(Intro par Coeur Noir)

Les Racines du Mal, c’est quoi!? Eh bien, en vérité, c’est fort simple. Les Racines du Mal c’est une idée qui, je dois bien l’avouer, a été largement emprunté à CVLT NATION, mais qui a tout de même fermenté dans mon petit cerveau de pois le temps que je puisse la mettre en pratique. Pour moult et inutiles raisons qu’il n’importe pas de mentionner ici, l’idée, malgré son foudroyant succès, avait été promptement abandonnée et laissée pour morte. Or, nous avons décidé de relancer le projet et voir où tout ça pourrait bien aller. Advienne que pourra, comme on dit. Voilà donc pour ce qui en est du petit côté historique de la chose. Maintenant, de quoi il est question au juste et qu’est-ce que c’est que Les Racines du Mal?

Les Racines du Mal sont en fait une série de mixtapes qui sortiront via Bandcamp mais qui ne seront disponibles que pour écoute sans pouvoir les télécharger. L’idée principale est qu’une fois de temps en temps, une formation d’ici qui a bien voulu se prêter au jeu, nous offre entre 20 et 25 titres de groupes qui ont influencé leur son ou tout simplement qu’elle voudrait vous faire connaître. Aucune restriction quelle qu’elle soit ne leur est imposée en ce qui a trait à leur choix et la décision de chacun des titres qui composent le mixtape leur revient à 100% . Aucune intervention extérieure du staff d’Ondes Chocs n’est permise dans le processus sinon que d’éditer, uploader et organiser tout ça en un tout cohérent. Que ce soit du Reggae, du Pop, du Black, du Post-whatever, du Punk, du Ska, du Core, du « What the fuck qu’esser ça »? Vous les nommez! Ils choisissent ce qu’ils veulent, aucun choix ne leur sera refusé.

Cette fois, nous laisserons la place àu groupe abitibien, Abitabyss. Nous débutons le tout par leur lecteur bandcamp afin que vous puissiez découvrir leur nouvel album paru en novembre 2014 suivi de la description qu’ils affichent sur leur facebook. Ensuite, à eux la parole.

 

Abitabyss- Racines du Mal

 

Abitabyss

 

 

ABITABYSS est un band de brutal/death/grind/black old school pro-Abitibi à saveur humoristik ki a vu l’jour au kours d’l’année 2004. Toute cette formidable aventure a débuté lorske Réal Cassgrain (ex-ROTTEN COW), ayant des problèmes financier à kause d’la maladie d’la vache folle, a dû vendre sa farme et dû s’installer, temporairement, au domicile de Raoul Rochon (ex-BLOODY MUCK PILE). Leurs passions partagées pour les métiers traditionnels, les sublimes attraits de leur belle région et du métal extrême en général les a rapidement poussé à tenter de kréer une muzik à la fois simple mais intense.

Çé dans l’sous-sol de Rochon k’notre ami Cassgrain s’mit alors à dékomposer, sans relâche, diverses hymnes barbariennes. Rochon, d’son bord, tapochait su son vieux TAMA poussiéreux en essayant d’konsolider l’tout en pièces konkrètes. La recherche d’un nom pour le groupe n’s’avèra pas trop ardue étant donné k’ABITABYSS n’était que trop évident.

Ce n’est k’au début d’l’année 2005 k’nos deux komparses se dénichèrent un bassiste répondant au nom d’Armand Labranche, bûcheron chevronné originaire de Villebois et ancien membre du groupe kulte DEFORESTATION. Mais étant dans l’obligation de vivre dans un kamp forestier au nord du Québec pendant plusieurs mois, il dû être temporairement remplacé par nul autre ke Régis Boisvert, autre bûcheron de métier natif de Languedoc.

Armand de retour depuis maintenant un ti-boutte, ABITABYSS est aujourd’hui, une formation komplète avide de s’produire en pestak un peu partout sua planète dans l’but d’démontrer aux peuples du monde entier K’la vra vie, s’t’en ABITABYSS k’ça s’passe!

 

 

Raoul Rochon (Drums/Vocal):

Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé la distorsion pis le son heavy des vieux groupes rock. Mes parents, à l’époque, écoutaient des vinyles de Deep Purple, Kiss, Led Zep, Rainbow et Cie. Je suis convaincu que toute ma soif pour le métal est parti de là en fait.

On pourrait commencer par l’album «Kill em all» de Metallica mais principalement la toune «Motorbreath» à cause de la vitesse et du vibe générale de la pièce. Dans le temps, je trouvais que c’était quand même assez rapide comme toune.

«Angel of Death» de Slayer: Le chum de ma sœur à l’époque m’était arrivé avec l’album «Reign in blood» et je capotais vraiment solide sur s’te toune là. S’te même chum là m’en a faitte découvrir en kalvâsse d’la bonne musique à l’époque.

«Breeding the Spawn» de Suffocation sur l’album «Pierce from within». Écoute, c’est tout simplement la meilleur toune de death métal jamais créée su’a terre, point! C’est probablement la toune que j’ai écouté le plus dans ma vie et je trip toujours autant quand je l’entend. Suffocation est également le band qui m’a le plus influencé musicalement je crois.

«Masturbating the war god» de Nile à cause du vocal caverneux à Karl Sander mais surtout la passe glorieusement puissante vers le milieu d’la toune. On se croyait vraiment back dans le temps des batailles avec les chariots pis les chevaux dans grosse poussière du désert. Nile est un autre grand groupe qui m’a vraiment marqué fortement.

«The Orb of Uncreation» de Kataklysm m’a foutu la chienne avec l’intensité du vocal à Mr. Houde et l’ambiance de chaos général de la pièce. J’ai vraiment été grandement influencé par le puissant vocal à Sylvain, un très grand vocaliste vraiment intense!

«Open Face Surgery» de Cryptopsy à cause du vocal twisted et unique à Lord Worm, du son du snare, des patterns et des ultra blast à Flo. Il y aussi des beaux solos de guitare recherché la dessus.

«…And The Weak Shall Be Crushed» de Dying Fetus. La voix ultra gutturale avec les grooves trop accrocheur de s’te démo là wow! J’avais une cassette copiée d’une cassette copiée d’une cassette copiée d’une cassette copiée d’une cassette copiée fak le son était vraiment abominable mais sti que c’était bon pareil! Haha!

«Indigestible Human Remains» de Gorelust est une autre toune qui m’a marqué à cause de la puissance du vocal et des patterns de drums complètement mongol pour l’époque. Bien heureux qu’ils soient de retour!

Côté black métal, je dirais «I Am Thy Labyrinth» de Mayhem sur le EP «Wolf’s Lair Abyss». Le vocal de maniac est merveilleusement malsain la dessus et c’est vraiment evil comme feeling. Vraiment une voix qui m’a influencé côté black métal.

«Wedge Formation» de Sacramentary Abolishment de l’album «The distracting stone» pour la barbarie du son cru du drum en général et les vocaux complètement démentiel.

 

Armand Labranche (Bass):

Dying Fetus – «Eviscerated offspring»: Mon premier traumatisme d’une voix guturale !

Metallica – «Blackened»: Pour le son de guitare et le down picking de Hetfield trop malade.

Suffocation – «Pierced from Within»: Tout simplement et incontestablement un pur chef d`œuvre !

Suffocation –  «Breeding the spawn»: La passe de bass du milieu ma dévasté les oreilles dès la première écoute.

Metallica – «Master of Puppet»: Le son et les paroles, trop fort! Je l’ai tellement écouté souvent plus jeune, j’en était vraiment accro!

Pantera – «Mouth for War»: Une voix digne des plus grands dictateurs!

Cradle of Filth – «Dusk and her Embrace»: Trop malade la voix de Dani et les solides blast beats!

Metallica – «For whom the bell tolls»: Première toune que j’ai appris et joué en repeat à la guitare des soirées complètes! Mon père était pu capable de m’entendre.

Carcass – «Heartwork»: Wow! J’avais entendu ça au bon vieux Polyrock «94». Merci Raoul de me l’avoir fait découvrir à l’époque!

 

Alain Dubois (Vocal):

Mon premier titillement auditif fut créé par la toune «Territory» de Sepultura! Mon cousin écoutait ça sur cassette en jouant au super NES, je trippais!

Cryptopsy – «Phobophile»: Cette pièce a changé ma perception de ce que pouvait être une toune… Un des meilleurs début de toune ever made selon moué!

Deicide – «When Satan Rules his world»: Ça m’a plongé dans le côté sombre de la musique puis le black métal s’est emparé de moi par la suite…

A Canourous Quintet – «Dream Reality»: Les mélodies de cette chanson allument encore quelque chose d’incroyable. Une essence sonore qui s’est perdue au fil du temps…

Dissection – «Soulreaper»: Y’a vraiment rien à justifier, la toune parle à ma place!

1349 – «Hellfire»: Une nuit éternelle, un feu qui brûle, la noirceur la plus totale jamais créée par l’homme… Un succès!

Dimmu Borgir – «Blessing upon the throne of tyranny»: Une intensité à crisser sur le cul avec le côté atmosphérique le plus intense jamais vu.

Origin – «Larvae of the lies»: À l’époque, j’me suis faite mettre dehors de la radio étudiante avec ce succès…

Angantyr – «Blod for Blod Liv for Liv»: Le roi du simple et efficace! Je peux écouter ça sur repeat sans arrêt!