosse influences Opeth mais aussi des bouts qui font vraiment A perfect Circle, très Maynard.

 

 

Un brin Oldfield, une grosse part d’Opeth encore, la toune titre du premier album (éponyme) me fait absoument tripper.

 

 

Là j’en suis à découvrir ses 2 autres albums : « Lunatic Soul II » et « Impressions ». Le dernier, beaucoup plus soft encore, je vous laisse faire vos impressions là-dessus 😉

 

 

Troisième band cette semaine, une autre belle découverte fait dans Juste Du Prog!, encore de mon ami Philippe Vallin qui nous partage d’ailleurs une critique paru sur Clair&Obscur de leur tout denier album (The Rise And Fall of Edel Veiss) Et comme c’est mon habitude, un band d’ici, de Montréal pour être exact, Edelveiss. Le band qui se décrit comme du Post-Prog Cinématique, fait du sacré bon beat, atmosphérique à souhait!

 

 

Fondé en 2005, ils comptent 6 membres réguliers et un septième sur l’album éponyme qui passera totalement inaperçu, sorti 2007. Comme je disais plus haut, ils ont auto-produit un album en 2012 qui est tout à fait délectable, comme le dit bien Bertrand Poucheron (qui signe la critique d’Edelveiss sur Clair&Obscur), «  la formation semble être tombée dans un chaudron de désespoir lunaire lors de sa tendre enfance ». En voici une autre de cet album et je vous donne les noms de ces excellent musiciens:

Martin Fergusson, Frédéric Lavigne, Bernard Lafontaine, Pierre-Luc Simon, Patrice Ferguson, Mathieu Asselin et Benoit Panneton (sur l’album éponyme). Je ne peux croire que leur page ne compte que 66 Likes, s.v.p. Amis lecteurs, allez corriger cet injustice!!!

 

 

En bonus cette semaine…Un gros bonus! First thing first, Diane m’a fait connaître ce très bon band Prog-Métal, Sound Asleep, de Montréal encore, un trio composé de Bruno Bouchard à la basse et au vocal, David Bérubé au drum et Patrick Ellyson à la guitare. Je vous partage un vidéo tube de leur chanson « Stegosaure tirée de leur album « Phéromones » et je vous enjoins d’aller liker leur page sur la face de bouc et surtout d’aller profiter du fait que vous pouvez écouter leur album au complet sur leur site officiel ici.

 

 

Ok, deuxième partie du bonus, deux bands, deux styles, une date, une place : Inner Odyssey et Piezo au Dagobert samedi le 2 mars prochain et complètement gratuit! Je vais revenir plus en profondeur sur ces deux bands mais pour l’instant, allez les découvrir dans les vidéos suivant et sur leurs page FB respective ici Inner Odyssey

 

 

et là Piezo

 

 

Merci beaucoup et à la semaine prochaine. D’ici là, n’oubliez pas, On Arrête Pas L’Prog!

 

Pat[OC]G

PatOndesChocs@gmail.com

 

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On Arrête Pas l’Prog!

3e Chameau ou « Une guerre auto-dirigé par une archi-pieuvre délusionné dans la forêt ».

Un beau bonjours à tous, j’écris ces lignes en buvant mon café, lentement, après avoir été pogné pour aller pelleter mes 2 véhicules pogner dans un banc de neige, ah les joies de l’hiver (alors demandez-vous pas pourquoi OAPLP sort tard cet semaine)! Pour se donner du courage et du pep face au frette qui s’annonce pour cette semaine, j’ai trois bon bands à vous partager. Trois bands assez différents, mais qui s’inscrivent tous dans la branche Tech/Extreme Prog. Préparez vos oreilles!

Pour commencer en douceur, découvrons d’abord un très bon band qui est surtout l’oeuvre, ou plutôt le projet, d’un artiste soit Glenn Snelwar, bien qu’il soit très bien épaulé par Damon Trotta et Mark Zonder. Ce projet se nomme At War With Self et sonne comme suit :

Faut savoir aussi que Glenn et Damon ont commencé très tôt à jouer du Prog ensemble. Fin des années 80, alors que Glenn et Damon était en fin d’adolescence, ils avait formé un band avec Rodney Zodda, où leur principale souci était de ne jamais répéter une part. Ils était fortement influencé par Voivod, Celtic Frost, le hardcore New Yorkais (NYHC), mais aussi par le métal du temps (Iron Maiden, Metallica, Slayer)et par divers groupes, que Glenn a d’abord connu par sa sœur ainée, claviériste et amatrice de prog, tel que Yes, Kansas, Pink Floyd et ELP. Selon ses propre paroles : « les gens ne comprennait pas ce que l’on faisait et pour être franc, nous non plus! Sauf que ça sonnait bien à notre oreille et c’est tout ce qui comptait ». Plus tard, il a connu King Crimson et a commencé à s’intéresser encore plus au prog et à rechercher des bands tojours plus « obscures », tel Magma. Ce qui m’a le plus marqué dans sa musique, c’est son intégration des styles classiques (il aime les mêmes compositeurs que moi – Leo Brouwer et Heitor Villa-Lobos) et métal. Il a une texture très Cynic et Gordian Knot, pas étonnant puisqu’il a signé quelque compositions sur le premier album de Gordian Knot qui est en fait le band du premier bassiste de Cynic (Sean Malone). Dans At War With Self, c’est Glenn qui joue les guitares, mandolines et synthés, alors que Damon s’occupe de plusieurs percussions, de la basse ainsi que du…Didgeridoo! Si Zonder signe le drum sur « Torn Between Dimensions » (paru en 2005), ils ont aussi collaboré avec Steve Decker et Manfred Dikkers (au drum), James vonBuelow (guitare), Dave Archer (synthé), et Mark Sunshine pour des parts vocales (aller savoir où!). Allez visiter son site, où vous pouvez commander ses albums :

 

A Familiar Path (2009)

Acts of God (2007)

Thorn Between Dimensions (2005)

 

Voici une des chansons que l’on doit à Snelwar sur « Gordian Knot »

 

Allons maintenant vers de quoi d’un pleu énergique, des compositions très Zappa-esque avec du bon double sur le drum, voici le band Behold…The Arctopus.

Que d’énergie de ces jeunes Brooklynois (NY)! Si le projet a commencé avec deux guitaristes (Colin Marston sur la Warr guitare et Mike Lerner sur la guitare) et qu’à l’époque il sortait une démo intitulé « We Need a Drummer » (Nous avons besoin d’un drummer), et bien Charlie Zeleny les a entendu et fût immédiatement intégré au groupe lorsqu’il les a contacté. Charlie Zeleny est un virtuose des casseroles, directeur musicale et producteur de La Gross Pomme et bien sûr son duo avec Jordan Rudess de Dream Theater, mais aussi (si vous rappeler dans une précédente chronique) d’être un des membres fondateur de Blotted Science, et surtout d’un magnifique solo de 8 minute à la batterie, en montant un immeuble (écoutez, vous allez comprendre) et en une take : Drumageddon

Bref, trois virtuoses qui savent quoi faire avec leur instrument! Ils mélangent très bien le métal extrême à la musique classique et nous ont offert pour l’instant 2 albums (« Skullgrid » 2007 et « Horrorscenscion » en 2012) et 2 Eps (« Arctopocalypse Now…Warmageddon » en 2003 et « Nano-Nucleonic Cyborg Summoning » en 2005). Avouez que les groupes instrumentaux ont toujours le don de nous pondre des titres à plus finir. Genre on chante pas, mais on vous sort un titre avec toutes les lettres de l’alphabet…
Ils ont un site que l’on trouve ici et plusieurs bons titres sur le tube dont celui-ci (encore avec un nom à coucher dehors soit « You Will Be Reincarnated As An Imperial Space Attack Turtle »).

J’adore le son de la Warrguitar! J’ai pas grand chose à rajouter sur eux, leurs musique est selon moi leur meilleure carte de visite et c’est d’ailleurs vendu dans mon cas. En bonus, leur dernier album (selon moi à 28 minutes c’est un EP, mais bon) « Horrorscension » est disponible au complet sur le net. Cependant, si vous aimez le moindrement ça, ça vaut la peine de les encourager à nous fabriquer plus de matériel en commandant leur musique sur leur site!

En troisième partie, un groupe qui roule sa bosse depuis longtemps mais que j’ai découvert récemment en écumant ProgArchives, Disillusion.

Je dis qu’il roule sa bosse depuis longtemps, car le band est formé depuis le début des années 90 avec au moins trois démos (« Reheasal » 1995, « Subspace Insanity » 1996, « Red » 1997), un EP (« Three Neuron Kings », 2001) et un single en 2002 (« The Porter »). Plus récemment, ils nous ont sorti deux albums, en 2004 (« Back to Times of Splendor ») et en 2006 (« Gloria »), même si ils ont une page Facebook, il n’y a pas beaucoup de nouveau depuis un biut déjà. Leur site officiel est vraiment bien conçu et très estéthique, mais n’affiche pas beaucoup plus de vie depuis octobre 2011 et c’est dommage. Ce band d’allemagne a une longue liste de lineup, mais aux dernières nouvelles, et depuis 2010, il était composé de Andy Schmidt (alias Vurtox) au chant, guitare et claviers, Mathias Becker à la basse et Jens Maluschka à la guitare. Un guitariste, Hupfer, les appuis en spectacle. En attendant un possible signe de vie, on peut toujours se rabattre sur leur plus vieux stock, dont plusieurs sont sur le tube. Sincèrement, y’a bien des bouts qui me rappelle Edge of Sanity (je sais pas si vous vous rappelez de ce band, mais moi j’ai bien aimé dans les années 90), une touche hardcore, une touche power et de bon riffs typiquement rock progressif. Sérieusement j’aimerais voir l’évolution qu’ils ont pu prendre depuis leur denier dont voici une pièce : « The Black Sea ».

Revenons plus près de chez nous pour la conclusion; je vais faire d’un coup d’pick, plusieurs notes en vous parlant non pas d’un band mais d’un musicien hors-pair qui joue dans 3 (et même plusieurs!) très bons bands. Peut-être un peu moins prog (selon certains puristes), mais indubitablement technique et surtout extrême, plusieurs de vous, lecteurs de Ondes Chocs, le connaissez déjà. En effet, ce bassiste aux milles bands fait souvent parler de lui sur notre page, pas dur à concevoir quand on parle de celui qui nous fait des riffs de fou dans Augury, Beyond Creation et Teramobil. Vous avez tous compris, je vous parle de celui qui joue aussi pour Barf, qui a tournée avec Quo Vadis en Europe et que j’ai connu en premier comme bassiste de Athérétic.  Je parle bien sûr de Dominic « Forest » Lapointe. Quel malade! Augury se retrouve d’ailleurs en streaming sur ProgArchives mais je vous le propose plûtot sur le tube, « The Lair of Purity »

J’adore cet album (« Concealed », 2004) de Augury, qui nous en ont aussi offert un autre (« Fragmentary Evidence », 2009), et il devrait bientôt en avoir un nouveau. Avec Dominic, se retrouve dans ce band Mathieu Marcotte (ex-Spasme,à voir aussi dans Humanoid ,son projet solo et acoustique avec encore Dominic à la 4 et 6 cordes fretless et Chaoth de Unexpect à la 9 cordes)

Forest a aussi un autre band Beyond Creation, qui vient d’être signé par Season of Mist. Les gars de Beyond nous ont déjà offert un démo en 2010 et un excellent album en 2011 (« The Aura »). Oui, c’est du death metal, attendez vous à saignez des oreilles, mais ils transcendent le genre, méritant clairement la mention progressifve, selon moi; c’est très recherché comme beat et la fretless à Forest sonne en sale! Avec Simon Girar au vocales et à la guitare, Kevin Chartré à la guitare, Dominic à la basse et Philippe Boucher à la batterie.

Pour finir, regardons un autre des projets malade où ce véritable « Starbuck » de la basse participe, soit Teramobil. Fondé à l’origine par Alexandre Dupras (Unhuman, The Plasmarifle), et de Mathieu Bérubé (Unhuman) en 2010, il leur a fallu un an pour trouver le bassiste parfait, vous savez déjà qui… Ils se décrivent eux-même comme du «InYourFaceExtremeDoomCountryMathTechniCore » et ça semble juste comme description! Si vous avez raté le lien sur notre page vers leur vidéo, le revoilà.

 

Je vous laisse avec un dernier vidéo, d’Atheretic, en espérant avoir rassasié votre brutalité! La semaine prochaine j’ai des bands planants, moins extrême peut-être, mais prog sans aucun doute. On arrête pas l’Prog!

 

PatOndesChocs@gmail

 

P.s. : aussi sur www.youtube.com/patondeschocs (J’ai pas beaucoup de vidéo de partagé, mais vous pouvez toujours y voir ceux que j’ai aimé)

 

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On Arrête Pas L'Prog!

On Arrête Pas L’Prog #5

Chronique en 6 temps 5 mouvement ou le 5e dromadaire (qui n’est pas un mauvais remake d’un film de Luc Besson)

Salut Toi! Oui toi qui me lit et qui, de temps en temps au moins, « like » mon article sur la face de bouc et donc me donne une légitimité, celle de dire « ah bin je fais pas qu’écrire pour rien ça d’l’air qu’y’a du monde qui me lit » (oui je sais je parles mal si j’écris quand même généralement pas trop pire).  Je voulais juste te remercier, car j’adore ce que je fais, mais ce serait bien en perte de le faire pour rien (fin de l’émancipation émotionelle et début de la propagande)

Si tu aimes vraiment, sens-toi bien libre de « liker », mais surtout de partager OndesChocs.com en général et cette chronique en particulier (là je me marre tout seul comme un con en m’imaginant la face à Dave quand il lira ça )

Bon, trève de conneries, vous êtes ici pour une chronique de prog pas pour une séance de marketing. Cette semaine, j’ai de bons groupes pour vous, premièrement pour suivre dans le même sens que la fin de la précédente, je vous parle d’un groupe dont je sais presque rien sauf sur leur excellence et leur musicalité. Le band dénommé tout simplement 1980 nous vient de France, mais ne semble plus très actif depuis 2011-2012, la dernière info en date sur leur Myspace est le 13 avril 2011 et annonce la sorti de leur site officiel (qui ne semble pas fonctionner pour moi). Sur leur page FB, bien qu’il y est eu un sursaut (très faible) d’activité en décembre passé, la dernière information digne de ce nom date déjà de janvier 2012 où l’on peut apprendre que le band a connu (connait peut-être encore) des difficultés, le band a splitté, mais persévère « tel un zombie increvable ». Bon, j’ai tenté de les contacter par mail et par FB mais le zombie répond pas. Espérons que c’est tout simplement parce qu’ils sont trop occupé à finaliser le deuxième album qu’ils disaient déjà en bonne voie lors du split. Car 1980, qui s’affiche maintenant comme « Brutal Jazz Power Trio », c’est d’abord et avant tout de la très bonne musique. Et leur musique parle très bien pour eux. Influences de Messhugah, Cynic, Mats/Morgan, Fantomas, et quelques autre bon ingrédient se retrouve dans leur bouillon de culture au goût sublime, ne me croyez pas sur parole mais allez écouter ces 2 petits morceaux que j’ai choisit pour vous de leur premier CD (auto-production éponyme). J’espère avoir bientôt des nouvelles que je vous partagerai bien sûr.

Donc un premier vidéo Live d’une de leur toune que j’aime le plus « Sagaie »

Ce deuxième morceau exprime bien leur musicalité dans toute sa complexité, ne vous laissez pas avoir par le petit blanc, la toune dure jus qu’à fin des 10 minutes 24. Voici « Il se fait tard mon ami, il faut rentrer », il y a d’autre à trouver sur le tube en attendant un possible deuxième album et la possibilité de les acheter, j’attends toujours un contact du band.

Le deuxième groupe dont j’ai envie de vous entretenir cette semaine, je ne le connais pas depuis longtemps; un des bonus cool de faire cette chronique, c’est de faire plein de connaissances et aussi d’avoir des échanges musicales avec ces mêmes connaissances. Des fois, souvent même, on fait de belles découvertes et c’est ce qui est arrivé grâce à Diane de «Juste Du Prog! », elle m’a envoyé le lien d’un groupe qu’elle affectionne particulièrement et je dois dire que je la comprend. Après avoir écouté plusieurs morceaux, j’adore de plus en plus. Je me demande d’ailleurs comment ça j’avais pas connu avant. Avec des influences de Pink Floyd,Genesis, Yes, Marillion mais aussi Queen parfois et des touches ELP, j’y entends même des influences Gentle Giant, c’est vraiment bien fait, et ce symphonic prog nous vient d’allemagne, et fût connu en 1990 sous le nom High Wheel.

Le morceau ci-haut est la pièce titre de leur deuxième album sorti 1994 et celui-ci est tiré de leur album début, paru 1993 et intitulé 1910, la pièce s’appelle « Outside the Circles », la musique est très Yes mais avec de sérieuse influence Pink Floyd. Les voix que je trouve très bonne me font penser à un mélange entre Anderson et Gabriels mais aussi me rappelle curieusement mon album de Syd Barrett, Syd était pas un gars connu pour se casser le bycicle à savoir si il chante bien, mais dans mon cas son timbre était assez efficace. Je vous laisse juger par vous même!

Faut savoir, il est assez compliqué de retrouver des informations sur High Wheel, ProgArchives a deux maigres paragraphes a proposer pour leur biographie et wikipedia en touche pas un mot. Il a fallu que je pellete un brin pour finir par trouvé des infos, surtout sous forme de revues de d’autre maniaque du beat tel que moi, avant de finalement tomber sur leur site officiel. Je suis d’accord pour dire comme la plus part de ces article, soit que High Wheel est probablement un des groupes prog les plus sous-estimé des années 90. Je m’intéresse au prog depuis quand même un bout et j’ai des amis bien plus callé que moi dans tout les bands obscurs qui peuvent sortir de ce courant et ça prit jusqu’à aujourd’hui avant que Diane me fasse connaitre ce bijoux, vraiment merci beaucoup!  Après leur deux premiers albums (1910 en 1993 et Remember the Colors en 1994), on leur compte trois autres albums soit « There » en 1997, « Back from the Void » en 2002 et un album live, « Live Before The Storm » en 2006. Le band est formé de Wolfgang Hiert à la guitare, Andreas Lobinger au vocals, guitare et clavier, Erich Kogler au vocals, basse et clavier, et Uli Jenne à la batterie. Il fut surtout produit par Progress Records, quoique Back from the void fût produit par Ipso Facto Music. Pour se procurrer un album cependant, on va sur http://www.progressrec.com/ . Attention, j’y ai été brièvement et il y a un très gros risque que ça vous coûte cher car ils ont pleins de bon bands.

Cette semaine, je me gâte en vous parlant de deux très bon band malheureusement défunt jusqu’à preuve du contraire. J’ai d’ailleurs dû déroger à mon principe de base et fabriquer de toute pièce des vidéos, mis en partage sur le tube, sans avoir réussit à communiquer avec les bands. Je tente encore de le faire en cherchant Facebook mais c’est un procédé assez long et fastidieux qui risque de prendre du temps. Pour commencer je parlerai du plus vieux que j’ai connu par hasard en achetant un album recommandé par ma disquaire d’alors chez le fameux 33/45 de Baie-Comeau, ma ville natale. Le groupe était, si je fais pas une grossière erreur, originaire de Rimouski, il faisait dans le heavy prog et était visiblement influencé par Peter Hammill (Van der Graaf Generator), ce band qui m’a profondément marqué à l’époque ce nommait Indiscipline et était composé de Martin Cormier aux chants, Jean-Philipe Goulet au violon, piano, claviers et chants, Martin Poirier à la basse, Stéphane Gauthier à la batterie et François Therriault à la guitare. Leur album, « Vixit », qui est je crois leur seul, tantôt en français, tantôt en anglais, est un vrai chef d’oeuvre avec des pièces live et d’autres studio, et un superbe cover de Van der Graaf (Darkness). Si je réussit à contacter un des membres, je vais surtout m’assurer de savoir si il leur reste des CD car je suis sûr vous voudrez vous en procurer après avoir entendu le vidéo que j’ai mis en ligne pour vous, la pièce s’intitule « Black and Tans » et commence très bien leur album.

L’autre groupe dont je voulais absolument vous parler est un groupe que j’ai connu récemment grâce à mon super voisin, qui lui les a connus personellement et a même eu la chance de les voir performer, le chanceux! C’est un groupe qui fût produit par Vincent Peake de Groovy, c’est moins un band prog, mais ça reste tout de moin un inclassable, touchant à plusieurs genre, ils se présente eux-même comme un band de experimental punk, close enough for me pour « avoir le droit » des mettres ici. Ils comptent deux albums (« Exutoire » 2001 et « Pouvoir » 2005) bien que j’en connaisse qu’un (« Pouvoir »). Il se sont formé circa 1995 et leurs textes, rendu par les très énergique Danielle Richard, sont d’une actualité assez phénoménale, encore aujourd’hui en 2013. Leurs pièces ont des titres tel « Junkieland », « Cyberfucktologie », « Parti virus » et Danielle qui a une voix très musicale, est capable de s’arracher les corde vocale dans de très bon beugles. Ils sont quatres, une guitare, une basse et … deux drums! Et ensemble, ils forment La Cage de Bruits.

De leur premier album (Exutoire) la pièce Manifester

Vidéo montage que j’ai fait pour leur pièce JunkieLand de l’album « Pouvoir »

Autre petit montage que j’ai fait, cette fois pour Parti Virus, toujours sur l’album « Pouvoir » :

En terminant, puisque j’ai commencé cette semaine en la désignant comme semaine nationale de la Plug, et puisque charité bien ordonné commence par soi-même, je vais faire un peu d’auto-promotion. Ceux qui me connaisse savent que depuis décembre 2011, j’ai joint la formation Cyklone. Nous faisons dans le métal, et même si Cyklone ont composé plusieurs chansons en anglais dans le passé, nous avons préparé un album complètement français que nous commencerons à enregistrer, ici même à Québec, au Studio Sonum. On commence ça par la batterie et on a très hâte de vous faire entendre! Vous pouvez nous suivre sur FB mêm si notre page manque présentement de viande, c’est que nous voulons vous offrir que la meilleur qualité, on attend donc les tracks pour vous faire de bons vidéo. Cependant, on va faire plusieurs photos et quelques petit vidéo de notre passage en studio avec l’incomparable Franky BlastBeat, alors je vous inviterais à aller liker notre page. Aussi, si vous voulez nous voir nous produire, sachez que nous serons du festival Lévis Ville Du Rock, qui compte pour la première fois cette année un volet composition et qui est animé par nulle autre que Dave Ondes Chocs Rouleau. Nous nous y produirons donc le Jeudi 7 mars prochain vers les 11h, manquez pas ça! Je vous laisse avec notre vidéo auto-produit (chercher moi pas je travaillais dans le nord au moment de l’enregistrement) qui s’intitule « La Corruption de nos Jambons ».

À la semaine prochaine et oubliez pas, On Arrête Pas l’Prog!  
PatOndesChocs@Gmail.com

 

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