969468_563482530361311_1999310963_n

 

C’est pratique des fois de prendre son temps ou juste d’attendre un peu pour voir le déroulement d’une situation.  Dans le cas du Amnesia Rockfest 2013, il est évident que l’organisation en prend pour son rhume depuis deux jours et nous serions malhonnêtes de ne pas aller dans le même sens, car oui, les ratés étaient évidents et nombreux.  Ceci dit, c’est en regardant la couverture du festival que nous avons décidé de séparer le côté ‘évènement général’ et ‘musical’, afin de ne pas noyer le talent offert sur les cinq scènes en fin de semaine dans une mare de commentaires sur ce qui s’est passé autour.  Autant dire, «The Ondes Chocs Experience».

Donc, voici notre fin de semaine au Rockfest, telle que vécu par Lex et moi, sans musique.  Plus tard dans la journée, on passe au coeur du sujet et on vous présente le playlist de nos deux jours à Montebello, car oui, rappelons-nous que ceci était un festival de MUSIQUE…

Je suis parti de Québec à 18h45 jeudi avec Charles Miller (chanteur de We’ve Lost Jenny et promoteur) et Fabien Gagnon (guitariste de Your Last Page) dans mon Buick.  Plusieurs discussions, quelques excès et un raton mort (je lui ai rentré dedans pas à peu près, c’était lui ou nous à la hauteur de Joliette!) plus tard et on était sur l’île de Montréal pour ramasser mon ‘partner-in-crime’ Lex.  Le char ben plein (le ‘mou’ en avant), il faisait maintenant noir et une heure et des poussières plus tard, on rencontrait notre gang de campeurs au 810 Notre-Dame, soit juste en face de la Côte Angèle à Montebello.  C’était la première fois que je faisais du vrai camping de ma vie (et que je visitais Montebello) et je me suis rappelé après deux jours pourquoi je n’en faisais pas plus: moi me torcher avec des feuilles, c’est pas mon trip!  Bon, j’en mets un peu, mais disons que le sens de communauté est vraiment génial, mais l’humidité, odeurs et confort sont moins attrayants.  Ce n’était pas mon premier festival important, mais mon premier avec du camping inclus, alors voilà.

Notre gang de joyeux lurons étaient majoritairement les membres de Behind the Revolver et son entourage, soit du monde de Québec qu’on adore et côtoie fréquemment.  Merci Nathalie de t’être occupée  de réserver la place de camping!!! Notre emplacement était juste sur le bord de la Rivière Outaouais et à 800m du site principal, alors le terrain était trempé à cause de la pluie des derniers jours et du cours d’eau qui bordait le camp.  La tente se monte tranquillement dans le noir, nos affaires sont rangées et quelques consommations plus tard, on entame la première (et dans mon cas seule) nuit de sommeil dans la tente qu’on se partage Lex et moi. Le «Ondes Chocs Castle».

IMG_2161

The Ondes Chocs Castle

Le lendemain le réveil se fait à 8h et tout de suite on se dirige vers le village pour se faire une idée du site et des endroits qu’on allait abuser dans les 48 prochaines heures.  Ce qui devient évident: on va passer notre fin de semaine à attendre.  Que ce soit pour manger, pisser, chier, entrer, sortir ou whatever, on se rend compte que le village est étroit et pas nécessairement fait pour recevoir ce genre de foule.  Le Boni-choix pour se procurer certains biens essentiels est bondé, les restaurants ne fournissent pas, mais en même temps on doit être réaliste; cet évènement dure deux jours et le reste du temps tout roule parfaitement.  On dira ce qu’on voudra, le Rockfest est l’équivalent de l’heure de pointe pour cette communauté tranquille et isolée, soit beaucoup trop de monde dans une courte période de temps.

En se rendant aux guichets pour le bracelet et aussi au bureau pour l’accréditation média, on rencontre des bands québécois qui allaient jouer sur la Scène Découverte qui arrivent d’aller chercher leurs bracelets et déposer l’argent qu’ils avaient ramassé à vendre ces fameux billets qui ont tant fait jaser quelques jours avant la tenue de l’évènement.  Dès lors, on sent que quelque chose ne tourne pas rond: ces bracelets ne les identifient pas comme artistes, ce sont des bracelets comme tous les autres visiteurs du site.  Aucune pièce d’identité n’est demandée, aucun reçu offert, seulement la mention de se présenter 2h avant leur show pour débarquer leur stock et s’installer derrière le stage.

De notre côté, on trouve une place à manger des burritos (qui est partiellement tenue par des amis à Lex. Salut Pat et Amélie) juste avant que Lex et moi on se sépare pour aller dans nos lignes d’attente respectives.  Étant donné l’heure, Lex attend environ une demi-heure pour échanger son billet contre un bracelet et moi je me rends au 610 Notre-Dame pour récupérer ma passe méd…. non.  Ils ne savent pas de quoi je parle à cette adresse, alors on me dirige vers le 516 de la même rue, un ancien couvent.  Pas d’affiches ou indications, je me permet d’entrer.  Aucun bruit.  Je monte les escaliers et des personnes âgées avec une équipe de tournage parlent entre eux.  Je continue ma visite et je me rends compte que l’endroit est désert.  Je prends une chance et demande au monde sur place s’ils savent où je peux me procurer ma passe réservée à Ondes Chocs.  Ils me disent que je suis à la bonne place et me demande mon média.  Aucune vérification ou question, la gentille dame me tend l’enveloppe avec… un bracelet général.  Donc bye-bye la couverture spéciale pour OC, on va faire avec ce qu’on a.  Avant de partir, je passe un commentaire comique qui pousse la dame à me mentionner qu’elle est la grand-mère de Alex Martel et qu’elle est très fière de lui.  Je lui sers la main et lui dit qu’elle devrait, car c’est un gros évènement pour un si petit village.

Je vais rejoindre Lex et on retourne au campement pour commencer la consommation, qui n’allait se terminer que 40h plus tard…

1011885_10151482662913461_19905001_n

Do NOT fuck with my alcohol-filled Princess Glass!

Ne voulant rien rater, on se rend très tôt sur le site et l’attente pour entrer avec le bracelet est plutôt courte à cette heure.  20 minutes et le tour est joué.  On est sur le site et on se rend compte que la Scène Découverte, la première en entrant, a été placée en haut d’une pente. Deuxième constatation, les accès entre les sites sont très étroits et déjà plein de bouette, tout comme le devant des scènes principales, soit la Scène Loto-Québec et la Scène Musique Plus.  Voici une photo prise plus tard dans la journée de la Scène Découverte et sa pente, en plus de la vue qu’on avait de cette pente vers le site principal.

 

IMG_2154

 

 

IMG_2155

 

On regarde un peu les Mad Caddies qui ouvrent officiellement le Rockfest 2013 sur la scène principale puis on poursuit notre chemin vers le fond où se trouvent les 2 scènes de hardcore et ainsi voir un peu de la performance de Brutal Chérie. On revient ensuite vers la Scène Découverte pour Under Aspect qui inauguraient les deux jours de festivités sur cette plateforme. Notre petit voyage exploratoire nous fait réaliser qu’il va y avoir des déplacements plus difficiles que d’autres quand la place va être pleine.  Le show de Under Aspect se déroule bien et après le show, le groupe veut vendre sa marchandise.  Le processus aurait dû être que le band remet ses articles promotionnels à la table dédiée à cette fin à l’entrée du site, l’organisation s’occupant de vendre les items et celle-ci se prend aussi un pourcentage du prix de vente.

Surprise!  La tente de vente de marchandise est prête à vendre les articles des bands établis, mais Under Aspect se fait dire de revenir plus tard, car il n’y a pas de place encore pour les bands locaux et qu’une autre table devrait être disponible sous peu pour leurs articles.  Voulant profiter de l’engouement que leur show avait généré, le band se place en face de la scène et veut vendre son stock là, mais en vain.  David, le chanteur de la formation de Saint-Jean-Sur-Richelieu, retourne avec moi à la tente pour voir les employés et redemande ce qui est possible, car la vente d’articles par les bands sur le site autre qu’à cette tente est formellement interdite.  Un employé nous mentionne qu’Alex Martel ne répond pas aux nombreuses demandes pour l’exposition d’items des bands locaux, alors il ne peut rien faire, mais nous conseille de les vendre par nous-mêmes en avant de la scène!  Je lui mentionne que si David se fait pogner, il vient directement de l’encourager à faire quelque chose qui est proscrit dans le contrat que chaque band a signé.  Après avoir discuté avec lui quelques minutes, on permet au band d’exposer directement leur marchandise sur un coin de table de la tente de merch, mais de voir à toute la logistique car ils ne seront pas responsables, c’est le seul compromis possible.  Bon! Quelqu’un qui comprend et met de l’eau dans son vin.

Dès le début de la journée, cet ‘incident’ allait donner le ton au reste du festival et je me dois de partager quelques pensées que je crois pertinentes.

Premièrement, un évènement de cet ampleur dans un endroit géographique si étroit vient avec plusieurs inconvénients, dont la difficulté de déplacement, l’attente et les débordements insalubres.  J’ajoute à ça que l’organisation est aussi au courant de ces facteurs et doit, en tant qu’entité responsable de ses ‘clients’, s’ajuster à son environnement et pas le contraire.  Vous nous offrez une expérience et les visiteurs paient pour le privilège de profiter du site.  Du côté du fan de musique qui se rend sur place, ce serait malhonnête pour lui d’affirmer qu’il n’anticipe aucune attente/débordement/saleté sur le site.  C’est un rassemblement de trippeux qui offre un éventail de style de musique underground et mainstream, alors tout le monde se fait un devoir de quitter leur train-train quotidien et les substances illicites/moyens de s’évader sont de rigueur pour la majorité.  Mélangez tout ça et vous avez un pot-pourri de désastres potentiels qui vous attendent.

Où je me questionne est la préparation de l’organisation pour contrer ces problèmes qui peuvent faire surface:

Sécurité: sauf à l’entrée et aux sorties, la sécurité était pratiquement inexistante.  Plusieurs batailles ont été réglées par la foule elle-même qui en avait assez et ce sans aucune assistance de professionnels en la matière.  De plus, on pouvait voir des tracteurs remplis de stock à l’avant et à l’arrière qui se promenaient dans la foule bondée sans qu’un périmètre de sécurité soit établi autour de l’engin et sa progression dirigée par des responsables pour avertir le monde. de se tasser du chemin.

Accès: plusieurs ami(e)s à moi ont été victimes des fameux délais qui ont tant fait jaser.  La file d’attente pour récupérer son bracelet était au même endroit que l’entrée pour la foule qui l’avait déjà récupéré.  Aucune assistance n’était offerte afin de diriger le monde, créant un réel désastre.  Ajoutez à ça un soleil qui plombe et une chaleur accablante et vous avez des tempéraments qui s’affrontent et de la patience qui s’effrite rapidement.  De 45 minutes à 4h, les délais varient selon les personnes questionnées, mais il est clair que cette situation est inacceptable.

Circulation: c’était effectivement frustrant de planifier ses déplacements entre les scènes avec le nombre de personnen qui circulaient à travers les entrées étroites des trois sites distincts.  Ajoutez l’alcool et la chaleur à tout ça et on obtient une foule qui se bouscule, qui est impatiente et quelques fois s’arrête en plein milieu pour discuter.  C’est beau les champions.

Salubrité: il aurait été facile de compter le nombre de poubelles disponibles sur le site.  Il y avait un manque flagrant à ce niveau et, en plus, dès les premières heures elles étaient remplies et non vidées, créant des amalgames de déchets imposants autour et ensuite partout sur le terrain.  Lors de la deuxième journée, celles-ci étaient munies de sacs, mais encore une fois personne pour les vider.  Est-ce que le site aurait été épargné avec plus de poubelles?  Non, mais il est évident que les photos présentées auraient été moins prenantes avec une meilleur distribution et gestion de celles-ci.

Toilettes: du côté des toilettes, je me suis aperçu qu’il était facile de se soulager du côté Nord du site sur la butte dans le tas de toilettes chimiques qui avaient été installées en haut de celle-ci.  Cependant, ça se gâtait de façon spectaculaire du côté Sud vers l’accès aux scènes Tony Sly et Mitch Lucker, où les toilettes ont débordées et de voir/sentir est la seule vraie manière d’expliquer la situation… vraiment dégueux.

Communications: organiser un festival d’une telle envergure peut donner des casse-têtes quant à la programmation, – et l’organisation mentionnait lors de sa sortie que de monter l’horaire de la programmation avait nécessité plusieurs journées et nuits blanches et beaucoup de café. Malheureusement, les festivaliers ne disposaient pas de tous ce temps pour se retrouver dans la programmation changeante due aux annulations de prestations. Il aurait fallu trouver une façon que l’info circule sur le site. Installer des kiosques d’informations sur le site ou imprimer des horaires modifiés sur papier (cheap mais utile pour la journée) distribués dans la foule sont des exemples. Plusieurs fans ont donc manqué la prestation d’un de leurs bands favoris, surtout sur les scènes hommages où Trapped Under Ice est venu clore la soirée de vendredi à  la scène Mitch Lucker après avoir été cancellé à 17h45. Cette cancellation a aussi fait devancé certaines prestations sans qu’on le sache ailleurs sur le site. La même chose s’est produite le lendemain avec les absences de Discharge et Cro-Mags (qui étaient rejetées comme rumeurs par l’organisation depuis des semaines jusqu’à ma constatation de visu samedi) et le retard de la scène principale, pour quelques caprices de Rock star, qui a mené aux déménagements de Lagwagon de la scène principale vers la scène Tony Sly et des Mighty Mighty Bosstones vers la Loto-Québec et plusieurs autres décalages dans les horaires. Maintenant que j’ai parlé de communications entre les organisateurs et les festivaliers, j’aimerais glissé un mot sur un point qui touche particulièrement les médias mais qui a affecté tout le monde également d’après les commentaires entendus, soit l’incapacité ou presque de se servir de nos propres appareils de communication, qu’on ait entre les mains le dernier androïd ou un simple Samsung flipphone comme Lex. Bon, on comprend que si t’es abonné à Taouin Mobil ou Boboche Illimité, ils ne couvrent peut-être pas la région de Montebello. Mais quand tu as la couverture, que ton appareil te dit qu’il est en full contact avec l’antenne et que tu envoie un texto qui ne passe que 1 heure plus tard, il y a un problème de bandes passantes. C’est sûr que plusieurs diront «pôv ti poutte, t’avais perdu tes «tinamis» ou tu voulais appeler ta mère» et je leur dirai que peu importe la raison de texter – et la mienne sert à faire la couverture du festival – il aurait été sûrement plus pratique de faire installer des antennes temporaires afin que 100000 personnes puissent texter, parler, checker Facebook, envoyer des photos et faire «whatever» de ce que la charte des droits et libertés leur permet.

Notre dernier sujet concerne la Scène Découverte et les bands locaux et c’est ici que ça se gâte vraiment et pour plusieurs raisons, sans compter l’incident de la vente de marchandise mentionné plus haut. Ondes Chocs a un focus sur la scène underground locale, donc les pratiques du Rockfest avec le modèle «pay-to-play» et la façon générale dont les bands de cette scène étaient traités nous a beaucoup marqué, c’est le moins qu’on puisse dire.

D’entrée de jeu, il est vrai que l’évènement n’a pas une OBLIGATION de présenter des bands québécois ou underground.  Soyons clair là-dessus. Ceci dit, si tu décides de les faire venir, comme Alex Martel l’a fait, il ne faut pas les traiter comme des bands de seconde main que tu peux traîner dans la boue (littéralement) sans que personne rouspète.  De plus, si on leur impose des demandes précises, ceux-ci s’attendent à ce que le maître soit aussi pointilleux dans sa façon de les traiter et de respecter ses engagements, comme cette fameuse table de marchandise inexistante.

Le concept de payer pour jouer est déconcertant, surtout pour un évènement de cette envergure.  Oui, un band a le droit de dire non et personne n’est obligé de signer le contrat, mais serait-ce possible d’au pire faire semblant et encourager cette portion de la scène musicale québécoise sans lui cracher au visage lorsqu’une vitrine est possible sur un évènement de cette ampleur?  On a vu hier une amélioration de la situation avec la nouvelle que nous avons propagé, celle-ci étant que les bands émergents auront en fin de compte un cachet pour leur travail sur scène.  Trop peu, trop tard? C’est sûr.  Un geste de relation publique pour se sauver quelque peu la face? Évident.  Donnons-leur au moins le crédit de savoir reconnaître ce tort.

Pour avoir été très présent au côté de cette emplacement pendant deux jours, j’en ai entendu des histoires.  Les principales lacunes étaient le manque d’espace pour les bands qui devaient se trouver une place pour leur remorque à l’extérieur du site, car le 2h mandaté n’était pas respecté par l’organisation, donc un bouchon se créait à l’entrée et les bands, déjà stressés par leur prestation devant un public assoiffé, devaient surveiller leur stock pour ne pas se le faire voler, mais ils devaient surtout patauger dans l’incertitude de ne pas savoir quand entrer le stock en arrière-scène.

Tout le long de notre aventure à Montebello, je m’interrogeais sur l’attitude à avoir envers tout ce qui se passait.  Suivez-moi bien: il est très facile pour nous de revoir un par un les points où il y a eu un manque ou tout simplement des erreurs flagrantes de logistique.  Dans la même situation et avec les mêmes atouts, nous aurions peut-être été de pires administrateurs, on doit le reconnaître.  Voilà le coeur du problème: je ne m’affirme pas promoteur et je n’ai pas l’intention de dire que j’aurais fait mieux.  Où je me questionne c’est à propos de la ‘hype’ qui entourait l’évènement, attisée par le promoteur lui-même, faisant fît des critiques et avertissements.  Je ne crois pas, pour avoir parlé avec des personnes proches de lui, que le mot ‘délégué’ et ‘Alex Martel’ font bon ménage, mais il est clair que le festival est rendu plus grand que son fondateur et que du sang neuf devra être intégré (non pour remplacer) pour venir faire le ménage et redonner une image positive de l’évènement.  Un rassemblement d’une telle ampleur se doit d’être dirigé par des personnes qui en ont soit l’expérience ou l’aptitude.  D’admettre ses erreurs et travers est toujours un bon pas dans la bonne direction.

Pour conclure, nous déplorons un peu le fait que tout le cirque médiatique ait mis à l’ombre l’élément principal de notre visite dans ce coin du Québec: la musique.  Beaucoup de bands auraient profité des efforts des médias mais ces efforts ont toutefois été mis à critiquer (avec raison) les nombreux manques observés lors de cette édition du Rockfest.  Nous espérons sincèrement que la tempête va cesser et que 2014 nous amènera une nouvelle approche à cet évènement que Ondes Chocs supporte et veut voir fleurir pour plusieurs années encore, mais avec les changements qui s’imposent suite aux problèmes qui ont été mis en lumière.

Pour ce qui est de la musique, justement, notre deuxième article à paraître dans les prochaines heures, en débordera….

 

IMG_2160

Big Kev du band Go to Whitecastle qui tient sa part d’un pari avec Rémy Bouthillette de Behind the Revolver!

 

IMG_2152

 

IMG_2151

 

995836_10152901227995277_1557533164_n

Un mélange de styles et de personnalités, la beauté de ces rassemblements! DJPunkAssBed, Dave Rouleau, Nyx et Holy Decay.

 

971636_10151646447558374_1842909149_n

 

941108_10151733240703993_1828192178_n

 

5351_10151646445748374_244272120_n